Du 30 septembre au 6 octobre

Dimanche le 30 septembre — Exploration sous la pluie — An 3/Jr 120 — CA /Jr 168

La pluie d’hier n’était rien si on la compare à celle qui tombe aujourd’hui. La saison d’automne bat son plein. Dommage que les belles couleurs des arbres feuillus qui nous entourent s’évanouissent. Il y aura assurément un hiver blanc qui succédera à cette pluie dévastatrice. La nature est ainsi faite!

Louise téléphone à son amie Suzanne, en quête avec Jean d’une nouvelle demeure dans la région, plus particulièrement dans le Canton de Shefford. Celui-ci est à deux pas du camping où nous sommes stationnés.

Aujourd’hui dimanche, ils ne visiteront pas de maisons en compagnie de l’agent d’immeubles. Cette dernière a pris d’autres engagements. Par contre, ils feront la visite de deux maisons sur le marché de la revente demain. Ils souhaitent que nous en fassions, avec eux, une brève visite de l’extérieur. Appuyés par la visite virtuelle, nous jetons un bref coup d’œil aux maisons qu’ils visiteront de fond en comble demain.

Suit l’apéro et le souper au restaurant. La discussion se poursuit sur les avantages et désavantages de chaque bâtiment. Nous verrons bien où leur choix se situera bientôt, s’il y a lieu de faire un choix immédiatement. Nous leur souhaitons bonne chance et nous espérons avoir de leurs nouvelles dans la journée de demain.

 

Lundi le 1er octobre — Pluie, Pluie, Pluie, Pluie, Pluie… — An 3/Jr 121 — CA /Jr 169

Nous sommes maintenant dans les derniers efforts de ce cycle de basse pression, la pluie continue de tomber en s’atténuant graduellement. Mais il pleut presque toute la journée, quand même.

Qu’à cela ne tienne, les activités prévues se déroulent normalement. Téléphone pour prendre rendez-vous pour Blanche-Neige because le régulateur de vitesse refuse de s’enclencher occasionnellement. Louise a un rendez-vous chez l’ostéopathe. Michel a quelques courses à compléter. Il doit aussi faire les rondes de Rosie.

Juste avant l’heure du lunch, nos amis viennent rendre compte des visites effectuées avec leur agent d’immeubles. Leur choix s’est porté sur la première maison qu’ils nous avaient fait voir hier. Une offre d’achat a été faite aux propriétaires par l’intermédiaire de l’agent d’immeubles.  Nous croisons les doigts et nous leur souhaitons la meilleure des chances.

Les prévisions météorologiques s’avèrent désastreuses pour la prochaine semaine. Tant pis, nous ferons avec.

 

Mardi le 2 octobre — Belles retrouvailles — An 3/Jr 122 — CA /Jr 170

Nous sommes invités à partager le repas du soir avec un ex-collègue qui habite Granby. Quelles belles retrouvailles! Je vous en reparle plus longuement d’ici quelques lignes.

Comme il est devenu habitude maintenant, suite à la promenade du matin de Rosie, je monte sur le toit dégager ce dernier des feuilles automnales qui s’y accumulent. Si ce n’était pas fait à la régulière, cela aurait pour effet de maculer ce dernier des couleurs automnales. Rappelez-vous que nous nous orientons plein sud dans moins de 3 semaines.

Je profite de cette escalade pour changer les vis qui retiennent les couvercles des 3 thermopompes. Quant à y être, jetons un coup d'oeil à la pompe de la zone 1 qui indique toujours, par défaut, au thermomètre une température de 103 degrés F. Cela donne des résultats nuls, tant en climatisation qu’en chauffage pour cette zone. À la lecture de la documentation, je soupçonne une connexion défectueuse. Mais à l’observation de la boîte de contrôle de la thermopompe, je me rends rapidement compte que cela n’est pas du ressort de mes faibles connaissances en ce domaine. Nous remettrons cela à des personnes plus compétentes pour résoudre l’énigme.  

En fin de journée, nous rendons visite à Richard et Ginette qui nous ont fait généreusement l’invitation de partager avec eux le repas du soir. Richard est un ex-collègue qui a pris le poste que j’occupais avant ma retraite en 1999. Nous nous étions rencontrés sporadiquement depuis lors d’activités sociales. Nous profitons de la générosité de leur accueil et de la chaleur de leur foyer pour échanger sur nos vécus respectifs des dernières années. Comme nous sommes toujours bien vivants, les projets d’avenir à court terme son discutés. Vous comprendrez nos hésitations à parler du long terme.

Une rencontre de retrouvailles entre amis est toujours trop courte, nous prenons l’engagement de remettre cela très bientôt. Le terrain de cette rencontre jumelé avec d’autres collègues devrait être, vous l’aviez deviné, un terrain de golf! Merci Ginette et Richard de votre invitation, ce fut grandement goûté et apprécié.

P.S. Comme Rosie était de la rencontre, le sommeil la rattrapant, elle nous a indiqué l'heure du départ.

Mercredi le 3 octobre — Les Amis — An 3/Jr 123 — CA /Jr 171

Comme Michel a travaillé quelques années à Granby, ville chef-lieu de Bromont, nous revoyons plusieurs connaissances et prenons contact avec quelques amis.

Aujourd’hui, Louise et moi sommes invités à casser la croûte avec notre amie Viviane. Quel plaisir de la rencontrer et de connaître son cheminement professionnel des dernières années. Apprendre que le travail sérieux et sans cesse renouvelé, tant dans les connaissances que dans la technologie, amène le succès à ceux et celles qui le pratiquent, cela nous réjouit. Bravo à toi Viviane et que le résultat de tes efforts continue à payer.

Nous partageons avec notre hôtesse les plaisirs du voyage, elle-même, bonne voyageuse, s’il en est une. Nous lui exposons nos projets pour les prochains deux ans, en sachant que toute bonne planification demande des ajustements continuels. Les obligations professionnelles l’obligent à nous quitter plus tôt qu’elle ne l’aurait souhaité. Un «Au Revoir» empreint de chaleur, de nostalgie et de sincérité met fin à cette rencontre. À bientôt, souhaitons-le!

Le reste de la journée est consacré au repos puisque demain nous faisons un aller-retour pour Québec. Plusieurs rendez-vous tant pour la santé que pour les choses courantes sont au programme. 

 

Jeudi le 4 octobre — Rive-Sud de Québec — An 3/Jr 124 — CA /Jr 172

Nous mentionnons toujours Québec, mais dans les faits nos visites dans la région sont souvent plus sur la rive-sud en face de la Capitale Nationale, soit à Lévis. Il faut vous renseigner sur le fait que nous avons vécu une période de presque 7 années dans ce milieu avant d’entreprendre notre périple nord-américain depuis maintenant 28 mois.

Comme nous profitons de ces escapades pour compléter tous les rendez-vous possibles et imaginables, aujourd’hui n’est pas différent. Notre planification d’activités se déroule comme par enchantement à l’exception des deux dernières qui seront déplacées à notre prochaine visite les 15 et 16 octobre. Cette décision était la bonne puisqu’elle nous a permis de voyager avant que le soleil nous quitte.  

En parlant de soleil, quel spectacle ce dernier nous a-t-il donné quelques kilomètres avant notre arrivée. Suivant un orage violent où les trombes d’eau mêlées à des bourrasques de vents rendant la visibilité nulle par certains endroits, derrière ces nuages maintenant disparus, le soleil s’est montré au-dessus des montagnes dans une livrée couleur de feu. À trois reprises, suivant le dénivelé de l’autoroute, il nous est apparu brillant voire étincelant pour disparaître dans les secondes qui ont suivi tout en nous faisant quelques clins d’œil au passage. Un spectacle digne des nouvelles technologies «lazer», mais combien plus grandioses à l’échelle «nature». F-A-N-T-A-S-T-I-Q-U-E!

 

Vendredi le 5 octobre — Rien à raconter — An 3/Jr 125 — CA /Jr 173

Comment fait-on pour raconter quand il n’y a rien à dire?

On se tait, diriez-vous! C’est ce que je fais aujourd’hui! Non. J’ai quand même à dire sur cette journée sans âme!

Louise s’est occupée à l’intérieur pendant que Michel s’occupait à l’extérieur. Malgré cette «occupation double», aucun nuage à l’horizon n'a asssombri les couleurs flamboyantes de l'automne qui embellissent notre environnement et notre quotidien.

La vraie nouvelle de la journée est l’invitation de Marc-André et Geneviève à partager leur repas de la «Thanksgiving» demain sur l’Ile-des-Sœurs. Peut-être demain nous en aurons plus à raconter et vous, plus a lire…

 

Samedi le 6 octobre — Déluge et «Thanksgiving» — An 3/Jr 126 — CA /Jr 174

Michel se lève tôt, il a une prémonition assurément. Quelle est-elle cette prémonition? Il réveille Louise et lui demande de se lever à son tour. Près de la porte, l’eau s’infiltre et dégouline abondamment en passant au travers de la tête des toiles jour/nuit. Que fait-on dans ce cas?

Michel décroche les toiles afin de mieux observer les dégâts. Il revêt des vêtements de pluie et grimpe à l’échelle pour atteindre le toit. Rappelons-nous qu’hier, il a enlevé le «sensor» qui relie l’auvent principal au mécanisme de levage automatique de ce dernier en situation de grands vents, malheureusement non fonctionnel actuellement. Mal lui en pris, le calfeutrage temporaire, à partir d’une idée pourtant ingénieuse et novatrice, n’a pas fonctionné. La nouveauté a sa part d’incertain… Il procède alors en fixant une bâche qui couvrira la partie affectée, espérant le problème résolu temporairement! Effectivement. à l’observation, la «patch» fait son travail. C’est mieux ainsi. Tout n’a pas été mal fait, le calfeutrage au-dessus de la porte tient le coup et empêche l’écoulement de l’eau sur la première marche de l’entrée. Bravo, la réputation du technicien-réparateur est sauvée!

Sous la pluie diluvienne, le nettoyage du toit suit. Nous sommes situés sous d’immenses feuillus qui perdent abondamment leurs feuilles en cette saison. Afin d’éviter que ces dernières maculent le toit de leurs couleurs, mieux vaut les enlever quotidiennement. La vraie douche, chaude cette fois, est goûtée.

Nous allons fêter la «ThanksGiving» avec le cadet de la famille, Marc-André et sa femme Geneviève. Notre invitation s’est transformée en une contre-proposition que nous avons acceptée d’emblée. Merci à vous deux, que dis-je, à vous trois…  Le 3ième membre de la famille se prénomme «Comme Toi», un superbe petit caniche mâle frisé blond. La réception est fort réussie, composée des éléments traditionnels pour cette fête, soient chaleur humaine et bonne bouffe incluant l'incontournable et délicieuse dinde du jour. La «ThanksGiving» revêt pour eux un caractère particulier parce que la dernière année a été éprouvante en regard de problèmes de santé qui les ont affectés tous les deux. Maintenant, regardons vers l’avenir, c’est chose du passé.

J’avais oublié de vous dire que nous avons fait un arrêt chez le concessionnaire Tiffin fabricant de notre véhicule récréatif. Le concessionnaire est situé sur la route qui nous amène à l’Île-des-Sœurs où nos hôtes habitent. Les diagnostics posés par Michel s’avèrent excellents dans les deux premiers cas de réparations à effectuer. Quant à la 3ième réparation, une pièce défectueuse sera achetée. La beauté des diagnostics posés fait en sorte que le «sensor» est fonctionnel. Il reste à le refixer et à bien le calfeutrer…

Nous revenons par beau temps, heureux d’avoir revu Marc-André et Geneviève et qui plus est, en bonne forme. Nos meilleurs vœux de bonne santé vous accompagnent pour les prochaines années. Assez, c’est assez, n’est-ce-pas?

Une explication pour nos amis américains, notre «ThanksGiving» se fête en tout début d’octobre plutôt qu’en novembre comme chez vous. Je présume que la température et les dates des récoltes plus hâtives chez nous,  peuvent expliquer cette différence. À l’origine, la «ThanksGiving» était une fête païenne, celle des moissons, récupérée par les religions naissantes et transformée en fête religieuse, entre autre chez les catholiques romains.