Nous voilà de retour à Québec!

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lundi 26 mars 2012

Du 25 au 31 mars

Dimanche le 25 mars — Journée ensoleillée — An 2/Jr 297 — USA /Jr 147
La journée remplie de soleil a fait contraste avec les conditions de course du GP de F1 en Malaisie. Là, les 14 premiers tours ont té courus derrière le «Safety Car» because la PLUIE. Est-ce vraiment une course?
En parlant d’eau, Michel dans sa liste de travaux prioritaires figurait le rinçage des réservoirs d’eaux noires et grises. Aussi, il lui fallait aussi les désinfecter en y introduisant un produit chimique suivi d’un remplissage complet d’eau propre.
Quelle ne fut pas sa surprise de voir déborder le bol de toilette de l’excédent d’eau du réservoir des eaux noires. Ne paniquer pas, le réservoir avait subit un rinçage préalable, l’eau qui a débordé était très propre. Tant mieux ainsi, mais il a fallu nettoyer tout cet excédent d’eau et s’en retourner laver les serviettes ayant servi à étancher le plancher de sa grande soif! Michel, ce matin, était de corvée pour laver les vêtements à la buanderie.
En fin de journée, nous avons rencontré un couple de québécois de la région de Montréal, Aline et Michel. Cette année, ils visitent le Texas et l’expérience est riche. Merci à eux de se livrer si facilement aux intrus que nous sommes. Bonne fin de randonnée Aline et Michel. Prudence.
P. S. Louise était aussi de corvée, le nettoyage de l’intérieur du Camino a été sa priorité.



Lundi le 26 mars — Journée consacrée à l’Allegro — An 2/Jr 298 — USA /Jr 148
Nous nous promettions depuis longtemps de prendre en charge notre nouveau jouet grandeur nature, aujourd’hui, c’est fait. Nous nous le sommes approprié pendant toute la journée ou presque. Même que Rosie y a participé. Elle semble s’y sentir très à l’aise, elle aussi. Quelques boutons de commande restent à découvrir, ce que nous ferons mardi avec l’aide de Michael.
Demain, mardi, Louise veut faire un essai routier concluant en présence de notre aide qu’est Michael. À demain Allegro Bus, nous t’amenons jeudi vers le grand Nord.


Mardi le 27 mars — Viva l’Allegro — An 2/Jr 299 — USA /Jr 149
Nous sommes retournés chez le concessionnaire pour mieux encore nous préparer à la longue randonnée que nous entreprenons d’Alvaredo, banlieue de Dallas, jusqu’à Champlain dans l'état de New-York. Cette randonnée nous fera parcourir tout près de 3000 kilomètres, environ 2000 milles. Nous avons dessiné deux parcours, le premier en 6 jours couvrant en moyenne 500 km/jour. Un second, le même itinéraire nous amène au port d’entrée du Canada en 7 jours. Nous ajusterons notre horaire en cours de route.
Nous faisons un premier essai routier en compagnie de notre guide Michael. Il faut mentionner que ce nouveau véhicule est plus long, possède un autre type de motorisation et est évidemment plus lourd. Quoi qu’il en soi, nous sommes bien décidés à le mener à bon port, foi de Louise et Michel!
Michael, notre représentant chez le concessionnaire, est un ange de dévouement et de patience. Nous l’en remercions publiquement. De plus, les propriétaires de qui nous avons acheté le VR ont été généreux dans leurs legs. Merci à Gary ainsi qu’à son épouse.
Nous repartons d’Alvaredo le cœur content mais avec sur le dos une chape de plomb, soit celle d’entreprendre une longue randonnée avec un véhicule dont nous avons peu de connaissances du comportement routier. Nous serons prudents, croyez-moi! Souhaitez-nous bonne chance! MERCI! On vous informe du déroulement de l’aventure dans l’AVENTURE…


Mercredi le 28 mars — À nous l’Allegro Bus — An 2/Jr 300 — USA /Jr 150
Nous allons prendre livraison de l’Allegro Bus ce matin. Sans dire que nous sommes excités, il y a de l’anxiété dans l’air!
Nous sommes reçus, comme à l’habitude, par le représentant, Michael, tout souriant. Comme entrée en matière, nous lui offrons une carte de remerciements et une bonne bouteille de vin. Il nous semble ému et nous dit que cela n’est pas coutume chez ses clients. Les remerciements fusent.
Une dernière demande lui est faite, soit celle de la vérification du gonflement des 8 pneumatiques. Pour cela, il faut déplacer le VR à l’entrée des garages. Aussi, il nous faut reprogrammer la combinaison pour l’ouverture de la porte d’entrée. Michael nous enverra un e-mail contenant toute la procédure pour y arriver. Pour cela, il lui faut communiquer avec le l’ancien proprio. Encore une fois merci Michael.
Louise s’installe au volant, ajuste toutes les manettes pour se sentir le plus à son aise et démarre. Je l’escorte avec Blanche-Neige. Aujourd’hui c’est le vrai test de l’autoroute. D’Alvaredo à Arlington, nous prenons successivement la 35W, la 20E et Cooper Street pour 4 km en plein centre de la ville pour nous rendre au camping; 50 kilomètres, dont 47 d’autoroutes encombrées par une circulation intense de fin d’avant-midi. Pour compléter, un site qui est abrité par deux arbres, l’un et l’autre de chaque côté. Victoire, tout se passe miraculeusement bien. L’Allegro est amarré à son premier port d’attache.
Depuis deux mois et demi que nous attendions fébrilement ce moment. Il est arrivé et bien réussi, pensons-nous. Michel s’assure du nettoyage des coffres. Louise s’assure qu’il y a suffisamment et de nourriture et du nécessaire pour survivre 6 ou 7 jours. Il ne reste que les effets personnels à boucler dans un sac de voyage, car nous revenons en avion.
La journée n’est pas finie, nos nouveaux voisins, Jocelyne et Mario sont de la Mauricie. Jocelyne provient de la lignée des Gervais de St-Narcisse, la même que celle de la mère de Louise. Quelle coïncidence!
P.S. Nos deux VR sont l’un à côté de l’autre sur les sites 346 et 345 et il faut leur faire parcourir à chacun + ou – 3000 kilomètres (2000 milles) pour les ramener à la maison ou tout proche. Les gestionnaires du camping modifient nos réservations pour les transformer en «entreposage», une économie de 216.00$. Merci aux gestionnaires de Dallas/Arlington KOA.

Jeudi le 29 mars — Début de remontée en Allegro — An 2/Jr 301 — USA /Jr 151
Les préparatifs sont longs malgré notre promptitude. À 10h00, enfin, après avoir salué le couple de Québécois voisin, nous partons. Sortir l’Allegro de son site relève aussi de l’exploit. Bien guidée, Louise, lentement, y parvient en évitant arbres et branches.
Nous voilà sur la route de la remontée de l’Allegro. Les premiers milles se font sous le signe de la prudence, à vitesse réduite car la circulation est assez intense dans la traversée de Dallas.
Dépassés Dallas, nous roulons, sur la route 30, à la vitesse des fardiers (65 mi/100 km) sans aucune difficulté. Louise maîtrise la bête d’une façon courtoise mais ferme. Nous arrêtons pour le lunch à 13h15 avec de parcouru 185 des 325 milles à rouler. Il en reste 140 à parcourir.
Nous en profitons pour téléphoner au camping d’Arlington car Michel n’a pas fermé l’eau. Des ouvriers s’en chargeront, merci!
Nous téléphonons aussi pour réserver un site dans l'environnement de Benton en Arkansas. Le premier appel se solde par une fin de non recevoir, c’est un parc de maisons mobiles. Un remplaçant fera l’affaire dans le voisinage.
 Quelques milles avant de se pointer au camping, nous arrêtons pour étancher la soif de l’Allegro. Les 2 premières stations n’offrent pas de «fuel». Quant à la troisième, la pompe, située dans le secteur des camions, est fermée. Nous parvenons, après maints efforts, les mains sales de cambouis, à remplir l’estomac de notre chameau, excusez, notre Allegro!
Dix milles plus loin, nous entrons au camping qui nous accueille à bras ouverts, un chien pékinois faisant œuvre de gardien des lieux! La soirée, de 6h00 à 9h00, servira pour l’apéro, un léger goûter et de profiter de ce nouveau joujou comme dessert!


Vendredi le 30 mars — Et le coq chanta dès 4h00 — An 2/Jr 302 — USA /Jr 152
Notre priorité dans le choix des campings a été la proximité des autoroutes où nous roulons.
Ce dernier camping, le JB’S était dans la campagne profonde. Comme notre Allegro monte vers le nord et peut-être le froid qui y sévit, il est hivernisé. Donc nous ne pouvons utiliser ni les robinets ni l’eau des toilettes. Les latrines et douches des campings suppléent.
Mais la nuit il faut sortir et du lit et de l’Allégro pour ses besoins primaires, mais combien prioritaires! Michel, à peine réveillé a parcouru en somnolant les 100 mètres qui le séparent des toilettes. Quel ne fut pas sa surprise, en sortant, d’entendre un coq chanté haut et fort, mais sans aucun accord. Quel désastre pour l’oreille et le sommeil!
Pour compléter le tout, nous avons erré à la sortie du terrain de camping et avons visité (parcouru) près de 20 milles supplémentaires pour atteindre l’autoroute 40 Est. Malgré le GPS, il nous a fallu demander à un bon samaritain local, un Texan, si nous étions sur la bonne voie. Dans son langage chantant, il nous guide magnifiquement.
L’horaire établi est respecté et nous entrons au camping suivant dans les délais souhaités. Louise conduit de main de maître l’Allegro, comme elle le fait si bien avec le Camino. À la fin de cette étape, nous avons parcouru 650 milles, + ou – le 1/3 du parcours et ce sans embûches majeures. À demain. Bon dodo!


Samedi le 31 mars — Le visage bucolique du Tennessee — An 2/Jr 303 — USA /Jr 153
Le temps est au beau malgré quelques nuages sombres à l’horizon. Il faudra s’y habituer puisque ce sera notre lot de la journée.
Aujourd’hui, en cours de route, nous changeons de fuseau horaire et entrons dans l’heure avancée de l’Est, comme au Québec. Pour observer notre temps de voyage, nous partons une heure à l’avance, cette heure sera perdue avec le changement de fuseau horaire.
La route est vallonnée, nous présente des forêts de feuillus magnifiques tantôt illuminés par le soleil ou assombris par les nuages. Le pavé de la route est particulièrement doux tout au long du parcours.
Louise est estomaquée par la facilité de conduite qu’offre l’Allegro. Ce qui l’épate encore plus, c’est la puissance en réserve du moteur diesel qui l’anime. Elle suit le train des camions de transport avec une aisance décontractée même en les doublant à l’occasion! À moins de 3 milles de notre point de chute, un divin orage, que dis-je, une puissante débâcle d’eau venue du ciel nous empêche pendant quelques minutes d’y voir clair. Plusieurs véhicules se sont arrêtés sur l’accotement. Nous poursuivons lentement mais prudemment notre chemin. Comme dit le proverbe chinois : «L’orage ne dure pas toute la journée».
En effet, à notre arrivée sur le terrain de camping, c’était du passé. L’effet bénéfique de cet orage aura été de nettoyer tout l’Allegro. Bon lave-auto que cet orage! Installation, douches, léger souper, préparation de notre plan de visites pour l’été au Québec, révision des documents explicatifs concernant les thermostats du véhicule, essai de la plaque chauffante, découverte des données de la combinaison d’ouverture automatique de la porte d’entrée et de la création d’une nouvelle combinaison, sans oublier les modes de chauffage/climatisation à apprivoiser sommairement. 
Quelques réparations mineures s’offrent à nous, elles sont notées et feront partie de nos préoccupations de mai et juin, s’il le faut… Mais, il faut retenir que nous sommes entièrement satisfaits de ce que nous découvrons, jour après jour, des fonctionnalités de ce nouveau véhicule d’un grand luxe, il faut se l’avouer! Nous sommes maintenant à la moitié du parcours, nous remontons maintenant presque franc Nord. P.S. Les prévisions météorologiques demeurent excellentes. Souhaitons que cela demeure.

Du 18 au 24 mars

Dimanche le 18 mars — Sans histoire — An 2/Jr 290 — USA /Jr140
Qu’est-ce que vous voulez que je vous raconte? C’est une de ces journées sans histoire.
Louise s’adonne à repérer un trajet propice à la remontée de nos 2 VR. Michel veille à la préparation du Camino pour notre départ pour Austin demain matin. En fait, c’est une petite course de 68 milles (115 km). Rosie est toujours aussi adorable.
Dans leurs promenades, Rosie et Michel ont rencontré 4 «Old English Sheep Dog», des chiens de concours. L’un d’entre eux est classé parmi les 20 meilleurs des USA. Ils font la fierté de leurs maîtres. Leurs voisins sont des Québécois du Témiscamingue qui voyagent avec un autre couple de la même région. Ils s’orientent, à compter de demain, vers Houston au Texas.
P.S. La température est moche, sans soleil et humide. Les prévisions ne sont guères mieux, il faut y ajouter du vent, de la pluie, du tonnerre et des éclairs. Quel cocktail, n’est-ce-pas!

Lundi le 19 mars — La tempête suit le calme — An 2/Jr 291 — USA /Jr 141
Le proverbe veut : «Que le calme suive la tempête». Aujourd’hui, nous pouvons inverser la séquence du proverbe qui devient : «Que la tempête suit le calme».
Le déplacement de San Antonio jusqu’à Austin se fait tout en douceur. Courte distance qui prend effectivement 1h30 d’un camping à l’autre. Nous sommes revenus au McKinney Falls State Park que nous avions particulièrement apprécié lors de notre passage en 2004.
Les prévisions météorologiques désastreuses nous faisaient penser à tout, sauf au mieux, du temps ensoleillé, ce que nous avons reçu en cadeau. Installation, grande promenade à la chute du parc, observation des canards et des tortues, apéro, souper.
Nous avons aussi téléphoné, pour donner et prendre des nouvelles, à Guy, le frère cadet de Louise qui se promène dans l’ouest de la Floride; à Geneviève et Marc-André, respectivement belle-sœur et frère de Michel; à Colette et Marcel, sœur aînée et beau-frère de Michel.
P.S. Les prévisions météorologiques se sont avérées justes avec quelques 12 heures d’écart. Ce que nous avions manqué est revenu nous hanter : pluie abondante, tonnerre, éclairs, bourrasques de vent, orages violents, tout y était.
Rosie s’est allongée entre nous deux au lit et à peine a-t-elle dormi! Et nous deux alors, qu’en pensez-vous?

Mardi le 20 mars — Le proverbe corrigé — An 2/Jr 292 — USA /Jr 142
«Après la pluie, le beau temps», dit le proverbe. Le sage avait raison : «Il faut savoir attendre»!
La journée d’hier, en termes de température, était idyllique. Si on exclut les mares d’eau laissées par les violents orages, tout était différent de la nuit précédente .
Rosie est vraiment heureuse dans cet environnement où elle marche avec entrain et se repose ensuite avec plaisir dans l'herbe fraîche.
Nous avons vaqué à nos occupations de prise en charge de l’Allegro. Comment? En communiquant avec les responsables, tant au Texas qu’au Québec, pour s’assurer de la marche à suivre.
Aussi, avons-nous complété un second trajet alternatif plus court d’une journée, toujours si la température coopère! Nous avons bon espoir, car la météo qui prévaut actuellement est extrêmement favorable. Le reste de la journée est consacré au repos. Bonne journée!
P.S. La preuve de la température favorable est que nous avons terminé la journée par un petit feu de camp jusqu’à la noirceur venue et un peu plus…

Mercredi le 21 mars — Austin, Texas — An 2/Jr 293 — USA /Jr 143
Nous visitons Austin (Texas) pour une 2ième fois. Nous avions en 2004 arpenté à ce moment l’espace de Riverside Drive.
Aujourd’hui, 21 mars, 1er jour du printemps, sous les chauds rayons du soleil texan, nous nous rendons au centre d’information touristique sur la 6ième rue. Plusieurs recommandations nous sont faites sur les tours organisés.
Nous choisissons le tour à pied appelé «Historic Walking Tours». Ce sont 20 édifices et maisons du centre-ville commençant par le Capitole et passant par le carré de maisons ayant appartenu à la famille Bremond. Ces derniers ayant été des pionniers du négoce à Austin.
Pour nous assurer de notre capacité de compléter ce tour à pied, nous débutons en allant se restaurer au « Iron Cactus », un restaurant avec terrasse sur le toit. La salade citrons, épinards, fruits et saumon est tout simplement délicieuse et rafraîchissante.
Le Capitole est décoré du drapeau américain et du drapeau du Texas. Ce dernier aux couleurs bleu, blanc et rouge est orné d’une étoile. Cette dernière symbolise l’indépendance de cet État pendant quatre années avant de rejoindre l’Union. 
Suivent 19 autres bâtiments dont les numéros 7 à 17 inclusivement font honneur à la famille Bremond. Nous avons, d’ailleurs, été invités à visiter l’intérieur tout pimpant de l’une d’entre elles située au 711 San Antonio Street.
L’une des caractéristiques de cette ville est la diversité architecturale, l’ancien voisinant allègrement le moderne. La majorité des rues étant à sens unique, incluant la 6ième rue, bordée de boutiques et restaurants.
La fierté des habitants d’Austin les font d’abord se présenter comme Texans et ensuite comme Américains. La personne qui nous a renseignés au centre d’information touristique, Harrisson, était un typique Texan et fier de l’être.
J’oubliais de vous dire qu’à notre lever du lit ce matin, broutaient, près de notre Camino, une famille de chevreuils à queue blanche, composée du mâle, de la femelle et de 2 petits faons. Cela a beaucoup intrigué Rosie, pour qui, cette odeur à pister était toute nouvelle et intéressante, assurément!


Jeudi le 22 mars — L’obligation de reddition de compte : les IMPÔTS — An 2/Jr 294 — USA /Jr 144
Nous avions planifié qu’à Austin, nous prendrions le temps de compléter les formulaires concernant nos impôts pour l’année fiscale 2011. Nous y sommes pour la dernière nuit, alors allons-y!
Comme nous avions fait des simulations, les résultats n’y sont pas très éloignés. Et, c’est tant mieux ainsi. Malgré tout, les chèques qui partent pour les fonds consolidés des gouvernements, cela ne s’écrit pas dans une joie spontanée, disons… Mais vivre en société implique, dans un monde moderne, cette participation. Et nous le comprenons bien! «Adieu, veaux, vaches, cochons…» dirait de La Fontaine.
Il nous faudra aussi demander au fisc américain, pour l’année fiscale 2011, une exemption d’impôts car nous avons résidé plus de 182 jours en son territoire. Le formulaire de demande d’exemption est déjà imprimé, il ne reste qu’à le compléter et à l’expédier avant le 15 juin 2012. Le message sous-jacent est que les «snow birds» doivent être prudents à cet égard!
Demain, nous nous rendons à Arlington en banlieue de Dallas et lundi (peut-être avant?), nous prenons possession de l’Allegro.
P.S. Un petit feu de camp en début de soirée, pour faire brûler toutes les bibittes, au sens propre et au sens figuré!


Vendredi le 23 mars — Arlington! Allegro Bus — An 2/Jr 295 — USA /Jr 145
Nous partons d’Austin (Texas) vers les 10h30. À notre sortie du camping, nous vidangeons les réservoirs d’eaux noires et grises. Pendant cette opération, le suivant, un citoyen de l’Iowa, s’informe de l’autoroute payante qui sauverait du temps selon sa nièce. Deux bénévoles s’étant arrêtés nous informe qu’elle est dispendieuse pour le temps qu’elle peut nous sauver à cette heure-ci de la journée.
La voix de «Garmin», notre GPS, nous indique le Hyghway 35 Nord. Nous croyions qu’elle nous dirigerait vers le Hyghway 20 par la suite. Elle nous fait plutôt parcourir la campagne texane avant de nous y engouffrer. Dans cette conquête du monde rural de Dallas/Fort Worth, une mauvaise indication nous a fait obliquer dans une entrée de camions toute bosselée et étroite. Pour une première fois en 24,000 kilomètres, nous avons détaché Blanche-Neige pour effectuer les 360 degrés nécessaires pour que le nez du Camino soit dans la bonne direction!
Ensuite, ses indications nous amènent à traverser le tout Arlington à l’heure de circulation intense du vendredi P. M. Arlington est comme la banlieue et de Dallas et de Fort Worth. Jolie ville de banlieue, mais pas construite pour accueillir des visiteurs en VR. À 15h00, nous entrons au Metro KOA d’Arlington après avoir parcouru 8 milles (13km) de centre-ville achalandé et de forte circulation. L'emplacement qui nous a été réservé est enjolivé de fleurs. Nous nous installons lentement avant de déguster une bonne salade au soleil. Il est si bon ce soleil qui nous réchauffe le coeur et le corps. Nous le goûtons et nous l'apprécions.
P. S. Au cours de notre ballade sur le hyghway 35, notre citoyen de l’Iowa, rencontré à la station de vidange, nous double et nous salue au passage.

 
Samedi le 24 mars — Allegro Bus, nous voici… — An 2/Jr 296 — USA /Jr 146
Notre première préoccupation aujourd’hui est de trouver une bonne garderie pour Rosie pendant notre promenade de Dallas à Plattsburg. À l’aller avec l’Allegro Bus, au retour en avion. Ceci est fait assez rapidement grâce aux recherches que Louise avait faites sur la Toile.
Puis,nous nous orientatons vers Alvaredo, Texas. Nous y sommes vers les 13h00. En bons pique-assiettes, nous profitons du dîner offert gratuitement en ce temps d’affluence; au menu : pizza et café. Notre homme de confiance, Michael, nous escorte jusqu’à notre nouvelle acquisition dans les minutes qui suivent notre festin…
La reprise du contact avec notre Allegro Bus est réconfortante voire excitante. Tout nous semble encore de meilleur goût et en meilleure condition que ce que nous avions observé antérieurement. Nous visitons de fond en comble notre nouveau jouet grandeur nature. Les propriétaires antérieurs nous ont laissé pleins d’objets allant des produits de nettoyage, à l’attache-remorque en passant par un très belle couette pour notre lit king. Le tout dans un état de propreté exemplaire. Merci à eux!

lundi 12 mars 2012

Du 11 au 17 mars

Dimanche le 11 mars — Départ/Arrivée retardés — An 2/Jr 283 — USA /Jr133
Comme l’heure avancée s’applique à la grandeur du continent ou presque, pour des fins d’économie d’énergie, nous nous réveillons à la noirceur avec une heure de sommeil en moins.
Qui plus est, Michel, à sa sortie pour la promenade quotidienne du matin de Rosie, constate que la valve d’eau remplacée à San Diego fuit. On déjeune en vitesse et hop les outils du plombier, pour réparer la fuite, sont sortis. Le voisin immédiat a un problème plus important avec ses extensions car aucune ne veut sortir et fermer.
Michel prend soin de la fuite d’eau. La coupable, une rondelle d’étanchéité, remis avec la valve, s’est coupée, d’où la fuite. Quand on dit fuite d’eau, cela implique le nettoyage du coffre. Comme ce coffre est muni d’un récipient d’eau percé d’un trou pour fuite d’eau, le nettoyage est rapide et sans effort ou presque.
Louise a complété la préparation de l’intérieur pour la randonnée de 500 Km (300 milles). Elle vient encourager Michel et l’aider à terminer le travail et l’enlèvement de l’égout, de l’électricité et de l’eau.
Nous prenons la route à 11h00. La ceinture de sécurité du conducteur est coincée. Il faut la libérer avant le départ. Le pattern décrit hier doit être ajusté. De plus, aujourd’hui, il subit le changement de fuseau horaire, encore une heure de sommeil en moins!
Nous arrivons à Fort Stockton à 5h30 p.m., heure locale. Le soleil nous a accompagnés toute la journée et continue à le faire durant l’installation. Il nous permet de prendre l’apéro sur le patio.
Quelle fut pas notre surprise, après avoir mangé légèrement, de découvrir que le camping est le refuge de plusieurs chats nourris par les campeurs résidents, assurément. Parmi ceux-ci, on retrouve un très proche cousin de Caramel, notre premier chat, tout à l’image de «Garfield», en plus mince! Mais contrairement à Caramel, Rosie ne semble pas vouloir le tolérer. C’est tant pis, Rosie aura priorité. Cela se nomme le droit d’aînesse.

Lundi le 12 mars — Petit Lundi, Grosse Semaine… — An 2/Jr 284 — USA /Jr 134
Nous verrons, au cours des prochains jours, si l’adage dit vrai :«Petit Lundi, Grosse semaine»!
Notre voyagement, de Fort Stockton jusqu’à San Antonio, s’est déroulé comme par enchantement. 310 milles de route presque désertique en comparaison du grand nombre de camions rencontrés hier. Si on exclut l’arrivée sur San Antonio vers les 3h00 p. m., où la circulation est vraiment intense sur une distance de 8 milles, le tout s’est réalisé sans que l’on s’en aperçoive ou presque.
Quelle ne fut pas notre surprise de stationner notre Camino à quelques dizaines de mètres du site que nous occupions lorsque venus ici en 2004. La surprise fut d’y retrouver un campeur qui occupait le même site qu’il occupe aujourd’hui. En bavardant avec ce citoyen du Minnesota, nous apprendrons que sa femme, malade à l’époque, est décédée en mars 2004. Il occupe son temps, maintenant, en travaillant 4 jours/semaine sur son ranch au Texas.
L’autre surprise fut de voir apparaître sur le site voisin une famille de parisiens. La famille comprend grand-père, grand-mère, les deux fils, la belle-fille et 3 petits-enfants en bas âge. L’un des fils fait un stage d’un an dans un hôpital de Houston. Il y travaille dans un laboratoire de recherches. Ce sont des néophytes du «camping car». Ils s’en tirent très bien d’ailleurs. Bravo à eux!  
Une très belle surprise avait débuté ce petit Lundi. Une amie de Louise vient nous rendre visite à San Antonio cette semaine. C'est magnifique de voir de près une amie qui vient d’aussi loin! Tu es et tu seras toujours la bienvenue chez nous, Suzanne, où que nous soyons. À très bientôt, Suzanne, nous t’embrassons virtuellement…


Mardi le 13 mars — Soleil/Nuages/Nettoyage/Lavages — An 2/Jr 285 — USA /Jr 135
La température alterne, pendant toute la journée, entre nuages gris tantôt légers, tantôt menaçants, mais sans jamais éclater. Température qui permet de remettre à niveau le Camino suite à ces derniers jours de voyagement.
La journée sera consacrée aux obligations de propreté comme dans toute bonne demeure, à la différence près que la nôtre possède 6 roues, qu’elle se déplace sur les autoroutes et subit, à l’occasion, les foudres des essaims de moustiques, entre autres attaques!
Michel est de corvée pour le nettoyage extérieur du Camino et le lavage des vêtements. Tout se déroule selon les normes que nous nous imposons habituellement. Quant à Louise son dévouement s’exercera à l’intérieur pour le nettoyage exemplaire du Camino. Cette tâche sera complétée par le repassage des vêtements en soirée.
Toutes ces obligations ne nous empêchent pas de prendre, en fin de journée, l’apéro sur le patio. Nous allons aussi amuser Rosie au «corral» pour chiens, à plusieurs reprises. Lors de la dernière promenade, nous faisons le tour du camping où nous sommes venus en 2001 et 2004. Nous entrons en contact avec un couple de Ste-Adèle au Québec, en escale avant de rendre visite à de la parenté en Californie. Bonne route les amis québécois.
Demain, nous allons cueillir Suzanne à l’aéroport. Bienvenue à toi, Suzanne!

Mercredi le 14 mars — L’attente et l’arrivée de Suzanne — An 2/Jr 286 — USA /Jr 136
Suzanne, l’amie de Louise, arrive de la région d’Ottawa sur un vol de United Airlines à 11h20, heure de San Antonio, Texas.
C’est la première fois que nous nous rendons à cet aéroport international. Le chemin est relativement court et il est facile de s’y retrouver. Compte tenu des aéroports fréquentés dernièrement, ce dernier est de dimension modeste. Il est composé de deux terminaux et le nombre de portes est limité. Tant mieux, ce n’est que plus facile, alors. L’horaire du vol est respecté, même si un transfert devait s’opérer à Chicago. Une Suzanne souriante apparaît au terminal «A», heureux sommes-nous de l’accueillir. Bienvenue chez nous Suzanne pour les prochains jours.

Jeudi le 15 mars — Visite du centre-ville de San Antonio — An 2/Jr 287 — USA /Jr 137
Les filles visitent le centre-ville de San Antonio. C’est la septième plus importante ville aux USA en termes de population.
Il fait un temps superbe pour une promenade sur le «Riverwalk» du centre-ville. Ce parcours magnifiquement aménagé autour de la rivière San Antonio attire des milliers de touristes chaque année. Elles ont ainsi circulé, à travers une foule de vacanciers qui profitaient du «Spring Brake» et du soleil qui l’accompagne. De nombreux restaurants, hôtels et boutiques dédiés à cette clientèle font évidemment partie de ce décor enchanteur.
Mais ce qui retient davantage l’attention ici, c’est le remarquable souci des visionnaires qui ont imaginé cet endroit en préservant les arbres, en mettant en valeur l’architecture des immeubles avoisinants, en aménageant des plates-bandes de fleurs qui réjouissent l’œil et contribuent à une ambiance harmonieuse qu'il fait bon de ressentir.
Une très longue file à d’attente à Fort Alamo les incite à se diriger ailleurs. Après une pause appréciée au «Lone Star Cafe», elles se rendent  à la Tour d’Observation où elles ont accès à une haute et large vue d’ensemble de cette belle ville du Texas.
De retour au Camino en fin de journée, elles partagent, autour d’un repas tout simple, leurs visites de la journée avec Michel qui, de son côté, s’est reposé aujourd’hui tout en s’occupant de la belle Rosie.


Vendredi le 16 mars — Le Musée McNay et Trinity University — An 2/Jr 288 — USA /Jr 138
Après avoir dégusté de bonnes gaufres au petit déjeuner, Suzanne et Louise partent à nouveau pour visiter d’autres points d’intérêt de San Antonio.
Elles se dirigent tout d’abord vers le Musée McNay ainsi nommé parce qu’il se situe sur un domaine de 23 acres, dans somptueuse maison de style espagnol léguée, en 1950, par Mme Marion Koogler McNay, dame qui collectionnait des œuvres d’art depuis 1926.
Ce musée surprend par la qualité et la quantité des œuvres d’artistes de grande renommée de la Renaissance à nos jours. Il est possible d’y admirer, entre autres, des productions de Picasso, Renoir, Monet, Chagall, Gaugin. Les bronzes de Rodin impressionnent véritablement. Déambuler à l’intérieur de cette magnifique demeure ainsi que dans ses jardins extérieurs constitue une expérience inspirante.
Remplie de cette belle énergie, elles se rendent à Trinity University où Louise a rencontré, en 2001 et 2004, Thomas Sergiovanni, un professeur éminemment reconnu en pédagogie et en gestion scolaire. Il est maintenant à la retraite. Elles osent se rendre au département d’éducation et demander des informations sur le programme de formation des directions d’établissement. Une agréable surprise les attend puisqu’elles sont chaleureusement accueillies par la doyenne avec laquelle elles ont un échange des plus intéressants. Le contact est créé et il sera sans aucun doute entretenu de part et d’autre. Une porte s’est ouverte…
De retour au Camino, l’enthousiasme est présent et elles en ont long à raconter. En fin de journée, Michel prépare un beau feu de camp qui ramène le calme et prépare au repos nécessaire. Merci Michel!


Samedi le 17 mars — Fatigue-Repos-Fatigue — An 2/Jr 289 — USA /Jr 139
Après avoir reconduit notre invitée Suzanne à l’aéroport où elle devait s’envoler à 6h20, nous revenons au Camino, les yeux à demi fermés. Le repos est de mise.
En après-midi, Michel va jouer un 18 trous de golf au Willow Springs. Il revient déçu de la condition générale du terrain d’aujourd’hui comparée à celle de 2004 qu’il avait en mémoire. Par contre, des partenaires agréables et la qualité de son jeu ont compensé la piètre qualité du terrain à l’exception des verts qui étaient, malgré leur bonne condition, lents. En soirée, la fatigue le rejoint rapidement!Louise, quant à elle, a su se reposer et compléter les travaux ménagers nécessaires à notre prochain déplacement vers Austin lundi.

lundi 5 mars 2012

Du 4 au 10 mars

Dimanche le 4 mars — Soleil et Chaleur — An 2/Jr 276 — USA /Jr 126
Un dimanche comme les autres dirions-nous. Non, un dimanche ensoleillé et chaud.
Michel continue assidûment à retrouver son aplomb au champ de pratique du club de golf du camping. Selon lui, cela progresse bien.
Nous nous préparons ensuite pour rencontrer notre hôte d’hier à une exposition d’œuvres artistiques qui se tient au «Ball Room» du camping. Ce que, peut-être, vous ne saviez pas, Judy est une ex-enseignante d’arts au High School. Elle continue à enseigner aux personnes qui se laissent tenter par cet art pendant les mois d’hiver à Yuma (AZ). Détentrice d’une maîtrise de l’Université du Kansas, elle se spécialise dans le médium de la peinture à l’eau. Nous avons acheté une de ses œuvres qui devrait faire partie du décor de l’Allegro. Cette peinture remémore le paysage aride de l’Arizona. Merci à toi, Judy.
À la suite à notre visite de l’exposition, nous sommes allés revoir, avec plaisir, Marc et France, des ontariens de la région de Cornwall qui ont fréquenté le camping depuis la mi-novembre. Ils se proposent une autre destination pour l’hiver prochain. Peut-être nous reverrons-nous! Qui sait?
Le reste de la journée, la farniente nous préoccupe et nous occupe à temps plein. Allez Soleil, remplis nos besaces de précieuses vitamines.
Nous complétons la soirée en allumant notre nouveau feu de camp sous la coupole d’une belle presque pleine lune et d’un ciel étoilé annonciateur de la poursuite du beau temps.
P.S. Lors d’une visite au «Pet City», Louise a rencontré une dame qui a fait courir la balle à Rosie et la lui rapporter. Elle a réussi ce que nous n’avions jamais réussi à faire. Bravo Rosie, Merci Madame.

Lundi le 5 mars — Soleil, Chaleur et Sueurs — An 2/Jr 277 — USA /Jr 127
Comme il faisait très beau hier, aujourd’hui nous qualifierons la température d’extraordinairement belle. La preuve de notre évaluation est la soirée chaude, sans vent qui a suivi, agrémentée d’un ciel étoilé et d’une presque pleine lune brillante de tous ses feux. Les résidents profitent à plein de cette accalmie du vent, habituellement un fidèle compagnon à Yuma. Il faut aussi ajouter que le départ pour plusieurs est fixé autour du 15 mars.
Michel s’est épuisé à laver le Camino, privilège peu souvent accordé dans les campings. D’abord, nettoyage des gouttières, côté conducteur, avant, arrière et enfin, côté passager. Notre nouveau voisin vient s’enquérir du produit nettoyant utilisé. Sa préoccupation est de ne pas avoir à essuyer l’eau qui coulisse le long des parois et laisse des traces. Nous utilisons du nettoyant de marque «Raine-X» et n’avons pas ce souci d’essuyer les parois. S’engage une discussion et apprenons qu’il habite le centre de la Colombie-Britannique et possède des camions qui font le transport de longues billes de bois vers les scieries.
Il donne à Louise les conseils d’usage pour l’utilisation de la transmission Allison que nous retrouverons sur l’Allegro. En rétribution, il obtient la demie de la bouteille de nettoyant. Non, non, cela avait été généreusement donné préalablement au cours de conduite par ce professionnel de la route avec un dossier de 38 années sans accident! Ils nous rejoignent pour l’apéro et apprenons, par de nombreuses photos, combien fiers ils sont de leurs petits enfants.
Nous complétons la journée en mangeant notre repas du soir à l’extérieur. Cela ne serait pas honnête de laisser notre feu de camp inactif, nous le sortons de sa cage et l’allumons. Quel petit plaisir simple, mais bienvenu!
P.S. Paddy et Gordon ont un magnifique chien «Labrador» de couleur chocolat qui répond au nom de «Purdy». Rosie s’entend très bien avec elle, comme avec tous les autres chiens qu’on retrouve au camping, et ils sont très nombreux, d’ailleurs!

Mardi le 6 mars — Annonce de vents violents — An 2/Jr 278 — USA /Jr 128
Cette annonce est pour 13h00 en début d’après-midi. C’est le sujet de l’heure au terrain d’exercice pour les chiens et ailleurs sur le camping, 50 m/h ou si vous préférez 80 km/h. Mais le vent étant un élément de la température, et la météo étant une science de probabilités, le tout n’est arrivé que vers les 17h00 et s’est émoussé, la nuit venant.
Tant mieux pour les résidents et ceux qui voyagent en VR puisque ces véhicules sont sensibles aux vents latéraux, surtout. Nous sommes de ceux qui voyageons demain et les 3 prochaines journées. Notre objectif est d’arriver à San Antonio (Texas) samedi.
Michel s’amuse toujours à frapper des balles de golf au terrain d’exercice. Son évaluation de ses efforts est plus que positive. Un jour, nous verrons bien les résultats.
Nous sommes attendus chez Jane et Bruce pour un dernier repas avant notre départ. L’accueil et l’atmosphère sont empreints de chaleur. Eux aussi, à des dates différentes, préparent leur départ respectif. Merci à ces amis du Montana ( Judy et Doug ) et de l’Alberta ( Jane et Bruce) pour toute votre empathie. Louise et moi apprécions grandement.
En fin de soirée, Michel s’aperçoit que son permis de conduire est absent de son étui. Nous verrons demain où il se cache ce futé permis.

Mercredi le 7 mars — Départ retardé — An 2/Jr 279 — USA /Jr 129
Compte tenu d’un certain nombre de facteurs liés à notre séjour au Cocopah Golf and RV Resort à Yuma (AZ), nous décidons de retarder notre départ jusqu’à demain le 8 mars pour se rendre à Tucson (AZ). Le vent est le principal facteur qui nous fait décider ainsi. Les nombreuses rencontres sociales y sont aussi pour quelque chose. Nous en profiterons, Louise et moi, pour nous reposer de façon différente.
Louise renoue avec le dossier de généalogie qu’elle a délaissé depuis quelques mois. Il va de soi que ce renouement ne se fait pas sans heurt. Faire revivre des ancêtres du 15ième siècle, ce n’est pas toujours aussi facile qu’on le croit, même avec les outils modernes qui aident cette science qu’est la généalogie.
Quant à Rosie, elle apprécie une visite de plus au «Pet City» où elle découvre un nouveau jeu qui l'intrigue et l'amuse a la fois.
Michel poursuit lentement sa quête de nettoyage extérieure du Camino. Il ajoute ne rien faire par moment, d’ailleurs. Les prévisions météorologiques étant excellentes pour demain, nous rejoindrons Tucson jeudi et probablement San Antonio (TX) dimanche. À suivre…

Jeudi le 8 mars — Tucson, Arizona — An 2/Jr 280 — USA /Jr 130
Nous nous préparons lentement au départ pour Tucson à quelques 260 milles (455 km) de Yuma. Route facile longeant la frontière mexicaine toute proche par les autoroutes 8 et 10 vers l’Est.
Deux phénomènes rarement rencontrés sur les autoroutes, plusieurs constats d’infraction pour vitesse excessive remis par les «Troopers». Compte tenu de la proximité de la frontière mexicaine, les «border patrols» sont omniprésentes. D’ailleurs, sur l’autoroute 10, nous avons vécu une vérification à un barrage routier par ce corps d’élite, sans conséquence!
Noua nous arrêtons pour faire le plein, le pipi de Rosie, le nôtre aussi et nous restaurer à mi-chemin de notre parcours. Départ 10h30, arrivée 15h30. Installation minimale, compte tenu que nous nous arrêtons que pour ce soir. Nous reprenons la route demain pour nous rendre à Las Cruces (NM).
Mais une surprise nous attendait au «Voyager RV Resort», camping qui nous a accueillis pendant tout le mois de novembre. Un couple de québécois s’est présenté à nous avec enthousiasme.
Parle Parle... Jase Jase... nous acceptons leur invitation de partager l’apéro dans leur maison.
Parle Parle... Jase Jase... en plus de notre proximité de lieux de résidence, nous découvrons chez eux plein d’expériences qui nous rapprochent. Nous allons donc diner ensemble au restaurant du camping. Quelle aventure inattendue, mais combien riche en partage d’émotions. Merci Stella et Guildo de votre grande générosité. Peut-être retarderons-nous encore d’une journée notre départ de Tucson, qui sait?
P.S. J’oubliais de vous signaler qu’ils sont redevenus «full timers» et qu’ils prendront livraison bientôt d’un beau véhicule récréatif «Allegro Bus» tout neuf. Vous osez parler de «Coïncidence»! Nous parlons aussi de «Chance»! Ainsi, les chiens Rosie et Teddy, un terrier écossais, s’entendent comme larrons en foire et se partagent les lieux comme frère et sœur.

Vendredi le 9 mars — Un vent à faire peur de voyager — An 2/Jr 281 — USA /Jr 131
Autour de 9h00, il vente tellement fort, alors nous prenons la décision que ce sera une journée de repos. Bonne décision que celle-ci. Demain les prévisions météorologiques sont que le temps froid à Las Cruces sera accompagné de la pluie. Les prévisions qui suivent pour les 10 prochains jours sont de bonne augure quant à la chaleur. Le tout accompagné d’orages électriques. Nous devrons faire avec comme nous avons fait aujourd’hui… À suivre…


Samedi le 10 mars — En route vers San Antonio, TX — An 2/Jr 282 — USA /Jr 132
Nous reprenons la route pour trois jours nous dirigeant vers San Antonio, Texas. Le chemin accompli nous a conduits de Yuma à Tucson en Arizona. Aujourd’hui, l’étape tracée nous amènera jusqu’à Las Cruces, Nouveau-Mexique.
Quelle ne fut pas notre surprise dans la partie élevée de cette route (4800’) de rencontrer de la neige au sol. Qu’il y en ait sur les sommets des montages qui nous entourent, passe encore. Mais que cette vilaine poudre blanche que nous fuyons comme la peste, en bons «snow birds», se traîne à nos pieds, quelle indélicatesse voire, quelle désobligeance. N’insistons pas!  
Le «pattern» de notre voyage de remontée est maintenant bien défini, pensons-nous. Nous en pratiquons l’application ici. Départ vers les 9h30, rouler 60% du parcours, arrêt pour se restaurer, se délivrer, se reposer et gorger le Camino d’essence, essentielle à sa survie. Nous croyons ainsi résister à la lourdeur de la tâche et nous créer de saines habitudes de conduite, dans un environnement sécuritaire.