Nous voilà de retour à Québec!

Nous voilà de retour à Québec!
Nous voilà de retour à Québec!

lundi 27 février 2012

Du 26 février au 3 mars

Dimanche le 26 février — Un certain dimanche — An 2/Jr 269 — USA /Jr 119
Comme pour les derniers jours, la belle température est au rendez-vous. Louise s’intéresse au déplacement de son frère Guy qui voyage vers la Floride ces derniers jours.
Une communication est faite à son frère aîné, Jacques, lui-même déjà en ce lieu depuis l’automne. «Pas de nouvelles, bonnes nouvelles», dit l’adage! Il nous faudra attendre leur communication qui viendra en début de soirée. La progression est plus lente que prévue because la forte pluie tout au long de la route. Un petit incident mécanique a aussi ralenti le convoi, mais sans gravité, tout de même. Demain ils devraient être à Ste-Augustine tel que planifié.
Louise communique aussi avec Isabelle, sa nièce, pour s’enquérir de la progression de sa guérison. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes de ce côté-là, aussi. Un petit café/Skype avec son amie Suzanne complète la série de communications pour Louise. Elle profite ensuite du soleil, de la piscine et des bassins thermaux.
Michel s’en est allé pratiquer son élan de golf, perdu entre Tucson et San Diego, quelque part dans le désert! À son retour, il se dit très heureux d’en avoir retrouvé une bonne partie…à suivre! Sur le terrain de pratique, il a rencontré un Français qui demeure en Charentes-Maritimes dans l’Est de la France.
En fin d'après-midi, nous partageons l'«Happy Hour» avec nos charmants voisins, Hélène et Rich. Ils viennent de Candiac au Québec et nous profitons de cet agréable moment avec eux pour échanger sur nos histoires respectives de camping, de voyage et de vie! Nous le répétons à nouveau, la rencontre avec des personnes authentiques représente la plus grande richesse de cette vie de nomades. Nous nous sentons privilégiés de bénéficier de ces opportunités généreusement offertes dans les aléas de notre périple.
P.S. Je vous parle de ce restaurant belge de Palm Springs. Il a été ouvert par ce belge qui habitait Spa-Francorchamps en Belgique, où se tient l’un des plus prestigieux GP de formule un depuis des décennies.
Situé dans les Ardennes, cette région est propice aux orages soudains. Il faut aussi mentionner que ces orages sont souvent, lors du GP, accompagnés de joyeux lurons de l’Allemagne toute proche. Ces derniers ont des habitudes particulièrement bruyantes de faire du «camping car» dans la nature. Veuillez me croire.
Ce restaurant, localisé dans le centre-ville de Palm Springs, nous a été recommandé par Jacques. L'accueil en français, l'atmosphère chaleureuse, la température douce, la table sur la terrasse et une foule disciplinée qui déambule sur les trottoirs dans une rue devenue presque piétonnière contribuent à ses attraits. Que dire du menu en ce samedi soir d’affluence. Il n’avait d’égal que la qualité du service toujours supervisé par le patron propriétaire originaire de la Belgique. Merci Jacques de l’information. Merci Louise de ta présence. Je t’aime.

Lundi le 27 février — Préparation au transfert à Yuma en Arizona — An 2/Jr 270 — USA /Jr 120
Un court voyage de 270 kilomètres nous attend mercredi. En effet, notre changement de cap pour récupérer l’Allegro à Alvaredo, nous permet de revoir, plus tôt que prévu, nos amis et amies, Jane, Judy, Bruce et Doug. Nous devrons informer Jane et Bruce de notre changement d’itinéraire pour ce printemps.
Nous avons aussi d’autres rendez-vous avec Doreen, Alfred, Jean et Claudette. Nous sommes d’ailleurs invités à un BBQ jeudi à 16h00. Là aussi nous devrons informer Doreen et Al de notre changement de cap pour ce printemps. D’ailleurs, si nous sommes là, c’est que le cap est déjà changé, n’est-ce-pas?
Aujourd’hui, comme les prévisions météorologiques nous le disaient, venteux et froid, le tout agrémenté d’orages. Donc, cela devient journée de ménage en vue de notre départ pour Yuma en Arizona. Nous n’avons rien d’autre à vous placoter aujourd’hui.
Que dis-je? La rencontre fortuite sur le terrain d’exercice au Sands Golf & RV Resort d’un citoyen français a résulté en un échange d’informations et de photos. Il nous faudra garder le contact. Il est le cousin éloigné de l’écrivaine acadienne de renom, Antonine Maillet.
Aussi, en disposant d’un sac à la déchetterie, j’ai engagé la conversation avec un couple de Québécois qui se sont vite aperçus du peu de concitoyens francophones dans le secteur. Ils viendront nous voir, ont-ils dit. À suivre…

Mardi le 28 février — Vent et froidure — An 2/Jr 271 — USA /Jr 121
Les éoliennes depuis les deux derniers jours s’ébattent avec grand plaisir tant l’endroit est venteux.
La bise souffle, que dis-je, la tornade gronde toute la journée. Ce qui l’accompagne n’est guère mieux, un courant d’air froid qui nous transit juste à mettre le nez dehors. Les œuvres de nettoyage extérieur du Camino devront attendre. Il en va ainsi. Par contre, le travail de nettoyage des réservoirs d’eaux noires et d’eaux grises a été réalisé.
Louise s’assure de compléter tous les travaux administratifs mis de l’avant. D’ailleurs, cela a commencé très très tôt. Elle a reçu un appel des ressources humaines de son Université à 9h00, heure de Québec, c’est-à-dire 6h00, heure de la Californie. Comment ces gens pouvaient-ils savoir qu’elle était actuellement en décalage horaire de 3 heures en moins? Concluons, en disant: «Réveil dynamique»!
La journée se poursuit plus calmement. Louise s'installe à la table où le soleil chauffe la place et elle écrit des cartes postales à envoyer aux parents et aux amis. Voilà une autre façon d'entretenir le contact avec des personnes importantes pour nous.
Le nouveau «routeur» acheté aux USA, nous voulons, compte tenu de nos déplacements constants, que son utilisation et les paiements appropriés au fournisseur du service transitent via notre e-mail. Pour cela, il nous faut récupérer un mot de passe pour avoir accès à notre compte. Le seul moyen sécuritaire autorisé par le fournisseur est la poste. Donc, le mot de passe transitera par le courrier postal via la Floride avant de nous parvenir dans 3 ou 4 jours. Tout le reste voyage par les ondes, le mot de passe transitera par les airs sur papier!
Que doit-on penser? Je vous laisse sur cette réflexion! Bonne journée/soirée/nuit…

Mercredi le 29 février — Yuma, nous revoilà — An 2/Jr 272 — USA /Jr 122
Deuxième séjour à Yuma (Arizona). Celui-ci sera plus court puisqu’il s’agit d’un long transit en poursuite de notre randonnée jusqu’à Alvaredo (Texas). Nous demeurons ici pour une semaine.
Quelle fut pas notre surprise de se faire saluer par des francophones québécois à notre arrivée. Ils sont peu nombreux dans cet environnement. Louise les a épatés en conduisant le Camino, particulièrement en marche arrière pour le stationner.
La route faite de regroupements d’autoroutes et de routes nationales s’est déroulée comme par enchantement. Nous sommes arrêtés à 25 kilomètres de notre point d’arrivée pour nous restaurer dans un «rest area» pour le moins minable le long de l’autoroute numéro 8. L’arrivée au camping s’est faite en douceur. Inscription, installation, rencontre des résidents québécois, souper, dodo. 
Nous avons enfin de bonnes nouvelles de Claire et Guy (le frère de Louise) qui sont maintenant arrivés en Floride et bien heureux d'y être! Jacques (l'autre frère de Louise) nous fait remarquer, à juste titre, que les trois Simon sont aux États-Unis. Il y a sans doute des gènes de voyageur dans la famille!
P.S. Nous avions oublié que l’heure en Arizona changeait. Nous perdons une heure de sommeil, mais gagnons une heure d’écart avec l’heure de l’Est. Nous sommes maintenant en écart de deux heures avec la très grande majorité de vous. N’est-ce-pas merveilleux, on se rapproche! Merveilleux, pour nous, assurément…

Jeudi le 1er mars — Les invitations pleuvent — An 2/Jr 273 — USA /Jr 123
Louise et Rosie ont rendez-vous avec, l’une la coiffeuse et l’autre la toiletteuse.
D’ailleurs, Rosie tend, de moins en moins, à apprécier ce lieu de rencontre canin. Mais pour être belle, il faut aussi souffrir un peu, dit-on…Quant à Michel, ce sera une journée de répit, le coiffeur du camping s’est absenté pour la journée.
Il a quand même quelques activités entreprises. Il lui faut acquitter une facture du dernier passage dans ce camping, récupérer des timbres et une échelle livrée par la firme Camping World, affranchir la trentaine de cartes postales à expédier, laver l’avant du Camino incluant le grand pare-brise, entre autre.
Louise aura le temps, en plus de visiter le coiffeur, de faire l’épicerie. Après avoir récupéré Rosie toute belle, la course au camping commence. Nous sommes attendus à un BBQ au Blue Sky Camground où Claudette et Jean, Doreen et Alfred nous attendent. Juste avant notre départ, la firme UPS nous apporte, par enchantement, l’échelle attendue comme le fruit mûr qui tombe de l’arbre! Nous les rejoignons donc avec un peu de retard mais nous avons tout de même  le temps de goûter au menu et à la musique. En fin de soirée, Claudette et Jean nous reçoivent ainsi que Doreen et Al pour partager des récits de voyage ainsi qu'un bon thé et une délicieuse tarte aux cerises préparée par notre hôtesse! Merci pour votre accueil chaleureux!
Aussi, des rencontres fortuites avec Doug, nous apprennent que le chien des Parrent, Anna, est décédé. Doug et Judy souhaitent nous inviter à partager avec eux, Bruce et Jane un repas, soit vendredi ou samedi, c’est selon les disponibilités et la température. À suivre…
P.S. Le BBQ du Blue Sky Campground est vivant, animé par un orchestre composé de francophones de l’Ouest du Canada. Ces derniers, les Perron, disent habiter le «nombril» du Canada compte tenu de leur situation géographique qui se pointe à quelques mètres près au centre du pays.

Vendredi le 2 mars — Mr. Honey nous l’avait dit : «Il vente beaucoup plus a Yuma qu’à Mesa» — An 2/Jr 274 — USA /Jr 124
Il a tellement venté et avec une telle force que Rosie a perdu les boucles fixées sur ses oreilles par la toiletteuse. Trève de plaisanteries, c’est moi qui les lui ai enlevées. Je trouvais cette décoration odieuse!
Comme c’est notre excellente habitude d’ailleurs, nous travaillons à l’intérieur et  nous faisons une liste de nos priorités :
. Coupe de cheveux (M);  ü
. Lavage et repassage des vêtements et repassage (L/M);  ü
. Rangement de l’échelle (M);  ü
. Lavage du Camino/Blanche-Neige; (M) à compléter…
. Invitation Doug/Judy; (L/M) à compléter…
. Visite de Quartzsite; (L/M) à compléter…
. Visiter le site virtuel de Judy; (L/M) ü
. Faire réparer le pneu arrière de Blanche-Neige; (M) à compléter…
. Communications avec les courtiers Québécois et Texan; (L) à compléter…
 P. S. Nous avons reçu la visite de Doug. Il nous invite à souper, lui et Judy, demain soir en compagnie de Jane et Bruce. Merci à vous deux.

Samedi le 3 mars — Le vent s’est calmé — An 2/Jr 275 — USA /Jr 125
Beaucoup moins de vent qu’hier. C’est un plus, veuillez me croire. Blanche-Neige profitera de ce répit pour redevenir immaculée. Sa couleur blanche était ternie ces dernières semaines par la saleté.
Nous contactons des ex-collègues de la région de Québec qui ont eu vent de notre blogue par d’autres ex-collègues. Skype joue son rôle de facilitateur à la communication, petite merveille entre vous et moi.
Michel complète son après-midi en allant s’exercer à frapper des balles de golf au terrain d’exercices. Un terrain d’exercice d’une belle qualité tant par les balles disponibles que par ses départs de gazon naturel. Louise a comme préoccupation la mise à jour de notre blogue, les promenades de Rosie à «Pet City» et la préparation des aliments pour le souper de ce soir.
 Nous sommes invités à partager le souper avec Doug, Judy, Jane et Bruce. Ces derniers ne connaissaient notre arrivée au camping de Cocopah. Surprise! Des retrouvailles chaleureuses!

mardi 21 février 2012

Du 19 au 25 février

Dimanche le 19 février — Palm Springs Art Museum — An 2/Jr 262 — USA /Jr112
Comme première aventure culturelle, nous sommes allés au Musée d’Art de Palm Springs. Nous sommes dans le centre-ville où abondent restaurants et boutiques de toutes sortes. La température collabore bien peu quand on la compare à la journée précédente, décrite comme extraordinaire. Aujourd’hui, venteux avec un soleil timide. Les éoliennes, par ailleurs, s’en abreuvent goulument…
Ce musée est relativement récent et de belle facture. Contrairement à ceux visités à Chicago et Washington, la démesure est moins présente. Les expositions sont intéressantes et diversifiées. On y retrouve, entre autre, l’exposition «Oasis» qui traite des maisons de personnes riches et célèbres et de leurs piscines et parfois de leurs invités(ées)! C’est ainsi que Jane Mansfield et Marilyn Monroe décorent les murs de leurs photos.
Un étage est aussi consacré à des pièces autochtones et le sous-sol au théâtre. Une dernière exposition qui se veut une fenêtre sur le «modernisme» s’intitule :  « Rage¥us ».  De nombreuses pièces de verre soufflé sont à l’honneur ainsi que le chien «Snoopy» des bandes dessinés. Restaurant/café et magasin complètent le décor.
Nous nous arrêtons à un «coffee shop» pour nous y abreuver et déguster un morceau de gâteau au gingembre. Un pur délice!
P. S. Nous comprenons mieux maintenant l’emplacement des éoliennes. Les vents sautent les montagnes et créent une dépression qui balaie le sol avec vigueur. Même notre petite Blanche-Neige, toute menue, subit le contrecoup de ces vents furieux!

Lundi le 20 février — Une journée sans émotion — An 2/Jr 263 — USA /Jr 113
Louise se livre à un nettoyage en profondeur du Camino because elle veut prendre des photos pour la parution de l’annonce de vente sur le Web. Il faut aussi s’occuper de l’éclairage et libérer les comptoirs, le temps des photos.
Quant à Michel, il s’assure à l’aide de l’ordinateur, par des recherches sur le Web, du coût réel des transferts de fonds, pour la transaction de l’Allegro. Compte tenu des taux de change du dollar canadien qui fluctuent, cela représente quelques milliers de dollars d’économie potentielle. Il faut demeurer prudent et averti.
En vous parlant de Rosie, elle a fait un tabac par sa première présence au «dog run», comme c’est son habitude, d’ailleurs. En début de soirée, une gastro est soudainement apparue. Ceci n’est pas dans ses habitudes. Le remède prescrit est simple, repos et jeûne jusqu’à demain. Nous aviserons par la suite. Entretemps, nous croisons les doigts!

Mardi le 21 février — Commençons par le commencement — An 2/Jr 264 — USA /Jr 114
C’est une journée magnifique. Le soleil est dehors bien avant nous. Nous le rejoignons assez tôt, quand même. Rosie va mieux, mais n’est pas encore sortie du bois. Le jeûne se poursuit. 
Ce matin, ce sont les douches qui priment. Nous regardons la possibilité d’une visite guidée de Palm Springs. Il y aussi le lavage de vêtements dont Louise se charge. Rappelons-nous que notre nouvelle imprimante se pointe le nez en magasin aujourd’hui et espérons la batterie du «routeur» aussi…
Michel est engagé à retrouver un «little red campfire» sans bosse. Et bien oui, le contrôle de qualité chez le fabriquant de notre feu de camp au gaz propane laisse à désirer. Les boîtes d’emballage sont intactes et le couvercle du feu a une grosse bosse sur le front de 5 cm (2’’).
Nous irons l’échanger à San Bernardino et y casserons la croûte au «Coco, Restaurant & Bakery». Excellent repas dans une atmosphère familiale où la nourriture, le service et le décor sont à la hauteur de nos attentes. Le prochain gueuleton devrait se prendre au restaurant «Pomme Frite», propriété d’un immigrant belge. Souhaitons que le menu soit garni de moules et de bonnes bières belges itou! À demain.
P.S. Louise a dégusté une salade verte comme entrée suivi d’un filet de saumon accompagné de légumes frais. Michel s’est laissé tenter et a succombé devant un steak de surlonge délicieusement nappé d’une sauce au whisky. La soupe aux oignons avait précédé le délicieux steak. Pas de dessert pour les gourmands. Les portions sont vraiment trop généreuses pour nous permettre ce caprice.

Mercredi le 22 février — Du soleil et de la chaleur — An 2/Jr 265 — USA /Jr 115
Du soleil toute la journée et la chaleur qui vient avec, c’est merveilleux.
Nous complétons l’information pour transmettre une annonce de la vente du Camino sur les Pacs (réseau québécois d’annonces classées sur le Web). C’est à la fois très efficace, peu dispendieux et se travaille aisément à distance, la preuve nous est faite!
Nous complétons la journée par l’observation que l’Allegro est vendu, nous en sommes les heureux propriétaires à distance. Il nous attend sagement, nous le savons. Quoi de mieux en cette belle journée que d’aller bénéficier des bains thermaux qui encerclent la piscine. Un brin de lecture au soleil suit.
La soirée se termine par le baptême de notre petit feu de camp au gaz propane sous un ciel étoilé sans le moindre vent. La température ambiante voisine toujours les 20 degrés C. à cette heure tardive, quelle douceur de vivre! Bonne nuit.

Jeudi le 23 février — Soleil, tramway, émerveillement, éblouissement — An 2/Jr 266 — USA /Jr 116
Une journée consacrée à aller jouer dehors sous le soleil.
Mais comme il y a toujours quelque chose de sérieux d’abord, Louise a partagé un «café-internet» avec Suzanne, son ex-étudiante. Cette dernière accumule, depuis le dépôt de sa thèse, succès après succès. Bravo à toi Suzanne. Comme elle l’expérimente sûrement, le succès, cela se paie par le travail! N’est-pas-Suzanne?
Michel rectifie la tablette au-dessus de la laveuse/sécheuse qui sert à ranger plein de choses. Bien lui en fait, une boîte de métal a glissé le long de l’appareil, mais à l’arrière.  Il fut plus long de la récupérer que de réparer la tablette.
Allons, préparons-nous pour monter à la montagne par le téléphérique qui tourne sur 360 degrés dans son ascension et nous amène jusqu’à 8516’ d’élévation. Quelle surprise pour plusieurs petits minois d’apercevoir, que dis-je, de découvrir la neige pour une première fois. Des bonhommes de neige, à leur dimension, ont tôt fait d’être sculptés avec l’aide des parents et de bénévoles retournés à leur enfance pour un instant…
Dans cette promenade au haut de la montagne, nous faisons la connaissance de deux couples d’agriculteurs de Windsor, au sud de l’Ontario (Canada), les Desmarais et les Poisson. Belle rencontre que cette dernière, avec plein de sympathie et d’authenticité. Bravo à vous les Desmarais et les Poisson. Bonne continuité de voyage.
La chose la plus surprenante que j’observe du haut de la montagne est le visage dénudé de cette ville vue d’en haut. Le désert qui l’entoure, décoré d’éoliennes surdimensionnées et de panneaux solaires, marquent le pas. Alors qu’au sol, cette ville, d’une richesse incroyable, nous montre des splendeurs, tant au plan culturel, architectural qu’au plan nature. Quelle découverte! En est-ce vraiment une? Que la nature ait plus d’importance que ce que réalise l’homme, aussi grandiose soit sa réalisation?
Dans le parcours qui nous ramène à la maison, l’épicerie s’impose à nous. Nous complétons notre journée extérieure par l’apéro pris sur le patio. Aujourd’hui, ce sera un feu de camp «nature». En effet, au-dessus de nos têtes à l’horizon se déploie le soleil de fin de journée. C’est un flamboyant feu de couleurs dans un arc-en-ciel de teintes et de formes. Que vous disais-je préalablement, la nature reprend ses droits, quoi que nous fassions!

Vendredi le 24 février — Problème résolu — An 2/Jr 267 — USA /Jr 117
Notre système de télécommunication était déficient. Notre «routeur» ne joue plus son rôle comme il le devrait. Il s’est même arrêté de fonctionner complètement depuis près de 2 semaines. Nous croyions que la batterie était en cause. Une nouvelle batterie n'a rien changé à ce fait.
Nous avons pris le taureau par les cornes et nous avons souscrit à un contrat avec une firme américaine. Nous aurons, en entrant au Canada le loisir de modifier le contrat qui nous lie à notre fournisseur canadien après qu’il ait réparé le «routeur» qu’il nous a vendu. Quant au «routeur» américain, il peut être mis en vacances pour la modique somme de 5$/mois durant nos séjours au Canada.
Louise a mis en réseau nos ordinateurs, nos I-Phones et notre imprimante. Nous pouvons donc imprimer à partir de chaque appareil distinctement. Quelle belle amélioration, n’est-ce-pas! De plus, cela se fait sur notre ancienne imprimante. Bravo à Louise pour ses talents d’informaticienne et pour ses efforts constants qui mènent à la réussite!

Samedi le 25 février — Il y a tant à faire — An 2/Jr 268 — USA /Jr 118
Jamais un brin de répit dans cette vie de nomades que certains pensent être des vacances. Allez voir!
Nous rétablissons la communication auditive et visuelle avec la famille. Marcel et Colette sont au rendez-vous accompagnés de Réjean, leur fils aîné. Ce dernier est allé à Palm Springs l’an passé. Il nous raconte ce qu’il y a vu. C’est tout à fait ce que nous avons sous les yeux. Quelle heureuse coïncidence!
Encore aujourd’hui la température excède les 80 degrés F. Michel en profite pour frapper des balles de golf au champ d’exercice d’un terrain de golf à proximité. Le terrain de golf sur le camping n’offre pas ce service. Il y a longtemps que les outils ont été utilisés, les élans sont erratiques, la réussite est «so so»! Cela encourage à y retourner, certains coups ont été réussis...quand même! De plus, aucune douleur au tendon d’achille n'a été ressentie... guérison en vue!
Louise s’acharne à compléter et le blogue,  les comptes et les courriels urgents. Cela est sans parler du coiffeur et du «groomer» avec qui il faut prendre rendez-vous, dès jeudi, à Yuma.
Il reste la douche pour Michel, car nous allons dîner au restaurant «Pomme Frite» dans le centre-ville de Palm Springs. C’est un restaurant belge tenu par un pur belge originaire de la région de Spa dans les Ardennes. Je vous en raconterai plus demain…
J’oubliais, en nous rendant au restaurant, nous avons restitué l’imprimante qui ne faisait rien de plus que celle que nous possédions! Une belle économie d’espace, de poids et de sous.
P.S. Je vous mets au défi de me dire, sans rire, qui, des deux filles, a rendez-vous chez le «groomer»?
Un indice qui en est pas un, celle qui va chez le «groomer» reçoit une évaluation écrite et se mérite une récompense si l’évaluation est bonne. Devinez, maintenant c’est facile, je vous ai presque donné la réponse.
Cette fois, il n’y a pas de récompense pour la gagnante ou le gagnant, même pas une photo sur le blogue!

lundi 13 février 2012

Du 12 au 18 février

Dimanche le12 février — Fleurs, Poissons et Plage — An 2/Jr 255 — USA /Jr105
Ce dimanche nous fait découvrir une autre facette de Long Beach. Nous partons en direction de  Université South California Long Beach pour y visiter un jardin japonais aménagé sur le campus.
C’est un jardin japonais traditionnel où l’on retrouve des lagons remplis de volumineuses carpes colorées, des chutes d’eau en amont des lagons, des bonsaïs de toute beauté, des fleurs en abondance, le tout clôturé de haies de bambou et de pins. Tout cela accompagné d’un soleil radieux.
Parmi les visiteurs, plusieurs sont d’origine japonaise, mais on y retrouve, comme à toutes nos visites culturelles, des petites familles intéressées par la nature et les trésors qu'elle nous offre. Aujourd’hui, les plus jeunes nourrissent les carpes qui mangent à satiété. Si on exclut le bris d’une machine distribuant les «tickets» de parking et la complexité du campus, tout était plus-que-parfait!
A suivi la promenade au Bluff Park le long de l’Ocean Boulevard avec Rosie qui nous accompagnait. Nous savons maintenant pourquoi cette ville se nomme Long Beach.
 Nous y déambulons et apercevons la mer et ses plages sur des milles de distance. Ces plages sont immenses et aménagées de pistes cyclables pavées, de jeux de volley-ball et de latrines publiques. Belle mise en valeur d’une richesse naturelle avec la valeur ajoutée qu’est le Soleil.
 En soirée, nous nous attardons à compléter l’annonce sur le Web pour la vente du Camino. Il ne restera que les photos à prendre pour le rendre encore plus désirable pour un acheteur éventuel.

Lundi le 13 février — Température à la baisse — An 2/Jr 256 — USA /Jr 106
La caractéristique de la journée est que la température est à la baisse aujourd’hui et pour les prochains jours. De plus, le vent s’est mis de la partie accompagné d’une fine bruine. Comme nous le disait un breton quand nous sommes passés en Bretagne : «Il ne pleut pas ici, il bruine»!
Michel a terminé, malgré tout, le lavage du toit qui en avait bien besoin. La pollution laisse une couche noire ressemblant à de la poussière de charbon. Je vous rappelle que nous sommes situés près du port et qu'il s'agit du port de LA où transite et des «containers» et du «vrac» aussi. Comme le vent dominant est de l’ouest, nous recevons une partie des poussières générées par ces activités. Dans ce port ou tout proche, de la construction est aussi en cours.
Louise complète l’information nécessaire à la transaction de l’Allegro. Téléphones au courtier, à l’assureur, courriels au vendeur et  au responsable des finances chez le vendeur. Enfin, nous sommes les heureux propriétaires de cet Allegro! Il faudra attendre la première semaine d’avril pour le remonter tranquillement au Québec en caravane avec le Camino en raison de la température plus fraîche du nord. Quelle chevauchée en perspective, près de 3000 kilomètres (2000 milles).
Douches et préparation à notre invitation à souper par nos nouveaux amis ontariens d’Orillia.   
Nous prenons l'apéro chez Esther et Albert. Puis nous faisons une randonnée pédestre jusqu’au restaurant, en longeant les quais d’embarquement pour l’Île Catalina, accompagnés d'une température exécrable et de vents à écorner les bœufs. Le souper est excellent et nos hôtes sont d’une gentillesse sans pareil. Une dernière rencontre est planifiée pour demain après-midi, 15h00. Bonne nuit!

Mardi le 14 février — La St-Valentin — An 2/Jr 257 — USA /Jr 107
Ce qui nous préoccupe aujourd’hui, deux choses : 1) nous recevons à 15h00 Esther et Albert; 2) la préparation pour notre départ demain.
Commençons par la première, Louise se met aux fourneaux pour préparer une «Key lime pie» et une tarte aux pacanes. Elle complète le tout avec une recette de fudge fondant. Michel se charge pendant ce temps du lavage des vêtements.
Suit l’épicerie au supermarché Vons. Nous sommes maintenant près à recevoir les Moreau. Quel plaisir!
Michel replace la lourde table de pique-nique, défait, enroule, nettoie et range tout ou presque. Demain, il restera les 3 E, Égouts, Électricité et Eau sans oublier les crics et la coupole.
Il nous reste à parcourir 190 km pour atteindre Palm Springs ou plutôt Desert Hot Springs, lieu de notre prochain campement pour les quinze prochains jours. À bientôt!

Mercredi le 15 février — Desert Hot Springs — An 2/Jr 258 — USA /Jr 108
118 milles (189 km) plus tard, nous entrons dans une zone désertique qui nous annonce, c’est à ne pas y croire, la pluie accompagnée de forts vents. Nous avons choisi, sans trop le savoir, un immense camping où les résidents sont ROIS! Plein de ces «maisons de parcs» qui font la fierté de ceux et celles qui les habitent. Elles se ressemblent et pourtant elles se distinguent par leurs décorations qui ne sont pas toujours de bon aloi quant à moi!
Sans courir, mais en tenant compte des nuages menaçants, l’installation va bon train, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Malgré cet entrain, Michel complétera la pose des cache-pneus sous la pluie, dans le désert, pourquoi pas! La pluie a été amenée par un vent froid. Il faut faire avec…
Des surprises tantôt décevantes, tantôt agréables, nous attendent.
Le réseau informatique du camping est d’une lenteur de tortue. Et il n’y a rien à faire avec notre propre «routeur», nous pensons que sa batterie a rendu l’âme. Demain, nous y verrons.
La bonne nouvelle est que nos I-Phones font office de remplaçants. Bravo à la nouvelle technologie.
Surprise aussi lorsque notre voisin de Candiac au Québec, se présente à nous.  
courriel avec nous. Nous lui communiquons en soirée notre appréciation de son intérêt. Nous garderons contact aussitôt que notre problème de «routeur» aura été résolu. À bientôt, Huguette et Claude, on vous embrasse!

Jeudi le 16 février — Palm Springs, la belle — An 2/Jr 259 — USA /Jr 109
Journée de vent suite à la pluie d’hier, nous choisissons de faire les courses qui sont à notre agenda de toute façon. Deux choses qui sont presque passées inaperçues hier.
La première est le phénomène des montagnes qui nous entourent et qui, pour plusieurs, portent un bonnet blanc, Vous avez deviné, la neige recouvre les sommets de plusieurs. Cette neige saura rejoindre le cœur des nordiques que nous sommes, aussi loin serons-nous! La seconde, est le vent qui habite cette région. On nous avait dit que cela était une caractéristique de Palm Springs, nous l’avons découvert rapidement, en cette période de pluie intense à notre arrivée.
Les courses se font correctement. Quelques objets pour effectuer des réparations mineures au Camino, quelques achats chez Home Depot, un détour par Bath & Beyond et un contour par Walmart et Radio Shack. C’est à cet endroit que nous avons trouvé la pile qui fera redémarrer notre «routeur», espérons-nous!
Nous le saurons mardi prochain, jour probable de l’arrivée de cette pièce manquante à notre attirail de communication. Par prudence, vous vous rappelez, sans doute, la pompe à eau de la laveuse/sécheuse, nous ne prenons aucun risque, nous en commandons deux. Il faut aussi se souvenir que cette batterie nous a fait défaut à trois reprises auparavant.  
Notre camping est situé à Desert Hot Springs, pas très loin de l’autoroute 10. Notre Camino est adossé au désert avec comme toile de fond les montagnes aux sommets enneigés. La pluie, à notre arrivée, nous avait caché cette beauté. Mais que dire de la beauté observée en circulant dans les rues de Palm Springs. Époustouflant est la richesse rassemblée et démontrée en ce lieu. Tout simplement, ÉPOUSTOUFLANT!

Vendredi le 17 février — Du soleil à plein — An 2/Jr 260 — USA /Jr 110
Enfin, la transaction pour l’acquisition de l’Allegro est complétée. Comme nous avions eu des communications avec le vendeur qui s’inquiétait de ne pas avoir reçu de nouvelles de notre courtier, nous avons tôt fait vendredi matin de téléphoner à ce dernier. Nous y avons appris que les fonds nécessaires pour conclure la transaction avaient transité entre les deux courtiers.
Donc nous sommes propriétaires virtuels d’un nouveau motorisé. Nous devrions en prendre physiquement charge vers le 10 avril et le remonter en caravane jusqu’à Plattsburg. De là, le courtier prendra la charge de lui faire traverser la frontière dans le respect de toutes les lois. 
Vous avez bien compris, nous aurons, ou mieux, nous avons dès maintenant, un superbe Newmar, modèle Mountain Aire de 38 pieds, à vendre. Si vous connaissez quelqu’un d’intéressé, laissez-lui savoir, nous vous en saurons gré.
Toute la journée a été remplie de soleil. Le thermomètre oscillant au-dessus de la barre des 80 degrés F. Comme nous, les résidents du camping ont sorti leurs vêtements d’été qui remplacent avantageusement ceux qui nous protégeaient de la forte pluie d’hier!

Samedi le 18 février — Le centre d’information touristique — An 2/Jr 261 — USA /Jr 111
Aujourd’hui, c’est le rythme lent du repos suite à la victoire arrachée à force de patience et d’un suivi méticuleux. Nous prenons, ce matin, le temps de savourer les fruits de ces vertus.
En après-midi, nous visitons le centre d’information touristique de Palm Springs où nous sommes reçus avec empressement. Nous ferons assurément un tour guidé des maisons des gens riches et célèbres qui y habitent, une escalade en montagne, la visite du musée d’art moderne et, par hasard, nous entrons dans la fenêtre de la semaine du «modernisme», où plein d’activités sont offertes. Nous verrons bien… 
Une deuxième activité a complété cette journée, l’achat d’une imprimante qui a la capacité de se brancher sans fil à tout appareil qui peut recevoir/expédier un courriel. Pendant cette difficulté qu’est la perte du «routeur» because la batterie, impossible d’imprimer quoi que ce soit. Il faut vous dire que le réseau local qui est offert est tout simplement de l’âge de pierre, c’est-à-dire inutilisable par sa vitesse de tortue.
L’utilisation de nos I-Phones se limitait à recevoir/expédier des courriels sans pouvoir en garder une trace papier. Et oui, un I-Phone reçoit/envoie des téléphones aussi! Donc, mardi, nous recevrons et la batterie de remplacement et la nouvelle imprimante.
À notre retour, nous avons roulé sur une route bordée d’un immense parc d’éoliennes qui feraient le délice des dirigeants d’Hydro-Québec et le malheur des groupes écologiques, tant elles sont nombreuses. Tout au long de notre chemin qui nous amenait ici, nous avions aperçu des grappes d’éoliennes, mais jamais comme le parc décrit ci-haut. «THINK BIG»!