Nous voilà de retour à Québec!

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lundi 26 septembre 2011

Du 25 septembre au 1er octobre

Dimanche le 25 septembre — La «Trail» de Monument Valley — An 2/Jr 115 — USA /Jr 130
Nous nous dirigeons du camping au Monument Valley Park. Dépassés la guérite, nous rejoignons le Centre d’Information touristique. Tous les employés sont obligatoirement des Navajos.
Nous nous informons et de la possibilité de faire une randonnée à cheval dans le parc, et de la possibilité de parcourir la «Trail» de 17 milles (28 km) avec notre petite voiture.
Dans les recommandations faites, si nous circulons adéquatement et lentement, cela est très réalisable. 
Le locateur de chevaux et guide se retrouve au numéro 5 sur la carte du Parc. Les premiers kilomètres sont plus difficiles, pentes et ornières qu’il nous faut vaincre, mais le tout se passe plus que bien.
Totem Pole
The Three Sisters
Nous soupçonnons les Navajos de laisser le chemin plus ou moins à l’abandon car ils offrent, dans des camions ouverts, la randonnée identique à raison de 75,00$/personne pour 2h30 d’escapade.
Louise y croque, à satiété, toutes les photos possibles des monuments de pierre rouge que nous rencontrons. 
À la fin du parcours, nous engageons la discussion avec  des résidents de la Colombie-Britannique qui voyagent depuis plus de 8 ans comme «Full Timer»; un couple intéressant, rempli d’expériences de voyages en Amérique du Nord. Ils projettent de faire l’Amérique du Sud à l’hiver prochain (Argentine, Chili et Pérou). De plus, ils connaissent bien la vallée de l’Okanagan et ils nous donnent quelques informations utiles pour notre projet de séjour à l’été 2012. Nous échangeons des cartes de voyage et prenons une photo d’eux avant de les quitter pour terminer la randonnée.
La voiture est couverte de sable rouge, la caractéristique de notre environnement à Monument Valley. Demain à 9h00 précises, nous montons les chevaux indiens pour 2h30 de visite où nous aurons  l'opportunité de voir les Arches du Parc.


Lundi le 26 septembre — Le «Monument Valley Tribal Park» parcouru à cheval — An 2/Jr 116 — USA /Jr 131
Nous avons réservé 2 ½ heures de promenade à cheval pour observer de plus près les monuments de pierre dessinés par la nature. Nous sommes dans la réserve des Navajos qui se situe en presque totalité dans l’État de l’Arizona. À titre d’exemple, notre camping se situe à peine à un kilomètre de la frontière qui sépare l’Utah de l’Arizona.
Notre guide Navajo, Mike, connaît toutes les pistes du parc comme le fond de sa poche. Nous faisons une randonnée de 3 heures qui nous amène au lac Rouge et à différentes arches crées par la nature et elles sont de toute beauté.
Un bel avant-midi tout en surprises et en plaisir dont celui de  monter sur des chevaux pour lesquels trotter dans la prairie fait partie de leur vie quotidienne . Il faut se rappeler que les films de cowboy dans lesquels jouait John Wayne ont été tournés ici. On lui a dédié d’ailleurs un monument appelé «John Wayne Saddle».
Merci à Mike, valeureux guerrier Navajo, élevé par son grand-père.

Mardi le 27 septembre — Jour de Chance/Malchance — An 2/Jr 117 — USA /Jr 132
Nous n’avons pas réservé de camping à Sedona (AZ), la prochaine étape de notre périple car nous pensons qu’à ce moment de l’année, il n’y a pas de problème de disponibilité.
Nous roulons allègement vers Sedona quand Rosie nous laisse savoir qu’elle a un urgent besoin à combler. Nous nous arrêtons pour satisfaire sa demande et nous en profitons pour abreuver le Camino d’eau de source (gazoline) et pour manger un sandwich comme repas rapide du midi. Nous décidons de téléphoner au camping de Sedona, histoire de nous assurer d’un site intéressant. Surprise… tout est complet pour aujourd’hui! Ils ne peuvent nous recevoir que mercredi et jeudi.
Nous révisons rapidement nos plans et nous réservons un soir à Flagstaff situé à 5 milles de notre point d’arrêt, ils nous recevront à bras ouverts dans quelques minutes. Nous irons donc à Sedona deux jours seulement et nous arriverons à Mesa, une journée plus tôt que prévu dans notre calendrier.
Le soir, nous dînons dans un restaurant au centre-ville de Flagstaff. Excellent menu, excellent service, beau décor, bon choix!
P. S. Rosie «Rouille» a pris une douche des plus bénéfiques. À la suite de ses promenades dans le sable rouge de Goulding, elle était tellement ensablée qu’il a fallu, avec le débouchoir, pomper la sortie d’eau de la douche tellement le sable rouge et très fin était présent. Ne parlons pas du nettoyage des parois de la douche. Vous imaginez bien qu’un chien qui sort de l’eau se secoue pour s’égoutter…
Le bonheur des animaux de compagnie qui ont une envie de pipi quand c’est le temps!
  
Mercredi le 28 septembre — SEDONA, AZ — An 2/Jr 118 — USA /Jr 133
Nous sommes partis à 11 heures précises du camping. Sauf que nous étions encore à l’heure du «Mountain Time» et qu’en réalité, nous sommes maintenant rendus au «Pacific Time»!
Il vaut mieux être en avance d’une heure qu’en retard d’une heure, n’est-ce-pas… Tant pis pour l’heure de sommeil perdue.
Nous plongeons de 7,000 pieds d’altitude à 4,300 pieds. C’est que la baisse d’altitude survient dans un Canyon sur la route alternative 89A et ce, dans l’espace de quelques milles de distance.
Le pavé est dégradé, la route extrêmement étroite, sans accotement, la circulation importante, la vitesse réduite, tout en lacets que je qualifierais de lacets de bottines tellement ils sont importants et nombreux.
Somme toute, nous serpentons le Canyon, souvent à presque 360 degrés de courbe et 10 degrés de pente. Enfin, nous atteignons le plancher de 4,300 pieds d’altitude.
Pour ce faire et ne pas nuire à la circulation , nous avons, par deux fois, utilisés les espaces d’arrêt réservés aux dépassements en bordure de route. Sur 58 km (36 milles), 40 kilomètres (25 milles) sont sur la 89 A. Promenade excitante, compte tenu de notre équipement qui fait plus de 50 pieds en longueur et plus de 25,000 livres en pesanteur. Nous tirons aussi une petite voiture pour nos déplacements. Une victoire à l’arraché, j’en témoigne.
Par la suite, c’est le nettoyage tant à l’extérieur qu’à l’intérieur.  Nous avons choisi un excellent camping. Tout est à l’avenant, propre et bien organisé.
Nous dînons au centre-ville, mangeons sur la terrasse, après avoir observé, du haut d’une falaise, un coucher de soleil radieux au-dessus de rochers rouges qui caractérisent Sedona. Que d’émotions!

Jeudi le 29 septembre — SEDONA, AZ — An 2/Jr 119 — USA /Jr 134
La journée s’annonce, comme toujours, ensoleillée et chaude (+/- 85 degrés F.). Quelques téléphones pour compléter ou confirmer la liste des rendez-vous. Le rendez-vous, pour examen préventif, avec le cardiologue est confirmé pour Michel. Quant à un autre professionnel de la santé, le rendez-vous fixé n’a pas respecté la plage horaire disponible, soit le 10 novembre. Nous ne serons plus au Québec. Ils me retéléphoneront pour correction, si possible. Attendons… Nous sommes confiants!
En après-midi, nous nous rendons à une très petite chapelle que nous avions visitée lors de notre passage en 2001, sous la recommandation du Professeur Sergiovani que Louise avait visité à l’Université Trinity , San Antonio, Texas. En 2011, nous récidivons et sommes toujours impressionnés par l’architecture de la bâtisse et par son environnement.
Nous poursuivons la quête de Sedona, ville touristique et riche de cette fonction, les demeures le démontrent, en arpentant le centre-ville jalonné de boutiques et restaurants. Cafés glacés et brioches compléteront cette promenade. Lectures, travaux à l’ordinateur la terminent. La petite collation de soirée terminera le «doggie bag» rapporté hier du restaurant.
P.S. Il y a une petite rivière adossée à notre site, nous allons la découvrir en compagnie de Rosie. Nos voisins de site y sont allés pêcher, eux.

Vendredi le 30 septembre — MESA, AZ — An 2/Jr 120 — USA /Jr 135
Nous nous arrêtons pour une 70ième fois. C’est donc dire que nous avons l’habitude d’installer notre équipement. Cela est devenu routine maintenant. La moyenne de nos séjours est de 7,3 jours/arrêt.
Ce matin, nous sommes partis de Sedona après avoir salué notre voisin de site qui habite l’Arizona d’ailleurs. Il est un amateur invétéré du cigare. À 7h00, il est dehors fumant son premier cigare de la journée.
Sedona a la particularité suivante qui la fait ressembler à une ville touristique de l’Europe. Son réseau routier, dans la ville, ne possède pas d’intersection. Pour assurer la fluidité de la circulation, ont été construits des ronds-points (turnabout). Cela est d’une efficacité surprenante! Nous nous engageons sur la 179 S en un instant, suivie de la 17 S. Nous n'avions pas rencontré "Lone Ranger" à Momument Valley mais voilà que nous l'avons croisé sur l'autoroute! Il semble s'être adapté à une autre époque! Il apparaît tout de même plutôt "étrange" dans ce nouveau décor...
Puis à la sortie 252, Rosie nous fait signe qu’il lui faut descendre. Le hasard veut que ce soit un point d’intérêt magnifique sur cette autoroute. Il nous reste à parcourir 130 kilomètres (80 milles). Nous contournons Phoenix par la 101 Loop E/S, une autoroute à 3 voies surpeuplée ce vendredi en début d’après-midi.
Nous aboutissons rapidement et sans détour sur Main Street au Mesa Spirit RV Resort. Nous louons en site pour 32 jours, incluant le coucher du 31 octobre, jour de notre retour du Québec. L’installation de notre équipement est suivie d’un petit repos, des douches, d’une visite à l’épicerie. Souper et lecture complètent la journée.
P. S. Il fait 88 degrés F. jusqu’à une heure tardive dans la soirée… Demain, la prévision est de +90 degrés F.!

Samedi le 1er octobre — Journée ardue — An 2/Jr 121 — USA /Jr 136
Michel a vécu une baisse anormale de pression artérielle, la pression mesurée à quelques reprises donne un résultat de100/60. Est-ce les conséquences de la grande chaleur (+ 90 degrés F.), le changement rapide d’altitude, la fatigue, les pilules qu’il absorbe chaque jour, ou une combinaison de tous ces facteurs et d’autres? Nous verrons bien demain. Cela ne semble pas être trop inquiétant. Même que Louise soupçonne qu’il veuille s’écrire un billet médical d’exemption du lavage de vaisselle refusé par le cardiologue!
La journée s’écoule lentement en peaufinant l’installation, en validant les comptes et en se reposant à la régulière. Rappelons-nous, NOUS SOMMES EN VACANCES…
Ici, c'est le grand calme puisque la majorité des campeurs ne sont pas encore arrivés pour la saison d'hiver. Il y a un oranger à chaque porte... Les oranges ne sont pas encore mûres mais elles seront prêtes au bon moment! Nous sommes entourés de palmiers et de cactus, un décor qui nous deviendra familier au cours des prochains mois. Le plus beau, c'est le soleil toujours présent et cette température chaude et sèche que nous apprécions grandement.
 Il est maintenant temps de s’offrir, à l’automne et à l’hiver, une paresse économe d’activités éreintantes. Depuis le début de l’été et même les quelques semaines précédentes, nous avons profité à plein d’activités physiques intenses et sans temps d’arrêts importants.
À suivre…

mardi 20 septembre 2011

Du 18 au 24 septembre

Dimanche le 18 septembre — Visite de Santa Fe — An 2/Jr 108 — USA /Jr 123
Nous faisons un premier arrêt au Centre d’Information touristique de la ville de Santa Fe. Malheureusement il est fermé le week-end. Heureusement, les parcomètres font aussi la sieste le dimanche! Nous nous rendons à pied au tour guidé en autobus opéré par Loretto Line.
Nous vous avons mentionné hier, par le biais de notre visite à l’épicerie, que notre sens aiguisé de l’observation nous disait que les aspects culturels et artistiques étaient présents en abondance. En effet, c’est avant tout une ville culturelle et artistique. On y retrouve plus de 100 galeries d’art de tous les types. Les artistes exposent et vendent leurs oeuvres sur la place publique (Plaza). Une place importante est faite à l’art amérindien et à leurs artisans.
Le tour guidé, dans un petit bus ouvert était animé par un Suédois d’origine, marié à une française à qui nous avons fait la causette. Ce Suédois a immigré au Canada pour devenir, par la suite, Américain… et quelle réussite d’intégration! Il connaît bien l’histoire du Nouveau-Mexique et il la communique avec plaisir et aisance sans oublier le concept du pourboire!
L’histoire de Santa Fe est simple, elle origine de la présence de nombreuses tribus indiennes dont les traces remontent au 12ième siècle. Pour leur survivance, ils cultivaient et chassaient. La colonisation s'est installée par les Espagnols durant les 200 années qui ont suivi. Puis le Nouveau-Mexique est devenu une province mexicaine avec un certain degré d’autonomie politique.
Comment sont-ils devenus américains? Tout simplement par l’achat d’un vaste territoire du sud-ouest américain d’aujourd’hui au gouvernement du Mexique, comme l’Alaska d’ailleurs. La transaction d’alors se chiffrait à 18 M $. Le Nouveau-Mexique est le 47ième état qui a signé l’Acte d’Union.
Santa Fe se trouve à 7 000 pieds d’altitude. Pour éviter les crampes, il est recommandé de boire beaucoup d’eau et d’éviter l’alcool. Les montagnes Rocheuses forment le décor qui nous entoure. Les sommets s’élèvent à 13 000 pieds.
Les habitants bénéficient de plus de 300 jours d’ensoleillement par an et d’un peu de neige qui ne reste pas longtemps au sol en hiver. Le niveau de précipitations annuelles est de 14 pouces. Rappelons que 10 pouces de précipitation est considéré comme région désertique!  
Ce qui est le plus impressionnant quant à moi. c’est l’architecture imposée depuis 1916, par une réglementation municipale. Tous les édifices, incluant les maisons individuelles, sont de crépis couleur terre et ne peuvent dépasser la cathédrale en hauteur! Aussi, par réglementation municipale, aucun restaurant avec bannière, n’a pignon sur rue dans la ville. Nous retrouvons des bronzes partout représentant les personnages importants qui y ont vécu.
Voilà une ville sans pareil rencontrée jusqu’à date dans nos voyages, Santa Fe, par sa propreté et la vocation particulière qu’elle s’est donnée, tient des anciennes Missions espagnoles. Bravo! Bravissimo!

Lundi le 19 septembre — Taos — An 2/Jr 109 — USA /Jr 124
Nous nous dirigeons en après-midi sur la ville de Taos à 130 km (80 milles) de Santa Fe.
C’est un centre touristique doublé d’activités extérieures et sportives comme le ski, la randonnée en montagne ou le kayak. Dans le voisinage de Taos vit dans une réserve les indiens Red Willow. Ils possèdent un langage qui ne s’écrit pas, le Tiwa. Depuis 1992, ils font partie du patrimoine mondial selon l’Unesco.    
C’est la reconstruction d’un village d’antan avec beaucoup d’imagination. En effet, on y retrouve des poêles en fonte attachés à des cheminées de métal, des barreaux aux fenêtres, des serrures et cadenas aux portes.
Cela, c’est sans parler des nombreux vendeurs de pacotilles mêlés aux artistes amérindiens véritables. Même qu’un mur de briques fabriquées de glaise et de paille (du torchis), entoure le village reconstitué. Les maisons et l’église sont fabriquées de ce même matériau. Très peu de résidents dans le village parcouru par un joli ruisseau. La seule vérité historique sans leurre, sont les chiens errants qui y circulent. Ils sont abandonnés à leur sort. UNE ARNAQUE.
J’en ai comme preuve que l’usage de la caméra est taxé d’un droit d’utilisation de 6.00$ !
P. S. Maintenant, nous nous dirigeons vers Mesa Verde, je commence à douter…
Par contre des touristes nous en ont dit grand bien. Nous verrons bien…

 
Mardi le 20 septembre — Durango CO (Mesa Verde) — An 2/Jr 110 — USA /Jr 125
Une route de 387 km (240 milles) difficile pour différentes raisons.
 La première portion de 80 km (50 milles) se fait sur l’autoroute 25 Sud, donc facile. La bifurcation sur la 550 Nord, c’est autre chose. Nous grimpons dans les Rocheuses jusqu’à 7,900 pieds d’altitude sur une longueur d’au moins 200 km (125 milles). Enfin à Cuba, petite ville inhospitalière où nous prenons notre dîner vers les 14h00, nous atteignons les plateaux du Colorado.
Au restaurant, Michel engage la conversation avec un inconnu qui est le directeur de l’école élémentaire depuis deux ans. Il avait la même fonction, auparavant, au Texas. Intéressant. Le passage dans les villages, petites villes ou réserves indiennes ralentit notre vitesse. Le paysage est lunaire avec végétation faible, mais végétation verte, quand même.
Les derniers 30 km (20 milles) sont sur la 160 Ouest. Route étroite qui nous amène à Durango après être descendu dans une pente de 10 degrés en lacets. Nous avons tourné sur la gauche pour rentrer dans la ville de Durango, ERREUR. C’est par la droite que nous devions tourner, nous l’apprendrons dans la prochaine demi-heure… Notre arrivée au camping projetée pour 17h00 s’est faite à 17h30, et voilà!
Début ardu et fin difficile!
Rarement nous préparons notre départ à la hâte, mais aujourd’hui ce fut le cas. ERREUR. Un automobiliste nous avise sur l’autoroute qu’un panneau de coffre est ouvert. Nous corrigeons en abord de l’autoroute. Donc plus de peur que de mal. De plus, le pare-brise n’a pas été nettoyé, c’est une toile dont Dali serait fier!
Vendredi, nous projetons de nous rendre par train à vapeur à Silverton, à 9 300 pieds d’altitude.

Mercredi le 21 septembre — Journée de mise à Niveau — An 2/Jr 111 — USA /Jr 126
Les filles dorment jusqu’à une heure honteuse. Je ne peux l’écrire, mais si vous me le demandez, je pourrai témoigner de l’heure.
Il faut effacer l’œuvre éphémère de Dali sur le pare-brise et l'avant du Camino. Gros travail! Il faut aussi nettoyer et installer les couvre-pneus, des tâches dont Michel se charge. Il restera la barrure d'un coffre à réparer.
Quant à Louise, elle s'occupe à l'ordinateur, à la popote et au repassage.
En fin d'après-midi, nous allons au centre-ville de Durango acheter les billets de train pour la ballade de vendredi, remplacer le séchoir à cheveux qui a rendu l’âme et nous procurer un second sac de voyage pour le vol à Montréal en octobre.
 Durango est une très jolie ville de montagne propre et bien organisée. Les boutiques présentent des produits intéressants et de qualité. De belles fleurs embellissent les parterres et les rues. Des arbres matures longent les quartiers résidentiels. Il règne une ambiance fort agréable dans ce lieu de villégiature que nous découvrons et apprécions.

Jeudi le 22 septembre — Mesa Verde — An 2/Jr 112 — USA /Jr 127
Aujourd’hui, c’est la visite du Parc National de Mesa Verde, une visite très attendue de notre part. On peut y voir des maisons construites dans des murs, sous des alcôves surplombant un canyon. Un exemple d’ingénierie, d’audace et j’ajouterais de témérité. Sachez que ces constructions datent du 12ième siècle. Elles ont perdurées et ont été habitées jusqu’en 1784.
Deux visites guidées par des Rangers qualifiées, Paula et Joan. Paula nous a fait visiter «Cliff Palace». Quant à Joan, elle était notre guide pour connaître «Balcony House». Comme je vous le mentionnais, ces constructions résident sous des alcôves et sont avant tout des forteresses. Une forte immigration dans ce secteur estimée à 200,000 personnes à son apogée.
On ne connaît pas les raisons de leur abandon de ces constructions. Des hypothèse émises parlent d'un refroidissement climatique qui aurait raccourci les temps de semences et diminué les récoltes obligeant les clans à se diriger vers des terres plus fertiles.
Dans cette première construction, Cliff Palace, on y retrouvait 23 clans qui se sont, pour des raisons religieuses et de survie, fondus en 2 clans seulement.
Autre caractéristique, ces sites ont été pillés. De plus, aucune écriture ne leur est connue. Nous y apprenons le mode de survie quant à l’approvisionnement en eau potable, en nourriture. Nous apprenons aussi les moyens de défense qu’ils avaient conçus.
Pour s’y rendre et en sortir, nous utilisons des escaliers à même le rocher, des échelles et des escaliers modernes sécuritaires. Il faut se rappeler que nous sommes en marge d’un canyon à 7,000 pieds d’altitude et que l’air ambiant contient moins d’oxygène qu’au niveau de la mer.
Notre deuxième visite au Balcony House, nous apprend que les objectifs de sécurité, d’approvisionnement en eau potable et en nourriture sont semblables. On y retrouve seulement 2 clans et une organisation sociale légèrement différente, comme les moyens de défense, d’ailleurs. Il faut aussi observer quelques différences dans la construction des maisons. Une caractéristique que je retiens dans cette dernière est la subtilité des moyens de défense, comme des codes secrets pour l’ordre des marches à même les rochers et les passages très étroits pour parvenir aux galeries des constructions.
Plus d’une trentaine de personnes constituaient chacun des groupes pour la visite. Parmi le second groupe, on découvre un jeune couple français de Lyon, Valérie et Frédéric. Couple charmant et audacieux qui a la simplicité de leur témérité de connaître. Dans le premier groupe, nous avons parlé avec un franco-américain né aux USA dont le père se nommait Soucy et originait de Rimouski.
Pour sortir de Balcony House, il nous a fallu monter une échelle de 32 pieds à même la paroi et franchir un tunnel en rampant où tout excès de nourriture vous y coince pour toujours!

Vendredi le 23 septembre — Ballade en train à vapeur jusqu’à Silverton, 9,300’ — An 2/Jr 113 — USA /Jr 128
Il faut vous dire que c’est une ballade dans un vieux train d’autrefois dont l’espacement des rails n’est que de 3 pieds. La stabilité des véhicules en souffre d’ailleurs. Les locomotives à vapeur sont alimentées au charbon. OUCH! pour l’environnement! Il nous est recommandé de porter des lunettes. Nous avons choisi d’occuper un wagon ouvert. Probablement un wagon servant au transport d’animaux autrefois.
Mais le spectacle est grandiose, sans jeux de mots, en suivant le Rio Grande. Au cours du voyage, la brume du matin a laissé place à un soleil radieux mettant en évidence à chaude couleur jaune qui annonce l'automne dans la montagne.
Quant à Silverton, ce serait une ville morte, s’il n’y avait pas le train. Des restaurants et des boutiques cadeaux composent l'essentiel de ses édifices. C'est ainsi qu'elle répond aux besoins des nombreux voyageurs qui adoptent ce moyen de transport. Nous y avons d'ailleurs dégusté un excellent menu du jour dans un resto rétro, à l'image de l'endroit. Nous avons observé un grand engouement pour cette attraction touristique. Le train comptait 14 wagons de passagers!
J’oubliais de vous dire que les réservoirs des locomotives ont été remplis à 2 reprises à la montée et seulement une reprise à la descente. La pente nous amène jusqu’à 9,300’ d’altitude. L’heure de départ pour ces trains antiques est précise. Quant à l’heure d’arrivée, elle est probable, à 1 heure près…

Samedi le 24 septembre — Monument Valley, Utah — An 2/Jr 114 — USA /Jr 129
Nous sommes rendus au pays des Navajos. Une promenade de 305 km sur des routes étroites souvent sans accotements. Elles portent comme numéros, dans l’ordre : 160 O (W), 41, 162, 191 et 163. Elles nous conduisent au pays des Navajos.
En route, nous nous allongeons d’une dizaine de milles (16 km) pour croiser les «Four Corners». Endroit unique aux USA où 4 États se rencontrent : Arizona, Colorado, Nouveau-Mexique et Utah.
Nous arrivons à 16h. au Monument Valley RV Park à Goulding. Tous les sites, sans exception, sont recouverts de terre rouge. Seules, les allées qui nous y conduisent, sont en bitume. Rosie, dans ses promenades arborent des pattes et un ventre «rouille». Petites décorations passagères, espérons-nous!
L’installation se fait en douceur. La température est divine. De notre site, nous apercevons «Monument Valley»! Nous dormons sans aucun chauffage. Nous sommes à ½ mille (1 km) de la frontière de l’Arizona où nous serons installés pour les 3 prochains mois à différents endroits. D’ailleurs notre vol de retour au Québec, à la fin octobre part de Phoenix et y revient 14 jours plus tard.