Nous voilà de retour à Québec!

Nous voilà de retour à Québec!
Nous voilà de retour à Québec!

mardi 31 janvier 2012

Du 29 janvier au 4 février

Dimanche le 29 janvier — Dimanche, jour de repos — An 2/Jr 241 — USA /Jr 91
Il a été convenu entre Louise et moi, sans même s’en parler, qu’aujourd’hui dimanche serait jour de repos et de détente.
Donc l’invitation de Robert et d’Adrienne de partager le repas du midi dans un restaurant sur l’île Coronado tombe magnifiquement bien. Compagnie agréable dans un décor enchanteur, tout pour relaxer et partager. La course des boutiques a suivi . Louise y a déniché des souliers qui lui vont comme un gant. Vous l’aurez deviné, une paire n’a pas été suffisante, deux paires, c’est la norme!
En fin d’après-midi, Fred, notre voisin arrière, est venu nous présenter ses salutations. Il ne reviendra pas avant mercredi, jour de notre départ.
Les sœurs aînées de Michel et jumelles identiques de surcroît fêtaient leur anniversaire de naissance aujourd’hui. Des communications avec elles étaient importantes. Bon anniversaire Huguette et Colette, je vous embrasse et vous souhaite longue vie. Louise annonce à son frère Guy la raison de notre déplacement vers Dallas ces trois derniers jours. Sont expédiées, par le Web, les images de notre probable nouvelle acquisition.  
Voilà un dimanche de repos bien mérité, sinon bienvenu!

Lundi le 30 janvier — Journée de fous! — An 2/Jr 242 — USA /Jr 92
La journée commence par une série de téléphones que doit faire Michel à bonne heure :
- deux firmes de sécurité compte tenu d’une difficulté avec la carte de crédit de Michel - obtenir la communication n’est pas chose facile avec les systèmes automatisées de répondeurs...
- communication avec un courtier pour faire transiter le nouveau motorisé des USA au Canada. 
- demande d’une estimation de coûts à deux firmes spécialisées dans le transport de VR.
En après-midi, se présente le réparateur de la laveuse/sécheuse qui a reçu la nouvelle pompe à eau défectueuse.
Il nous faut ensuite analyser le rapport de la firme spécialisée d’évaluation du VR que nous souhaitons acheter. Tout est en bonne condition et nous nous en réjouissons. Nous pouvons désormais entamer les procédures qui vont conduire à la concrétisation de notre projet.Bravo!
Puis, c'est le dépôt à une firme de transport de la tige de «driver» à expédier à Jean-Pierre, frère de Michel sans oublier la récompense de notre voisin Ignacio pour sa collaboration si opportune et naturelle.
Tout cela se réalise à travers le lavage des vêtements, la poursuite de l'ouvrage de décapage des décalques sur le Camino.
Enfin pour terminer en beauté, un 5 à 7 qui s’allonge où nous sabrons le champagne avec nos nouveaux amis québécois si généreux de leur expérience et de leur empathie. Merci à vous deux Adrienne et Robert. Nous gardons contact.
P.S. Le réparateur est arrivé fièrement avec la toute nouvelle pompe à eau flambant neuve qui coule comme un panier percé, plus en vérité que celle défectueuse. Il doit la rapporter à l’atelier pour la réparer. Elle sera remise en place lors de notre visite mercredi matin pour le changement d’huile et de filtre du Camino au même endroit. Ouf, plus de peur que de mal.
Nous quittons San Diego ce même jour pour Long Beach et y séjournerons tout le mois de février qui est de 29 jours cette année…            

Mardi le 31 janvier — Long Beach nous attend — An 2/Jr 243 — USA /Jr 93
Notre journée est occupée à nous préparer à notre départ de San Diego pour Long Beach.
Un trajet tout court d’à peine 180 km (115 milles) sur autoroutes, sauf pour la sortie de San Diego et l’entrée dans Long Beach.
Louise se charge de faire l’épicerie avant que nous quittions. Pour sa part, Michel s'occupe de récupérer du liquide à décaper le dernier mètre de bande décorative détériorée, récupérer sa nouvelle carte de crédit expédiée par courrier express, la valider, nettoyer l’extérieur, enlever tout ce qui doit être enlevé pour procéder au départ, le nettoyer et ranger le tout.  Michel est fier, avec raison, du résultat obtenu avec l'enlèvement des décalques abîmés. Il  a investi beaucoup de temps et d'huile à bras... mais le Camino a retrouvé un air de jeunesse qui lui va bien. Bravo Michel pour ta patience et ta persévérance.
Demain, il restera à débrancher l’égout, l’eau et l’électricité, fermer l’extension, soulever les crics et harnacher Blanche-Neige au Camino.
Nous faisons un dernier tour de ce magnifique camping tant apprécié et nous admirons les roselins qui se régalent aux mangeoires, les fleurs qui s'épanouissent de plus en plus chaque jour sous les rayons plus chauds du soleil. Rosie en profite aussi pour courir allégrement en toute liberté dans ce grand parc gazonné où elle a tant de plaisir. 
Nous voilà prêt pour une autre partie de notre aventure. N’oublions pas nos amis Robert et Adrienne qui viennent nous dire «au revoir» en début de soirée. Demain, on se lève tôt. Il faut être à notre rendez-vous au garage à 8h00 pour changer l’huile du moteur du Camino et remplacer la pompe à eau défectueuse de la laveuse/sécheuse. Bon dodo!

Mercredi le 1er février — Long Beach (CA) — An 2/Jr 244 — USA /Jr 94
Nous sommes à notre rendez-vous au garage à 7h30, un peu en avance. Nous en profitons pour déjeuner au restaurant. Celui qui nous est conseillé, le Family House a pignon sur rue depuis plus de 50 ans. En apercevant le décor, nous croyons que cela est vrai! La nourriture est excellente et le service chaleureux. Les portions de crêpes sont gargantuesques et une seule portion aurait suffi pour nous deux. Cela n’enlève rien à la qualité des crêpes servies, délicieuses, elles étaient.  
Camino à un moteur gorgée d’huile synthétique et il ronronne.
Par monts et par vaux est le chemin qui nous conduit à Long Beach. Tout au long de ce chemin, nous apercevons des petites villes de banlieue dont les maisons sont accrochées aux flancs de ces montagnes qui bordent les autoroutes empruntées. Ces autoroutes, d’ailleurs, au sud de la Californie, sont larges de 4 à 6 voies et très achalandées. La circulation y est intense.
À 13h30, nous conduisons notre motorisé au site 67 du camping Golden Shore, en plein centre de la ville de Long Beach. Le décor, à l'arrière de notre site, est composé d'édifices nombreux et modernes du  centre-ville, hauts d'une trentaine d'étages. En façade, nous retrouvons une piste cyclable, un aire humide protégée et le port de Long Beach avec ses grues plus loin.

Jeudi le 2 février — Lent début à Long Beach — An 2/Jr 245 — USA /Jr 95
Le décalage horaire, les nombreux dossiers à traiter de front, les émotions entourant notre choix de vie pour les prochaines années, autant de raisons de ressentir la fatigue et d’y obéir par un lent début de journée et le repos qu’il procure.
Trois activités sont à l’ordre du jour :
-  listing de toutes les activités à faire pour ne rien oublier;
-  nouvel agenda de voyage à reconstruire;
-  un peu de shopping en fin de journée.
P.S. Michel a oublié la laisse extérieure de Rosie au dernier camping. C’est tant pis. Nous devrons en acheter une autre.

Vendredi le 3 février — Dossier Allegro — An 2/Jr 246 — USA /Jr 96
À ce jour, nous n’avions pas eu de nouvelles de notre courtier de Québec dans la poursuite de la transaction de l’achat de l’Allegro. Un téléphone est fait à Québec pour apprendre que dans l’heure où nous avons donné le mandat de compléter les papiers nécessaires à ladite transaction, aucune réponse n’a été donnée par le responsable de la vente.
Nous avons donc communiqué avec la firme du Texas qui vend le véhicule motorisé pour transiger le plus rapidement possible avec notre courtier. Ces deux coups de fil ont fait débloquer tout le dossier dans l’heure qui a suivi. Il ne reste qu’à transférer les fonds d’un compte bancaire à un autre pour que la transaction se complète. Nous compléterons le montage financier dès lundi à l’ouverture des bureaux de la caisse populaire concernée afin de procéder aux transferts de fonds nécessaires pour exécuter le paiement de l’achat du véhicule récréatif. OUF! Une chance que nous sommes toujours aux aguets…
Une promenade avec Rosie nous amène à un beau parc voisinant le camping où des arbres magnifiques se déploient sous les chauds rayons du soleil. Nous pouvons aussi admirer un espace réservé à la biologie marine où des oiseaux, des canards et des aigrettes y vivent en toute sécurité.
À nouveau, le hasard nous offre l'opportunité d'une rencontre avec un vietnamien d'origine qui a étudié à Paris. Il est heureux de communiquer avec nous dans un excellent français même s'il vit depuis longtemps aux État-Unis.
Le reste de la journée a servi à poursuivre les communications électroniques nécessaires pour compléter la transaction. Entre temps, nous avons peaufiné la restructuration de notre voyage compte tenu de l’obligation de passer par le Texas pour remonter au Québec avec deux véhicules, l’ancien et le nouveau.

Samedi le 4 février — Samedi de soleil — An 2/Jr 247 — USA /Jr 97
Nous profitons de cet après-midi de soleil pour refaire le plein d’énergie à ne rien faire.
Après avoir préparé les documents de financement et de transfert de fonds, nous nous sommes allongés au soleil, livre et magasine à la main. Lundi sera une autre journée de travail, aujourd’hui, jour du Sabbat, nous nous respectons en ne travaillant pas pour la deuxième partie de la journée.
Hier nous avons entretenu la conversation en français avec un citoyen d’origine vietnamienne, tout çà au hasard d’une rencontre dans le parc attenant au camping. Aujourd’hui, le voisin d’en face, Jeff, est venu nous faire la conversation. Il en a profité pour nous suggérer quelques activités à faire dans Long Beach et la région. Il est un campeur «full timer» depuis huit ans et est originaire de la région, soit Newport Beach. Il a un chien «retreiver» beau et fin comme il n’est pas possible, croyez-moi!

lundi 23 janvier 2012

Du 22 au 28 janvier

Dimanche le 22 janvier — «Le Scenic Drive» — An 2/Jr 234 — USA /Jr 84
Une excursion en auto de 100 kilomètres (59 milles) est proposée avec différents points d’intérêt où s’arrêter.
Il faut dire qu’en ce dimanche, le temps nuageux du matin s’est transformé en ensoleillement sur l’heure du midi.
Notre première direction nous conduit vers l’aéroport. En effet, il nous importe de repérer l'endroit car nous prenons l’avion tôt jeudi matin (6h00) pour nous rendre en banlieue de Dallas (TX). Bien nous a fait, car il y a de la construction et le stationnement du terminal 2 est difficile d’accès.
Notre trajet s'est poursuivi vers Harbor Island, Shelter Island, Point Loma, le Cabrillo National Monument et le phare de la pointe qui démarque la fin de la baie de San Diego et l’océan Pacifique.  Nous avons été impressionnés par le cimetière militaire qui borde l'océan. Des pierres tombales, bien alignées à l'image des rangs de soldats, honorent les militaires qui ont offert leur vie ou une partie de celle-ci pour la patrie.
Ce cimetière s'étend sur plusieurs milles sur «Point Loma» et il fait face à l'océan Pacifique tout autour de la pointe de cette presqu'île. Voilà un endroit particulièrement bien choisi pour le «repos du guerrier».
Que de belles prises de vue dans ce décor tout à fait enchanteur composé d’eau, de gratte-ciels au loin, de plages, de marinas, de bateaux de plaisance, sans oublier la flotte navale des bateaux de guerre des USA basée sur le Pacifique. Le tout arrosé de soleil!

Lundi le 23 janvier — Travail et pluie — An 2/Jr 235 — USA /Jr 85
C’est un avant-midi maussade suivi d’un après-midi de pluie, parfois bruine, parfois averse. Cela n’empêche pas Michel de jouer à son jeu favori, le décapage à l’extérieur, même sous la pluie. Louise nettoie l’intérieur et procède au lavage et au repassage des vêtements. L’après-midi se termine avec un timide soleil qui annonce un beau lendemain.
J’oubliais, à 6h15 ce matin, la sonnerie du I-Phone de Louise se faisait entendre. Michel à répondu rapidement. Un intervenant du Québec retournait un appel téléphonique. Cet intervenant ne savait pas que nous étions en Californie, il en a pris note. Merci.
P.S. Nous avons détaché le Camino pour le gorger de LPG. Nous en utilisons beaucoup pour cuisiner, chauffer l’eau ainsi que pour le chauffage central. Le réservoir de 32gallons a reçu 25,1 gallons.

Mardi le 24 janvier — Le Soleil brille — An 2/Jr 236 — USA /Jr 86
Michel avance dans ses travaux de décapage. Il estime avoir besoin d’une autre journée pour compléter. Cela améliore l’apparence désuète du Camino.
Prochaine étape, calfeutrage et du toit et des parois. Le soleil a brillé toute la journée. La chaleur qui l’accompagne est bienvenue suite à une journée de pluie comme hier.
Notre voisin, Ignascio, un golfeur invétéré, a trouvé la tige de «driver» que mon frère Jean-Pierre recherchait. De plus, par ce temps ensoleillé, Ignascio a travaillé sur sa VW Beetle1966 en procédant aux modifications qu’il désirait effectuer à la suspension arrière. Bravo et Merci Ignascio.
P.S. Notre projet «Top Secret» coule de toutes parts. Même Nick, un voisin original, veut nous aider à le réaliser. Merci Nick, ce ne sera pas nécessaire!

Mercredi le 25 janvier — Demain Dallas — An 2/Jr 237 — USA /Jr 87
Nous nous préparons pour nous envoler très tôt, à 6h22, pour Dallas (Texas) demain.
Quoi de mieux, comme préparation que de vaquer à ses activités régulières. C’est ce que nous faisons Louise et moi. Nous nous couchons tôt par ce que nous devons nous lever très tôt, c’est-à-dire à 3h00. ll faut comprendre deux choses à cette obligation, les normes de sécurité à satisfaire à l’aéroport et la construction qui borde ce lieu rendent les stationnements difficiles d’accès.
J’oubliais de vous dire que Rosie est gardée chez Linda, une permanente au camping qui a déjà 2 chiens et 2 chats. Bon dodo à vous tous!

Jeudi le 26 janvier — Vol vers Dallas — An 2/Jr 238 — USA /Jr 88
Le vol que nous prenons jeudi à la «barre du jour», nous conduira à Dallas/Fort Worth en passant par Phoenix (AZ) où nous devons changer d’avion et faire, vous l’avez deviné, un transfert.
Tout se passe bien et la préparation de l’envol, l’accès à la piste de décollage et l’atterrissage prennent plus de temps que le vol lui-même. Nous voilà dans les airs pour atteindre notre but final, Dallas/Fort Worth. Encore une fois le vol est rapide quoique plus long que le premier secteur. En ligne direct, il y a 1500 milles (2500 km) entre San Diego (CA) et Dallas (TX).
Comme nous avons loué une auto pour nous rendre en banlieue, notre arrivée à Alvaredo se fait à 16h00. Nous sommes attendus par notre intervenant Michael Reardon que je croyais plus âgé. Non, je ne suis pas jaloux, mais un peu envieux, tout de même. Notre objectif est de transiger l’achat d’un nouveau motorisé qui nous abriterait les prochains 5 ans. Nous faisons connaissance et jetons un coup d’œil attentif au véhicule de nos rêves.
Comme nous serons là toute la journée demain, nous prenons congé de notre hôte, vers les 18h00 pour nous revoir demain à 9h00.
Nous allons manger au restaurant, propriété d’un Albanais immigrant aux USA. Atmosphère texanne, bottes de cowboy, chapeau et ceinture sont les vêtements journaliers de ces messieurs. Non, je n’ai pas vu de révolver porté à la ceinture, mais des chapeaux de cowboy sur la tête en mangeant, çà, oui!

Vendredi le 27 janvier  — Un autre Camino — An 2/Jr 239 — USA /Jr 89
Nous sommes très tôt chez le concessionnaire. Nous avons couché à un coin de rue de là. Ce soir, nous coucherons près de l’aéroport de Dallas/Fort Worth. Vous avez compris, nous prenons l’avion très tôt (5h57).
Nous passons l’avant-midi à examiner différentes voitures correspondant à notre cahier de charge. Mais, nous revenons toujours à celle de notre premier choix en regard tant de nos exigences de coûts que des caractéristiques et de son état général. Suite au lunch, pris dans un petit café à proximité, nous sommes prêts à faire une offre. C’est ce que nous faisons, en nous assurant qu’elle soit conditionnelle à un rapport écrit d’une inspection réallisée par une firme spécialisée indépendante, rapport à notre satisfaction. De plus, s’il y avait des pièces majeures à remplacer, elles seraient aux frais du concessionnaire ou à être déduite du prix d’achat convenu. Notre satisfaction est complète tant de l’attitude du vendeur que de la transaction réalisée.
Rendons-nous à Dallas maintenant. Quel cauchemar que de retrouver l’hôtel réservé près de l’aéroport. Les travaux de San Diego sont de la petite bière à côté de ceux réalisés à Dallas. De plus, notre GPS ne s’en soucie pas du tout, lui…
Nous sommes aux Texas, faisons comme les Texans, allons manger un repas de cowboy, un steak de bœuf.
Fatigués voire épuisés, mais satisfaits et contents. Bon dodo, vous autres aussi. Vous n’êtes pas obligés de vous lever à 3h30 comme nous, vous savez!

Samedi le 28 janvier — Retour à San Diego — An 2/Jr 240 — USA /Jr 90
Le retour se fait selon le même trajet à la différence près que nous avons deux heures de différence avec le Texas.
Nous nous levons à 3h30, nous nous envolons à 5h57 et atterrissons à 9h00. Dans la journée, le décalage horaire a tôt fait de nous rejoindre. Nous recevons Adrienne et Robert qui viennent s’enquérir des dernières nouvelles et prenons rendez-vous avec eux pour le brunch, demain à 11h30.
Le souper est fait de salades et rapidement suit le dodo réparateur, souhaitons-le nous!

mercredi 18 janvier 2012

15 au 21 janvier

Dimanche le 15 janvier — Prévisions météo — An 2/Jr 227 — USA /Jr 77
Les prévisions à court et moyen terme sont moins bonnes que celles que nous avons vécues les deux dernières semaines.
La prochaine semaine se situe dans le bas des 60 degrés F. De plus, il pleut cette nuit et demain. Quant à l’autre semaine, les prévisions apportent une légère augmentation du thermomètre se situant dans la 2ième moitié des 60 degrés F.
Quand nous parlons avec les gens du Québec, cela nous attriste pour eux, mais il y fait très froid actuellement,
Une dernière vérification à la laveuse/sécheuse nous indique que le coupable est la pompe à eau. Nous prendrons les dispositions demain pour faire effectuer les réparations nécessaires. La bonne nouvelle est que nous avons des assurances qui couvrent tout bris nécessitant des déboursés de plus 200$.
Belle prudence, n’est-ce pas!

Lundi le 16 janvier — Assurance — An 2/Jr 228 — USA /Jr 78
Michel, le lève-tôt, a communiqué avec l’assurance que nous avons pour réparation de bris mécaniques et autres. Il est autorisé à contacter un Centre de réparation qui évaluera les dommages. La procédure est que l’évaluation des dommages, pièces et main-d’œuvre, sera couverte après rapport et acceptation. Le travail du réparateur a été efficace, il était dans le Camino moins d’une heure après la visite de Michel.
Michel s’installe sur le décapage des bandes décoratives détériorées. Il ne reste qu’une journée de travail du côté passager. Viendra par la suite le tour du côté conducteur. Les résultats sont excellents.
Louise va à l’épicerie. Nous devions recevoir à souper Adrienne et Robert, le tout est remis à une date ultérieure. Demain, nous sommes invités à prendre l’apéro chez eux.
Un nouveau-né nous est apparu. En effet, la jardinière près de la table à pique-nique, avait une chrysalide accolée sur son rebord. L’horticultrice du camping m’a avisé de faire attention, un papillon «monarque» devrait très bientôt ouvrir ses ailes. Moins de 2 heures plus tard, le miracle nous est apparu sous nos yeux. Ce sont les papillons qui font une migration de plusieurs milliers de kilomètres annuellement. Ils sont de couleur orange séparée de rayures noires. Une autre merveille de notre vie de nomades!

Mardi le 17 janvier — Une dent contre — An 2/Jr 229 — USA /Jr 79
Michel s’adonne à son jeu favori, de ce temps-ci, le décapage des bandes décoratives détériorées du Camino. Un jeu qui se fait à l’huile de bras et où on avance sur le terrain millimètre par millimètre. Robert qui passe confirmer l’invitation pour l’apéro en fin de journée suggère à Michel d’utiliser un poli à métal «miracle» qui rend les surfaces lisses et brillantes après que le décapage soit effectué. Merci Robert.
Un apéro allongé chez Adrienne et Robert complète la journée. Les échanges sont nombreux et variés. L’atmosphère y est conviviale et chaleureuse. Ce n'est sans doute pas par hasard que nos routes se croisent et que des liens se tissent rapidement... nous avons plusieurs points en commun. Voilà de nouveaux amis à conserver longtemps. Merci Adrienne et Robert de votre grande générosité.
Louise, suite à son passage dans de nombreuses épiceries hier, a cuisiné de bien bons plats toute la journée. Michel, comble de malheur, s’est cassé une dent. Pauvre Michel!
J’oubliais, notre papillon monarque n’a pas survécu au froid de la nuit. Malgré la tendre chaleur offerte par l’horticultrice, il est mort de froid. Quel malheur! Heureusement, la «nursery» de papillons bien entretenue par Lisa compte plusieurs chenilles et cocons en évolution!

Mercredi le 18 janvier — Dure, dure, la vie de nomade — An 2/Jr 230 — USA /Jr 80
Le projet «top secret» a temporairement repris de la vigueur pour échouer aussitôt. Peut-être reprendra-t-il son envol sous peu, qui peut savoir l’avenir? Je vous intrigue, hein! Pas plus que nous, vous pouvez en être assurés…
Nick, un résident du camping depuis longtemps et voisin d’Adrienne et Robert, nous indique voire, nous recommande un dentiste qui soigne actuellement Mona, sa femme. Excellent rapport qualité des services et coûts.
Michel communique avec le la clinique dentaire et obtient, suite à cet «emergency call», un rendez-vous dans la demi-heure suivante. Le dentiste rapidement rend son diagnostique, la dent brisée devra être recouverte d’une «couronne».On procède temporairement à l’obturation de la cavité afin de désensibiliser la dent. Demain, 9h00, on continuera le traitement afin de permettre à cette dent de recevoir son cadeau royal. Le hasard veut que ce dentiste originaire du Mexique ait complété ses études primaires dans un lycée français. Heureux qui comme Ulysse parle plusieurs langues!
Comme on peut l'affirmer maintenant... «cette planète terre ressemble de plus en plus à un petit village»!

Jeudi le 19 janvier — Projet «Top Secret» — An 2/Jr 231 — USA /Jr 81
Que vous ai-je dit hier? Ah oui, le projet Top Secret» était retombé à l’eau. Aujourd’hui, comme un fantôme, il est réapparu. Il nous a occupés, Louise et moi, pour la majeure partie de la journée.
Disparaîtra-t-il encore? Nous ne le croyons pas ou ne voulons pas y croire, c’est selon!

Vendredi le 20 janvier — Projet «Top Secret» — An 2/Jr 232 — USA /Jr 82
Nos prenons toutes les dispositions afin que ce projet se réalise, incluant les avis de personnes chevronnées dans ce domaine. Dans une semaine, nous serons en mesure de le dévoiler, peut-être?
À suivre…

Samedi le 21 janvier — La Pluie — An 2/Jr 233 — USA /Jr 83
Il a plu toute la nuit et cela se poursuit jusqu’au début de l’après-midi. Un soleil timide prend ensuite la relève.
Yuma (AZ) et la semaine sous la flotte en octobre à Niagara-on-the-Lake. Il faut dire que se promener dans les déserts ou tout autour, si vous ne connaissez pas les rites de la danse de la pluie, vous êtes condamnés à vivre au soleil!
 Nous en profitons pour peaufiner notre «ProjetTopSecret».
Nous nous envolerons pour Dallas (TX) jeudi à très bonne heure, faisant escale à Phoenix (AZ) où nous changerons d’avion et nous atterrirons à Dallas en fin d’après-midi. Il y a deux heures de décalage horaire entre San Diego et Dallas; désavantageux à l’aller, mais avantageux au retour. Samedi nous serons de retour tôt en avant-midi. En regard de ce «Projet Top Secret», Louise et moi avons convenu de ne faire aucun compromis, c’est une décision ferme et irrévocable.
Comme un soleil timide est apparu en après-midi, Michel a complété son travail de décapage des bandes décoratives détériorées, côté passager. Succès obtenu à la dure, avouons-le! Côté conducteur maintenant…  

mardi 10 janvier 2012

Du 8 au 14 janvier

Dimanche le 8 janvier — 2ième incursion dans San Diego — An 2/Jr 220 — USA /Jr 70
Nous sommes allés visiter le «Old Town» de San Diego.
Rappelons-nous qu’aujourd’hui c’est dimanche, jour de congé pour la majorité. Certaines rues de ce quartier sont fermées à la circulation automobile et deviennent piétonnières. Le soleil et sa comparse, la chaleur, nous accompagnent tout au long de cet après-midi de marche.
Des recherches archéologiques ont retrouvés des artefacts, des constructions de briques artisanales et des fondations de bâtiments anciens. Dans ces bâtiments anciens on retrouve entre autre, la première école, le magasin général, l’église, le maréchal-ferrant, souvent forgeron.
Y cohabitent aussi de nombreuses boutiques et restaurants qui occupent d’autres bâtiments historiques. Un de ces grands bâtiments, en forme de U, démontre la qualité des installations de ces pionniers qui avaient la chance d’être bien nantis.
Que dire des jardins et fontaines qui agrémentent le paysage. Louise y a croqué de nombreuses photos de plantes toutes aussi jolies que variées. Des visites guidées sont offertes à 11h00 et 14h00.  Des vidéos reportages/documentaires sont aussi disponibles tout au long du parcours.
La patte de Michel s’alourdit mais ne se laisse pas trop traîner malgré tout. Après un bref arrêt (pause-santé), nous nous orientons vers le port. Les édifices qui y font face sont des appartements en copropriété juchés sur une colline franc-ouest. Que demander de mieux pour un coucher de soleil sur le Pacifique?
L’après-midi s’est terminé par un excellent repas au restaurant italien, le Petrini’s. Atmosphère surchauffée au bar où les quelques clients mangeaient du football.
Il faut savoir que les séries éliminatoires de ce sport professionnel ont débuté samedi. L’atmosphère aux tables était plus feutrée et détendue.
Nous avons partagé, Louise et moi, une pizza végétarienne où les champignons marinés dans l’huile d’olives goûtaient particulièrement bons. La croûte légère et mince faisait honneur au chef.
Les pennes étaient aussi garnis de champignons marinés à l’huile d’olives et assaisonnés juste ce qu’il faut.
Même le vin maison, californien, il va de soi, avait rondeur en bouche et peut être qualifié d’arômes fruitées. De plus, le service était excellent. La serveuse nous a confié que dans sa tendre adolescence, elle avait transité par Québec pendant deux jours. Sa destination d’alors était Goose Bay. Son souvenir de Québec dit-elle :«des garçons très entreprenant pour une jeune adolescente»!

Lundi le 9 janvier — L’autre versant de la montagne — An 2/Jr 221 — USA /Jr 71
Du shopping urgent nous empêche de se rendre dans les délais pour prendre la croisière dans la baie de San Diego à 14h00. Qu’à cela ne tienne, nous nous restaurons sur le port et prendrons la croisière de 15h00. et serons récompensés de cette attente par un soleil radieux et son coucher dans l’océan Pacifique. Coucher de soleil qui nous rappelle celui que nous avons vécu à Key West sur le voilier America.
La dame qui nous décrit les différents édifices et particularités qui entourent la baie de San Diego, tente de nous enjoliver le paysage et elle le fait bien. Les îles Coronado et Shelter sont des paradis pour les vacanciers et navigateurs de plaisance, l’un n’empêchant point l’autre.  
Une surprise qui en est pas une, est de constater que l’industrie principale de San Diego est la flotte de divers bâtiments de guerre amarrés tout au long de la baie. C’est le 2ième port en importance où sont réunis les navires de guerre aux USA après Norfolk en Virginie. Cela va du porte-avions à la frégate en passant par les bateaux transporteurs de soldats et leurs équipements.
Nous y trouvons également des missiles téléguidés Tomohawks pouvant atteindre une cible de San Diego à Washington. Ils sont enfermés dans des silos pour des fins d’autoprotection.
Ce qui est le plus surprenant dans toute cette parade, c’est la fierté que semble démontrer les américains présents d’être partie prenante de cette facette militaire de leur pays, exposée dans cette magnifique baie ensoleillée de San Diego.

Mardi le 10 janvier — Au travail — An 2/Jr 222 — USA /Jr 72
Il est 12h15 quand Michel sort pour enlever les bandes décoratives détériorées sur le Camino. Quel dur labeur, compte tenu des moyens limités dont il dispose. Sa détermination est son meilleur atout!
Louise s’affaire à nettoyer l’intérieur du Camino. Elle profite aussi de l’occasion pour laver les vêtements dans la laveuse/sécheuse qui équipe le Camino.
Tout à fait par hasard, Michel découvre que cette dernière a une perte d’eau. Retranchée dans un espace réduit, y accéder tient de l’homme-caoutchouc. Il semblerait que le coupable soit le tuyau de renvoi d’eau attaché à la pompe qui vide l’appareil. Le hic, c’est qu’il faut sortir l’appareil de son emplacement. Demain, nous verrons! À suivre…

Mercredi le 11 janvier — La laveuse/sécheuse — An 2/Jr 223 — USA /Jr 73
Le Camino est équipé d’une laveuse/sécheuse petit format. Louise a utilisé cet appareil mardi et nous nous sommes aperçus que l’eau fuyait. Michel s’est donné le mandat aujourd’hui de procéder à la réparation, si possible. Cela incluant le nettoyage de l’abri de l’appareil.
Après maints efforts, sans succès, il prend la décision de communiquer avec un technicien spécialisé. Pour aiguiller ce dernier, il va cueillir les documents pertinents. À la lecture de ces derniers, il s’interroge à savoir si le «drain filter» ne serait pas en cause? Le 1er propriétaire du véhicule, dans ses recommandations à Louise, avait mentionné de ne jamais toucher à ce «drain filter».
Eureka! Merci Louise pour ta collaboration et tes encouragements.
P.S. Temps de travail : 11h00 à 16h00 (5 heures X 2 personnes) : Coûts : 0$... Efforts : $$$$$$$$$$$$

Jr 224 — USA /Jr 74
La réparation de la laveuse/sécheuse n’est pas complétée.
Louise, sous surveillance, utilise la laveuse/sécheuse. Toujours, il y a la fuite d’eau! C’est tant pis, on ira au lavoir. Il faut être humble, cela est exigeant, voire difficile.
Par contre, 2 autres projets progressent. Le décapage des bandes décoratives détériorées progressent lentement mais sûrement!
L’autre projet est «top secret». C’est à suivre…

Vendredi le 13 janvier — L’île Coronado à bicyclette — An 2/Jr 225 — USA /Jr 75
J’avais, en décembre dernier, communiqué avec la CARRA pour leur souligner une erreur possible au niveau de la retenue des impôts à la source. On m’avait confirmé par écrit que tout avait été corrigé. Je soupçonne que l’erreur est toujours là. Nous y verrons lundi, à l’ouverture des bureaux. 
Tel que planifié, nous choisissons, par cette belle journée ensoleillée, de visiter l’île Coronado à bicyclette. Le premier arrêt, après avoir déniché un stationnement au centre-ville, est le centre d’information touristique de l’île. La préposée s’efforce de nous donner tous les renseignements utiles à notre balade. De plus, elle nous donne les routes à ne pas emprunter, compte tenu que nous sommes un vendredi et que les nombreux travailleurs de la base navale y circulent. Nous y apprenons aussi que du côté maternel, son arrière-grand-mère est née à l’île d’Orléans en face de Québec sous le nom de ASSELIN. Comment cette planète peut-elle être si petite! Qu’en pensez-vous?
La ballade longe une rue principale qui elle borde l’océan et sa plage. Le soleil y a attiré de nombreux baigneurs, vacanciers et marcheurs. De plus, le paysage et l’architecture sont à couper le souffle. Qu’imaginer de mieux, en ce 13 janvier, pour des Snowbirds?
Sur une esplanade de repos qui borde la mer, un couple de la région de Sherbrooke au Québec s’arrête aussi. Nous faisons connaissance brièvement avec Denise et Yvan qui demeurent tout l’hiver à St-Petersburg en Floride. Ils sont en «vacances» dans l’Ouest des USA pour y visiter San Diego. Ils séjournent, tout comme nous, en banlieue, à Chula Vista.

Samedi le 14 janvier — Les baleines grises — An 2/Jr 226 — USA /Jr 76
Aujourd’hui, nous rendons visite aux baleines grises qui séjournent à la sortie de la baie dans l’océan Pacifique. Nous parcourons la baie pour une 5ième fois. Le paysage commence à nous être familier.
D’un côté, les navires de guerre de la marine et de l’autres les îles Coronado et Shelter qui hébergent vacanciers et plaisanciers. C’est d’un luxe approprié à la vacance perpétuelle. En plein centre de la baie, un immense bateau de croisière amarré à San Diego pour quelques jours. Aujourd’hui samedi, les voiliers sont sortis des marinas et voguent dans la baie jusqu’à l’océan.  
D’ailleurs, cette mer est d’un calme rassurant. Nombreux sont aussi les kayakistes qui travaillent fort à avancer jusqu’à la mer. Ils sont beaux à voir. Comme astuce, ils tentent de surfer sur la vague des gros bateaux pour leur faciliter la tâche.  
Nous apercevons, toujours à bonne distance, de nombreuses baleines grises. Elles font à maturité 70,000 livres en poids et 30 pieds en longueur. Les mâles sont légèrement plus petits que les femelles. Elles sont aux abords de la baie dans leur migration annuelle, Cette migration leur fait parcourir 10,000 à 12,000 milles, les menant de l’Alaska jusqu’à Baja au Mexique où les femelles mettent bas. Suite à cela, elles retournent vers le Nord accompagnées de leur nouveau-né. Et malgré tout, nous nous croyons «Nomades»! Nous avons vu aussi des lions de mer qui se doraient au soleil!
En fin de journée, nous invitons Adrienne et Robert, un couple de Laval qui séjournent dans ce camping tous les hivers depuis 5 ans maintenant. Ils souhaitent voyager aux USA une année durant, comme nous l’avons fait en 2011. Ils seront avec nous lundi pour partager notre repas du soir. Entre temps, Robert fêtera son anniversaire de naissance demain, bonne fête Robert et nos félicitations pour le presque début de ta retraite. Louise, pour cet apéro, fait des miracles de créativité because le frigo est vide ou presque. Bravo Louise pour ta débrouillardise et ta créativité.