Nous voilà de retour à Québec!

Nous voilà de retour à Québec!
Nous voilà de retour à Québec!

mardi 26 octobre 2010

Du 24 au 30 octobre

Dimanche le 24 octobre — Derniers préparatifs — Jour 144
La température a chuté à 2 degrés C. cette nuit et a plafonné autour de 6 degrés C. en journée. Il faut se préparer à la pose de l’attache-remorque chez Attache-remorque de la Capitale demain à Québec. De plus, un certain nombre de pièces et des mesures sont à apporter pour réaliser tout cela. Michel partira pour Québec en après-midi et dormira chez Pascal et Marie.
L’accueil chez Marie est chaleureux et bienvenu. Le souper est excellent et copieux. Il faut comprendre qu’ils ont travaillé toute la journée à l’extérieur à compléter les travaux préparatifs à l’hiver et n’ont pas mangé depuis le matin. Ils ont faim et cela se comprend.
Michel s’est rendu à Beaumont prendre un cadeau de la part des étudiants de Louise l’an dernier. C’est Nicole leur professeur de cette année qui est le porteur du cadeau.
Une anecdote pour terminer. C’était le premier plein d’essence pour ravitailler Blanche-Neige. Impossible de trouver la manette qui ouvre la trappe du réservoir. Peine perdue, il n’y en a pas!
Pendant, ce temps, Louise restée à Beloeil avec Rosie, s'occupe à cuisiner des potages qu'elle met en conserves et à esquisser le trajet que nous emprunterons pour descendre bientôt vers la Floride.

Lundi le 25 octobre — Blanche-Neige harnachée — Jour 145
Michel a dormi chez Marie et Pascal. Les petits enfants, Julien et Camille sont adorables!
Je me lève tôt because le pont à traverser. Je repère l’atelier où me rendre et achète le journal. Je me rends au restaurant pour y prendre le petit-déjeuner. À 8h, je suis de retour à l’atelier pour faire harnacher notre Blanche-Neige au Camino. Bonne nouvelle dès le départ, les responsables de l’atelier ont réussi à trouver une « base plate » Honda Fit 2010. Ils n’auront pas à en faire une sur mesure. C’est ce que nous souhaitions.
Cela durera de 10h00 à 16h00 non stop sauf pour la demi-heure du dîner. Il y a plusieurs étapes à franchir pour effectuer tout le travail à accomplir :
a) installer le porte-bicyclettes au dos de Blanche-Neige;
b) enlever son bouclier de pare-chocs à l’avant;
c) fixer la ‘’base plate’’ à son châssis;
d) tailler des pièces, percer des trous, fixer le tout solidement;
e) brancher les fils électriques nécessaires aux lumières de frein, aux feux de positionnement, aux lumières de direction, etc.;
f) réinstaller le bouclier du pare-chocs avant et ajuster le masque qui le protège.
Enfin, le tour est joué. Il ne reste plus qu’à fixer, à l’aide d’un adaptateur, le porte-bicyclettes du Camino.
Il reste à s’assurer de payer pour les excellents services reçus et à revenir vendredi pour chercher le ‘’coil’’ électrique manquant. Compte tenu des investissements, Michel achète 2 goupilles cadenassées pour sécuriser l’attache-remorque et le porte-bicyclettes du Camino.
Il téléphone à Marcel pour lui livrer les pièces de l’ancienne attache-remorque. Il file ensuite à Beloeil, retrouver Louise et Rosie.
P.S. Compte tenu de la circulation difficile en raison de l’heure, de la pluie et des travaux routiers dans ce secteur, nous remettrons à Marcel les pièces vendredi.
Le retour se fait sous une pluie parfois intense et violente mais sans dommage.

De son côté, Louise a mis le blogue et les comptes à jour. Puis elle a fait le lavage et le ménage du Camino afin que tout soit prêt pour le départ vers le sud. Il semble que la chaleur nous attire...


Mardi le 26 octobre — Préparation (suite) — Jour 146
Louise nous a tracé un itinéraire partant de Beloeil jusqu’à Fort Lauderdale en roulant 6 jours. Comme nous avons une disponibilité de 7 jours, il y aura arrêt pour repos et/ou visites à St-Augustine en Floride.
Le chemin anticipé passe par les routes suivantes : 87, 84, 81, 64 et 95 avec des arrêts à Newburg, Hagerstown, Rocky Mount, Walterboro, St-Augustine et Fort Lauderdale.
Cette projection de trajet, nous fait parcourir de 400 à 500 kilomètres par jour, ce que nous trouvons bien raisonnable. Nous verrons bien à l’usage et ajusterons en cours de route. ‘’Notre souplesse est légendaire’’ dit Louise et nous l’avons démontrée dernièrement…
Peinture, préparation de l’attache-remorque/bicyclettes et récupération de pièces désuètes font partie du travail de Michel. Un petit nettoyage intérieur de Blanche-Neige s’impose si on veut qu’elle reflète son nom.
En fin d’après-midi, ce sont les courses pour devancer l’échéancier de Québec. Pharmacie, Canadian Tire, Rogers Communications pour se procurer un « router » internet (Wi Fi autonome). L’expérience nous apprend que la communication est d’une importance capitale dans notre périple. En conséquence, de bons outils de communication sont essentiels et l’autonomie est à privilégier, selon nous. Enfin, aujourd’hui, tout se déroule à merveille. Rosie nous attend patiemment tout ce temps! Rosie "tu es un ange", parole de Louise et de Michel!

Mercredi le 27 octobre — Bonjour Cocotte-Chanel — Jour 147
L’avant-midi se déroule sous l’orientation de notre dernier périple local, Champlain (Guy, Claire, Malorie, Patricia, Mike, Cocotte-Chanel, Édouard et Punckie) ; Château-Richer (Colette, Marcel ); Beauport ( Francine et Jean-Pierre).
Michel s’occupe à harnacher le Camino avec le nouvel équipement qui comprend un adaptateur se raccordantau motorisé. Celui-ci permet d’attacher les bicyclettes et la voiture par l’intermédiaire d’une barre de tirage qui unit le motorisé et la voiture remorquée (Blanche-Neige). Il nous reste le fil électrique à récupérer à l’atelier.
Le trajet entre Beloeil et Champlain se fait tout doucement avec du soleil plein le pare-brise. Arrivés chez Guy et Claire, il faut trouver un terrain d’entente entre les 2 chats et les 2 chiens. Rien d’évident à prime abord!
Michel apprend que sa rencontre au Palais de Justice de Trois-Rivières est déplacée à Québec. Il vaut mieux l’apprendre tardivement que pas du tout.
Le souper est chaleureux et excellent. Merci Claire et Guy. Leur petite-fille, Malorie, est ravissante. Patricia, leur fille, la mère de Malorie est une mère exemplaire. Que dire de la grand-mère maternelle, sinon qu’elle aime son adorable Malorie et qu’elle en est, sans aucun doute, la meilleure PROTECTRICE en ce bas-monde!

Jeudi le 28 octobre — Suite… — Jour 148
Le départ de chez Guy et Claire se fait tôt, compte tenu des obligations que nous nous sommes créées :
a) attache-remorque de la Capitale (cueillette du fil électrique);
b) visite chez Colette et Marcel;
c) rencontre au Palais de Justice de Québec à 13h15;
d) souper;
e) coucher chez Francine et Jean-Pierre.
Louise se réjouit de conduire Blanche-Neige jusqu’à Québec. Michel prend la relève pour se diriger chez Colette et Marcel.
Tôt, Michel se présente à la cafétéria du Palais de Justice de Québec où il a le temps de prendre un bon repas. La rencontre se termine à 15h00. La seule pensée qui l’habite est que c’est une opération pénible.
Louise, pendant ce temps, est allée promener Rosie, acheter du café et rencontrer une amie libraire. Nous nous rejoignons au stationnement de la Gare du Palais toute proche.
Nous filons dire bonjour à Huguette et Gilles. Nous regardons les travaux exécutés suite aux dégâts d’eau qu’ils ont vécus à la fin de l’été. Nous acceptons l’offre généreuse qu’ils nous font de prendre le repas avec eux. Huguette, malgré sa peur des petits animaux, est apprivoisée par Rosie. Elle se maîtrise et Rosie s’en fait une amie. Quelle Rosie!
Francine et Jean-Pierre nous accueillent à bras ouverts. Merci de votre accueil, cela fait chaud au cœur suite à un après-midi désolant et pénible.
Ce sera un sommeil réparateur. Quant à Rosie, elle continue sa tournée de charme!

Vendredi le 29 octobre — Dernier jour avant le Redépart — Jour 149
Différentes courses occupent notre avant-midi : VR St-Nicolas., le cordonnier, la SAQ, le serrurier, l’entrepôt, la toiletteuse, les téléphones aux assureurs et visite chez Marie.
Le tout se réalise rondement. Le retour à Beloeil se fait sous les nuages menaçant de déverser leur fiel de pluie. Ce qu’Ils ne tardent pas de faire, d’ailleurs.
Rendus à destination, c’est le rangement de tous les objets apportés, y incluant les nombreux vêtements. L’apéro suit ainsi que le souper.
Il restera demain à harnacher le Camino à Blanche-Neige. Chaque pièce fonctionne bien. Il faut nous créer l’habitude de travailler avec ce nouvel équipement.
Rosie, en belle fille, s’est soumise docilement au toilettage reçu d’une main d’artiste qu’est celle de Sonia, sa coiffeuse!

Samedi le 30 octobre — Le vrai départ — Jour 150 - USA - Jr 1
Nous partons à 10h00 du camping Alouette à St-Mathieu de Beloeil. À partir de la frontière américaine, nous empruntons l'autoroute 87 jusqu'à Newburg, au camping KOA sur Freetown Hyway. Nous nous sommes arrêtés à ce camping lors de notre remontée de Washington. Nous y serons bien… Notre GPS nous a conduits sur Freetown road. Une erreur de programmation! Un bon samaritain nous a escorté jusqu’au camping KOA tout proche.
Tout s’est bien déroulé pour ce premier segment de 500 kilomètres. Nous sommes entrés au camping à 16h30, pour une moyenne de + de 80km/h incluant les pauses-pipi, la collation du diner et le plein d’essence.
Nous avons taversé la frontière en douceur en y perdant notre ‘’lucky bamboo’’ because on ne doit jamais apporter une plante aux USA! M. le douanier, nous ne le ferons plus jamais, c’est promis!
Le nouvel équipement de tirage de la voiture et la voiture elle-même sont des merveilles!
Bravo à nous pour notre perspicacité. Merci à Rosie, notre mascotte préférée!

lundi 18 octobre 2010

Du 17 au 23 octobre

Dimanche le 17 octobre — Retour au Nord du Nord — Jour 137
Une longue promenade que ce retour précipité vers le Nord.
La route nous amène, aujourd’hui, de Washington jusqu’à Newburg, dépassé New York. Le camping de Newburg reste ouvert jusqu’au 31 octobre. Plus nous roulons vers le Nord, plus les arbres s’empourprent!
Nous dévions de notre route une première fois à Baltimore. Deux jeunes hommes généreux et volontaires nous indiquent, en nous précédant dans leur Jeep, la route qui nous amène vers Towson. Merci à ces 2 généreux samaritains du dimanche. À 2 autres reprises, nous avons bifurqué au mauvais endroit sur la route. Heureusement notre 6ième sens d’anticipation nous a ramené sur la bonne voie sans additionner de nombreux kilomètres.
En route, nous réservons au camping KOA de Newburg ouvert jusqu’à la fin du mois. Nous y faisons notre entrée comme prévue à 17h00. Six heures et demie de route pour parcourir 475 kilomètres dans une circulation souvent intense et ralentie par de nombreux travaux routiers gênants. Nous nous sommes arrêtés vers 12h30 pour casser la croûte, remplir le véhicule d’essence et vider le trop plein de Rosie et de ses compagnons.

Lundi le 18 octobre — Le Camino et les Jeux Olympiques de L’Automne 2010 — Jour 138
Notre décision de transiter par Lake Placid est amusante. En arrivant dans les White Mountains, nous sommes surpris par la neige qui habille les pentes de ski. Est-ce de la neige artificielle ou de la neige naturelle? On ne sait pas. Mais les pentes sont blanches de neige! C’est vrai.
Louise a servi de conducteur pour les 320 kilomètres de la randonnée. Les 40 derniers kilomètres étaient par monts et par vaux dans un chemin étroit mais agréablement décoré d’une rivière le serpentant.
Le camping où nous dormons ferme le 21 octobre et nous sommes, aujourd’hui, le 18 octobre…Il fera frais cette nuit en montagne à Lake Placid.
Michel a rencontré sur le camping un résident d’Ottawa, sa femme est franco-manitobaine et se nomme Yvette. Ils veulent obtenir des renseignements sur les campings dans les Keys. Michel leur remet l’information de la location que nous avons faite pour la Noël 2010.
Le lavage, le séchage et le repassage des vêtements complèteront la journée.
P. S. Une odeur de fils grillés sous l’évier chatouille le nez de Louise. Michel découvre qu’un terminal d’un thermostat du chauffe-eau est effectivement grillé! Merci Louise, un feu c’est suffisant…

Mardi le 19 octobre — Jour d’opportunités — Jour 139
Nous avons quittés Lake Placid vers les 9h30. Une route secondaire toujours serpentée par la rivière nous amène à l’autoroute 87 et ensuite jusqu’à la frontière; 37 kilomètres pour le premier segment et une soixantaine pour le second. Nous sommes passés à la frontière dans un temps presque record compte tenu que revenions avec un véhicule en moins pour des raisons évidentes, destruction totale par incendie… Parlons du règlement de cette affaire. Une agente de la firme Toyota a communiqué avec nous ce matin. Michel n’appréciait pas le ton de sa voix! Il reste que la communication dans cette affaire urgente a été, à tous les plans, excellente. Nous avions avisé de la situation au concessionnaire Toyota vendredi à 18h00 et le retour d’appel de Toronto s’est effectué mardi matin vers les 10h00.
Nous roulons sur les autoroutes 15, 30 et 20 vers notre destination Champlain. Nous nous arrêtons dans le secteur Ste-Madeleine pour nous restaurer avec notre belle Rosie, toujours aussi docile et agréable en voyage comme à la maison.
Après discussion, nous prenons la décision de nous arrêter chez le concessionnaire Casavant Honda à St-Hyacinthe. L’adresse et l’emplacement géographique sont rapidement repérés grâce au I Phone que Louise goûte à plein! Nous y trouvons tout ce dont nous avons besoin et même plus. Nous réfléchissons brièvement et nous prenons la décision d’acheter une Honda Fit LX blanche à 5 vitesses manuelles. Elle nous sera livrée demain à 15h00.
Pendant ce temps, Louise a la prudence d’appeler au camping Alouette à Beloeil pour s’assurer qu’il est encore opérationnel et qu’il y a une place pour nous ce soir. Réponse OUI…
À ce camping, il y a un réparateur de VR d’une grande expertise, M. Dupuis. Il règlera notre problème de chauffe-eau électrique et s’assurera de son meilleur fonctionnement au gaz propane. Nous nous informerons auprès de lui au sujet des installateurs d’attaches-remorques dans les environs.
Quelles opportunités nous avons encore saisis aujourd’hui! Merci à la VIE!

Mercredi le 20 octobre — Consolidation des acquis — Jour 140
Comme à son habitude, Michel se lève tôt. Il dresse une liste des priorités à faire pour la journée, en accélérant pour en terminer l’exécution en avant-midi, si possible…
1) communiquer avec la compagnie d’assurance qui assure notre nouvelle voiture; (Louise)
2) communiquer avec la compagnie d’évaluation des sinistres mandatée par la firme d’assurance pour connaître l’état de situation en regard du règlement du sinistre : (Michel)
3) communiquer avec le réparateur de VR localisé sur le camping en regard de l’achat d’un Tow Bar de marque Blue Ox et du harnachement nécessaire sur la nouvelle voiture; (Michel)
4) communiquer s’il y a lieu, avec attache-remorque de la Capitale à Québec; (Michel)
5) communiquer avec Bicyclettes Rive-Sud pour acheter une attache à fixer à la nouvelle voiture Honda; (Michel)
6) communiquer avec Casavant Honda pour obtenir une randonnée taxi pour aller chercher la nouvelle voiture Honda puisque nous sommes sans véhicule : (Michel)
7) régler notre séjour au camping alouette jusqu’au 30 octobre; (Louise)
8) assurer la réception internet; (Louise)
9) recevoir le réparateur de VR pour assurer la sécurité du chauffe-eau électrique; (Michel)
10) faire l’épicerie au retour de la cueillette de la nouvelle voiture; (Louise et Michel)
11) Aller chercher la nouvelle voiture chez Casavant Honda à St-Hyacinthe. (Louise et Michel)
Beaucoup de COMMUNICATION!!! Tout au cours de l’avant-midi, les I Phones ont travaillé rondement et nous avons obtenu les réponses désirées, à notre grande satisfaction d’ailleurs! À titre d’exemple, je serai à Québec lundi le 25 octobre pour faire installer une Base Plate de fabrication maison qui harnachera la nouvelle voiture au Camino selon les normes de sécurité.
Seule anicroche de la journée, la voiture taxi qui doit nous prendre au camping pour nous amener chez Casavant Honda à St-Hyacinthe ne retrouve pas l’emplacement du camping Alouette à St-Mathieu de Beloeil. Nous faisons le pied de grue pendant presqu’une heure, tantôt sous le soleil, tantôt sous les nuages, mais toujours balayés par un vent violent.
Nous sommes rentrés avec la nouvelle voiture toute blanche, avec barbe noire, prête à prendre la relève. Nous en sommes assurés!
P.S. M. Dupuis, notre réparateur de VR, nous a procuré un Tow Bar de marque Blue Ox pour notre nouvelle voiture. Il ne peut nous trouver une Base Plate correspondant à nos besoins.

Jeudi le 21 octobre — Température exécrable
Jour de repos relatif — Jour 141
Il fait un temps à ne pas mettre son chien dehors dit l’adage. C’est ce que nous faisons avec Rosie, elle demeurera au chaud, près de nous, toute la journée.
Nous prenons la décision de relaxer. Nous complétons, à vitesse petit v, les travaux de communication et de recherches entrepris hier. C’est tout, peu et beaucoup en fin de compte. Le plus difficile est de réduire la vitesse à petit v.
Louise communique avec le courtier d’assurance pour transmettre le montant exact de la transaction d’achat du nouveau véhicule Le tout en regard de la valeur à neuf en cas de perte totale!
Michel procède au lavage et séchage des vêtements lourds.
Louise communique avec ses frères.
Michel communique avec Marie, sa fille.
Michel communique à nouveau avec Les attaches-remorques de la Capitale pour confirmer le rendez-vous de lundi.
Toujours beaucoup de COMMUNICATION!!!
Le reste de la journée consiste à faire des recherches sur la toile pour dénicher une Base plate Blue Ox s’ajustant à une Honda fit 2010.
Musique et activités zen complètent la journée. À demain…

Vendredi le 22 octobre — La récréation est à nos portes — Jour 142
Nous complétons nos préparatifs avant notre départ pour la Floride.
Le chauffe-eau, dans son mode ‘’gaz’’, est remis en forme. Nous recevons l’attache- remorque Blue Ox et l’attache bicyclette SportRack est arrivée. Cette dernière, Pascal ira la chercher en fin d’après-midi.
Louise procède à un rapide ménage du Camino. Nous complétons en allant à l’épicerie à Ste-Julie. Quant à Michel, il se nourrit d’argent canadien au guichet automatique de la Caisse populaire.
Louise reçoit un appel de son frère Jacques nous invitant pour une rencontre du clan Simon. Nous y serons demain. Louise ira aussi rencontrer sa mère, mercredi le 27, en se rendant chez son frère Guy.
Notre belle Rosie a eu des problèmes de digestion dont nous ne connaissons pas la cause. Il arrive à l’occasion qu’elle soit malade ainsi. Nous souhaitons qu’elle se rétablisse dans les meilleurs délais. Elle couche avec nous toute la nuit, ce n’est pas dans ses habitudes… Nous espérons que tout ira mieux demain!

Samedi le 23 octobre — Le clan des Simon et la relève — Jour 143
Comme c’est la dernière rencontre du clan Simon cette année, Michel est en quête d’un ‘’barber shop’’ pour se faire coiffer. C’est une coquetterie qu’il partage avec Louise ou bien de la contamination positive. Au site 118, lui dit-on, une coiffeuse exerce. Pa malheur, c’est leur dernière journée au camping et elle a déjà 4 rendez-vous. Ce sera pour l’année prochaine peut-être. Michel se rend jusqu’à McMasterville où il trouve un salon de coiffure hors pair. Il reviendra au Camino avec le scalp qu’il souhaitait, prêt pour aller au soleil de la Floride. Mais avant ils se rendent chez Murielle et Jacques.
Nous nous présentons chez Murielle et Jacques au même instant où Guy et Claire arrivent. Quelle belle surprise, ils sont accompagnés de Patricia, leur fille et de Malorie, leur petite-fille de 4 mois. Se joignent à nous par la suite, Josée et François, leurs filles de 7 et 9 ans, Justine et Anne-Sophie.
Murielle et Jacques ont préparé un repas digne d’un festin. Merci pour votre chaleureux accueil et pour votre générosité!
L’activité sportive de l’heure exerce les doigts, les yeux et le cerveau, il est électronique. Les I Phones et le GPS ont subit toutes les tortures des mains de tortionnaires chevronnés que sont Guy, Jacques, François, sans oublier Louise, l’Amazone du clan! Que de plaisir ils se sont fait!
Jacques sort ses cartes géographiques et suggère à Louise des routes alternatives à la 87/95 facilitant la descente jusqu’en Floride.
Rosie, notre petit chien, s’est fait de nouvelles amies. Elle a collaboré pleinement en se promenant en laisse dans le quartier avec Justine, Anne-Sophie, Josée et François.
Murielle, la marraine de Rosie lui laisse des libertés qu’elle-même n’aurait jamais imaginées… Ah! Le rôle de marraine!
P.S. Le premier vrai essai routier de notre nouvelle voiture, c’est un succès. Bravo Blanche-Neige!

lundi 11 octobre 2010

Du 10 au 16 octobre

Dimanche le 10 octobre — Lancaster : visite guidée du quartier historique — Jour 130
Nous arrivons à 12h30 à Lancaster et la visite guidée débute à 1300, ‘’ just on time ‘’, comme dit souvent Louise.
Nous apprenons dans cette visite menée par un guide compétent et déguisé en costume d’époque les dédales politiques suivis par William Penn jr pour sa migration et son installation en Pennsylvanie.
C’est dans le comté actuel de Lancaster qu’il s’est installé, héritant de son père, l’Amiral William Penn, des terres données par le roi George ! Il faut savoir que le père de jr avait prêté tout son argent au roi pour financer les nombreuses guerres de l’époque. De plus, jr avait été déporté dans ce qui s’appelle aujourd’hui l’Allemagne, pour la pratique d’une religion autre que celle reconnue officiellement. Il était Quaker. Il a donc pris l’engagement l’effet que la liberté religieuse serait de mise en Pennsylvanie. Les Amish de l’époque, persécutés qu’ils étaient, ont immigré dans le comté de Lancaster en suivant William Penn jr.
Dans le dédale de la guerre civile, une liste ininterrompue d’évènements ont, entre autres, opposés les Yankees (le Nord) aux Sudistes. L’un de ces différends fut l’abolition de l’esclavage. Lancaster a une histoire riche rattachée à cette guerre. De plus, elle est le berceau du roi du chocolat Hershey qui démarra par une fabrique de caramel principalement vendu en Angleterre où il était tartiné avec du chocolat Nous retrouvons donc dans la région des terres parmi les plus fertiles des USA qui vendent leurs produits laitiers pour fabriquer des tablettes de chocolat au lait. Voilà le pain et le beurre des Amish.
Nous avons complété cette leçon d’histoire avec un guide costumé d’époque pour qui le temps s’écoule trop vite, la durée prévue du tour devait être 1h30, nous avons survécu aux 2h30 de promenade dans le vieux Lancaster. Merci, Monsieur le guide qui, exceptionnellement, refuse toute gratification sous forme de pourboire.
Au retour, nous nous sommes arrêtés dans un vignoble pour acheter 2 bouteilles de vin blanc très respectable au goût. Nous avons ouvert une bouteille que nous avons partagée, en partie, comme apéro par un temps ensoleillé sans aucun vent, dans les 25 degrés.
Demain Washington, sa bibliothèque, le Capitole, la Maison Blanche et Obama, peut-être, si la chance continue de nous accompagner!

Lundi le 11 octobre — Vers Washington, la capitale des USA — Jour 131
Il semblerait que pour poursuivre notre rêve, il faille subir des épreuves majeures et les surmonter. Après l’intervention chirurgicale de Louise, il y a eu le vol de l’ordinateur et ses conséquences et maintenant la perte totale de la Toyota Yaris que nous tirons derrière le Camino (VR). Aujourd’hui l’épreuve nous a frappés sans crier gare.
En effet, le départ s’est préparé comme à l’habitude, c’est-à-dire lentement, au rythme de voyageurs en vacances. À quelques kilomètres, dans la campagne Amish, une odeur de brûlé est apparue à l’arrière du Camino (VR). Louise qui conduisait s’est arrêtée dans les meilleurs délais. Le feu intense brûlait tout ce qui se trouvait sous le capot de la voiture que nous tirons derrière le VR.
Un bon samaritain, conducteur d’un camion lourd qui nous suivait, s’est arrêté armé d’un extincteur Il a arrosé le brasier aidé de Michel qui a fait de même avec un autre extincteur que nous possédions. Cela a été suffisant pour éteindre l’incendie et empêcher toute propagation.
Est venue ensuite la panoplie d’aide alertée par une dame qui circulait en voiture, qui a pris le temps de s’arrêter et de téléphoner au 911 pour demander l’aide des pompiers, de la police d’état et d’un remorqueur.
De plus, des voisins Amish sont accourus offrant aide et réconfort.
Résultat : perte totale du véhicule que nous tirions derrière le VR.
La suite se veut à la fois pathétique et rassurante. Nous suivons le remorqueur, stationnons dans la cour du garage, communiquons avec l’assureur pendant cette longue fin de semaine de vacances au Québec (Action de Grâces), aux USA, c’est la fête de Colombus. Le tout se solde par une sécurité accrue grâce aux moyens d’aide présents autour de nous, sans que nous doutions de leur efficacité.
Après avoir cassé la croûte dans la cour du garage, nous entreprenons notre périple vers Washington, Louise tient toujours le volant. Nous entrons au camping de Cherry Hill vers 16h20 venant de New Holland en banlieue de Lancaster PA.
MARYLAND, nous voici, RASSURÉS…

Mardi le 12 octobre — Camping Cherry Hill= Repos et Remise à niveau — Jour 132
Les évènements d’hier ont perturbé notre sommeil. Nous les avons vécus calmement, mais ils ont causé du stress. Il en va de soi. Ne pas le reconnaître serait se mentir.
Aujourd’hui, il fait très beau et nous goûtons le soleil et sa chaleur réconfortante! Nous nous concentrons sur 6 activités :
1) se reposer et diminuer notre niveau d’adrénaline;
2) nettoyer le VR;
3) lavage et séchage des vêtements;
4) réarrangement de deux coffres du VR suite à la perte de la Toyota et du transfert de matériel;
5) planification du retour au Québec pour les rendez-vous pris;
6) investiguer l’achat d’un nouveau véhicule et prendre les dispositions pour le rendre remorquable.
1) 2) 3) Sans commentaire…
4) 2 coffres du VR ont reçu en vrac le matériel disposé dans la voiture remorquée qui a pris feu. Michel y remet de l’ordre.
5) Nous laisserons tomber la dernière partie de ce périple, soit la visite de la ville historique de Williamsburg. Nous remonterons au Québec avec le Camino (VR). 3 raisons nous amènent à faire ce choix, nous voyageons avec notre chien, l’achat et la pose du nouveau dispositif de remorquage de la future voiture, la location de voiture par l’assurance n’est permise qu’à la condition de demeurer dans le même État!
Nous partirons dimanche le 17 octobre pour une remontée de 3 jours de + ou – 400 km/jour. Nous nous arrêterons chez Guy et Claire à Champlain, région de Trois-Rivières. Ils ont la généreuse habitude d’offrir le gîte à des rescapés comme nous…
6) Si les assurances couvrent les dommages causés à notre voiture incendiée et que cette voiture est déclarée ‘’perte totale’’, nous achèterons, à notre retour au Québec une nouvelle voiture qui peut être remorquée. Nous avons déjà fait notre choix et avons investigué un concessionnaire qui en possède une telle que souhaitée. En attendant la réponse des assurances, Guy s’occupe de faire les recherches pour l’attache-remorque (achat+installation).
Journée de repos, disions-nous!

Mercredi le 13 octobre — 1ère journée de visite de Washington, la Capitale des USA — Jour 133
Nous partons du camping en autobus pour nous rendre à la station de métro la plus proche soit Maryland University, par hasard! L’autobus et le métro nous amènent au Capitole dans environ une heure. Il en sera de même au retour.
Quelle ville splendide! Nous apercevons de l’extérieur la largeur de ses rues, la propreté générale et la fébrilité toute à l’avenant qui y règne… et QUE DE VERDURE…
Nous prenons un léger lunch à l'American Indian Museum représentant les différentes nations indiennes et leurs cultures propres. Nous observons une architecture originale et attrayante. Les mets servis sont typiquement indiens. Nous avons mangé du riz sauvage, des racines de céleri, des patates douces et des carottes. Comme dessert, une galette aux raisins avec café.
Nous faisons, en marchant, une petite tournée des édifices fédéraux entourant le Capitole, la Cour suprême, le musée des indiens, la Bibliothèque du congrès et le Capitole lui-même. Le tout suivi d’une visite guidée d’une heure de l’intérieur du Capitole, sans le Président Obama, ni la First Lady Michelle! Quel édifice impressionnant couvrant des espaces immenses et une architecture inspirée. Mais il faut reconnaître que la sécurité et les fouilles sont omniprésentes.
Au retour, nous découvrons le jardin botanique de conservation de la faune et un petit marché où on vend des fruits et légumes biologiques. On y retrouve aussi d’autres nourritures. Nous nous laissons tenter.
Le retour se fait de la même manière, mais à l’heure de pointe…Demain, nous poursuivrons la visite de Washington.
P.S. Quand nous étions sur notre départ, Michel a reçu un téléphone de la compagnie d’évaluation des sinistres mandatée par la compagnie d’assurance pour évaluer les dommages causés à la Toyota. Le résultat de l’évaluation devant nous être connu vendredi ou au plus tard lundi le 18 octobre. Soyons patients et optimistes.

Jeudi le 14 octobre — La fatigue et la pluie nous ralentissent — Jour 134
Toute la matinée et aussi le début de l’après-midi ont été sous l’influence du dernier ouragan ou de la queue de celui-ci, il a plu des cordes. Ces gouttes d’eau ont fait déborder le vase déjà bien rempli.
Donc, Président Obama, nous remettons notre rendez-vous à demain. Excusez-nous, monsieur le Président!
Aujourd’hui, nous nous assurons de mettre à jour le blogue, les comptes et le retour en terre québécoise à compter de dimanche le 17 octobre. Nous informons nos proches des dernières péripéties de notre voyage. Repos forcé, mais mérité quand même!
Nous gardons notre optimisme, car s’en viennent des jours meilleurs. Nous nous appliquons un slogan connu :’’ Nous le voulons, nous l’aurons!’’.

Vendredi le 15 octobre — Washington, jour de visite — Jour 135
Il fait une température fraîche chargée d’un vent persistant. Cela ne nous empêche pas de parcourir, en longeant le Potomac à partir de l’Enfant Plaza, le Washington Monument, le Lincoln Memorial, Le Zero Milestone Ellipse, la Maison Blanche, l’American Arts Museum et la National Gallery of Arts (West et East) et son jardin de sculptures.
Contrairement à mercredi où nous avions mangé Amérindien, aujourd’hui, nous mangeons Américain à l’exclusion de la soupe aux nouilles Amish. Quelle différence il y a dans les mets offerts… Cela s’appelle L’ÉVOLUTION!
La grande découverte fut des toiles achetées et données par Herbert et Dorothy Vogel dont nous avions vu le documentaire dans la dernière année. Nous avions alors été impressionnés par les raisons qui les avaient poussés à céder les peintures et sculptures qu’ils avaient achetées au cours de leur vie de simples travailleurs qui aimaient les Arts. Ils vivaient à New York dans un 4 et ½ et ils ont fait don de leur collection en vidant le contenu de leur appartement dans 4 camions-remorques de 42’ et ce, parce que leur collection serait vue gratuitement dans ce musée et ceux affiliés. Il faut ajouter que lui était postier et elle, bibliothécaire et ils peignaient un peu. De plus, Herbert avait une passion pour les des tortues. L’appartement était aussi habité par un immense chat…
Pendant cette visite, Michel a reçu un téléphone de la compagnie mandatée pour évaluer les dommages à la voiture brûlée. Résultat : PERTE TOTALE. Nous étions confiants mais cette confirmation nous apaise davantage. Le retour a été long, l’autobus avait un grand retard.
Au retour, Michel téléphone au garage qui retient l’auto accidentée. Il remercie Darryl pour sa collaboration et lui signifie les directives de la compagnie d’assurances. Un autre téléphone, celui-là à au garage Lévis Toyota pour leur donner des renseignements pertinents concernant l’évènement. Suit retour de téléphone à la personne responsable du dossier à la compagnie mandatée pour évaluer les dommages.
Demain visite de la Bibliothèque du Congrès et du Musée Amérindien. Bonne Nuit!

Samedi le 16 octobre — Visite de Washington. Adieu aux Musées, Bonjour M .le Président. — Jour 136
C’est notre dernière journée à Washington. Nous apprenons que l’horaire de l’autobus est aux heures au lieu de la demi-heure la fin de semaine. Qu’à cela ne tienne, nous le prendrons en attendant 30 minutes de plus. Notre carte de métro nécessitera un ajustement pour le dernier parcours au retour aussi. Des cousins français ayant réussi à maîtriser les consignes du distributeur automatique de billets, nous dictent la marche à suivre. Merci les cousins.
C’est la visite guidée de la bibliothèque du Congrès. C’est un édifice très impressionnant. Nous y voyons sous verre une Bible imprimée par Gutenberg lui-même. C’est l’une des 150 premières à avoir été imprimées. Cela a pris 2 ans d’effort. Celle qui était sous verre est l’une des 3 au monde qui est sans tache et donc immaculée. Elle fut achetée pour 1 million de dollars au 19e siècle!
Le contenu de cette bibliothèque est impressionnant et peut être consulté par internet. Ils y reçoivent 10 000 revues par jour avant de prendre la décision de les conserver ou non…
Nous nous dirigeons vers le musée consacré aux Amérindiens. Il se déroule en fin de semaine des spectacles consacrés à l’Amérique du sud. Nous avons d’abord vu et entendu des péruviens chanter et jouer de la musique traditionnelle de leur pays des Andes. Puis ce fut le tour des brésiliens de venir danser en costumes de festival avec l’entrain qu’on leur connaît pour la fête. Les costumes de festival, mais surtout les masques sont impressionnants.
Retour au camping. Nous partons demain à bonne heure. Nous nous familiarisons avec le trajet à suivre et établissons une liste ouverte de choses à faire quand nous arriverons au Québec.
ADIOS M. le PRÉSIDENT…

jeudi 7 octobre 2010

Du 3 au 9 octobre

Dimanche le 4 octobre — NEW YORK = NEW-YORK — Jour 123
Une pomme par jour éloigne le médecin, disait-il! Mais atteindre la GROSSE POMME le dimanche, en passant par Jersey City, c’est à se rendre malade, croyez-moi…
331 kilomètres pour atteindre Liberty Harbor RV Park dont presque 300 kilomètres sur autoroute. Les derniers kilomètres à parcourir sont dans la ville de Jersey City ou la banlieue. Nous avons réussi à faire toutes les erreurs possibles, y compris circuler dans la rue principale encombrée de voitures stationnées de chaque côté et plein de marcheurs du dimanche. Mais armés d’un motorisé tirant une voiture, c’est une arme redoutable contre une petite SMART ou toute autre voiture…Malgré tous les avatars rencontrés, nous y sommes parvenus quand même.
De notre campement sauvage, sans électricité, eau et égouts, nous voyons la Statue de la Liberté illuminée.
Que demander de plus mes amis, les Dieux nous sont favorables, n’est-ce-pas?

Lundi le 4 octobre — LA GROSSE POMME DIFFICILE À CROQUER CE LUNDI MATIN — Jour 124
Nous avons résolu le problème du camping sauvage. Une réservation en bonne et due forme de 4 jours nous a été possible malgré que nous n’ayons pas réservé avant de nous présenter. Il y a sur le camping de 50 places très étroites un rallye de motorisés venant des USA et du Canada. Tout en s’installant, 2 véhicules transportant des visiteurs de la Louisiane se sont présentés. Un de ces visiteurs parle un peu le français et cela sans accent. Bravo à lui et à sa mère qui ne parlait jamais l’anglais.
Impossible de prendre le ferry pour se rendre à Manhattan. Le dernier passage le matin est à 9h52, il était 11h15 quand nous voulions y accéder. Ce sera pour une prochaine fois. Aujourd’hui, on s’accommodera du métro. Une gentille dame nous a aidés à acheter des cartes de métro par guichet automatique. Merci à cette belle inconnue.
L’arrivée sur Manhattan se fait sans douleur avec la ligne jaune qui nous amène à la 33ième rue, tout près de l’Empire State Building. Mais une autre surprise nous attendait, une pluie diluvienne nécessitant des bottes de caoutchouc afin d’éviter la noyade! Dans cet environnement très multiethnique, un calme apparent était perceptible. Mais des différences importantes entre les individus y sont aussi évidentes. Une propreté surprenante y règne. Nous avons limité notre visite à regarder l’Empire State Building de l’extérieur et de visiter la bibliothèque de New York où nous avons trouvé plusieurs rayons de livres en français.
Nous rentrons au camping pour y prendre une douche chaude nécessaire suite à la douche froide de l’après-midi.
Les prévisions météorologiques pour les 3 prochains jours sont constantes : nuageux avec averses, 17 degrés…

Mardi le 5 octobre — Tour guidé de New York — Jour 125
Vers 9h15, nous prenons le minibus direction du Ferry qui nous amènera à Ellis Island. C’est sur cette île que tous les immigrants européens débarquaient entre 1880 et 1954. Nous avons pris ce tour guidé sur la recommandation de nos voisins de la Louisiane, devenus nos amis. Quel hasard, ils parlent un peu le français et feront ou ont fait des arrêts à Washington, Lancaster, New York et Bar Harbor dans l’état du Maine où nous sommes allés l’été dernier. C’est en résumé, notre itinéraire du premier mois, en sens contraire.
Dans cette île transformée en parc, il y a un musée d’histoire concernant l’immigration qui est la base de la construction de ce pays qu’est les USA. Toutes les statistiques sont disponibles pour comprendre ce flot humain déversé sur ce continent. Des documents et des films racontent cette histoire des gens qui ont contribué à construire ce pays.
Une autre portion de ce tour guidé était la visite de la statue de la Liberté. Comme nous avons pris le mauvais Ferry, nous devrons nous satisfaire de la vue rapprochée de ce don français aux américains. Par contre, nous avons réussi juste à temps à rejoindre le Ferry qui nous amenait jusqu’à Liberty Park, où débutait la vraie visite guidée du TOUT NEW YORK.
Ville active, hyperactive, boulimique en tout, je refuse d’y vivre même si je n’y ai jamais songé. Nous visitons tour à tout, Manhattan, Times Square, St-Patirick Cathedral, Central Park, Wall Street, Rockfeller Center, Greenwich Village, Soho, etc. Nous découvrons la signification du mot "gratte-ciel" d'une toute autre façon en circulant parmi ces immeubles si nombreux et si hauts. Ils semblent vraiment vouloir atteindre le firmament... une compétition ou une illusion à la mesure des ambitions américaines. Central Park est un bijou de nature, de verdure et de calme dans un environnement plutôt chaotique alors que Time Square est un lieu trépidant de fébrilité constante où la foule circule à travers une multitude d'écrans géants et un flot d'images qui se succèdent à un rythme plutôt ahurissant! Ces contrastes souvent présents sont ici plus proches et plus évidents.
Dernier arrêt : Ground Zero. Les habitants des USA ont une vue de cet évènement tragique qui leur est propre. Je le traduirais comme le sentiment d’une souveraineté bafouée et une incapacité démasquée malgré leur puissance. Cela se manifeste par un repli sur eux-mêmes et une insécurité presque maladive.
Que dire de notre chien abandonné à lui-même pendant près de 12 heures. Rosie, en chien fidèle et docile nous a attendus patiemment. Merci de ta patience Rosie, nous t’aimons beaucoup, malgré les apparences.

Mercredi le 6 octobre — Dernière visite dans la GROSSE POMME — Jour 126
La journée débute par un déjeuner au restaurant avec Art, Judy, Céleste et Dominick. La caractéristique principale, c’est l’abondance. Quant au goût, c’est à s’y habituer, on s’y fera avec le temps, peut-être! L’atmosphère est excellente, nos hôtes sont conviviaux et particulièrement chaleureux. Le tout se termine par, vous l’aurez deviné, du ‘’ shopping’’ au Simon Mall de Jersey City. Nous suivons Art en voiture, il est armé d’un GPS et il se faufile dans les rues souvent à sens unique. Lorsque les lumières de circulation ne coopèrent pas, il a la gentillesse de nous attendre quelques arrêts plus loin.
Louise trouve un chemisier à carreaux qui lui sied à merveille et un foulard passe partout. Michel sera plus confortable dans une nouvelle paire d’espadrille achetée chez Macy’s.
L’après-midi sera consacré à la visite de New York du haut du 102ième étage de l’Empire State Building.
Entre-temps, Michel a une longue conversation concernant la mécanique, la politique, l’économie, la sécurité, les frustrations, l’évènement tragique du nine/eleven avec Dominick, notre fermier à la retraite. La ferme de canne à sucre de Dominick a été reprise par son fils il y a trois ans. Quant à Art, habitant de Batonb-Rouge, il a travaillé 35 ans chez Dow Chemicals dans une usine pas très loin de la ferme de Dominick.
La visite de l’Empire State Building nous résume en images sur 360 degrés ce que nous avons vu au ras le sol de New York. La température ensoleillée est coopérative.
Nous achetons 6 T-Shirts avec l’inscription ‘’I love New York’’ pour toute la famille (Marie, Pascal, Julien, Camille, Louise, Michel et Alexandre).
La journée se termine chez nous par un apéro et des amuse-gueule avec nos amis louisianais. Le vin et le scotch délient de plus en plus les langues et l’invitation de nous revoir à Bâton-Rouge quelque part à l’automne 2011 ou à l’hiver 2012 est relevée. Nous y serons. Ce n’est qu’un AU REVOIR mes AMIS.

Jeudi le 7 octobre — Au Revoir la GROSSE POMME
BIENVENUE au pays des Amish — Jour 127
Nous faisons la bise aux amis louisianais. Nous nous souhaitons mutuellement bonne chance. Ce n’est qu’un AU REVOIR et à BIENTÔT, j’espère!
Nous prenons la route après eux, car ils ont une plus grande route à parcourir. Ils se rendent à Bar Harbor, Maine. Nous, nous filons vers Lancaster, à 150 milles ou 240 kilomètres.
La route se fait bien sauf, pour un embranchement entre la 95 et le New Jersey Turnpike. Mais comme nous sommes arrivés à un poste de péage, le préposé nous réaligne rapidement et correctement. C’est une courte ‘’visite’’ de 3 ou 4 kilomètres et nous sommes à nouveau dans la bonne direction.
Arrivés à destination, nous apprenons que cette fin de semaine est la plus occupée des fins de semaines de toute la saison de camping. Bravo, il y aura plus d’activités à faire. Le problème, parce qu’il y en a un, est que nous n’avons pas réservé à l’avance. Comme il y d’autres campings en région, la préposée s’assure, en téléphonant, de nous y trouver un emplacement. Merci de cette aide précieuse!
En route pour le camping de substitution, nous apercevons des jeunes à l’école, en habit traditionnel Amish, qui font de l’activité physique à l’extérieur. Des ‘’buggies’’ tirés par des chevaux qui trottinent sans cesse, sont sur une piste qui ressemble à nos voies cyclables, mais en plus large. Vous comprendrez aussi que ce mode écologique de transport laisse des traces. En effet, la rue et la voie ‘’trottable’’, sont parsemées de crottin de cheval à la disposition des oiseaux! ‘’Les oiseaux ne sèment ni ne moissonnent, mais Dieu les nourrit’’ (voir la Bible). Des dames en costume traditionnel de travail s’affairent à couper le gazon devant leurs propriétés.
Un monde particulier que ce pays des Amish où ils cultivent la terre d’une façon ancienne, tout en côtoyant le monde actuel et ses nouvelles technologies.
La récolte des citrouilles bat son plein, on en voit partout sur les étals et dans les champs et ce de toutes les grosseurs.
VIVE l’HALLOWEEN et ses FANTÔMES!

Vendredi le 8 octobre — Bonjour à la communauté Amish — Jour 128
À Lancaster, nous sommes dans la 2ième plus grande communauté Amish au monde. La plus grande se retrouve dans l’État de l’Ohio. Nous apprenons cela et bien plus encore par la visite du centre d’information Amish qui nous offre une visite guidée en minibus animée par un enseignant à la retraite. Cet enseignant du High School a un excellent langage, ce qui nous facilite la compréhension de ses intéressants commentaires. Merci à ce guide, nous le lui redirons à la sortie.
Il fait soleil, le thermomètre oscille dans les 23 degrés et la campagne Amish est verdoyante, invitante et tellement propre. Somme toute, elle est belle en soi tout comme les personnes qui y habitent. Amish veut dire « ensemble ». Ils ont immigré venant de Zurich en Suisse allemande où ils étaient persécutés comme bien des groupes religieux de l’époque. Ils sont venus en Pennsylvanie parce que William Penn, le fondateur s’était engagé au respect du droit religieux de chacun.
Ils ont choisi ce mode de vie traditionnel non comme acte religieux mais comme volonté de rester unis. Ils n’utiliseront dans leur maison ni électricité, ni téléphone, ni appareils modernes de musique ou autres, ni ordinateur, ni caméra. Aucun outil qui pourrait entraver, selon leurs leaders, les liens de leur communauté, n’est autorisé.
Ils ne retirent aucun bénéfice de l’État. Ils ne recevront ni assurance-chômage, ni assurance-médicament, ni-assurance-maladie, ni assistance-sociale. Ils paieront leurs impôts sans rien demander en retour. Même leurs écoles ne sont pas subventionnées! Ils paient l’entièreté des coûts de santé par un fond de secours auquel contribue chaque famille.
Ils ont de petites fermes pouvant assurer la subsistance familiale. Ils les cultivent de façon traditionnelle avec chevaux et mulets. Ils ne possèdent pas d’autos. Ils se déplacent en buggy tiré par un cheval qui trottine sans cesse sur la voie ‘’trottable’’ (en bordure de route). Des machines agricoles anciennes sont tirées par des équipes de mulets pouvant aller jusqu'à six. Les fermes sont petites faisant en moyenne 50 acres. Comme elles ne peuvent nourrir qu’une famille, un seul des 7 enfants (moyenne par famille) pourra y vivre. Les autres se marieront et/ ou se feront entrepreneurs. Les femmes demeurent au foyer avec l’arrivée du premier enfant. La culture du maïs est florissante mais ne sert qu’à nourrir les animaux. Jamais ellen’est vendue ou consommée par les humains.
Ils sont vêtus d’habits traditionnels et de vêtements foncés et souvent noirs. Les écoles sont petites et à moins de 2 milles de la maison afin que les enfants puissent s’y rendre à pied. C’est une école à une seule classe de la 1ère à la 8ième année. Suite à cela, c’est le travail. La bâtisse école et les professeurs sont payés par la paroisse.
Entre 16 et 18 ans, les jeunes ont la liberté de côtoyer les « English » (ceux qui ne sont pas Amish) et ils seront à même ensuite de décider leur choix de vie future. Les mariages ne sont pas « arrangés », les fréquentations se font à partir des rencontres du dimanche soir. Voici des statistiques enviables concernant ce mode de vie de la communauté Amish : 0% de divorce, 0% de crime ou de violence et 90% d’adhérents qui y demeurent toute leur vie. Les valeurs prioritaires sont la famille, la communauté et l’église. Cette vie semble appréciée par ceux et celles qui la choisissent volontairement.
Pendant le tour, nous nous sommes arrêtés dans une maison qui servait de boutique où l’on vendait des articles de toute nature et de la nourriture. Les pretzels au beurre fondent dans la bouche. Que dire des jeunes filles qui nous servaient. Elles avaient un teint de rose d’une fraîcheur inégalée. Les savons Ivory peuvent aller se rhabiller… Demain nous tenterons de compléter les informations (langue, mariage, religion, leaders, vie de paroisse).
Au retour, achat de légumes et de nouilles aux œufs dans un farmer’s market Amish recommandé par un conducteur de buggy à longue barbe grise qui veut connaître l’heure. Il est 16h00 et Il ne porte pas de montre au poignet.
Arrivés au Camino (VR), nous déballons les achats et Michel, aidé de Louise, tente en vain d’harnacher la coupole au téléviseur. Peine perdue, il n’y a ni son, ni image, que se passe-t-il?
On se dit que suite à l’excellent souper composé de nouilles aux œufs à l’huile d’olive et de légumes frais, le tout acheté chez les Amish, le tout se rétablira. Allons à la bouffe…
Il faut comprendre que cette fin de semaine, il y a le GP du Japon à Suzuka. Plusieurs efforts plus tard, nous y arrivons! Tout rentre dans la normale. GP nous voilà prêts. Peuple Amish, nous serons là aussi demain.

Samedi le 9 octobre — Amish Amish Amish — Jour 129
Nous prenons exemple chez ceux que nous visitons et tentons d’éviter le stress. "Tranquilo" diraient les espagnols. Cependant, nous n’excluons pas les moyens modernes de communication et autres outils.
C’est samedi et les Amish travaillent comme à l’habitude. Deux activités occuperont notre journée. La première étant une visite d’une série de boutiques tantôt tenues par des Amish, tantôt tenues par des English (quand tu n’es pas Amish, tu es English ).
Cela m’amène à parler de la langue. Les Amish parlent à la maison un dialecte allemand qui serait proche d’un dialecte hollandais. D’ailleurs, ici, on retrouve le mot Dutch utilisé dans diverses appellations. Tous les enfants vont à l’école subventionnée par la communauté. C’est une école à une classe seulement qui couvre de la 1ère à la 8ième année. Les études se terminent à ce moment. Les jeunes ont 14 ans quand ils finissent leur scolarité. Ils iront aider leurs parents sur la ferme et auront jusqu’à 16 ans pour choisir de rester ou partir de la communauté. S’ils restent, ils seront baptisés.
La vie communautaire se réalise dans une paroisse de 250 à 350 personnes incluant aînés, adultes et enfants. Cela signifie 35 à 45 familles, chaque famille ayant en moyenne 7 enfants. Les leaders sont religieux et comptent par paroisse 1 Évêque, 1 ou 2 Ministres et un Diacre. Les offices religieux du dimanche se déroulent dans une maison privée puisqu’il n’y a pas de bâtiment "église". Le mariage est libre et volontaire. Des activités sociales pour les jeunes gens se déroulent le dimanche et sont très appréciées pour trouver mari ou épouse. Sur la rue nous avons aperçu plusieurs jeunes couples dans la mi-vingtaine avec trois jeunes enfants.
La seconde activité a été un ‘’buggy ride’’ de 5 milles (8 km) tiré par 2 chevaux, le tout prendra 55 minutes. Les fermes sont encore plus belles quand elles défilent sous nos yeux à vitesse réduite. Le conducteur s’arrête à l’entrée d’une ferme où un jeune fermier et 2 de ses filles (environ 7 et 9 ans) offrent différents produits de la maison (root beer, gâteaux, pains, biscuits, confitures, condiments et bien d’autres choses…). Une fois les ventes réalisées, les jeunes retournent rapidement vers la maison en trottinette et ce, pieds nus.
Demain, nous visiterons à pied le quartier historique de Lancaster.