Nous voilà de retour à Québec!

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Nous voilà de retour à Québec!

mercredi 25 juillet 2012

Du 22 au 28 juillet

Dimanche le 22 juillet — Un début de vacances vacillant — An 3/Jr 50 — CA /Jr 98
Les activités de plein air sont soumises aux aléas de la température. Que dis-je… dans un monde moderne de télécommunications constantes, les prévisions jouent un rôle plus important que la réalité! Aujourd’hui, les prévisions météorologiques étaient «so so». La réalité se décrit avec quelques brins de pluie accompagnés des nuages arroseurs. Mais, enfin, si peu. Le soleil a inondé la rivière et les enfants s’en sont donnés à cœur joie sur le camping.
Louise a guidé son invité, Suzanne, dans la découverte du village de l’Anse-St-Jean. Le quai, la rade, le pont couvert, les boutiques, la pâtisserie de Madame Louise, etc… Une journée d’apprivoisement des lieux et de repos toujours bienvenu pour ces deux infatigables travailleuses.
Michel a complété le nettoyage du réservoir des eaux noires, commencé hier. Vous voyez, il n’y avait pas urgence en la demeure.
La journée s’est terminée, comme il se doit dans un camping, par un BBQ arrosé par d’un bon vin. En soirée, des invités non annoncés se sont présentés. En effet, des nuées de moustiques affamés sont venues participer au festin, au détriment de notre pauvre peau sensible à leurs piqûres. Pauvres de nous! Demain Suzanne et Louise visiteront le Parc de la Tabatière. Mardi, une expérience de randonnée en kayak tandem sur la rivière Saguenay est planifiée. CHANCEUSES!
P.S. Notre réseau téléphonique ne nous atteint pas au camping. De plus, le réseau WI-FI ne se prend pas au site 14 que nous occupons. Il faut se rendre au pavillon communautaire pour y avoir accès. Ce qu’a fait Michel pour se brancher sur le site officiel de «Formula 1.com». Par voie de la rubrique «Live Timing», il a suivi le dernier tiers de la course du GP d’Allemagne. Alonzo, pilote Ferrari, est sorti vainqueur et marque de précieux points pour prendre une sérieuse option sur un troisième titre mondial des pilotes de F1 en 2012. BRAVO à lui et son équipe.

Lundi le 23 juillet — Jour de repos pour tous — An 3/Jr 51 — CA /Jr 99
Nous attendons la pluie qui n’est pas venue et c’est tant mieux. Comme vous le savez tous, nous sommes en vacances.
Michel couvre les services essentiels, soient douche et promenades de Rosie. La FARNIENTE occupe le reste de sa journée.
Pour Louise et Suzanne, la farniente a fait place à une randonnée à bicyclette. Elles ont pédalé 29,74 km, en suivant d'abord la petite rivière à saumon qui coule vers l'Anse avant de se jeter dans la rivière Saguenay.
Elles ont poursuivi en grimpant la rue des Côteaux qui mène au Lac Simon où elles ont trempé leurs pieds, le temps d'une pause qui rafraîchit et refait les énergies. L'euphorie de la descente à 57 km/h est tout simplement «grisante» et relègue aux oubliettes les efforts de la montée!
Une moyenne raisonnable de 15 km/h sur un parcours tout en vallons où le plaisir est omniprésent!
Demain, kayak pour les filles sur le Saguenay. Pour Michel, ce sera le nettoyage extérieur de l’Allegro sans oublier les promenades de Rosie…
Mardi le 24 juillet — Journée de grands vents — An 3/Jr 52 — CA /Jr 100
La perturbation atmosphérique a débuté en début de nuit (00h00) par des bourrasques accompagnées d’une pluie violente.
Louise et moi avons coordonné nos efforts pour fermer fenêtres et auvents. Dans une opération d’urgence comme celle-ci, nous apprécions les automatismes contenus dans l’Allegro à cet égard. Voilà la «machina» toute barricadée. Alors, nous retrouvons Rosie venant chercher une sécurité en se collant sur Louise dans le lit.
Le cauchemar de la nuit nous amène à nous lever tôt, soit 7h00. Il faut se rappeler que les filles ont un rendez-vous pour une randonnée en kayak sur le Saguenay. Y va-t-on, y va-t-on pas? Décision vite prise, on y va, vent ou pas de vent…
Bien leur en fut puisque le vent amène la vague et double les efforts pour maintenir le cap. Dans ces circonstances, à quoi sert la jupe du kayak sinon de nous donner l’illusion que cela nous garde le fessier au sec! Ceci n’est qu’illusion par temps de houle comme aujourd’hui.  
Les filles sont fatiguées, mais enchantées et satisfaites de l’expérience d’avoir vaincu un Saguenay presque déchaîné. Suivra un après-midi de repos, bien mérité d’ailleurs!
P. S. Rosie est restée «scotchée» à Suzanne depuis son arrivée, impossible de la décoller! Michel, en vieux routier, n’est pas allé à la randonnée en kayak sur le Saguenay. Il devait s’affairer à nettoyer l’extérieur de l’Allegro. Rien de cela n’a été réalisé, trop venteux!

Mercredi le 25 juillet — Fin de la visite de Suzanne — An 3/Jr 53 — CA /Jr 101
La partie des vacances de Suzanne en notre compagnie prend fin ce matin. Une longue route l’attend pour se rendre chez elle, à la frontière ontarienne, plus de 500 km.
Nous nous reverrons sûrement avant notre départ à l’automne et peut-être au printemps/été dans la vallée de l’Okanagan. Heureuse présence qu’est la sienne, comme à chaque visite, d’ailleurs. Cette fois-ci, c’était particulièrement goûté en partageant des vacances mutuelles.
Le reste de la journée se passe au quotidien. Michel poursuit l’activité «amélioration continue» pour un meilleur placement dans les coffres de l’Allegro. Louise voit à la mise à jour du blogue, trois jours sont à compléter, soient les 22, 23 et 24 juillet. Patience lecteurs/lectrices, nous avons des problèmes de lien réseau sur notre emplacement. D’autres tâches sont aussi à faire, comme la lessive, à titre d’exemple.
Vers les 15h00, nous allons marcher jusqu’au parc provincial, nous ne nous engageons pas dans la piste, les chiens n’y étant pas admis. Nous nous arrêtons dans une boutique d’art. Louise y a aperçu hier une petite sculpture Inuit qu’on nomme Inukshuk et qu’elle souhaite acquérir. Il représente un symbole d'entraide et de fraternité. De plus, ce caire de forme humaine est un point de repère qui guide les voyageurs. Il nous accompagnera désormais dans notre périple. 
Michel s’est porté volontaire, à la demande d’un voisin et de son fils, Réal et Marc-Antoine, comme gardien de Toby, un immense «Golden Retreiver» roux, mais doux comme un agneau. Ils sont partis escalader une montagne de l’autre côté de la rivière.
P.S. Après vérification, le nombre d’arrêts/départs vécus est de 118/236. Je m’excuse de ma méprise. Le tout est vérifiable sur notre site via «Tripline».
Jeudi le 26 juillet — Fête de Sainte-Anne — An 3/Jr 54 — CA /Jr 102
Le titre n’a aucun rapport avec le blogue aujourd’hui! Cela m’arrive à l’occasion…
Aujourd’hui, nous avons besoin de mettre à jour nos messages téléphoniques sur nos I-Phones. Le réseau le plus étendu du fournisseur canadien le plus important, selon la documentation commerciale, n’a pas d’antennes de relais dans ce coin de pays.
Nous devons nous rendre à La Baie pour retrouver les relais satellitaires nécessaires à la réception par les téléphones cellulaires.
Ce qui fut fait dans une halte routière où s’arrêtent de nombreux vacanciers québécois pour y casser la croûte puisque nous sommes à l’heure du lunch. Quant à être à La Baie, piquons une pointe jusqu’à Chicoutimi. Je sais, je sais, La Baie et Chicoutimi ne font qu’un maintenant. Mais que voulez-vous, mon petit côté nostalgique qui ressort, je suppose.  
Le reste de l’après-midi sera consacré à la Farniente because la pluie semble menacer… Or ce sera la soute numéro 2 qui recevra l’attention de Michel ainsi qu’une sensibilisation au système automatique de retrait de l’auvent principal en cas de bourrasque dépassant les 18 m/h (30 km/h).
Louise s’adonne au jeu de la lessive. Il faut comprendre que dans l’Allegro, avec les nouveaux appareils, cela devient un jeu, semble-t-il! Cela doit être vrai au nombre de lessives qu’ils effectuent…
Vendredi le 27 juillet — Belle température, tous les jours — An 3/Jr 55 — CA /Jr 103
Alors que les prévisions météorologiques nous annoncent de la pluie, nous n’y croyons plus ou très peu! Juillet est à ce jour un mois exceptionnel à cet égard.
Une chose de réglée, et VLAN les changements climatiques! La Floride en remontée chez nous, vous y croyez, vous? Attendons le mois de janvier avant de l’annoncer au monde entier dans des feuillets publicitaires!
Travaux divers et promenade à vélo en après-midi. Arrêt à mi-chemin et crème glacée comme récompense à l’effort… Nous soupons à l’extérieur, la belle température nous y invitant. Nos nouveaux voisins campeurs ont le sommeil tardif, la voix forte et le discours tout en longueur. Chanceux sommes-nous de ne pas avoir le sommeil léger!

Samedi le 28 juillet — Petite ballade au sommet du Mont Édouard — An 3/Jr 56 — CA /Jr 104
Quelle imprudence dans notre audacieux projet. La seule information que nous possédions était l’impression que nous avait donnée la montagne lors de notre visite en ce lieu. C’était il y a deux ans, lors d’un concours canin auquel nous assistions.
Sans peur et sans reproche, nous nous attaquons avec fermeté à son ascension par voie du chemin des tracteurs. À plus de la demie de la remontée, nous rencontrons deux marcheurs qui nous motivent à atteindre le sommet.
Là, on y découvre un belvédère qui donne une vue sur 360 degrés du FJORD et de ses beautés naturelles. Tout à fait magnifique, nous témoignent-ils! Nous nous engageons immédiatement dans la dernière heure de marche sur un sentier fait pour les véhicules tout terrain.
En effet, ce sentier est caillouteux et offre une prise au sol limitée à nos pieds, pour ne pas dire glissante. Attention à la descente. D’ailleurs dans la dernière portion de la montée, nous avons rencontré deux 4X4, conduits par de jeunes gaillards qui escaladaient le mont Édouard. Quel effort cela demande-t-il? Enfin!
Après 2 ½ heures de marche et nous atteignons le sommet de la montagne avec accès au belvédère. Il faut compter 69 marches pour en atteindre le dernier étage. Mais quel spectacle nous offre cette nature presque vierge du FJORD sur une vue d’ensemble à 360 degrés.
Nous y avons grimpé en suivant l’escalier tout en colimaçon que Rosie a vaincu allègrement. Et oui, Rosie a fait l’ascension et la descente avec nous, et cela sans laisse et sans aide, ni à l’aller, ni au retour. BRAVO Rosie!
En plus d’être une excellente activité pour le Cardio, fiers de notre réussite, nous avons vécu un bel après-midi, tout ensoleillé.  
P.S. Les qualifications au GP de Hongrie sont aussi importantes que celles de Monaco. Les résultats des qualifications donnent, en général, les résultats de la course de demain. McLaren et Lotus Renault ont bien joué leurs cartes…Demain, nous verrons bien les résultats…

lundi 16 juillet 2012

Du 15 au 21 juillet

Dimanche le 15 juillet — La véloroute des bleuets — An 3/Jr 43 — CA /Jr 91
En cette deuxième journée au camping de Ste-Monique, nous nous empressons d’enfourcher nos vélos et de suivre la véloroute des bleuets nous amenant à Péribonka. C’est de là, d’ailleurs, que les nageurs entreprennent la traversée du Lac Saint-Jean, épreuve internationale de nage longue distance, très éprouvante, même pour des athlètes aguerris.
Nous parcourons les 20 km qui nous séparent du pays de Louis Hémon auteur du roman «Maria Chapdeleine». Nous y voyons, au passage, un musée dédié `à l’auteur et son œuvre, fierté des Péribonkois! Arrivés à destination, nous nous informons de l’horaire du petit traversier qui nous amène au Parc national de Pointe-Taillon, d’où nous emprunterons la piste nous ramenant au camping de Ste-Monique. Cette dernière portion nous fera compléter une randonnée de 35 km divisée en 2 parties.
Une petite fringale s’est installée à l’arrivée à Péribonka. Nous nous rendons au restaurant «Le Bisto À l'eau» pour nous ravitailler. Là, Michel reconnaît un cycliste aperçu ce matin au camping. Il engage la conversation avec Claude et l’invite à se joindre à nous pour l’apéro.
Notre traversée de la rivière pour se rendre au Parc national de Pointe-Taillon se fait en complétant notre pique-nique commencé sur le quai… Traversée agréable, seuls tous les deux, Louise et moi, admirons le paysage qui se déroule devant nous, agrémenté des commentaires judicieux du capitaine du ponton, dans un langage à faire envier, presque, un membre de l’Académie française!
Cette portion de la véloroute des bleuets se fait dans un site enchanteur de sous-bois odorants en suivant la rivière. Des odeurs de fougères, de bouleaux, de trembles et de nombreuses autres espèces d’arbres rendent le décor féérique.
Arrivés à destination, suite à la marche de Rosie demeurée patiemment dans l’Allegro, une douche s’impose. L’heure de l’apéro étant arrivée, nos presque voisins, Claude et Nadia, se joignent à nous. Ce fut une rencontre agréable, comme toutes les rencontres faites sur un camping. Nous apprenons à connaître ces personnes à travers leurs diverses expériences de vie.  
S’ensuit un orage violent qui se poursuit en une pluie continue qui accompagnera le dodo hâtif de Michel because la randonnée, l’avouera-t-il, fut, somme toute, épuisante!

Lundi le 16 juillet — Petit Lundi, Grosse Semaine — An 3/Jr 44 — CA /Jr 92
Si l’adage dit vrai, nous aurons une grosse semaine.
Aujourd’hui, lundi fut bien léger. Nous avons enfin réussi, Louise et moi, à corriger les 2 toiles qui s’obstinaient à ne pas remonter. Il aura fallu quelques astuces, beaucoup de patience et un peu de doigté pour qu’elles obéissent correctement.
Au tour des téléviseurs à recevoir notre visite de courtoisie. Première approche: par où faire circuler le «fil HDMI» pour qu’il ne paraisse pas? Tout ce coin est si encombré d’autres fils électriques, c’est à faire peur d’y mettre une vrille!
À l’analyse, c’est par la voie des hauts-parleurs du haut que la solution viendra. Deux trous à percer et le tour est joué. Faisons suivre le fil HDMI maintenant. Il devra faire son chemin à travers un vivarium de fils ressemblant à des serpents enroulés les uns sur les autres.
Ces fils sont ou branchés à des prises de courant, tantôt 120 volts, tantôt 12 volts. Ils se dirigent vers un décodeur, ou un distributeur, ou un système de cinéma-maison/musique ambiophonique pour compléter leurs courses vers une antenne de réception satellite cachée sous un dôme. Quel casse-tête!
Malgré toute notre bonne volonté et notre patience légendaire, nous n’y parvenons pas. Nous verrons à dormir là-dessus…

Mardi le 17 juillet — Journée ratée et réussie — An 3/Jr 45 — CA /Jr 93
Les pronostics de la température ont faussé nos décisions. Apparence de pluie, annonce de mauvais temps, paresse de décision, voilà la partie de journée ratée. Par contre parmi ces ratées nous retrouvons des réussites.
Comme on retrouve sur le camping des chemins faits de graviers à fines granulométries, nous en retrouvons, par conséquent, dans l’Allegro. Il nous faut utiliser la balayeuse à chaque jour. Quelques menus travaux ont occupé le temps de Michel aussi.
Comme le temps se maintient, non au beau fixe mais sans pluie, la décision est prise de se rendre à St-Augustin faire un clin d’œil, de son coin d'origine, à Claire, une charmante belle-sœur.  Quelle belle initiative ce fut de demander à une dame qui soignait ses fleurs de nous indiquer où se trouvait le rang 6. Nous avons été reçus comme de la visite. Les gens du Lac St-Jean savent recevoir, l’hospitalité y connaissent çà, eux!
Nous avons eu droit par l’intermédiaire de l’époux à toute la nomenclature de la famille de Claire, incluant frères, sœurs, oncles, père, mère et grands-parents paternels. Cet homme, armurier par plaisir, fabrique des carabines et fusils à la demande. Quel métier d’art il fait par simple plaisir, le croyez-vous?
Pour compléter notre clin d’œil à Claire, nous sommes allés à l’église et au cimetière saluer grand-père et grand-mère, cette dernière ne fumant plus la pipe, défendue dans ces lieux saints.  
P.S. Les photos sont pour Claire en priorité…

Mercredi le 18 juillet — Télé et Température — An 3/Jr 46 — CA /Jr 94
La température est à la baisse aujourd’hui, nous pensions être déjà à la basse automne en nous levant ce matin. De plus, l’orage nous attendait au détour de la journée.
Donc, faisons place au dôme de la télévision, c’est là où nous sommes rendus dans ce dossier. Après avoir séparé tous les fils du vivarium qui les abrite et les avoir branchés dans les prises correspondantes au distributeur, au décodeur et au lecteur de CD/DVD, nous voilà à lire et interpréter ce que l’écran de la commande du dôme nous livre. Tout cela, sans nous donner aucune image…
Téléphonons au fournisseur de service des ondes Télé, soit la compagnie Bell Canada. En discutant avec le préposé, très compétent d’ailleurs, Louise apprend que nous sommes en lien avec une firme de répondants se situant en Tunisie où la température oscille actuellement autour des 38 degrés C. avec haut taux d’humidité.
Tout cela ne fait pas avancer notre dossier, le problème est le lien avec l’antenne caché sous le dôme, la connexion ne se fait pas avec le coupleur. Qu’à cela ne tienne, Michel, via internet, communique avec la firme King Controls qui nous apprend par un retour de message courriel que la programmation pour entrer en contact avec le satellite Bell Express Vu numéro 82 sur cette antenne ne fonctionne plus. L’antenne ne peut se bancher que sur le satellite Bell Express Vu numéro 91. Nous devrons à nouveau recourir aux services ou de la compagnie fabricante de l’antenne, King Dome, ou faire regarder le tout par un spécialiste en communications. Abandon de ce dossier pour aujourd’hui.
Nous prenons la décision, malgré le froid, de nous rendre à l’édifice de l’Odyssée des Bâtisseurs qui traite de l’importance de l’eau et de l’électricité dans le développement de la région du lac Saint-Jean. Nous y avons fait une visite guidée avec un groupe d’une quarantaine de personnes de tous âges. Nous y avons été reçus avec beaucoup d’empressement et de chaleur. La visite se complètera demain matin.
Notre premier arrêt s’était fait à l’édifice d’en face qui accueille les visiteurs et les renseigne au plan touristique pour la région. Accueil d’une qualité exceptionnelle, à mentionner. Demain, la visite des jardins Scullion à L’Ascension de Notre-Seigneur.
Au retour, un arrêt à une boutique de vente d’aliments fins du terroir. «La Boustifaille», où nous avons fait provisions de pain chaud pétri et cuit sur place, de tartelettes aux canneberges, de fromage en grains et de caramel à la fleur de sel. Pour le souper, accompagnées de légumes, nous avions acheté des saucisses aux fine herbes avec arôme d’ail. Repas succulent que Rosie a apprécié autant que nous!  
Demain, les prévisions météorologiques sont encore au froid et à l’orage. Le futur est meilleur. La vie, c’est l’espoir!

    
Jeudi le 19 juillet — Suite d’hier — An 3/Jr 47 — CA /Jr 95
Comme nous n’avons pas compléter la visite de l’activité «L’Odyssée des bâtisseurs», nous reprenons là où nous avons laissé. Il nous reste la partie extérieure, soit le sentier pédestre qui nous amène au château d’eaux.
Là nous visionnerons un film des aventures et réalisations des bâtisseurs de la région axées sur le développement de la forêt et de l’hydro-électricité. Le tout se déroule sur un angle multisensoriel avec des images sur 360 degrés! Il faut se rappeler qu’un «Château d’eaux» est essentiellement une tour de plusieurs mètres qui sert de réservoir d’eau. La particularité de ce «Château d’eaux» est que ses parois d’acier servent d’écrans aux nombreux projecteurs d’images. Les spectateurs que nous sommes, sont au centre de l’action qui se déroule tout autour de nous. Excitant!
La suite nous amène au jardin Scullion. Une idée géniale d’un jeune entrepreneur d’origine irlandaise que rien n’arrête. En effet, à l’âge de 25 ans, il achète à l’Ascension-de-Notre-Seigneur un lopin de terre inculte où il plante des arbres tout au pourtour de sa fermette pour y créer un microclimat. Comme la neige tombe en abondance l’hiver, les différentes espèces ensemencées ou transplantées sauront survivre. Deux ans après l’acquisition de sa ferme, il démarre un centre jardin.
Il continue à planter arbres, arbustes, plantes vertes exotiques et fleurs de toutes sortes. Cela devient un jardin digne de ce nom. Il offre son trésor à visiter à la population en général. Ceci l’amène à gagner le prix du Tourisme au Québec en 2009. Tout cela sans subvention, à force de travail, de courage et d’un rêve devenu réalité.
Des visites guidées sont offertes pour mieux connaître les espèces que l’on retrouve particulièrement dans la tourbière que l’on parcoure suivant un aménagement piétonnier qui nous protège et préserve cet environnement fragile. Au bout de la tourbière est aménagée une maison de bûcheron. Trois bâtiments d’importance ont été construits, une maison qui abrite la famille Scullion (5 personnes), un bâtiment multifonctionnel qui sert à l’accueil des visiteurs, la restauration et pour la location à des évènements spéciaux, ainsi qu’une serre.
Cette dernière continue le commerce des plantes, fleurs arbustes et arbres. On y pratique aussi des expériences pour créer de nouvelles espèces et l’adaptation à notre climat d’espèces exotiques. Je passe sous silence les moyens écologiques utilisés dans la construction des bâtiments en vous invitant à vous y rendre et en apprendre plus de la bouche même du propriétaire qui vous accueille à votre arrivée.
Le reste de la journée est consacré au repos pour Michel, au lavage du frigo et des vêtements pour cette infatigable Louise!

 
Vendredi le 20 juillet — Le Québec, en VACANCES — An 3/Jr 48 — CA /Jr 96
La quinzaine de la construction 2012 commence aujourd’hui. Autoroutes, magasins grande surface sont occupés à satisfaire l’esprit de vacances qui se respire partout. EFFERVESCENCE serait le mot approprié et le plus «politically correct»!
Nos deux voisins campeurs sont l’archétype de cette clientèle. Je vous laisse l’imaginer… Elle est fébrile, expansive et un tantinet bruyante. Tout cela peut ressembler un peu à Calgary pendant la période du Stampede.
Nous décollons demain pour l’Anse-St-Jean, milieu plus calme aux abords du Saguenay. Bonnes Vacances!


Samedi le 21 juillet — Des vacances travaillées — An 3/Jr 49 — CA /Jr 97
«En vieillissant, on ne change pas, on devient un peu plus ce qu’on est vraiment»! Adage que Louise utilise souvent pour nous décrire tous les deux. Comment ne pas commencer la vacance dans les vacances sans travailler? Impossible, j’en témoigne.
Tout le gréement nécessaire pour tirer une si petite voiture, est-ce possible? Nettoyer les tuyaux flexibles de l’égout, enrouler les fils électriques et le boyau d’eau, retirer les crics égalisateurs, enlever les cales, nettoyer les plaques de soutien, ranger le tout aux bons endroits! Des vacances, me dites-vous…je vous dis que si!
Départ 10h25, arrivée à l’Anse- St-Jean à 13h00. Louise a travaillé comme une forcenée pour stationner l’Allegro sur le site désignée because mauvaise information donnée par le guide, Michel. Sous les applaudissements de la foule attroupée la regardant manœuvrer et réussir lesdites manœuvres, Louise est sortie souriante mais éprouvée par l'exigeant exercice.
Notre invitée Suzanne est arrivée par la suite juste au moment où Louise se pointait venant de l’épicerie. Michel, entre temps, s’est affairé à refaire ce qu’il avait défait quelques heures plus tôt et ce pour la 130ième fois depuis les 3 juin 2010!
Note : il faut compter le double parce que faire et défaire sont deux opérations séparées. Donc, lire 260ième fois!

vendredi 13 juillet 2012

Du 8 au 14 juillet

Dimanche le 8 juillet — Dimanche de la Télé — An 3/Jr 36 — CA /Jr 84
Non, ce n’est pas vrai, nous n’avons pas regardé la télé ce dimanche, mais pas du tout. Il faut savoir que nous avons récupéré le décodeur HD à l’entrepôt, mais nous sommes toujours à la recherche de la carte nécessaire à son fonctionnement. Où est-elle? Nous n’en savons rien… À notre passage à Lévis cette semaine, nous résoudrons cela avec le fournisseur.
Nous avons attaché le récepteur dans son enceinte avec le support existant, mais légèrement modifié. À la suggestion de notre voisin campeur Stéphane, comme le téléviseur est surélevé, nous l’avons placé à angle vers le sol. Travail de précision et d’ingéniosité technique, par la simplicité des modifications apportées au support. Merci Louise pour ton aide précieuse. Excellent «helper»!
En avant-midi, Michel, à l’ordinateur, a suivi la course du GP d’Angleterre couru à Silverstone. Le GP d’Allemagne, dans 2 semaines, devrait être retransmis par notre téléviseur sur écran HD. Souhaitons-le-nous.
C’est dimanche, pour plusieurs campeurs visiteurs, c’est le retour à la maison. On décampe pour plusieurs vers les 12h00. Le niveau de bruit baisse sensiblement. Sauf que nous sommes très proches de St-Tite, reconnu pour son extraordinaire festival WESTERN en septembre de chaque année. Et certains campeurs, adeptes de la musique de ce type, tente de nous éveiller à leurs goûts, en faisant jouer à tue-tête, des «tounes» COUNTRY. Quel bazar!

Lundi le 9 juillet — L’Ermitage Saint-Antoine De Lac-Bouchette — An 3/Jr 37 — CA /Jr 85
Nous sommes dans un pays de lacs. Nous venons de nous arrêter à Lac-à-la-Tortue (Shawinigan), nous nous dirigeons vers l’Ermitage Saint-Antoine situé à Lac-Bouchette et nous nous orientons pour contourner le lac Saint-Jean.
Cela, c’est sans parler de notre poursuite de voyage qui nous amène à côtoyer la rivière Petit-Saguenay, la rivière St-Jean (L’Anse St-Jean) qui se jette dans le Saguenay et compléter face au majestueux fleuve St-Laurent à la Baie-St-Paul.
Pour Louise, la journée débute par un déjeuner de filles  avec deux amies, Colette et Lilie, qu'elle a grand plaisir à revoir. Dans les années 80, elles ont travaillé ensemble à l’école Christ-Roi de Shawinigan. Ce sont des retrouvailles remplies d’émotions et de bons souvenirs. Avec joie , elles réalisent que le temps et la distance n'affectent pas l'amitié tissée.  Toutes deux s’intéressent activement à l’aventure que vit Louise en étant présentes au blogue que nous écrivons chaque jour. Bienvenue et merci à ces fidèles lectrices. Nous apprécions.
Nous nous sommes effacés de notre dernier arrêt et ce, sans regret. L’atmosphère de nombreux sites habités par des visiteurs «joyeux» et plein d’énergie nous a vidés de notre propre réserve.
Partis vers les 12h00, installés autour de16h00, arpès avoir suivi une route bucolique longeant la rivière Saint-Maurice, aux décors féériques. Douches et souper sur la terrasse du restaurant, jouxtés à la participation aux offices religieux du soir (Eucharistie  et Complies). En fin de journée, le cadeau d'un magnifique arc-en-ciel sur le lac nous apparaît être un signe de bonheur et de sérénité placé sur notre route de nomades.
Une particularité de notre arrêt d’aujourd’hui et de demain, les outils modernes de communication, toile et cellulaire sont inopérants... une opportunité de mieux goûter la paix présente!

Mardi le 10 juillet —   La quiétude de l'Ermitage — An 3/Jr 38 — CA /Jr 86
Une priorité de la journée est de trouver un(e) coiffeur(euse). Louise et Michel ont tous les deux le goût de se faire tondre la crinière. Qu’à cela ne tienne, tout le personnel de ce métier était, ou bien occupé, ou bien en vacances, légitimes d’ailleurs. Ainsi, il a fallu se rendre jusqu’à Roberval pour trouver une coiffeuse qui daigne s’attaquer à nos deux têtes au salon de coiffure «Je Me Moi». Un numéro 2 pour Michel vite fait. Une coupe et coiffure pour Louise, plus que créatives. On n’a pas osé demander que Rosie y soit tondue!
Le reste de la journée, toute ensoleillée qu’elle soit, a été consacrée, en marchant à travers les sentiers garnis de fleurs épanouies, à la visite de l’ancienne chapelle de l’Abbaye, de la nouvelle église, à l’escalade de la tour dédiée à Saint-Antoine de Padoue où nous y avons appris l’histoire de ce dernier, disciple de Saint-François d’Assise, à la marche sur l’esplanade de la chapelle, à l’exploration d’un site reconnaissant l’homme fort qu’était Victor Delamarre, à la découverte d’un bout de sentier parsemé d’écriteaux nous livrant des pensées du poète Félix Leclerc. Tout cela en bordure du lac Bouchette, avec vue splendide de ce dernier, au soleil couchant.
 La tour dédiée à St-Antoine de Padoue est faite d’une structure de bois laminé comptant 105 marches de bois et une 106ième, la première, coulée de ciment, le tout soutenu par 4 piliers de bois laminé aussi. À noter que Rosie faisait partie de l’escalade de la tour. J’ai oublié de vous mentionner qu’au bas de l’esplanade de la nouvelle chapelle, on retrouve une réplique de la grotte de Notre-Dame de Lourdes et un agora superbe recouvert d’une structure de bois qui ressemble, à s’y méprendre, au-dessous d’une embarcation renversée.
Dernier élément à mentionner, une mignonne petite chapelle construite à flanc de montagne, où nous comptons plusieurs marches (la Scala) à escalader à genoux. «No way», pour nous deux, ni Rosie, d’ailleurs!
Nous nous sommes momentanément intéressés à la marche du sentier (KAPATAKAN en langue IINU) long de 215 km s’étendant de Rivière-Éternité à Notre-Dame du Lac-Bouchette. On y découvre une copie de la marche de St-Jacques-de-Compostelle, services en moins.

Mercredi le 11 juillet — Saint-Antoine de Padoue — An 3/Jr 39 — CA/Jr87
Nous quittons l’Abbaye de Saint-Antoine de Lac-Bouchette vers les 12h00. Nos deux campeurs voisins que nous avons salués régulièrement les deux derniers jours sont de la région de Shawinigan. L’un travaillait comme concierge et chauffeur d’autobus dans la commission scolaire voisine et l’autre était une ex-collègue de Louise et Michel à Shawinigan.
Quel heureux hasard qu’ils se retrouvent sur notre route! La conversation, par temps ensoleillé, dure le temps d'échanger quelques bons souvenirs lointains. Le plaisir du voyage est, entre autre, de rencontrer des personnes qui partagent la même passion que vous. Aller jusqu’à y retrouver des personnes qui ont partagé le boulot avec vous il y a plus de 20 ans, là ce n’est plus le hasard, mais de la synchronocité… Merci à Sylvie de nous avoir reconnus après tant d’années!
Le départ, suite à cette rencontre, a été retardé par le sempiternel lien électrique entre l’Allegro et Blanche-Neige. Michel s’est avoué vaincu cette fois-ci. Il réussira à réparer au camping Mont-Plaisant à Roberval. La distance de 43 km qui nous sépare se fera donc sans lien entre les deux véhicules. Michel au volant de Blanche-Neige et Louise de l’Allegro.
  
Jeudi le 12 juillet — Courte visite à Québec — An 3/Jr 40 — CA /Jr 88
Michel a un rendez-vous médical à Lévis avec une neurologue. La distance pour s’y rendre est de près de 300 km. Nous partons donc tôt, vers les 7h00. Nous prenons un léger petit-déjeuner à l’Étape, 100 km de notre point d’arrivée.
1er arrêt : Richard Mécano, Lac St-Charles (Bonjour Richard);
2ième arrêt : VR St-Nicolas (M. Barrette);
3ième arrêt : Poil de Pluche (toilettage de Rosie);
4ième arrêt : Centre commercial Lévis. (décodeur HD);
5ième arrêt : Restaurant. (diner);
6ième arrêt : Hôpital de Charny. (neurologue);
7ième arrêt : Récupération de Rosie (Merci Sonia!);
8ième arrêt : Marie (courrier – Merci Julien!);
9ième arrêt : Camping KOA St-Nicolas (Mike);
10ième arrêt : L’Étape (temps de détente);
11ième arrêt : Camping Mont-Plaisant (Roberval).
Tout de suite après notre arrivée, l’orage survient accompagné d’éclairs et de coups de tonnerre. Heureux qui, comme Ulysse, fait un beau voyage!

Vendredi le 13 juillet — Vendredi «13» — An 3/Jr 41 — CA /Jr 89
Ils ne nous est rien arrivé de surprenant ou de désagréable à l’exception des orages violents accompagnés d’éclairs et de coups de tonnerre. La température s’est reproduite «mutadis-mutandis» par rapport à hier. Elle a devancé son arrivée vers les 14h00 et alterné entre orages fréquents et coups de chaleur humide.
La journée d’hier ayant été lourde de fatigue, aujourd’hui, nous prenons le temps de relaxer. Petits travaux de mise à jour… Louise mettra à jour le blogue. Ce dernier n’a pas été publié les cinq derniers jours because pas d’accès à la toile au dernier camping. Aucun retard maintenant.
Michel, aidé de Louise, a tenté, sans succès, d’améliorer la remontée d’une toile dans la fenêtre qui jouxte le fauteuil du passager. D’autres essais sont prévus pour bientôt, jusqu’à réussite, cette fois…
Michel avait un rendez-vous chez le concessionnaire afin de changer l’huile et le filtre de l’engin de Blanche-Neige. À tous les 10 000 km, il s’en occupe. La dernière fois cela a été fait au Texas, aujourd’hui St-Félicien au Lac Saint-Jean a la cote.
Michel complète sa journée en passant à l’épicerie avec une liste qui s’allonge sur place. Vous voyez mesdames, somme toute, nous ne sommes pas très différents!

Samedi le 14 juillet — Bonne Fête les Français — An 3/Jr 42 — CA /Jr 90
N’ayez crainte, je ne vous chanterai pas la «Marseillaise», de peur d’écorcher vos tendres oreilles. Mais, je souhaite à tous nos ancêtres français et leurs descendants un joyeuse «Fête Nationale». Allez, entre cousins, on se fait la bise! N’oubliez pas cousins, notre Fête Nationale est le 24 juin de chaque année…
Trêve de plaisanteries, la journée d’hier a été suffocante. J’y ai laissé quelques kilos malgré l’absorption de quelques bières. Il faut savoir que nous avons changé de destination. Au lieu de monter jusqu’à Dolbeau-Mistassini, nous nous sommes rendus jusqu’à Sainte-Monique, notre prochaine destination. Nous y demeurerons 7 jours plutôt que 5 prévus initialement.
En plus de la belle température, le camping nous offre des sites propres et bien aménagés. Nous avons demandé de changer d’emplacement, le site presque voisin possède une borne électrique plus avantageuse et aussi une meilleure orientation par rapport au soleil.
De là viennent mes exercices supplémentaires. 3 installations, au lieu d’une seule comme à l’habitude, par cette canicule! La première sur un site avec borne électrique insuffisante pour l’Allegro, la seconde ne tenant pas compte de la ligne limite de notre terrain, les extensions toutes ouvertes, la troisième fut la bonne... Heureusement, j’étais presque mort d’épuisement!
Après une bonne douche et un apero à l'ombre sur le  patio, les forces reviennent lentement mais sûrement. Maintenant, à nous de profiter du parc de la Pointe-Taillon.

mardi 3 juillet 2012

Du 1er au 7 juillet

Dimanche le 1er juillet — Dimanche de repos — An 3/Jr29 — CA /Jr 77
Face aux inconvénients vécus sur le camping sélectionné comme 2ième choix, nous prenons congé ce dimanche pour nous remettre dans une atmosphère plus sereine. Nous nous aventurerons jusqu’à St-Jérôme, chef-lieu de la MRC.
Très tôt, en avant-midi, nous échangeons nos réservations actuelles des deux prochaines nuitées, pour le camping du lac Lafontaine, camping de meilleur acabit. Nous ajoutons aussi une troisième journée.
Ceci nous permettra de visiter des points d’intérêt de la ville de St-Jérôme et de ses attraits touristiques dont la piste cyclable longue de 232 kilomètres, s’échelonnant de Blainville à Mont-Laurier. De ce fait, nous serons une journée en moins au camping du Lac-à-la Tortue, dans le secteur de Shawinigan. Ceci étant réalisé, nous nous orientons vers St-Jérôme en voiture.
Le trajet est d’à peine 13 kilomètres de St-Canut où nous campons. Nous nous assurons cette fois que le camping choisi, convient. La différence est comme le jour et la nuit. Il n’a a pas de commune mesure entre les deux et c’est tant mieux!
Nous choisissons d’aller manger dans le secteur de la vieille gare à la suggestion de l’employé de l’accueil du camping. L’emplacement trouvé, nous croisons un lieu de rencontre où les travailleurs stationnent le matin, vont travailler vers Montréal en train et reviennent en fin de journée à leur domicile. L’emprise du train sert de piste cyclable évoquée précédemment.
Comme le 1er juillet est la fête du Canada, la majorité des travailleurs sont en congé. Les bicyclettes de toutes sortes sont à l’honneur par ce temps ensoleillé! Nous visitons le kiosque touristique, prenons des photos de l’environnement et choisissons de manger à une terrasse où le patron nous accueille avec un grand sourire. Bon casse-croûte champêtre et crème glacée à l’avenant, comme dessert. Il faut vous dire que l’objectif de cette escapade était de satisfaire une fringale de crème glacée qu’avait Michel depuis quelque temps, comme cela lui arrive à l’occasion!
Au retour à notre camping que nous abandonnerons demain à la première heure, nous observons nos quatre voisins, toujours si charmants d’ailleurs, chacun plongé dans la lecture d’une des quatre parties de notre blogue que nous imprimons aux six mois. Ils semblent porter une grande attention à la lecture, un peu  comme des étudiants en préparation d’examens.
Nous complétons la journée par un feu de camp et quelques rencontres fortuites avec des campeurs à l’affût d’échanges!
P.S. Nos difficultés de communication se poursuivent et Louise malgré tous ses efforts n’arrivent pas à rejoindre l’invitée qu’elle reçoit, en théorie, demain. Son numéro de téléphone lui est inconnu, le routeur sans fil ne donne pas la communication, le I-Phone, de notre camping, n’atteint pas les satellites. Cela se solutionnera demain matin, soyons-en assurés!

Lundi le 2 juillet — Un lundi de travail intensif — An 3/Jr 30 — CA /Jr 78
La longue fin de semaine de la Fête du Canada se termine. La majorité des campeurs itinérants quittent pour retourner au travail demain. Nous ferons de même, mais pour une raison d’atmosphère de camping et de qualité des services offerts.
Nous déménageons au camping du Lac Lafontaine, à moins de 10 kilomètres du camping actuel. Avant de déménager nos pénates, 2 activités occuperont le début de la journée. Pour cela, il faut se lever tôt. 8h00 pour les filles, c’est réellement tôt. Alors Michel use de bons arguments.
Petites courses dans les magasins pour se procurer ce dont Michel a besoin pour refixer la pièce qui supporte l’auvent quand il est enroulé. Dans l’étroit chemin nous amenant à notre site, l’auvent a frotté très légèrement contre un arbre. Il faut colmater les trous des vis avec un mastic qui adhère à l’aluminium, attendre que cela sèche et revisser la pièce en sa place d’origine. Le tout s’est déroulé comme dans un scénario de film, sans pépins.
Comme la communication autant par I-Phone que par ordinateur était très difficile à St-Canut, Louise a communiqué avec son invitée d’aujourd’hui, Christiane, pour lui confirmer la rencontre et le lieu de cette dernière. Vers les 16h00, tout était installé. Nous recevions notre invitée et étions presque prêts!
Quelle belle rencontre cela fut. Christiane a été pour Louise une collègue d’études à l’Université ainsi qu’une collègue professorale, toujours à l’Université. De plus, Christiane est une voyageuse expérimentée. Présentement, elle oeuvre au Maroc pour le compte de l’ACDI. Que de souvenirs elles ont en commun et nombreux sont les souvenirs de voyage à partager. Christiane est une lectrice assidue de notre blogue que l’on publie sur la toile. Merci à cette fidèle lectrice.  
Aujourd’hui, encore, la température collabore pleinement et c’est tant mieux. Bonne journée à toutes et à tous.

Mardi le 3 juillet — De la visite attendue depuis longtemps — An 3/Jr 31 — CA /Jr 79
Aujourd’hui, par cette température qui nous rappelle San Diego, Californie, nous attendons avec fébrilité nos amis Adrienne et Robert.
Ces deux amis rencontrés dans la lointaine Californie avaient pris l’engagement de nous rendre visite à l’été. Promesse faite, promesse tenue. Ils partageront notre dîner de campeur ce midi!
Ils arrivent les bras chargés de cadeaux, incluant une bouteille de champagne qui ouvrira les festivités de la rencontre d’amitié. Merci à vous deux, Adrienne et Robert, de partager avec nous ces moments riches de plaisirs. Soyez assurés que nous les goûtons pleinement et les apprécions haut plus haut point. Nous prenons l’engagement de poursuivre cette relation d’amitié sincère trouvée sur notre route commune. Le menu que Louise a concocté avait quelque chose de typiquement breton. Nous vous laissons le plaisir de le deviner.
Louise tente une communication téléphonique avec son frère Jacques qui habite à moins de 20kilomètres de St-Jérôme. Elle les attrape au vol puisqu’ils arrivent d’une escapade aux USA. Nous irons les visiter demain après-midi, à la suite à d'une excursion à bicyclette vers Ste-Adèle via la piste cyclable.

Mercredi le 4 juillet — Température/Prévisions — An 3/Jr 32 — CA /Jr 80
Les prévisions météorologiques sont pour le moins mauvaises, 60% de pluie agrémentée d’orages violents soutenus de coups de tonnerre et d’éclairs. Qu’arrive-t-il alors de notre projet de randonnée en bicyclette sur la piste du petit train du nord? L’abandonne-t-on ou prenons-nous le risque de se faire mouiller?
La décision est de risquer que les 40% de prévisions météo nous soient favorables! Michel harnache les vélos à Blanche-Neige et nous partons pour la gare de Prévost dans les Laurentides. Le parcours plat choisi s’étendra jusqu’à la gare de Ste-Adèle, 11 kilomètres plus au nord. Le trajet se fait rondement en longeant la Rivière du Nord. Nous arrêtons au café de la gare pour nous y restaurer, il est 12h00. Nous reprenons la descente toute de faux plats et aussi facile que la remontée. Vite harnachons les vélos au support de l’Allegro et dans la douche pour y chasser les mauvaises odeurs de transpiration.
Nous sommes invités chez Jacques, le frère aîné de Louise qui habite à près de 30 km seulement de St-Jérôme. Nous y attendent aussi sa fille Josée et ses deux petites-filles, Justine et Anne-Sophie. Viendra se joindre l’autre fille de Murielle et Jacques, Isabelle.
Quelques minutes avant le repas la météo se déchaîne. Un violent orage à ne pas mettre son chien dehors… Proverbe chinois « L’orage ne dure jamais toute la journée ». En effet, vent, pluie, tonnerre et éclairs s’estompent dans la demi-heure qui suit.
Repas délicieux dans une atmosphère conviviale et chaleureuse, comme toujours en cette maison. Merci à nos hôtes de leur invitation, Louise et moi apprécions beaucoup.  
Retour à l’Allegro à la brunante dans un temps record, sans le bouchon rencontré à l’aller.

Jeudi le 5 juillet — Déplacement/Shawinigan — An 3/Jr 33 — CA /Jr 81
Compte tenu de la coupe du système électrique par l’Hydro-Québec au camping, notre préparation à le quitter est rapide le matin. À 9h15, nous sommes sur la route et filons à belle allure vers Shawinigan, notre destination pour les 4 prochaines nuitées. Un seul arrêt pour dégourdir les jambes et libérer les vessies de tous les voyageurs, sans oublier de lécher une crème glacée par cette température presque californienne, et hop de retour sur la route.  
À 12h30, nous sommes rendus à destination. Louise fait la rencontre de Pierre, propriétaire du camping et fils de Françoise. elle-même, belle-fille d’Adrienne et de Julien, frère de Rose, la mère de Louise. Vous vous y retrouvez? Chanceux! Peut-être, faut-il des connaissances généalogiques pour analyser tous ces liens de parenté?
L’installation progresse bien, les services sont excellents et relativement nouveaux. Il y a quand même place à amélioration. Dans le secteur où nous sommes, on ne retrouve pas de borne de 50 ampères. La journée se déroule lentement, nettoyage intérieur, douches, lavage des vêtements, etc…
Louise, en fin de journée a planifié deux rencontres. Une seconde avec une amie de longue date, Mado. Cette rencontre se fera au vénérable restaurant «Le Palace», à Grand-Mère, restaurant favori de sa mère, Rose.
L’autre rencontre est plus discrète, elle n’a pas de rendez-vous because ce n’est pas nécessaire… Elle se rend au cimetière de la paroisse St-Paul de Grand'Mère pour y noter les dates et les noms inscrits sur les épitaphes de ses ancêtres Gervais. Vous savez déjà que Louise est en train de tracer l’arbre généalogique des Simon/Gervais durant ses temps libres!
Dimanche, ce sera le tour du cimetière de la paroisse de St-Théophile du Lac-à-la-Tortue à recevoir la visite de cette chercheuse invétérée pour s'enquérir d'informations du côté de la famille Simon.

Vendredi le 6 juillet — Journée de déménagement — An 3/Jr 34 — CA /Jr 82
C’est aujourd’hui que nous emménageons dans un plus petit entrepôt après avoir liquidé un certain nombre de meubles qui ne nous serons plus utiles. Il faut user d’ingéniosité pour que tout soit rangé en ordre et que la place disponible suffise. Un beau casse-tête, je vous l’assure.
De 10h00 à 16h00, le travail s’effectue sans bavure. Avec l’aide de Claude et Louise L., venus de l’Outaouais, l’effort et l’expertise sont présents. Louise  L. est une habituée des déménagements. Elle est elle-même en plein déménagement!  Merci à eux deux de toute leur aide voire, de leur dévouement!
Retour au camping du Lac-à-la-Tortue vers les 18h15. Rosie est un chien extraordinaire. Nous lui faisons vivre toutes nos expériences et elle le fait sans jamais se rebeller. Merci de ta douce présence. Nous t’aimons beaucoup Rosie.
Nous nous sommes rendus au camping KOA de St-Nicolas, région de Québec, pour rencontrer notre fondé de pouvoir, Mike, qui s’occupe des visites pour la vente du Camino. Le tout progresse bien et il croit avoir rencontré des acheteurs sérieux. Il est en attente de recevoir de leurs nouvelles. Souhaitons-nous bonne chance! Merci à Mike et Madame Huguette.
P.S. À notre arrivée au camping du Lac-à-la-Tortue, une petite famille de 5 personnes apprenant nos efforts à déménager, nous offre spontanément le repas du soir. Comment refuser une telle générosité. Merci à Stéphane,  Yvanna et à leurs filles Rébecca, Mégane et Dany-Ève.


Samedi le 7 juillet — Fin de semaine occupée au Camping Otamac — An 3/Jr 35 — CA /Jr 83
Un camping où l’on dénombre près de 500 sites partagés entre résidents et visiteurs. Par temps de vacances ensoleillées comme cette fin de semaine, le bruit est de la partie, incluant chiens, enfants, hauts-parleurs et adultes heureux.
Le camping offre de bons services et est, somme toute, très bien tenu. Mais la caractéristique du bruit est évidente et toujours présente. J’oubliais de vous mentionner que le Lac-à-la-Tortue est tout proche et accueille des hydravions qui y décollent et y amerrissent. Le séjour y demeure agréable, mais nous ne renouvellerons probablement pas notre visite annuelle!
L’autre facette de cette journée aura été de décrocher le téléviseur de son socle. Le proprio précédent a changé d’appareil, passant de l’analogique au numérique (HD). A-t-il manqué d’habiletés ou a-t-il été paresseux? Je ne saurais dire! Il a tenté et réussi à utiliser le support de l’ancien téléviseur, sans le modifier. Quelle laideur d’abord et quelles difficultés que de sortir le nouvel appareil de son emplacement. Louise et moi, à la force du poignet et d’encouragements mutuels, y sommes parvenus.
Demain, nous utiliserons le même support, légèrement modifié afin de fixer solidement l’appareil numérique correctement. C’est-à-dire, sans que les fils paraissent et que des parties de métal du support dépassent comme des dents incisives avancées. Cela a pris quelque temps pour décrocher l’appareil et pour choisir la meilleure méthode de l’accrocher dans son enceinte à nouveau. L’achat d’un nouveau support a aussi été envisagé, sans résultat intéressant.  
 Le reste de la journée s’est déroulée au son du Karakoé, des joyeux cris des enfants, du larmoiement des chiens et de l’activité du parc aquatique avec glissades d’eau au centre des sites de camping.