Nous voilà de retour à Québec!

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lundi 16 juillet 2012

Du 15 au 21 juillet

Dimanche le 15 juillet — La véloroute des bleuets — An 3/Jr 43 — CA /Jr 91
En cette deuxième journée au camping de Ste-Monique, nous nous empressons d’enfourcher nos vélos et de suivre la véloroute des bleuets nous amenant à Péribonka. C’est de là, d’ailleurs, que les nageurs entreprennent la traversée du Lac Saint-Jean, épreuve internationale de nage longue distance, très éprouvante, même pour des athlètes aguerris.
Nous parcourons les 20 km qui nous séparent du pays de Louis Hémon auteur du roman «Maria Chapdeleine». Nous y voyons, au passage, un musée dédié `à l’auteur et son œuvre, fierté des Péribonkois! Arrivés à destination, nous nous informons de l’horaire du petit traversier qui nous amène au Parc national de Pointe-Taillon, d’où nous emprunterons la piste nous ramenant au camping de Ste-Monique. Cette dernière portion nous fera compléter une randonnée de 35 km divisée en 2 parties.
Une petite fringale s’est installée à l’arrivée à Péribonka. Nous nous rendons au restaurant «Le Bisto À l'eau» pour nous ravitailler. Là, Michel reconnaît un cycliste aperçu ce matin au camping. Il engage la conversation avec Claude et l’invite à se joindre à nous pour l’apéro.
Notre traversée de la rivière pour se rendre au Parc national de Pointe-Taillon se fait en complétant notre pique-nique commencé sur le quai… Traversée agréable, seuls tous les deux, Louise et moi, admirons le paysage qui se déroule devant nous, agrémenté des commentaires judicieux du capitaine du ponton, dans un langage à faire envier, presque, un membre de l’Académie française!
Cette portion de la véloroute des bleuets se fait dans un site enchanteur de sous-bois odorants en suivant la rivière. Des odeurs de fougères, de bouleaux, de trembles et de nombreuses autres espèces d’arbres rendent le décor féérique.
Arrivés à destination, suite à la marche de Rosie demeurée patiemment dans l’Allegro, une douche s’impose. L’heure de l’apéro étant arrivée, nos presque voisins, Claude et Nadia, se joignent à nous. Ce fut une rencontre agréable, comme toutes les rencontres faites sur un camping. Nous apprenons à connaître ces personnes à travers leurs diverses expériences de vie.  
S’ensuit un orage violent qui se poursuit en une pluie continue qui accompagnera le dodo hâtif de Michel because la randonnée, l’avouera-t-il, fut, somme toute, épuisante!

Lundi le 16 juillet — Petit Lundi, Grosse Semaine — An 3/Jr 44 — CA /Jr 92
Si l’adage dit vrai, nous aurons une grosse semaine.
Aujourd’hui, lundi fut bien léger. Nous avons enfin réussi, Louise et moi, à corriger les 2 toiles qui s’obstinaient à ne pas remonter. Il aura fallu quelques astuces, beaucoup de patience et un peu de doigté pour qu’elles obéissent correctement.
Au tour des téléviseurs à recevoir notre visite de courtoisie. Première approche: par où faire circuler le «fil HDMI» pour qu’il ne paraisse pas? Tout ce coin est si encombré d’autres fils électriques, c’est à faire peur d’y mettre une vrille!
À l’analyse, c’est par la voie des hauts-parleurs du haut que la solution viendra. Deux trous à percer et le tour est joué. Faisons suivre le fil HDMI maintenant. Il devra faire son chemin à travers un vivarium de fils ressemblant à des serpents enroulés les uns sur les autres.
Ces fils sont ou branchés à des prises de courant, tantôt 120 volts, tantôt 12 volts. Ils se dirigent vers un décodeur, ou un distributeur, ou un système de cinéma-maison/musique ambiophonique pour compléter leurs courses vers une antenne de réception satellite cachée sous un dôme. Quel casse-tête!
Malgré toute notre bonne volonté et notre patience légendaire, nous n’y parvenons pas. Nous verrons à dormir là-dessus…

Mardi le 17 juillet — Journée ratée et réussie — An 3/Jr 45 — CA /Jr 93
Les pronostics de la température ont faussé nos décisions. Apparence de pluie, annonce de mauvais temps, paresse de décision, voilà la partie de journée ratée. Par contre parmi ces ratées nous retrouvons des réussites.
Comme on retrouve sur le camping des chemins faits de graviers à fines granulométries, nous en retrouvons, par conséquent, dans l’Allegro. Il nous faut utiliser la balayeuse à chaque jour. Quelques menus travaux ont occupé le temps de Michel aussi.
Comme le temps se maintient, non au beau fixe mais sans pluie, la décision est prise de se rendre à St-Augustin faire un clin d’œil, de son coin d'origine, à Claire, une charmante belle-sœur.  Quelle belle initiative ce fut de demander à une dame qui soignait ses fleurs de nous indiquer où se trouvait le rang 6. Nous avons été reçus comme de la visite. Les gens du Lac St-Jean savent recevoir, l’hospitalité y connaissent çà, eux!
Nous avons eu droit par l’intermédiaire de l’époux à toute la nomenclature de la famille de Claire, incluant frères, sœurs, oncles, père, mère et grands-parents paternels. Cet homme, armurier par plaisir, fabrique des carabines et fusils à la demande. Quel métier d’art il fait par simple plaisir, le croyez-vous?
Pour compléter notre clin d’œil à Claire, nous sommes allés à l’église et au cimetière saluer grand-père et grand-mère, cette dernière ne fumant plus la pipe, défendue dans ces lieux saints.  
P.S. Les photos sont pour Claire en priorité…

Mercredi le 18 juillet — Télé et Température — An 3/Jr 46 — CA /Jr 94
La température est à la baisse aujourd’hui, nous pensions être déjà à la basse automne en nous levant ce matin. De plus, l’orage nous attendait au détour de la journée.
Donc, faisons place au dôme de la télévision, c’est là où nous sommes rendus dans ce dossier. Après avoir séparé tous les fils du vivarium qui les abrite et les avoir branchés dans les prises correspondantes au distributeur, au décodeur et au lecteur de CD/DVD, nous voilà à lire et interpréter ce que l’écran de la commande du dôme nous livre. Tout cela, sans nous donner aucune image…
Téléphonons au fournisseur de service des ondes Télé, soit la compagnie Bell Canada. En discutant avec le préposé, très compétent d’ailleurs, Louise apprend que nous sommes en lien avec une firme de répondants se situant en Tunisie où la température oscille actuellement autour des 38 degrés C. avec haut taux d’humidité.
Tout cela ne fait pas avancer notre dossier, le problème est le lien avec l’antenne caché sous le dôme, la connexion ne se fait pas avec le coupleur. Qu’à cela ne tienne, Michel, via internet, communique avec la firme King Controls qui nous apprend par un retour de message courriel que la programmation pour entrer en contact avec le satellite Bell Express Vu numéro 82 sur cette antenne ne fonctionne plus. L’antenne ne peut se bancher que sur le satellite Bell Express Vu numéro 91. Nous devrons à nouveau recourir aux services ou de la compagnie fabricante de l’antenne, King Dome, ou faire regarder le tout par un spécialiste en communications. Abandon de ce dossier pour aujourd’hui.
Nous prenons la décision, malgré le froid, de nous rendre à l’édifice de l’Odyssée des Bâtisseurs qui traite de l’importance de l’eau et de l’électricité dans le développement de la région du lac Saint-Jean. Nous y avons fait une visite guidée avec un groupe d’une quarantaine de personnes de tous âges. Nous y avons été reçus avec beaucoup d’empressement et de chaleur. La visite se complètera demain matin.
Notre premier arrêt s’était fait à l’édifice d’en face qui accueille les visiteurs et les renseigne au plan touristique pour la région. Accueil d’une qualité exceptionnelle, à mentionner. Demain, la visite des jardins Scullion à L’Ascension de Notre-Seigneur.
Au retour, un arrêt à une boutique de vente d’aliments fins du terroir. «La Boustifaille», où nous avons fait provisions de pain chaud pétri et cuit sur place, de tartelettes aux canneberges, de fromage en grains et de caramel à la fleur de sel. Pour le souper, accompagnées de légumes, nous avions acheté des saucisses aux fine herbes avec arôme d’ail. Repas succulent que Rosie a apprécié autant que nous!  
Demain, les prévisions météorologiques sont encore au froid et à l’orage. Le futur est meilleur. La vie, c’est l’espoir!

    
Jeudi le 19 juillet — Suite d’hier — An 3/Jr 47 — CA /Jr 95
Comme nous n’avons pas compléter la visite de l’activité «L’Odyssée des bâtisseurs», nous reprenons là où nous avons laissé. Il nous reste la partie extérieure, soit le sentier pédestre qui nous amène au château d’eaux.
Là nous visionnerons un film des aventures et réalisations des bâtisseurs de la région axées sur le développement de la forêt et de l’hydro-électricité. Le tout se déroule sur un angle multisensoriel avec des images sur 360 degrés! Il faut se rappeler qu’un «Château d’eaux» est essentiellement une tour de plusieurs mètres qui sert de réservoir d’eau. La particularité de ce «Château d’eaux» est que ses parois d’acier servent d’écrans aux nombreux projecteurs d’images. Les spectateurs que nous sommes, sont au centre de l’action qui se déroule tout autour de nous. Excitant!
La suite nous amène au jardin Scullion. Une idée géniale d’un jeune entrepreneur d’origine irlandaise que rien n’arrête. En effet, à l’âge de 25 ans, il achète à l’Ascension-de-Notre-Seigneur un lopin de terre inculte où il plante des arbres tout au pourtour de sa fermette pour y créer un microclimat. Comme la neige tombe en abondance l’hiver, les différentes espèces ensemencées ou transplantées sauront survivre. Deux ans après l’acquisition de sa ferme, il démarre un centre jardin.
Il continue à planter arbres, arbustes, plantes vertes exotiques et fleurs de toutes sortes. Cela devient un jardin digne de ce nom. Il offre son trésor à visiter à la population en général. Ceci l’amène à gagner le prix du Tourisme au Québec en 2009. Tout cela sans subvention, à force de travail, de courage et d’un rêve devenu réalité.
Des visites guidées sont offertes pour mieux connaître les espèces que l’on retrouve particulièrement dans la tourbière que l’on parcoure suivant un aménagement piétonnier qui nous protège et préserve cet environnement fragile. Au bout de la tourbière est aménagée une maison de bûcheron. Trois bâtiments d’importance ont été construits, une maison qui abrite la famille Scullion (5 personnes), un bâtiment multifonctionnel qui sert à l’accueil des visiteurs, la restauration et pour la location à des évènements spéciaux, ainsi qu’une serre.
Cette dernière continue le commerce des plantes, fleurs arbustes et arbres. On y pratique aussi des expériences pour créer de nouvelles espèces et l’adaptation à notre climat d’espèces exotiques. Je passe sous silence les moyens écologiques utilisés dans la construction des bâtiments en vous invitant à vous y rendre et en apprendre plus de la bouche même du propriétaire qui vous accueille à votre arrivée.
Le reste de la journée est consacré au repos pour Michel, au lavage du frigo et des vêtements pour cette infatigable Louise!

 
Vendredi le 20 juillet — Le Québec, en VACANCES — An 3/Jr 48 — CA /Jr 96
La quinzaine de la construction 2012 commence aujourd’hui. Autoroutes, magasins grande surface sont occupés à satisfaire l’esprit de vacances qui se respire partout. EFFERVESCENCE serait le mot approprié et le plus «politically correct»!
Nos deux voisins campeurs sont l’archétype de cette clientèle. Je vous laisse l’imaginer… Elle est fébrile, expansive et un tantinet bruyante. Tout cela peut ressembler un peu à Calgary pendant la période du Stampede.
Nous décollons demain pour l’Anse-St-Jean, milieu plus calme aux abords du Saguenay. Bonnes Vacances!


Samedi le 21 juillet — Des vacances travaillées — An 3/Jr 49 — CA /Jr 97
«En vieillissant, on ne change pas, on devient un peu plus ce qu’on est vraiment»! Adage que Louise utilise souvent pour nous décrire tous les deux. Comment ne pas commencer la vacance dans les vacances sans travailler? Impossible, j’en témoigne.
Tout le gréement nécessaire pour tirer une si petite voiture, est-ce possible? Nettoyer les tuyaux flexibles de l’égout, enrouler les fils électriques et le boyau d’eau, retirer les crics égalisateurs, enlever les cales, nettoyer les plaques de soutien, ranger le tout aux bons endroits! Des vacances, me dites-vous…je vous dis que si!
Départ 10h25, arrivée à l’Anse- St-Jean à 13h00. Louise a travaillé comme une forcenée pour stationner l’Allegro sur le site désignée because mauvaise information donnée par le guide, Michel. Sous les applaudissements de la foule attroupée la regardant manœuvrer et réussir lesdites manœuvres, Louise est sortie souriante mais éprouvée par l'exigeant exercice.
Notre invitée Suzanne est arrivée par la suite juste au moment où Louise se pointait venant de l’épicerie. Michel, entre temps, s’est affairé à refaire ce qu’il avait défait quelques heures plus tôt et ce pour la 130ième fois depuis les 3 juin 2010!
Note : il faut compter le double parce que faire et défaire sont deux opérations séparées. Donc, lire 260ième fois!

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