Nous voilà de retour à Québec!

Nous voilà de retour à Québec!
Nous voilà de retour à Québec!

vendredi 13 juillet 2012

Du 8 au 14 juillet

Dimanche le 8 juillet — Dimanche de la Télé — An 3/Jr 36 — CA /Jr 84
Non, ce n’est pas vrai, nous n’avons pas regardé la télé ce dimanche, mais pas du tout. Il faut savoir que nous avons récupéré le décodeur HD à l’entrepôt, mais nous sommes toujours à la recherche de la carte nécessaire à son fonctionnement. Où est-elle? Nous n’en savons rien… À notre passage à Lévis cette semaine, nous résoudrons cela avec le fournisseur.
Nous avons attaché le récepteur dans son enceinte avec le support existant, mais légèrement modifié. À la suggestion de notre voisin campeur Stéphane, comme le téléviseur est surélevé, nous l’avons placé à angle vers le sol. Travail de précision et d’ingéniosité technique, par la simplicité des modifications apportées au support. Merci Louise pour ton aide précieuse. Excellent «helper»!
En avant-midi, Michel, à l’ordinateur, a suivi la course du GP d’Angleterre couru à Silverstone. Le GP d’Allemagne, dans 2 semaines, devrait être retransmis par notre téléviseur sur écran HD. Souhaitons-le-nous.
C’est dimanche, pour plusieurs campeurs visiteurs, c’est le retour à la maison. On décampe pour plusieurs vers les 12h00. Le niveau de bruit baisse sensiblement. Sauf que nous sommes très proches de St-Tite, reconnu pour son extraordinaire festival WESTERN en septembre de chaque année. Et certains campeurs, adeptes de la musique de ce type, tente de nous éveiller à leurs goûts, en faisant jouer à tue-tête, des «tounes» COUNTRY. Quel bazar!

Lundi le 9 juillet — L’Ermitage Saint-Antoine De Lac-Bouchette — An 3/Jr 37 — CA /Jr 85
Nous sommes dans un pays de lacs. Nous venons de nous arrêter à Lac-à-la-Tortue (Shawinigan), nous nous dirigeons vers l’Ermitage Saint-Antoine situé à Lac-Bouchette et nous nous orientons pour contourner le lac Saint-Jean.
Cela, c’est sans parler de notre poursuite de voyage qui nous amène à côtoyer la rivière Petit-Saguenay, la rivière St-Jean (L’Anse St-Jean) qui se jette dans le Saguenay et compléter face au majestueux fleuve St-Laurent à la Baie-St-Paul.
Pour Louise, la journée débute par un déjeuner de filles  avec deux amies, Colette et Lilie, qu'elle a grand plaisir à revoir. Dans les années 80, elles ont travaillé ensemble à l’école Christ-Roi de Shawinigan. Ce sont des retrouvailles remplies d’émotions et de bons souvenirs. Avec joie , elles réalisent que le temps et la distance n'affectent pas l'amitié tissée.  Toutes deux s’intéressent activement à l’aventure que vit Louise en étant présentes au blogue que nous écrivons chaque jour. Bienvenue et merci à ces fidèles lectrices. Nous apprécions.
Nous nous sommes effacés de notre dernier arrêt et ce, sans regret. L’atmosphère de nombreux sites habités par des visiteurs «joyeux» et plein d’énergie nous a vidés de notre propre réserve.
Partis vers les 12h00, installés autour de16h00, arpès avoir suivi une route bucolique longeant la rivière Saint-Maurice, aux décors féériques. Douches et souper sur la terrasse du restaurant, jouxtés à la participation aux offices religieux du soir (Eucharistie  et Complies). En fin de journée, le cadeau d'un magnifique arc-en-ciel sur le lac nous apparaît être un signe de bonheur et de sérénité placé sur notre route de nomades.
Une particularité de notre arrêt d’aujourd’hui et de demain, les outils modernes de communication, toile et cellulaire sont inopérants... une opportunité de mieux goûter la paix présente!

Mardi le 10 juillet —   La quiétude de l'Ermitage — An 3/Jr 38 — CA /Jr 86
Une priorité de la journée est de trouver un(e) coiffeur(euse). Louise et Michel ont tous les deux le goût de se faire tondre la crinière. Qu’à cela ne tienne, tout le personnel de ce métier était, ou bien occupé, ou bien en vacances, légitimes d’ailleurs. Ainsi, il a fallu se rendre jusqu’à Roberval pour trouver une coiffeuse qui daigne s’attaquer à nos deux têtes au salon de coiffure «Je Me Moi». Un numéro 2 pour Michel vite fait. Une coupe et coiffure pour Louise, plus que créatives. On n’a pas osé demander que Rosie y soit tondue!
Le reste de la journée, toute ensoleillée qu’elle soit, a été consacrée, en marchant à travers les sentiers garnis de fleurs épanouies, à la visite de l’ancienne chapelle de l’Abbaye, de la nouvelle église, à l’escalade de la tour dédiée à Saint-Antoine de Padoue où nous y avons appris l’histoire de ce dernier, disciple de Saint-François d’Assise, à la marche sur l’esplanade de la chapelle, à l’exploration d’un site reconnaissant l’homme fort qu’était Victor Delamarre, à la découverte d’un bout de sentier parsemé d’écriteaux nous livrant des pensées du poète Félix Leclerc. Tout cela en bordure du lac Bouchette, avec vue splendide de ce dernier, au soleil couchant.
 La tour dédiée à St-Antoine de Padoue est faite d’une structure de bois laminé comptant 105 marches de bois et une 106ième, la première, coulée de ciment, le tout soutenu par 4 piliers de bois laminé aussi. À noter que Rosie faisait partie de l’escalade de la tour. J’ai oublié de vous mentionner qu’au bas de l’esplanade de la nouvelle chapelle, on retrouve une réplique de la grotte de Notre-Dame de Lourdes et un agora superbe recouvert d’une structure de bois qui ressemble, à s’y méprendre, au-dessous d’une embarcation renversée.
Dernier élément à mentionner, une mignonne petite chapelle construite à flanc de montagne, où nous comptons plusieurs marches (la Scala) à escalader à genoux. «No way», pour nous deux, ni Rosie, d’ailleurs!
Nous nous sommes momentanément intéressés à la marche du sentier (KAPATAKAN en langue IINU) long de 215 km s’étendant de Rivière-Éternité à Notre-Dame du Lac-Bouchette. On y découvre une copie de la marche de St-Jacques-de-Compostelle, services en moins.

Mercredi le 11 juillet — Saint-Antoine de Padoue — An 3/Jr 39 — CA/Jr87
Nous quittons l’Abbaye de Saint-Antoine de Lac-Bouchette vers les 12h00. Nos deux campeurs voisins que nous avons salués régulièrement les deux derniers jours sont de la région de Shawinigan. L’un travaillait comme concierge et chauffeur d’autobus dans la commission scolaire voisine et l’autre était une ex-collègue de Louise et Michel à Shawinigan.
Quel heureux hasard qu’ils se retrouvent sur notre route! La conversation, par temps ensoleillé, dure le temps d'échanger quelques bons souvenirs lointains. Le plaisir du voyage est, entre autre, de rencontrer des personnes qui partagent la même passion que vous. Aller jusqu’à y retrouver des personnes qui ont partagé le boulot avec vous il y a plus de 20 ans, là ce n’est plus le hasard, mais de la synchronocité… Merci à Sylvie de nous avoir reconnus après tant d’années!
Le départ, suite à cette rencontre, a été retardé par le sempiternel lien électrique entre l’Allegro et Blanche-Neige. Michel s’est avoué vaincu cette fois-ci. Il réussira à réparer au camping Mont-Plaisant à Roberval. La distance de 43 km qui nous sépare se fera donc sans lien entre les deux véhicules. Michel au volant de Blanche-Neige et Louise de l’Allegro.
  
Jeudi le 12 juillet — Courte visite à Québec — An 3/Jr 40 — CA /Jr 88
Michel a un rendez-vous médical à Lévis avec une neurologue. La distance pour s’y rendre est de près de 300 km. Nous partons donc tôt, vers les 7h00. Nous prenons un léger petit-déjeuner à l’Étape, 100 km de notre point d’arrivée.
1er arrêt : Richard Mécano, Lac St-Charles (Bonjour Richard);
2ième arrêt : VR St-Nicolas (M. Barrette);
3ième arrêt : Poil de Pluche (toilettage de Rosie);
4ième arrêt : Centre commercial Lévis. (décodeur HD);
5ième arrêt : Restaurant. (diner);
6ième arrêt : Hôpital de Charny. (neurologue);
7ième arrêt : Récupération de Rosie (Merci Sonia!);
8ième arrêt : Marie (courrier – Merci Julien!);
9ième arrêt : Camping KOA St-Nicolas (Mike);
10ième arrêt : L’Étape (temps de détente);
11ième arrêt : Camping Mont-Plaisant (Roberval).
Tout de suite après notre arrivée, l’orage survient accompagné d’éclairs et de coups de tonnerre. Heureux qui, comme Ulysse, fait un beau voyage!

Vendredi le 13 juillet — Vendredi «13» — An 3/Jr 41 — CA /Jr 89
Ils ne nous est rien arrivé de surprenant ou de désagréable à l’exception des orages violents accompagnés d’éclairs et de coups de tonnerre. La température s’est reproduite «mutadis-mutandis» par rapport à hier. Elle a devancé son arrivée vers les 14h00 et alterné entre orages fréquents et coups de chaleur humide.
La journée d’hier ayant été lourde de fatigue, aujourd’hui, nous prenons le temps de relaxer. Petits travaux de mise à jour… Louise mettra à jour le blogue. Ce dernier n’a pas été publié les cinq derniers jours because pas d’accès à la toile au dernier camping. Aucun retard maintenant.
Michel, aidé de Louise, a tenté, sans succès, d’améliorer la remontée d’une toile dans la fenêtre qui jouxte le fauteuil du passager. D’autres essais sont prévus pour bientôt, jusqu’à réussite, cette fois…
Michel avait un rendez-vous chez le concessionnaire afin de changer l’huile et le filtre de l’engin de Blanche-Neige. À tous les 10 000 km, il s’en occupe. La dernière fois cela a été fait au Texas, aujourd’hui St-Félicien au Lac Saint-Jean a la cote.
Michel complète sa journée en passant à l’épicerie avec une liste qui s’allonge sur place. Vous voyez mesdames, somme toute, nous ne sommes pas très différents!

Samedi le 14 juillet — Bonne Fête les Français — An 3/Jr 42 — CA /Jr 90
N’ayez crainte, je ne vous chanterai pas la «Marseillaise», de peur d’écorcher vos tendres oreilles. Mais, je souhaite à tous nos ancêtres français et leurs descendants un joyeuse «Fête Nationale». Allez, entre cousins, on se fait la bise! N’oubliez pas cousins, notre Fête Nationale est le 24 juin de chaque année…
Trêve de plaisanteries, la journée d’hier a été suffocante. J’y ai laissé quelques kilos malgré l’absorption de quelques bières. Il faut savoir que nous avons changé de destination. Au lieu de monter jusqu’à Dolbeau-Mistassini, nous nous sommes rendus jusqu’à Sainte-Monique, notre prochaine destination. Nous y demeurerons 7 jours plutôt que 5 prévus initialement.
En plus de la belle température, le camping nous offre des sites propres et bien aménagés. Nous avons demandé de changer d’emplacement, le site presque voisin possède une borne électrique plus avantageuse et aussi une meilleure orientation par rapport au soleil.
De là viennent mes exercices supplémentaires. 3 installations, au lieu d’une seule comme à l’habitude, par cette canicule! La première sur un site avec borne électrique insuffisante pour l’Allegro, la seconde ne tenant pas compte de la ligne limite de notre terrain, les extensions toutes ouvertes, la troisième fut la bonne... Heureusement, j’étais presque mort d’épuisement!
Après une bonne douche et un apero à l'ombre sur le  patio, les forces reviennent lentement mais sûrement. Maintenant, à nous de profiter du parc de la Pointe-Taillon.

5 commentaires:

  1. BRAVO POUR VOTRE MAGNIFIQUE BLOG
    quelle belle complicité
    vous semblez avoir tous les deux:)))

    Je m'appelle Pierrot
    permettez-moi de vous offrir
    une de mes chansons
    qui parle de La Tuque et Trois-Rivieres
    et dont les paroles et musique
    se retrouvent sur

    www.demers.qc.ca
    chansons de pierrot
    paroles et musique

    LE CAMIONNEUR

    COUPLET 1

    j’suis su l’camion 60 heures par semaine
    j’t’aime

    des fois j’triche un peu
    j’fais des heures pour nous deux
    on dormira plus tard
    quand on s’ra des beaux vieux

    moi je vis juste pour toé
    j’ai hâte à fin de semaine
    j’t’aime

    de cogner du marteau
    quand tu fais du gâteau
    t’es si belle au fourneau
    mais j’veux mieux pour ma reine

    REFRAIN

    suffit qu’tu m’dises
    que tu veux changer la cuisine
    enlever l’comptoir à melamine

    pour que la route
    entre La Tuque et Trois-Rivières
    soit la plus belle de l’univers

    COUPLET 2

    j’dors dans l’camion
    4 nuits par semaine
    j’t’aime

    3 heures du matin
    réveille par la fiam
    mon p’tit lit dans cabine
    est ben trop grand pour rien

    j’ai des idées
    pour la salle à manger
    j’t’aime

    j’ai ben hâte d’en jaser
    autour d’un bon café
    j’ai acheté les néons
    ceux qu’tu m’avais d’mandés

    COUPLET 3

    j’suis sul’camion
    quand la neige a d’la peine
    j’t’aime

    quand le vent trop jaloux
    la garoche entre mes roues
    j’ai autour du c.b.
    un vieux chapelet jauni

    tu m’l’as donné
    en pleurant comme une folle
    j’t’aime

    parce que t’es ben croyante
    pis t’as peur quand y vente
    à soir ton camionneur
    rentrera plus d’bonne heure

    REFRAIN FINAL

    suffit qu’tu m’dses
    qu’cest ben plus beau dans ta cuisine
    parce que mes bras en melamine

    te lèvent dans airs
    entre La Tuque et Trois Rivières
    toi la plus belle de l’univers

    suffit qu’tu m’dises
    qu’c’est ben plus beau dans ta cuisine
    parce que mes bras en mélamine

    te lèvent dans airs
    loin de la Tuque et Trois Rivières
    toi la reine de mes je t’aime
    toi la reine de mes je t’aime



    Pierrot,

    vagabond céleste

    Pierrot est l'auteur de l'Île de l'éternité de l'instant présent et des Chansons de Pierrot. Il fut cofondateur de la boîte à chanson Aux deux Pierrots. Il fut aussi l'un des tous premiers chansonniers du Saint-Vincent, dans le Vieux-Montréal. Pierre Rochette, poète, chansonnier et compositeur, est présentement sur la route, quelque part avec sa guitare, entre ici et ailleurs...

    Pierrot
    vagabond céleste
    www.reveursequitables.com
    www.enracontantpierrot.blogspot.com

    www.tvc-vm.com/studio-direct-2-35-1/le/vagabond/celeste/de/simon/gauthier

    MARDI
    5 FÉVRIER 2013
    21HEURES
    Le Gambrinus, 3160 boul. des Forges, Trois-Rivières ; 918-691-3371. Le vagabond céleste accompagné du musicien Benoit Rolland.
    www.simongauthier.com

    LE VAGABOND CÉLESTE - SIMON GAUTHIER





    mardi
    2avril, 20 h 00


    Pierrot rêve de tout changer; il troque sa maison contre une paire de bottes, pour aller plus loin dans sa vie !
    Depuis, il parcourt le Québec.

    Le rencontrer, c'est recevoir un grand souffle de poésie qui nous étreint, comme des bras chauds venus nous réconforter durant une nuit d'hiver sans abri ! Un récit émouvant, porteur d'avenir.

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  2. merci d'avoir accueilli
    ma chanson DU CAMIONNEUR

    puis-je vous partager
    DES NOUVELLES
    DU CONTEUR INTERNATIONAL
    SIMON GAUTHIER

    ET DE SON SPECTACLE
    LE VAGABOND CELESTE

    PRESENTÉ
    EN EUROPE

    courriel du
    1ER MARS 2013

    Allo Pierrot, je suis en France.
    Je rentre demain au Québec.

    Il fait froid et humide partout, même dans les lieux publics.
    Il fait gris et un brin de soleil redonnerait du tonus à tout le monde!

    Je voulais te dire que j'ai raconté (ou plutôt) le vagabond céleste est
    passé et a été entendu
    à Quévin (près de LOrient en Bretagne)
    Il a été entendu à la prison de Béthune (Nord de la France) et pas un
    prisonnier ne s'est levé durant le spectacle (comme il est de coutume) les
    gardiens mon dit que c'est la première fois qu'ils voyaient ca!)

    et le Vagabond à passé à Lille avec son et éclairage, 3 rappels!
    Les gens sont restés longtemps
    et plusieurs larmes d'espoir brillaient dans le noir.

    Plusieurs messages me sont parvenus pour te dire merci!
    Merci!
    Merci!
    ++++

    Autrement la tournée me rentre dans le corps. Un bon brin de fatigue et de
    grippe à la gorge.
    De bonnes tisanes et des amis pour guérir
    +

    +++
    J'espère que tu vas bien et que ton travail de vulgarisateur âme, société,
    gens et pays oeuvre d'art
    va bien!

    On se voit sous-peu
    en mars, si la vie le veut!
    pour aller plus loin!

    Bonne journée
    Simon :+)

    -----
    REPONSE DE PIERROT
    A SIMON GAUTHIER
    CONTEUR INTERNATIONAL DU QUEBEC

    Cher Simon

    Je te prédis un succès international
    parce que tu es un poète-passeur:)))

    Bravo Simon
    longue vie à ta vie d'artiste
    et de conteur international

    Pierrot
    vagabond des mots

    www.reveursequitables.com
    www.enracontantpierrot.blogspot.com

    www.demers.qc.ca
    chansons de pierrot
    paroles et musique

    sur google,
    Simon Gauthier, conteur, video vagabond celeste, promotion

    merci

    pierrot
    vagabond des mots et des routes
    http://www.demers.qc.ca.centerblog.net

    -------

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  3. JOURNAL LE REFLET DE TADOUSSAC
    VOLUME 7, NUMERO 34
    MERCREDI 29 AOUT 2012

    CRITIQUE

    DÉDÉTORIAL
    LE VAGABOND CELESTE DE SIMON GAUTHIER
    Bien fatigué, j’y suis allé avec la peur de m’endormir.
    Finalement je voulais que ce récit ne puisse finir afin de ne
    pouvoir partir pour continuer mes rêves.
    Quelle prestation! C’est l’histoire inspirée d’un personnage qui
    est passé par Tadoussac et que plusieurs ont eu la chance de
    côtoyer. Dans un premier temps il a séjourné trois semaines
    à l’Eau Berge puis il est revenu pour repartir sur la route de
    ses rêves. C’était un petit «grand homme» à chapeau, barbe
    blanche et guitare en bandoulière qui composait des chansons
    sur les gens rêveurs essayant de réaliser leurs rêves. Plusieurs
    personnages de Tadoussac ont noirci son cahier.
    Son Histoire remonte à plusieurs années alors qu’il était bien
    installé dans le nord de Mtl plus précisément à Val David. Là-bas,
    il avait tout pour être heureux, maison, femme, famille
    et argent…...
    Un matin il s’est levé pour annoncer autour de lui qu’il laissait
    tout et partait sans le sous, vivre ses rêves. On a cru à un
    coup de déprime, on a tenté de le retenir mais devant ses
    arguments on a fini par le comprendre et lui souhaiter bonne
    chance dans son rêve. Pendant 5 ans il a fait les quatre coins
    du Québec sans rien demander à personne. Les hasards de
    la vie le guidaient au quotidien. Il attendait qu’on lui offre
    une «raye» pour avancer, sinon il marchait inlassablement.
    Jamais il a demandé à manger ou coucher, c’était... quand on
    l’invitait!
    Simon Gauthier l’a rencontré par le biais de Richard Fontaine
    qui lui aussi à sa façon, vagabondait ici et là avec ses pinceaux
    comme compagnons de route.
    Depuis, selon Simon ce «Vagabond Céleste» a balancé sa
    guitare à la rue pour s’installer dans une petite chambre
    dénudée près de l’Oratoire St Joseph, et il parcours les
    bibliothèques. A date il a à son actif une maîtrise et plusieurs
    doctorats en poche sur le rêve.
    Son nom est Pierrot (mais lequel?) Un monument existe
    encore en son honneur, rue St-Paul dans le bas le la ville de
    Mtl.
    Fondateur des Deux Pierrots dans le vieux, cette
    boite mythique des plus fréquentée encore, est le seul endroit
    qui ait survécu aux Boites à Chansons qui nous ont donné
    nos grands: Claude Léveillé, Vigneault, René Claude, Claude
    Gauthier, Raymond Lévesque, etc
    Si Pierrot en quittant, gloire, succès et argent pour vivre ses
    rêves est un message d’espoir, un baume sur le mal de vivre
    qui nous guette, Simon Gauthier par son spectacle nous a fait
    découvrir quelqu’un de chez nous porteur de bonheur.
    Simon offre à quiconque veut découvrir plus intimement
    ce personnage, de venir dans vos maisons, vos salons, vos
    verrières vous présenter cet être lumineux.
    Est-ce le présage que notre conteur national se prépare à
    parcourir les routes du monde avec dans son pack sac Pierrot
    le Vagabond Céleste disposé à vous faire du bien à l’âme et
    vous brasser les idées?

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  4. L’OPINION D’UNE SIMPLE SPECTATRICE
    Bien sûr, l’avoir croisé à Natashquan au moment même
    où il rencontrait celui qui serait le personnage principal
    de son conte a ajouté beaucoup de magie au voyage
    onirique dans lequel m’a emporté Simon Gauthier ce
    mercredi¸15 août 2012 à Tadoussac.
    Pourtant, cela n’est pas nécessaire car le Vagabond
    Céleste transporte n’importe quel spectateur sans que
    celui-ci ne sourcille un instant, car nous apparaissent au
    travers de la voix du raconteur et de celle du musicien qui
    l’accompagne, Benoit Rolland, de «sacrés personnages»,
    au sens de personnes extraordinaires, dont on aime tirer
    exemple, car elles nous aident à vivre mieux.
    Lors de cette envolée entre réalité et rêve, entre un
    village et l’univers, entre ce que l’on est et ce que l’on
    voudrait être, on sourit, on rit parfois, on pleure même...
    Mais surtout, on touche du bout des doigts l’essence
    même de la vie: l’amour universel.
    Hier soir, mon esprit a grandi de cette bouleversante
    rencontre avec la vie d’un homme merveilleusement
    mise en mots par Simon Gauthier, et je souhaite qu’il en soit
    de même pour vous

    WWW.SIMONGAUTHIER.COM

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  5. ENTRE MONTREAL ET PARIS
    SIMON GAUTHIER
    LE VAGABOND CELESTE

    courriel de Simon Gauthier
    du 3 avril 2013
    le lendemain de son spectacle
    LE VAGABOND CELESTE
    à la maison de la culture
    cote des neiges, montreal

    Salut Pierrot,

    Tu dormais mon cher,
    sur ta paillasse
    hier au soir
    tu dormais sur la plancher
    de ton ami chansonnier

    tu dors dans les draps de ton doctorat

    pendant que je conte
    l’histoire de cet homme vagabond
    de cet écho de ta vie
    de cet inspirant récit
    d’un homme voyageur
    vêtu de lumière

    Pendant que le vagabond céleste marche
    parmi les étoiles
    tu peux dormir mon ami
    tu peux dormir

    dans l’esprit des gens
    réunis,
    tinte tinte les clefs
    tinte
    tinte
    le rêve
    Le vagabond céleste
    habille de chaleur

    le corps désir de ceux qui rêvent et de ceux qui pleurent
    ceux qui rêvent et de ceux qui pleurent

    Bonne journée Pierrot

    Simon

    ——

    réponse de Pierrot

    Cher Simon

    Oui, hier soir, je dormais avec, dans mes bras, la biographie de Cervantes
    de Jean Canavaggio. Ce Cervantes qui a écrit Don Quichotte à 53 ans alors qu’il était en prison et qu’il lui manquait un bras.Qui aujourd’hui ferait confiance à un homme de 53 ans en prison à qui il manque un bras?:))))) Seul un impossible rêve permet un tel surgissement d’impossible réalité.

    On m’a rapporté l’immense délicatesse artistique avec laquelle tu redonnes
    espoir à ceux et celles qui écoutent le conteur-poète de la Côte nord.Autant Mon ami Woodart que mon compère de bibliothèque Raymond le philosophe ont été invités par ta passion de passeur de rêves à naviguer vers leur rêve personnel. Tu as fait de ma démarche un conte post-moderne qui risque d’enflammer les humains comme des lampadaires. Tu es vraiment devenu un allumeur de coeurs-réverbères. Woodart a été plus qu’épaté. Lui qui me connait à l’usure depuis 40 ans, il a noté ta force à coudre des tableaux de mots par de la lumière de rêve dans laquelle il a reconnu ta signature d’une très grande maturité créatrice.

    Une vie d’artiste, c’est une longue marche
    et je te vois enjamber des continents
    un flambeau à la main.

    Mes 64 ans bien au calme
    dans leurs bottines
    qui se préparent à repartir le 15 juin
    saouls de liberté, te souhaitent

    Bonne route internationale camarade, car,
    comme Félix Leclerc, un jour, le succès t’attendra
    ici au Québec à un de tes retours d’Europe.

    Pierrot

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