Nous voilà de retour à Québec!

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mardi 3 juillet 2012

Du 1er au 7 juillet

Dimanche le 1er juillet — Dimanche de repos — An 3/Jr29 — CA /Jr 77
Face aux inconvénients vécus sur le camping sélectionné comme 2ième choix, nous prenons congé ce dimanche pour nous remettre dans une atmosphère plus sereine. Nous nous aventurerons jusqu’à St-Jérôme, chef-lieu de la MRC.
Très tôt, en avant-midi, nous échangeons nos réservations actuelles des deux prochaines nuitées, pour le camping du lac Lafontaine, camping de meilleur acabit. Nous ajoutons aussi une troisième journée.
Ceci nous permettra de visiter des points d’intérêt de la ville de St-Jérôme et de ses attraits touristiques dont la piste cyclable longue de 232 kilomètres, s’échelonnant de Blainville à Mont-Laurier. De ce fait, nous serons une journée en moins au camping du Lac-à-la Tortue, dans le secteur de Shawinigan. Ceci étant réalisé, nous nous orientons vers St-Jérôme en voiture.
Le trajet est d’à peine 13 kilomètres de St-Canut où nous campons. Nous nous assurons cette fois que le camping choisi, convient. La différence est comme le jour et la nuit. Il n’a a pas de commune mesure entre les deux et c’est tant mieux!
Nous choisissons d’aller manger dans le secteur de la vieille gare à la suggestion de l’employé de l’accueil du camping. L’emplacement trouvé, nous croisons un lieu de rencontre où les travailleurs stationnent le matin, vont travailler vers Montréal en train et reviennent en fin de journée à leur domicile. L’emprise du train sert de piste cyclable évoquée précédemment.
Comme le 1er juillet est la fête du Canada, la majorité des travailleurs sont en congé. Les bicyclettes de toutes sortes sont à l’honneur par ce temps ensoleillé! Nous visitons le kiosque touristique, prenons des photos de l’environnement et choisissons de manger à une terrasse où le patron nous accueille avec un grand sourire. Bon casse-croûte champêtre et crème glacée à l’avenant, comme dessert. Il faut vous dire que l’objectif de cette escapade était de satisfaire une fringale de crème glacée qu’avait Michel depuis quelque temps, comme cela lui arrive à l’occasion!
Au retour à notre camping que nous abandonnerons demain à la première heure, nous observons nos quatre voisins, toujours si charmants d’ailleurs, chacun plongé dans la lecture d’une des quatre parties de notre blogue que nous imprimons aux six mois. Ils semblent porter une grande attention à la lecture, un peu  comme des étudiants en préparation d’examens.
Nous complétons la journée par un feu de camp et quelques rencontres fortuites avec des campeurs à l’affût d’échanges!
P.S. Nos difficultés de communication se poursuivent et Louise malgré tous ses efforts n’arrivent pas à rejoindre l’invitée qu’elle reçoit, en théorie, demain. Son numéro de téléphone lui est inconnu, le routeur sans fil ne donne pas la communication, le I-Phone, de notre camping, n’atteint pas les satellites. Cela se solutionnera demain matin, soyons-en assurés!

Lundi le 2 juillet — Un lundi de travail intensif — An 3/Jr 30 — CA /Jr 78
La longue fin de semaine de la Fête du Canada se termine. La majorité des campeurs itinérants quittent pour retourner au travail demain. Nous ferons de même, mais pour une raison d’atmosphère de camping et de qualité des services offerts.
Nous déménageons au camping du Lac Lafontaine, à moins de 10 kilomètres du camping actuel. Avant de déménager nos pénates, 2 activités occuperont le début de la journée. Pour cela, il faut se lever tôt. 8h00 pour les filles, c’est réellement tôt. Alors Michel use de bons arguments.
Petites courses dans les magasins pour se procurer ce dont Michel a besoin pour refixer la pièce qui supporte l’auvent quand il est enroulé. Dans l’étroit chemin nous amenant à notre site, l’auvent a frotté très légèrement contre un arbre. Il faut colmater les trous des vis avec un mastic qui adhère à l’aluminium, attendre que cela sèche et revisser la pièce en sa place d’origine. Le tout s’est déroulé comme dans un scénario de film, sans pépins.
Comme la communication autant par I-Phone que par ordinateur était très difficile à St-Canut, Louise a communiqué avec son invitée d’aujourd’hui, Christiane, pour lui confirmer la rencontre et le lieu de cette dernière. Vers les 16h00, tout était installé. Nous recevions notre invitée et étions presque prêts!
Quelle belle rencontre cela fut. Christiane a été pour Louise une collègue d’études à l’Université ainsi qu’une collègue professorale, toujours à l’Université. De plus, Christiane est une voyageuse expérimentée. Présentement, elle oeuvre au Maroc pour le compte de l’ACDI. Que de souvenirs elles ont en commun et nombreux sont les souvenirs de voyage à partager. Christiane est une lectrice assidue de notre blogue que l’on publie sur la toile. Merci à cette fidèle lectrice.  
Aujourd’hui, encore, la température collabore pleinement et c’est tant mieux. Bonne journée à toutes et à tous.

Mardi le 3 juillet — De la visite attendue depuis longtemps — An 3/Jr 31 — CA /Jr 79
Aujourd’hui, par cette température qui nous rappelle San Diego, Californie, nous attendons avec fébrilité nos amis Adrienne et Robert.
Ces deux amis rencontrés dans la lointaine Californie avaient pris l’engagement de nous rendre visite à l’été. Promesse faite, promesse tenue. Ils partageront notre dîner de campeur ce midi!
Ils arrivent les bras chargés de cadeaux, incluant une bouteille de champagne qui ouvrira les festivités de la rencontre d’amitié. Merci à vous deux, Adrienne et Robert, de partager avec nous ces moments riches de plaisirs. Soyez assurés que nous les goûtons pleinement et les apprécions haut plus haut point. Nous prenons l’engagement de poursuivre cette relation d’amitié sincère trouvée sur notre route commune. Le menu que Louise a concocté avait quelque chose de typiquement breton. Nous vous laissons le plaisir de le deviner.
Louise tente une communication téléphonique avec son frère Jacques qui habite à moins de 20kilomètres de St-Jérôme. Elle les attrape au vol puisqu’ils arrivent d’une escapade aux USA. Nous irons les visiter demain après-midi, à la suite à d'une excursion à bicyclette vers Ste-Adèle via la piste cyclable.

Mercredi le 4 juillet — Température/Prévisions — An 3/Jr 32 — CA /Jr 80
Les prévisions météorologiques sont pour le moins mauvaises, 60% de pluie agrémentée d’orages violents soutenus de coups de tonnerre et d’éclairs. Qu’arrive-t-il alors de notre projet de randonnée en bicyclette sur la piste du petit train du nord? L’abandonne-t-on ou prenons-nous le risque de se faire mouiller?
La décision est de risquer que les 40% de prévisions météo nous soient favorables! Michel harnache les vélos à Blanche-Neige et nous partons pour la gare de Prévost dans les Laurentides. Le parcours plat choisi s’étendra jusqu’à la gare de Ste-Adèle, 11 kilomètres plus au nord. Le trajet se fait rondement en longeant la Rivière du Nord. Nous arrêtons au café de la gare pour nous y restaurer, il est 12h00. Nous reprenons la descente toute de faux plats et aussi facile que la remontée. Vite harnachons les vélos au support de l’Allegro et dans la douche pour y chasser les mauvaises odeurs de transpiration.
Nous sommes invités chez Jacques, le frère aîné de Louise qui habite à près de 30 km seulement de St-Jérôme. Nous y attendent aussi sa fille Josée et ses deux petites-filles, Justine et Anne-Sophie. Viendra se joindre l’autre fille de Murielle et Jacques, Isabelle.
Quelques minutes avant le repas la météo se déchaîne. Un violent orage à ne pas mettre son chien dehors… Proverbe chinois « L’orage ne dure jamais toute la journée ». En effet, vent, pluie, tonnerre et éclairs s’estompent dans la demi-heure qui suit.
Repas délicieux dans une atmosphère conviviale et chaleureuse, comme toujours en cette maison. Merci à nos hôtes de leur invitation, Louise et moi apprécions beaucoup.  
Retour à l’Allegro à la brunante dans un temps record, sans le bouchon rencontré à l’aller.

Jeudi le 5 juillet — Déplacement/Shawinigan — An 3/Jr 33 — CA /Jr 81
Compte tenu de la coupe du système électrique par l’Hydro-Québec au camping, notre préparation à le quitter est rapide le matin. À 9h15, nous sommes sur la route et filons à belle allure vers Shawinigan, notre destination pour les 4 prochaines nuitées. Un seul arrêt pour dégourdir les jambes et libérer les vessies de tous les voyageurs, sans oublier de lécher une crème glacée par cette température presque californienne, et hop de retour sur la route.  
À 12h30, nous sommes rendus à destination. Louise fait la rencontre de Pierre, propriétaire du camping et fils de Françoise. elle-même, belle-fille d’Adrienne et de Julien, frère de Rose, la mère de Louise. Vous vous y retrouvez? Chanceux! Peut-être, faut-il des connaissances généalogiques pour analyser tous ces liens de parenté?
L’installation progresse bien, les services sont excellents et relativement nouveaux. Il y a quand même place à amélioration. Dans le secteur où nous sommes, on ne retrouve pas de borne de 50 ampères. La journée se déroule lentement, nettoyage intérieur, douches, lavage des vêtements, etc…
Louise, en fin de journée a planifié deux rencontres. Une seconde avec une amie de longue date, Mado. Cette rencontre se fera au vénérable restaurant «Le Palace», à Grand-Mère, restaurant favori de sa mère, Rose.
L’autre rencontre est plus discrète, elle n’a pas de rendez-vous because ce n’est pas nécessaire… Elle se rend au cimetière de la paroisse St-Paul de Grand'Mère pour y noter les dates et les noms inscrits sur les épitaphes de ses ancêtres Gervais. Vous savez déjà que Louise est en train de tracer l’arbre généalogique des Simon/Gervais durant ses temps libres!
Dimanche, ce sera le tour du cimetière de la paroisse de St-Théophile du Lac-à-la-Tortue à recevoir la visite de cette chercheuse invétérée pour s'enquérir d'informations du côté de la famille Simon.

Vendredi le 6 juillet — Journée de déménagement — An 3/Jr 34 — CA /Jr 82
C’est aujourd’hui que nous emménageons dans un plus petit entrepôt après avoir liquidé un certain nombre de meubles qui ne nous serons plus utiles. Il faut user d’ingéniosité pour que tout soit rangé en ordre et que la place disponible suffise. Un beau casse-tête, je vous l’assure.
De 10h00 à 16h00, le travail s’effectue sans bavure. Avec l’aide de Claude et Louise L., venus de l’Outaouais, l’effort et l’expertise sont présents. Louise  L. est une habituée des déménagements. Elle est elle-même en plein déménagement!  Merci à eux deux de toute leur aide voire, de leur dévouement!
Retour au camping du Lac-à-la-Tortue vers les 18h15. Rosie est un chien extraordinaire. Nous lui faisons vivre toutes nos expériences et elle le fait sans jamais se rebeller. Merci de ta douce présence. Nous t’aimons beaucoup Rosie.
Nous nous sommes rendus au camping KOA de St-Nicolas, région de Québec, pour rencontrer notre fondé de pouvoir, Mike, qui s’occupe des visites pour la vente du Camino. Le tout progresse bien et il croit avoir rencontré des acheteurs sérieux. Il est en attente de recevoir de leurs nouvelles. Souhaitons-nous bonne chance! Merci à Mike et Madame Huguette.
P.S. À notre arrivée au camping du Lac-à-la-Tortue, une petite famille de 5 personnes apprenant nos efforts à déménager, nous offre spontanément le repas du soir. Comment refuser une telle générosité. Merci à Stéphane,  Yvanna et à leurs filles Rébecca, Mégane et Dany-Ève.


Samedi le 7 juillet — Fin de semaine occupée au Camping Otamac — An 3/Jr 35 — CA /Jr 83
Un camping où l’on dénombre près de 500 sites partagés entre résidents et visiteurs. Par temps de vacances ensoleillées comme cette fin de semaine, le bruit est de la partie, incluant chiens, enfants, hauts-parleurs et adultes heureux.
Le camping offre de bons services et est, somme toute, très bien tenu. Mais la caractéristique du bruit est évidente et toujours présente. J’oubliais de vous mentionner que le Lac-à-la-Tortue est tout proche et accueille des hydravions qui y décollent et y amerrissent. Le séjour y demeure agréable, mais nous ne renouvellerons probablement pas notre visite annuelle!
L’autre facette de cette journée aura été de décrocher le téléviseur de son socle. Le proprio précédent a changé d’appareil, passant de l’analogique au numérique (HD). A-t-il manqué d’habiletés ou a-t-il été paresseux? Je ne saurais dire! Il a tenté et réussi à utiliser le support de l’ancien téléviseur, sans le modifier. Quelle laideur d’abord et quelles difficultés que de sortir le nouvel appareil de son emplacement. Louise et moi, à la force du poignet et d’encouragements mutuels, y sommes parvenus.
Demain, nous utiliserons le même support, légèrement modifié afin de fixer solidement l’appareil numérique correctement. C’est-à-dire, sans que les fils paraissent et que des parties de métal du support dépassent comme des dents incisives avancées. Cela a pris quelque temps pour décrocher l’appareil et pour choisir la meilleure méthode de l’accrocher dans son enceinte à nouveau. L’achat d’un nouveau support a aussi été envisagé, sans résultat intéressant.  
 Le reste de la journée s’est déroulée au son du Karakoé, des joyeux cris des enfants, du larmoiement des chiens et de l’activité du parc aquatique avec glissades d’eau au centre des sites de camping.

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