Nous voilà de retour à Québec!

Nous voilà de retour à Québec!
Nous voilà de retour à Québec!

lundi 18 avril 2011

Du 17 au 23 avril

Dimanche le 17 avril — Heureux qui comme nous fait un beau voyage — Jour 319 — USA /Jr 170
Cette randonnée de quelques 360 km se fait d’un jet, sans pause.
Nous débordons Washington par l’Est, après avoir quitté la 64 pour la 95. La route qui ceinture la capitale se fait sans problème. Quant au cas de Baltimore, il est aussi résolu. Il faut se rappeler qu’en octobre, lors de notre première remontée, un dimanche, comme aujourd’hui, nous avions abouti près du tunnel, dans la cour d’un poste d’essence sans connaître la direction à prendre. Deux jeunes bons samaritains nous avaient alors guidés.
Après avoir contourné les 2 grandes villes de notre périple, nous sommes mieux, pensons-nous, de nous rendre directement au camping. Ce que nous faisons sans tarder. Nous dormons au Maryland où, hier la queue de la tornade de la Caroline du Nord les a inondés de pluies violentes. Il faut ajouter que le camping compte une marina qui donne sur une rivière d’importance.
Ici, les feuilles aux arbres sont naissantes. Demain, nous dormirons dans l’État de New York, à Saugerties dans les Catskill.
 P.S. L’alerte météo dont je parlais hier a fait des ravages près d’où nous étions campés. Mais nous étions suffisamment loin pour ne subir que la queue de la tornade. Les nouvelles à la Télé abondent à ce suejt:. 44 morts en Caroline et en Virginie.

Lundi le 18 avril — Demain, la frontière — Jour 320 — USA /Jr 171
Pour atteindre la frontière demain, il nous faut rouler plus de 400 km/jour. Ceci n’est pas dans nos habitudes. De plus, longer New York, nous donne le goût de s’y arrêter. Comme nous nous abandonnons à la nouvelle technologie, le GPS nous donne comme route la 17 pour atteindre la 287/87, quelle erreur! La route est effroyable et encombrée. Elle nous mène à bon port quand même!
D’ailleurs, la journée a commencé bien difficilement. L’employée de la réception s’est absentée dimanche, en disant qu’elle reviendrait bientôt. Nous n’avions procédé qu’à un enregistrement sommaire. Elle n’est jamais revenue et l’ouverture du bureau se fait seulement à 9h30 . Notre GPS à la sortie du camping nous dirige sur une route de forêt. Nous avons détaché la voiture et repéré le bon chemin. Les lumières de freinage du Camino ont commencé à nous donner des soucis. Vite cela est rétabli pour l’instant.
La pause santé et le plein d’essence se font à 14h00. Cette fois au départ, les lumières de freins sont K.O. Nous réparerons, si nous pouvons au camping. Quel camping. D’abord pour l’atteindre à la sortie de l’autoroute la madame du GPS nous dit à droite, le panneau indicateur du camping dit le contraire. Nous suivons l’indication affichée. Pendant tout ce temps la madame du GPS se rebiffe et nous ordonne des corrections. Nous lui fermons la g…..
L’installation est sommaire mais suffisante, nous ne détachons pas Blanche-Neige. Un premier essai de réparation des lumières de freins ne donne aucun résultat. Tant pis on soupe avec de la soupe effectivement!
Suite au souper, Michel se remet à lire le document concernant les fusibles et y découvre une 2ième série de fusibles difficilement accessibles. En cherchant bien, il trouve le fusible coupable. Comme nous n’avons pas sous la main ce type de fusible, nous procédons à une purge d’un fusible moins utile. Les lumières de freins fonctionnent maintenant. Une douche, le dodo, le plaisir de la réussite. Cela était nécessaire si l’on ne voulait pas être tamponné de l’arrière!

Mardi le 19 avril — Fin du premier acte de notre aventure — Jour 321 — USA /Jr 172
C’est notre 112ième journée d’affilée aux USA. En octobre, nous avons circulé 19 jours avant de remonter le feu aux fesses. Je plaisante! Si peu quand même… Donc, du 30 octobre 2010 au 19 avril 2011 s’est déroulé le premier acte de notre aventure préparée pendant presqu’une année. Les 19 jours d’octobre servant de prologue.
Que retenir de ce premier acte et du prologue?
 Nous avons découverts les américains dans leur quotidien, avec leurs préoccupations. Pris individuellement, ils sont affables, coopératifs, aidants. Il faut comprendre que ce contact s’est fait dans le milieu particulier du camping et de sa philosophie d’entraide et de partage.
Dans les lieux touristiques visités, nombreuses sont les familles marchant les sites historiques ou autres. Nous nous y sommes faits des amis, cela aide, avouons-le!
Le rideau se lèvera bientôt sur le deuxième acte de cette aventure. Par notre vécu du premier acte, nous entrons sur scène enthousiastes, confiants et heureux de le vivre!

  
Mercredi le 20 avril — Surprise, Surprise... Le Tapis Blanc! — Jour 322 —  USA/Jr ---
Lors de notre arrivée, hier, des joueurs de golf s’exerçaient dans le champ de pratique. Merveilleux!
Aujourd’hui, ce même terrain de pratique est recouvert d’une faible couche de neige. On dirait un tapis blanc! Nous scrutons les prévisions météorologiques de Beloeil et Québec et choisissons rapidement d’allonger notre séjour ici de 3 nuitées. Cela nous semble plus prudent!
L’activité première, aujourd’hui, est de peaufiner nos rapports d’impôts et de les expédier par voie électronique. Quelques vérifications supplé-mentaires, quelques ajustements, quelques corrections et quelques heures plus tard, c’est le dénouement par la transmission de nos rapports. Bravo à nous deux!
Douche et préparation à visiter Geneviève et Marc-André à l’île-des-Sœurs. Marc-André explique en détails, à Michel, le chemin à suivre sur l’île. Michel et Louise se gourent encore une fois à l’entrée de l’île. Marc-André devra les escorter jusqu’à son domicile depuis Longueuil. Un peu étrange... se retrouver à l'étranger et se perdre chez soi! Nos hôtes nous rassurent... cela arrive souvent à plusieurs! Enfin...
L’accueil chez Geneviève et Marc-André, des lecteurs assidus de notre blogueblogue
Que dire du retour… Marc-André s’offre généreusement à escorter ses invités jusqu’à l’extrémité de l’île. Il s’exécute et trouve que Blanche-Neige ne répond pas aux consignes. De retour chez lui, il comprend pourquoi en y retrouvant Louise. C’était la mauvaise Blanche-Neige qui n’avait pas acquis la vertu d’obéissance. Il fera à nouveau la navette entre son domicile et l’extrémité de l’île avec la bonne Blanche-Neige à ses trousses. Merci à notre précieux guide!

Jeudi le 21 avril — Froidure, Neige, Grésil et Pluie — Jour 323 — USA/ Jr ---
J’ai parlé à Marie ce matin. Elle me disait que la neige continuait à tomber sur Québec suite à une bordée inattendue de 22 cm hier. Sage alors fut notre décision de demeurer 3 nuitées supplémentaires à Beloeil.
Aujourd’hui, il y a rendez-vous pour le changement d’huile du moteur de Blanche-Neige. De plus, Michel découvre que le pneu arrière, côté conducteur, est presque à plat. C’est à y regarder… Michel complète les courses à la banque, chez le quincaillier, chez le distributeur de pièces d’autos et chez le magasin à 1$. Le tout se règle magnifiquement. Même que le soulier de Blanche-Neige voit la vis qui s’y est enfoncée se faire réparer sur le champ.
Nous nous rendons chez Jacques et Murielle qui nous offrent le plaisir de les retrouver à Lorraine, cette fois. Nous y sommes reçus en roi et reine comme c’est la coutume chez Murielle et Jacques. Merci à vous deux de vos attentions. Rosie, mascotte du moment, s’épivarde à son gré dans la cour arrière, libre de toute attache. Quel bonheur de liberté! Elle rentre au bercail comme une grande fille. Belle surprise!
Josée, fille aînée de Murielle et Jacques, nous salue au passage accompagnée de sa petite famille. Merveilleuses sont ses deux filles, Justine et Anne-Sophie. Félicitations à vous deux, François et Josée.

Vendredi le 22 avril — Vendredi Saint — Jour 324 — USA /Jr ---
Dans toutes nos planifications, incluant la plus récente, nous entrions à Québec aujourd’hui. La température en a décidé autrement. Nous faisons avec!
Notre après-midi est consacré aux courses, mais pas à la course. Ikéa, Costco et les Promenades St-Bruno sont notre terrain de randonnée pédestre.
Nos achats principaux sont du papier à écrire, des livres, des disques compacts, un cadeau pour la mère de Louise (95 ans très bientôt), du chocolat pour les petits et les grands, du vin pour les plus vieux, une batterie à recevoir pour le «routeur» par Rogers Communications, des chaises d’appoint pour l’intérieur, de l’huile d’olive et nombres de petites choses servant au quotidien.
La température revient à la normale, nous observons + 15 degrés Celsius tout en soleil. La preuve est que le «driving range» face à notre site est très achalandé, comme en été, quoi!
Demain, relaxation, détente et pratique de golf…

Samedi le 23 avril — Température exécrable — Jour 325 — USA /Jr ---
Hier, autant le soleil inondait l’atmosphère, autant aujourd’hui, le vent balaie la plaine avec fureur. Il y a, d’ailleurs, une alerte météo de vents violents pour la région de St-Hyacinthe, où nous sommes. Un temps à ne pas mettre le nez dehors, le chien non plus. Ce à quoi nous obéissons facilement.
Louise en a profité pour élaguer les photos prises entre juin 2010 et décembre 2010. 417 photos de ces mois constitueront l’album numérique de cette période et se retrouveront dans un cadre numérique éventuellement. L’élagage des photos des autres mois reste à faire. Travail fastidieux, s’il en est un. Bravo Louise.
Pendant ce temps, Michel lit avec émotions chaque journée du blogue de juin à novembre. Il est plaisant de relire en continu toutes ces choses, bien belles d’ailleurs!  
Quelle idée géniale de conserver une trace quotidienne du vécu de cette aventure. Génial comme résultat. Merci à Paul et Lise du Nantelise, nos mentors dans ce domaine! Alors qu’ils remontent au Québec à partir du Texas où ils ont vécu cet hiver, nous les saluons au passage et continuons de les suivre à partir de leur propre blogue.

lundi 11 avril 2011

Du 10 au 16 avril

Dimanche le 10 avril — C’est encore la nuit, 3h30 a. m. GP de Malaisie (Kuala Lumpur) — Jour 312 — USA /Jr 163
Toujours à une heure aussi impossible, Michel regarde, en direct, le GP de Malaisie, Il est 3h30 a.m., il fait encore nuit! Rosie est absente cette fois. Elle est raisonnable, elle!
Aujourd’hui, nous nous rendons au Hunting Island State Park à Beaufort, Caroline du Sud. Nous marchons le sentier du Phare dans une forêt magnifique que je qualifierais d’enchantée.
Nous y voyons, entre autre, des chênes matures, des palmiers ‘’saw mills’’ et des pins de dimension respectable. Toutes ces espèces cohabitent facilement.  
 Michel s’est permis la montée du phare qui compte 7 paliers, 161 marches et 7 marches à l’extérieur. Si le chiffre 7 est chanceux, comme le veut l’adage, il sera vraiment chanceux après avoir gravi toutes ces marches.
Il a photographié l’environnement, vu du haut du phare, sur une petite galerie qui en fait le tour. Il faut dire que cette forêt est bordée d’une plage de sable blanc longue de 4 milles et baignée par l’océan Atlantique. Magnifique coup d’œil, l’escalade est récompensée.
À votre tour, maintenant, de parler de votre forêt enchantée : ‘’ Il était une fois, une forêt enchantée où vivaient de nombreux animaux sauvages…’’ Allez, à votre tour de faire le tour de l’île enchantée…Bonne chance!

Lundi le 11 avril — Jour des Impôts, Jour de Black Out — Jour 313 — USA /Jr 164
Une fois par année, il faut comptabiliser nos obligations fiscales envers l’État.
Il faut s’y astreindre et les nouvelles technologies nous facilitent le devoir. Comme cela n’arrive qu’une fois par année, il faut se rapproprier les connaissances nécessaires et les outils utiles à cet exercice.
Donc, comme le font les gouvernements avant la communication d’un budget, nous décrétons un Black Out pour toute la journée. À demain…

Mardi le 12 avril — Début de la vraie remontée — Jour 314 — USA /Jr 165
 On nous annonce de la pluie pour la journée. Nous accélérons les préparatifs de départ pour éviter la pluie. Nous démarrons à 10h30.  Notre voisin de camping, à qui nous parlons pour une première fois, nous souhaite un bon voyage et nous remet un sou de chance.
Louise conduit le Camino sur les 362 km de l’étape. Environ 30 km avant d’atteindre la frontière de la Caroline du Nord, nous arrêtons pour nous restaurer et faire le plein d’essence.
Il nous reste à parcourir environ 130 km pour atteindre le camping KOA de Fayetteville/Wade le long de l’Interstate 95. Tout se déroule magnifiquement bien, pas de pluie sinon quelques gouttes occasionnelles. De plus, le soleil se montre brièvement en fin de journée.
Comme récompense, nous entrons dans le second plus beau camping de notre longue randonnée, je pense, Celui qui occupe la première place demeure le Grassy Key à Marathon.

Mercredi le 13 avril — Enfin Williamsburg — Jour 315 — USA /Jr 166
Nous gagnons une quinzaine de minutes sur notre heure habituelle de départ. La route est facile, la 95N, puis la 295N qui ceinture Richmond et la 64E qui fait la jonction avec la 295. Le soleil est présent la majeure partie du voyage de quelque 360 km.
À l’occasion, quelques nuages obscurcissent l’horizon. Parmi ces nuages, il y a celui de l’arrivée. En effet, après avoir rempli le Camino d’or noir, nous obliquons vers la mauvaise route. Nous devons nous diriger vers l’ouest mais les tournants des bretelles de l'autoroute nous embrouillent. Nous devons reprendre l’autoroute en circulant sur une route de campagne très, très étroite. Nous refaisons le chemin à l'inverse après avoir, de nouveau, repris l’autoroute et nous atteignons le camping avec facilité cette fois.
Nous nous installons dans un camping bien organisé et accueillant. Pour eux, c’est le début de saison, ils sont ouverts depuis le 1er mars seulement, D’ailleurs les feuilles des arbres nous indiquent que le printemps, quoique toujours présent, est moins avancé que ce nous avons vu précédemment! Souhaitons que notre progression vers le nord, au rythme choisi, nous mène vers le printemps aussi…
Demain, nous visiterons le quartier historique de Williamsburg.

Jeudi le 14 avril — Visite du quartier historique de Williamsburg — Jour 316 — USA /Jr 167
Aujourd’hui, nous nous rendons à Williamsburg, 13 km à l’Est de notre camping, 10 à 12 minutes en voiture, une bonne signalisation routière, une carte donnée par la direction du camping, le GPS qui nous remet une route alternative. Aussi bien équipés… nous atteignons aisément «l’Information Center».
Nous y sommes reçus par des guides en costume d’époque 1775 (18ième siècle), tout juste l’année qui précède la déclaration d’indépendance des USA ou ce qui rassembla au tout début, les 13 premiers États. Je vous rappelle que nous sommes en Virginie occidentale, l’État qui à l’époque est le plus grand et possiblement le plus populeux.
Les habitants de Williamsburg, sous l’impulsion du richissime Rockfeller, ont entrepris de rénover et de construire 500 bâtisses de l’époque britannique sur un vaste terrain de 301 acres (1 mi. X 1/2 mi. ). Dans l’ordre, le Palais du Gouverneur, Mr Dunmore, personnage écossais arrogant, le Capitole, la Cour de Justice, la Forge et le forgeron, le réparateur et fabriquant d’armes, le coffee shop, l’Église toujours en fonction, l’imprimerie et la poudrière.
Sous les chauds rayons d'un soleil magnifique, les pommetiers et les magnolias déploient leurs nouvelles fleurs tandis que les tulipes aux multiples couleurs s'épanouissent en beauté,. Voilà un décor qui réjouit les yeux et les coeurs! Ça sent le printemps et ça sent bon!
Dans le site historique, nous avons vu des chevaux attelés à une diligence, à un chariot ou dans les champs. Étonnamment, sur la rue principale (Duke of GloucesterRappelons que cette nation est issue d’une rébellion contre l’Empire britannique, à ses débuts.
Des activités pour groupes scolaires s’y déroulent aussi. Ajoutons que les guides, habillés de vêtements d’époque, sont d’une distinction en regard de leurs commentaires, de leur langage et de leur prestance. Merveilleux!
P.S. 1. Il faut être bien chaussé et regarder où on pose le pied. En effet, l’écologie des moyens de transport laissent aussi quelques vestiges de gaz à effet de saleté!
2. La facture de notre billet d’entrée, payé avec une carte de crédit moderne, est imprimée sur du papier parchemin de l’époque…il faut le faire!
3. Le baise-main offert par Michel à notre première guide lui a fait rougir les joues, soit de gêne ou de plaisir. Qui sait? C’est son secret!

Vendredi le 15 avril — Visite de Norfolk — Jour 317 — USA /Jr 168
Nous prenons la décision de mettre le bout du nez à Norfolk. Nous nous arrêtons à ‘’l’Information Center’’ qui recommande une visite à pied du centre-ville en garant notre voiture au centre commercial Mc Arthur, sécuritaire et pas dispendieux.
 Nous choisissons le port comme lieu principal de visite. Quelques bateaux de plaisance, de grand format et d’une richesse apparente, mouillent dans le port en attente d’une croisière. Ils sont d’un chic raffiné, vu de l’extérieur. Aussi y mouille un bateau de guerre datant de 1941 et long de 887 pieds, le USS Wisconsin 64. Il est aussi large que le canal de Panama, moins 2 pieds. Il sert de carte de visite à la Marine américaine. Il est propre comme un sou neuf. D’autres bateaux de guerre sont en rénovation/réparation dans le chantier naval.
Nous achetons un pique-nique que nous mangeons sur un banc de parc. Rosie a elle aussi droit à une gâterie qui lui sert de pique-nique.
Je vous rappelle, nous sommes un vendredi p. m. , il est 16h00.  Autant entrer dans Norfolk fut facile en terme de circulation, autant il fut difficile de s’en sortir. Après avoir utilisé la 264, voie de ceinture, nous obliquons vers la 64, direction Richmond. On nous informe d’un bouchon long de 6 milles (10 km). Suite au déblocage de la circulation, un autre bouchon, mineur ce dernier (2 milles/3km), à l’entrée du tunnel qui traverse la baie.
Quel plaisir que d’habiter en banlieue des grandes villes! Rosie, pendant tout ce temps, patiente calmement sur la banquette arrière de l’auto sans maudire…

 
Samedi le 16 avril — NETTOYAGE du CAMINO avant les 3 jours de remontée en terre québécoise — Jour 318 — USA /Jr 169 
C’est un jour de nettoyage presque printanier. C’est le grand dérangement, tout y passe ou presque. Les vêtements sont lavés, les armoires de ces derniers sont classées, le plancher et le tapis sont nettoyés, la salle de bain ravivée.
Excellent exercice pour cette journée de pluie annoncée qui ne viendra qu’en soirée sous forme d’orages violents, d’éclairs et du tonnerre à faire peur.
À moins de 60 km d’ici, à Norfolk et Chesapeake, une alerte de tornade est en vigueur. Nous avons donc vécu la queue de la tornade, pensons-nous.
Seul petit incident de ce vent violent, Michel a échappé la porte d’entrée qui a frappé contre le mur du Camino et cassé le butoir ou plutôt la vis qui le retenait. Elle devra être remplacée par une vis appropriée.

lundi 4 avril 2011

Du 3 au 9 avril

Dimanche le 3 avril — Rencontre de Grace — Jour 305 — USA /Jr 156
Un personnage que cette dame que j’ai connu à Granby au temps où j’y ai travaillé. Elle est dans sa 94ième année de vie et quelle vie trépidante.
Elle a écrit ses mémoires que nous avons généreusement reçus en cadeau et dédicacés de surcroît. Nous en avons dévoré la lecture et découvert que nous en faisions partie, ce qui représente un honneur pour nous.
Elle est d’une vivacité d’esprit qui nous étonne toujours. Elle a cette intelligence de circuler entre l’anglais, le français et l’espagnol qui nous fait l’admirer encore plus. Il faut aussi savoir que le portugais et l’allemand ne lui sont pas étrangers non plus.
Une belle personne dont la rencontre est un privilège et un bonheur dans une vie. Nous la remercions de nous recevoir avec sa tendresse coutumière.
Grace, que l’aventure de la vie se continue, pour vous, aussi longtemps que vous le souhaitez.
Avec toute l’affection dont nous sommes capables, Grace, nous vous embrassons tendrement.
Louise et Michel
P.S. ‘’ Le cadeau d’une pensée est plus précieux que l’or.’’ Félix Leclerc

Lundi le 4 avril — Michel rencontre Claude - Louise communique avec Suzanne — Jour 306 — USA /Jr 157
Michel a un ami qui demeure aux USA depuis plus de 40 ans. Il est propriétaire d’un terrain de golf à Lake City, une entreprise familiale. Comme ils ont joué au golf ensemble à Québec il y a trois ans, les retrouvailles sont récentes! Un plaisir partagé de se revoir.
Sauf, que le GPS avait reçu de mauvaises instructions. L’avenue Fairway, c’est différent de l’avenue Avalon pour le bidule. Retour au camping, recherche de la bonne adresse à l’ordinateur, reprogrammation et puis voilà…
Louise tient une conférence téléphonique avec sa doctorante, Suzanne. Par la suite, elle se met à la recherche d’un 5ième membre du jury de thèse, les formulaires de présentation du document, les personnes responsables de le recevoir et obtenir leur autorisation. Enfin, toute la bureaucratie nécessaire dans cette situation.
Les choses vont pour le mieux, la 5ième personne du jury est trouvée, les personnes responsables communiquent rapidement et sont collaboratrices.
Il reste à Louise à superviser le dernier chapitre de la thèse et par la suite crier VICTOIRE!

Mardi le 5 avril — La bactérie dans l’œil de Louise récidive — Jour 307 — USA /Jr 158
La nuit a été jusqu’au matin balayée d’orages violents. Du tonnerre, des éclairs et de forts vents ont coupé l’électricité sur le camping de 6h. à 12h.
Au lever, Louise ressent une douleur intense à l’œil gauche qui l’avertit que la bactérie fait encore des siennes. Vite à la pharmacie pour acheter la seconde prescription d’antibiotiques. Rendus à la pharmacie, Louise en profite pour acheter une cocarde et des tampons de gaze stérilisé qui couvriront son œil.
En attendant la remise de la prescription du médicament, nous mangeons et faisons l’épicerie.
Retour au camping, rangement des victuailles. Louise d’adonne à cuisiner et Michel se charge du lavage des vêtements.
Maintenant, nous nous interrogeons si nous partons demain, comme prévu, pour Beaufort.
Cela reste à voir…
P.S. Michel a jeté un coup d’œil à la série télévisée Beautés désespérées au canal de Radio Canada. C’est du réchauffé pour lui, malheureusement!

Mercredi le 6 avril — Beaufort, nous voici! — Jour 308 — USA /Jr 159
Ce matin, Louise se sent d’attaque pour voyager. Nous procédons aux préparatifs.
Premièrement, nous n’avons pas de réservation au Hunting Island State Park à Beaufort. Nous attendons les 9h00 puisque «état = fonctionnaire». Nous apprenons qu’aujourd’hui et demain sont disponibles, quant à la fin de semaine, c’est complet! Merci les fonctionnaires.
Nous réservons alors au South Point KOA Campground près de l’Interstate 95, à mi-chemin entre Savannah et Charleston et à 30 minutes du Hunting Island State Park. Nous y demeurerons jusqu’à lundi matin, une durée de 5 nuitées.
La route est belle et se fait bien, sauf dans le secteur de Savannah où on procède à de l’asphaltage. Un long bouchon qui nous paraît interminable et nous coûte une heure de notre temps…
Arrivés au camping vers les 16h00, nous étions partis à 11h00 nous rejoignons les campeurs en transhumance du sud vers le nord. Sauf que la majorité d’entre eux rentrent plus rapidement chez eux que nous.
Nous jonglons avec l’idée de remanier notre projet d’itinéraire et de laisser tomber Charleston que nous avons visité en 2004. Cela nous ajouterait un détour de + ou--100km. Nous verrons bien. C’est à suivre…»

Jeudi le 7 avril — Petit saut à Beaufort et dans l’histoire du sud des USA — Jour 309 — USA /Jr 160
Nous avons besoin de cartouches pour l’imprimante et d’un peu de victuailles. Nous nous informons à la direction du camping pour cela et autres choses. L’information est complète. On peut choisir d’aller 95 nord, sud ou 17/21 sud, dans l’ordre vers Charleston, Savannah ou Beaufort. Nous choisissons cette dernière orientation. Bien nous est fait.
À quelques centaines de mètres de la sortie du camping, il y un ‘’visitor center’’ qui fait survivre la Plantation Frampton House vieille de 1865. Elle abrite le Visitor Center, un boutique-cadeaux et un musée. Elle est restaurée de fond en comble. Le chêne qui nous accueille a plus de 300 ans. Il est couvert de cette mousse que l’humidité du sud s’octroie. Il est immense et symétrique, une œuvre de Dieu dans la nature. Il ne faut pas oublier qu’à l’origine, cette maison abritait un fermier qui utilisait des esclaves comme ouvriers. C’était une autre époque!
Nous y achetons des cadeaux souvenirs et une horloge qui peut servir de porte-clefs et de porte-lettres en plus de donner l’heure avec un mécanisme moderne.
Nous nous rendons près de Beaufort et y trouvons facilement l’épicerie et le magasin grande surface d’équipements de bureau recherché.
Au retour, Louise cuisine et en soirée, elle s'occupe la mise à jour du blogue, des comptes et de notre trajet.
Michel, quant à lui,s’est mis à l’œuvre pour que l’horloge trône au bon endroit et en sécurité. Il faut dire que le cadran nécessite d’être fixé, le mécanisme de mouvement des aiguilles remplacé, le crochet de fermeture nécessite une substitution. Le tout s’est fait avec patience et ingéniosité. La batterie ajoutée, le mécanisme fonctionne. Il reste maintenant à trouver un emplacement pour fixer l’objet d’une façon sécuritaire et qui plaise aux habitants des lieux.
L’histoire veut qu’il n’y ait pas d’histoire puisque le choix d’emplacement de Louise et Michel était le même. Pas de chicane de famille. Vous êtes déçus, tant pis. Ce sera peut-être pour une prochaine fois!

Vendredi le 8 avril — Changements à l’itinéraire — Jour 310 — USA /Jr 161
Louise a complété les invitations pour le jury de thèse pour sa doctorante, Suzanne. Toutes les personnes conviées ont répondu positivement et avec empressement. Elle s'en réjouit car il s'agit une autre étape importante à  préparer avec attention.  Il reste à Louise un dernier chapitre à superviser.
Michel prend des nouvelles de la santé de sa sœur Colette qui a été hospitalisée dans les derniers jours. Sa jumelle, Huguette, lui mentionne qu’elle est sortie de l’hôpital avec de nouveaux médicaments et qu’un suivi étroit sera fait par le cardiologue. Toutes nos pensées vont vers elle et son rétablissement.
Michel a réparé le ventilateur Fan-Tastic qui ne fonctionnait plus. Une cheville de métal à mémoire s’était détachée de son ancrage. Il a défait l’entier du mécanisme sans enlever la structure attachée au toit. Très ‘’cosy’’ comme lieu de travail à bout de bras. Apprentissage expérientiel (sur le tas) d’un mécanisme jusqu’alors inconnu, mais maintenant maîtrisé. Mais que d’efforts!
Voici notre nouvel itinéraire et horaire de remontée :
- 12 avril : Wade;
- 13*, 14, 15 et 16 avril : Williamsburg, VA;
- 17* avril : Abingdon, MD;
- 18* avril : Saugerties, NY;
- 19*, 20 et 21 avril : Beloeil, Qc;
- 22* avril : Québec.
- * déplacement
Michel a des rendez-vous supplémentaires chez Casavant Honda à St-Hyacinthe le 21 avril et chez l’optométriste à Lévis le 29 avril.
Tout se déroule dans l’ordre. Merveilleux!

Samedi le 9 avril — Essais du GP de Kuala Lumpur et Visite d’une plantation — Jour 311 — USA /Jr 162
Dans la nuit, à 3h30, Michel regarde sur l'écran de télé le GP de Malaisie, Il est accompagné de Rosie, fidèle au poste. Elle dort sagement, elle!
La météo est absolument de notre bord. L’annonce était de la pluie, nous avons eu un record de température. Le thermomètre a indiqué 91F et le record jusqu’à ce jour était de 90F.   
Aujourd’hui le programme est la visite d’une plantation où travaillaient les esclaves. Nous nous arrêtons au Centre d’information touristique de la Georgie. On nous apprend que les plantations sont devenues pour la majorité des propriétés privées. Elles sont fermées au public. De plus, les plantations de coton se situaient plus au centre de l’État. Sur la côte, c'était l'endroit des plantations de riz. L’une d’entre elle a été cédée à une organisation d’État, faute de descendant. Elle est ouverte au public avec une visite guidée. Nous nous y rendons.
La plantation de riz Hofwyl-Broadfield a vu passer cinq générations. La dernière propriétaire est morte en 1973. Au zénith de son organisation, elle possédait 357 esclaves et 7300 acres de terrain. Compte tenu que la culture du riz exige beaucoup plus de manipulation que la culture du coton donc, plus de main d’œuvre, l’abolition de l’esclavage en a rendu l’exploitation déficitaire. Les propriétaires se sont adaptés. La dernière vocation de la plantation a été une ferme laitière.
Nous avons eu droit à une visite guidée de la maison des maîtres, jeté un regard sur les autres dépendances, admiré les chênes majestueux de différents âges, le plus vieux ayant 500 ans! Des magnolias, pas encore en fleurs, faisaient partie du paysage. La maison visitée était une maison secondaire puisque la maison principale a brûlé. Tous les objets, meubles, vaisselle, peintures, bibliothèque, vases de chambre sont demeurés à leur place d’origine. Maison riche quand on voit les cabines où habitaient les esclaves, mais somme toute sobre dans son ensemble.
Journée mémorable sous l’égide de l’histoire de l’esclavage aux USA et de son abolition suite à la guerre qui a opposé les Sudistes et les Yankees. De plus, nous avons été servis d’une température caractéristique du Sud, 91F et 90% d’humidité.
Nous sommes revenus par la SR 17 en traversant la campagne et les petites villes parsemées le long de cette route.
Rosie qui a manifesté son intention de prendre sa douche, au moment où Louise y entrait, sera récompensée ce soir, c’est son tour…