Toujours à une heure aussi impossible, Michel regarde, en direct, le GP de Malaisie, Il est 3h30 a.m., il fait encore nuit! Rosie est absente cette fois. Elle est raisonnable, elle!
Aujourd’hui, nous nous rendons au Hunting Island State Park à Beaufort, Caroline du Sud. Nous marchons le sentier du Phare dans une forêt magnifique que je qualifierais d’enchantée.
Nous y voyons, entre autre, des chênes matures, des palmiers ‘’saw mills’’ et des pins de dimension respectable. Toutes ces espèces cohabitent facilement.
Michel s’est permis la montée du phare qui compte 7 paliers, 161 marches et 7 marches à l’extérieur. Si le chiffre 7 est chanceux, comme le veut l’adage, il sera vraiment chanceux après avoir gravi toutes ces marches.
Il a photographié l’environnement, vu du haut du phare, sur une petite galerie qui en fait le tour. Il faut dire que cette forêt est bordée d’une plage de sable blanc longue de 4 milles et baignée par l’océan Atlantique. Magnifique coup d’œil, l’escalade est récompensée.
À votre tour, maintenant, de parler de votre forêt enchantée : ‘’ Il était une fois, une forêt enchantée où vivaient de nombreux animaux sauvages…’’ Allez, à votre tour de faire le tour de l’île enchantée…Bonne chance!
Lundi le 11 avril — Jour des Impôts, Jour de Black Out — Jour 313 — USA /Jr 164
Une fois par année, il faut comptabiliser nos obligations fiscales envers l’État.
Il faut s’y astreindre et les nouvelles technologies nous facilitent le devoir. Comme cela n’arrive qu’une fois par année, il faut se rapproprier les connaissances nécessaires et les outils utiles à cet exercice.
Donc, comme le font les gouvernements avant la communication d’un budget, nous décrétons un Black Out pour toute la journée. À demain…
Mardi le 12 avril — Début de la vraie remontée — Jour 314 — USA /Jr 165
On nous annonce de la pluie pour la journée. Nous accélérons les préparatifs de départ pour éviter la pluie. Nous démarrons à 10h30. Notre voisin de camping, à qui nous parlons pour une première fois, nous souhaite un bon voyage et nous remet un sou de chance.
Louise conduit le Camino sur les 362 km de l’étape. Environ 30 km avant d’atteindre la frontière de la Caroline du Nord, nous arrêtons pour nous restaurer et faire le plein d’essence.
Il nous reste à parcourir environ 130 km pour atteindre le camping KOA de Fayetteville/Wade le long de l’Interstate 95. Tout se déroule magnifiquement bien, pas de pluie sinon quelques gouttes occasionnelles. De plus, le soleil se montre brièvement en fin de journée.
Comme récompense, nous entrons dans le second plus beau camping de notre longue randonnée, je pense, Celui qui occupe la première place demeure le Grassy Key à Marathon.
Mercredi le 13 avril — Enfin Williamsburg — Jour 315 — USA /Jr 166
Nous gagnons une quinzaine de minutes sur notre heure habituelle de départ. La route est facile, la 95N, puis la 295N qui ceinture Richmond et la 64E qui fait la jonction avec la 295. Le soleil est présent la majeure partie du voyage de quelque 360 km.
À l’occasion, quelques nuages obscurcissent l’horizon. Parmi ces nuages, il y a celui de l’arrivée. En effet, après avoir rempli le Camino d’or noir, nous obliquons vers la mauvaise route. Nous devons nous diriger vers l’ouest mais les tournants des bretelles de l'autoroute nous embrouillent. Nous devons reprendre l’autoroute en circulant sur une route de campagne très, très étroite. Nous refaisons le chemin à l'inverse après avoir, de nouveau, repris l’autoroute et nous atteignons le camping avec facilité cette fois.
Nous nous installons dans un camping bien organisé et accueillant. Pour eux, c’est le début de saison, ils sont ouverts depuis le 1er mars seulement, D’ailleurs les feuilles des arbres nous indiquent que le printemps, quoique toujours présent, est moins avancé que ce nous avons vu précédemment! Souhaitons que notre progression vers le nord, au rythme choisi, nous mène vers le printemps aussi…
Demain, nous visiterons le quartier historique de Williamsburg.
Jeudi le 14 avril — Visite du quartier historique de Williamsburg — Jour 316 — USA /Jr 167
Aujourd’hui, nous nous rendons à Williamsburg, 13 km à l’Est de notre camping, 10 à 12 minutes en voiture, une bonne signalisation routière, une carte donnée par la direction du camping, le GPS qui nous remet une route alternative. Aussi bien équipés… nous atteignons aisément «l’Information Center».
Nous y sommes reçus par des guides en costume d’époque 1775 (18ième siècle), tout juste l’année qui précède la déclaration d’indépendance des USA ou ce qui rassembla au tout début, les 13 premiers États. Je vous rappelle que nous sommes en Virginie occidentale, l’État qui à l’époque est le plus grand et possiblement le plus populeux.
Les habitants de Williamsburg, sous l’impulsion du richissime Rockfeller, ont entrepris de rénover et de construire 500 bâtisses de l’époque britannique sur un vaste terrain de 301 acres (1 mi. X 1/2 mi. ). Dans l’ordre, le Palais du Gouverneur, Mr Dunmore, personnage écossais arrogant, le Capitole, la Cour de Justice, la Forge et le forgeron, le réparateur et fabriquant d’armes, le coffee shop, l’Église toujours en fonction, l’imprimerie et la poudrière.
Sous les chauds rayons d'un soleil magnifique, les pommetiers et les magnolias déploient leurs nouvelles fleurs tandis que les tulipes aux multiples couleurs s'épanouissent en beauté,. Voilà un décor qui réjouit les yeux et les coeurs! Ça sent le printemps et ça sent bon!
Dans le site historique, nous avons vu des chevaux attelés à une diligence, à un chariot ou dans les champs. Étonnamment, sur la rue principale (Duke of GloucesterRappelons que cette nation est issue d’une rébellion contre l’Empire britannique, à ses débuts.
Des activités pour groupes scolaires s’y déroulent aussi. Ajoutons que les guides, habillés de vêtements d’époque, sont d’une distinction en regard de leurs commentaires, de leur langage et de leur prestance. Merveilleux!
P.S. 1. Il faut être bien chaussé et regarder où on pose le pied. En effet, l’écologie des moyens de transport laissent aussi quelques vestiges de gaz à effet de saleté!
2. La facture de notre billet d’entrée, payé avec une carte de crédit moderne, est imprimée sur du papier parchemin de l’époque…il faut le faire!
3. Le baise-main offert par Michel à notre première guide lui a fait rougir les joues, soit de gêne ou de plaisir. Qui sait? C’est son secret!
Vendredi le 15 avril — Visite de Norfolk — Jour 317 — USA /Jr 168
Nous prenons la décision de mettre le bout du nez à Norfolk. Nous nous arrêtons à ‘’l’Information Center’’ qui recommande une visite à pied du centre-ville en garant notre voiture au centre commercial Mc Arthur, sécuritaire et pas dispendieux.
Nous choisissons le port comme lieu principal de visite. Quelques bateaux de plaisance, de grand format et d’une richesse apparente, mouillent dans le port en attente d’une croisière. Ils sont d’un chic raffiné, vu de l’extérieur. Aussi y mouille un bateau de guerre datant de 1941 et long de 887 pieds, le USS Wisconsin 64. Il est aussi large que le canal de Panama, moins 2 pieds. Il sert de carte de visite à la Marine américaine. Il est propre comme un sou neuf. D’autres bateaux de guerre sont en rénovation/réparation dans le chantier naval.
Nous achetons un pique-nique que nous mangeons sur un banc de parc. Rosie a elle aussi droit à une gâterie qui lui sert de pique-nique.
Nous achetons un pique-nique que nous mangeons sur un banc de parc. Rosie a elle aussi droit à une gâterie qui lui sert de pique-nique.
Je vous rappelle, nous sommes un vendredi p. m. , il est 16h00. Autant entrer dans Norfolk fut facile en terme de circulation, autant il fut difficile de s’en sortir. Après avoir utilisé la 264, voie de ceinture, nous obliquons vers la 64, direction Richmond. On nous informe d’un bouchon long de 6 milles (10 km). Suite au déblocage de la circulation, un autre bouchon, mineur ce dernier (2 milles/3km), à l’entrée du tunnel qui traverse la baie.
Quel plaisir que d’habiter en banlieue des grandes villes! Rosie, pendant tout ce temps, patiente calmement sur la banquette arrière de l’auto sans maudire…
Samedi le 16 avril — NETTOYAGE du CAMINO avant les 3 jours de remontée en terre québécoise — Jour 318 — USA /Jr 169
C’est un jour de nettoyage presque printanier. C’est le grand dérangement, tout y passe ou presque. Les vêtements sont lavés, les armoires de ces derniers sont classées, le plancher et le tapis sont nettoyés, la salle de bain ravivée.
Excellent exercice pour cette journée de pluie annoncée qui ne viendra qu’en soirée sous forme d’orages violents, d’éclairs et du tonnerre à faire peur.
À moins de 60 km d’ici, à Norfolk et Chesapeake, une alerte de tornade est en vigueur. Nous avons donc vécu la queue de la tornade, pensons-nous.
À moins de 60 km d’ici, à Norfolk et Chesapeake, une alerte de tornade est en vigueur. Nous avons donc vécu la queue de la tornade, pensons-nous.
Seul petit incident de ce vent violent, Michel a échappé la porte d’entrée qui a frappé contre le mur du Camino et cassé le butoir ou plutôt la vis qui le retenait. Elle devra être remplacée par une vis appropriée.
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