Nous voilà de retour à Québec!

Nous voilà de retour à Québec!
Nous voilà de retour à Québec!

dimanche 28 octobre 2012

Du 28 octobre au 3 novembre

Dimanche le 28 octobre — 3 belles rencontres — An 2/Jr 148 — CA /Jr 5
Il pleut, le temps froid nous gèle les os jusqu’à la moelle. C’est tant pis, nous quittons les amis Amish de la région de Berlin OH. Nous sommes un peu déçus des différences importantes entre les Églises de cette communauté. Nous devrions plutôt trouver cela normal. Plus il y a de membres, plus les différences s’accentuent! L’homogénéité retrouvée chez les autres communautés observées nous paraissait plus vraie. Il faut ajouter que dans cette communauté nombreuse, le mercantilisme de ses membres nous est apparu poussé à l’extrême. Cela est leur choix!  
La randonnée démarre sous une pluie assez abondante mais le temps se dégagera au fur et à  mesure de notre avancée. Dès l'heure du midi, nous dépassons Columbus sous un ciel nuageux mais la chaussée est sèche.
1ère rencontre : Nous nous arrêtons dans un «truck stop» pour que Rosie se déleste de son surplus de pipi...et nous aussi d’ailleurs. En remplissant nos verres de café, nous faisons la rencontre d’un trucker d’expérience. Il est dans sa 30ième année de conduite de poids lourds. Il a de bons conseils en regard de la visite projetée en Alaska cet été. Comme ces rencontres sont rafraîchissantes, même devant un café chaud!
2ième rencontre : Rosie veut absolument faire la connaissance d’un chien ressemblant à un «border collie». Nous apprenons qu’il se nomme George. Il est la propriété du couple Campbell. Un couple particulièrement intéressant qui visite la Caroline du Nord pendant la saison morte d’hiver. Michel leur remet une carte de voyage (travel card). Donna lui assure de lui retourner un e-mail. Le mari de Donna a des ancêtres qui viennent de l’Alberta (Edmonton). Il a travaillé sur les bateaux transportant du grain de l’ouest vers l’est sur les grands Lacs et cela, pendant 42 ans. Une longue carrière me direz-vous. La retraite est bien méritée alors.
3ième rencontre : Celle qui nous sauve la vie. Traversant le pont qui enjambe la rivière Ohio et nous amène en Indiana, nous prenons la mauvaise sortie pour rejoindre le camping KOA à Clarkesville en Indiana, voisin de Louisville au Kentucky. Nous sommes coincés devant un viaduc datant du siècle dernier libérant à peine 10’ de hauteur. Nous avons un véhicule, l’Allegro qui commande une hauteur de 13’. La solution est de détacher Blanche-Neige et de retourner le monstre de 42 ½’ sur un mouchoir de poche. Louise y parvient avec adresse au grand étonnement des badauds présents, tous masculins, vous l’aurez deviné sans doute! La richesse de cette rencontre est qu’un bon Samaritain qui nous suivait s’est offert à nous guider jusqu’au camping réservé. Et quel camping au cœur de la ville. Cela nous rappelle Jersey City, face à la ville de New York. Tout est bien qui finit bien. Le soleil accompagne notre mise en place!
 
Lundi le 29 octobre — Louisville KY — An 2/Jr 149 — USA /Jr 6
Nous sommes stationnés sur la rive ouest de la rivière Ohio, dans une petite ville de banlieue nommée Clarksville. Pour atteindre Louisville, nous devons enjamber la rivière en utilisant le «J-F-Kennedy Memorial bridge». Comme la rivière est large à cet endroit, le pont fait plus de deux fois la longueur du pont Pierre-Laporte qui réunit Québec à Lévis et vice-versa…
Louisville fut jadis un centre ferroviaire d’importance. Il en reste d’ailleurs quelques vestiges, tout près du camping urbain où nous sommes stationnés. À 6h00 le matin nous l’entendons, c’est un excellent réveille-matin, du même acabit que le tintamarre des casseroles!
Le centre-ville est à peine à 8 km de notre lieu de séjour. Petite ville quadrillée de ses rues propres sans marcheurs par ce temps frais et très venteux occasionné par l’ouragan «Sandy». Nous sous arrêtons au Centre d’information touristique, nous sommes les seuls visiteurs présents. Nous devons nous rendre sur la «Main Street» où sont concentrées les principales attractions.
Nous choisissons le musée Frazier qui a réunit une collection de choses ayant appartenu à Lady Diana, princesse de Galles et épouse de Charles, fils aîné d’Elizabeth II, reine d’Angleterre. Cela me paraît plus ou moins à propos que la famille de Diana, l’aristocratique famille Spencer, ait remis robes, souliers, livres de bibliothèque, jouets d’enfants, films 8 mm à ce musée. Comprenons, en ce temps d’élection présidentielle, que nous sommes chez un peuple profondément républicain faisant la «promotion» de la monarchie! Pour le moins intriguant, n’est-ce-pas!
Nous avons dégusté un excellent lunch chez Mrs. Potters, un café-bistro recommandé par la représentante du Centre d’information touristique. Le plus comique de l’histoire, nous avons choisi cet endroit au hasard pour nous apercevoir, rendus à l’intérieur, où nous étions vraiment!
Demain, visite d’une distillerie de Bourbon. À savoir que les distilleries des USA sont les producteurs de 95% du Bourbon produit dans le monde entier. Étonnant!
Mercredi, nous allongerons notre séjour d’une journée pour nous rendre à la piste de course de chevaux, Churchill Downs, où se coure la première manche de la «triple couronne», le derby du Kentucky, le premier samedi de mai à chaque année. Cette course au galop est réservée aux chevaux de 3 ans ayant performé l’année précédente. Elle est dotée d’une bourse plus que rentable pour les propriétaires du cheval vainqueur.
À compter de jeudi, nous serons au pays des «cowboys chantants», Nashville TN.  
P.S. Aujourd’hui, s’il était vivant naturellement, le père de Michel, Joseph, fêterait son 112ième anniversaire de naissance.
 
Mardi le 30 octobre — New York submergé — an 2/Jr 150 — USA /Jr 7
Une partie de la journée est consacrée aux nouvelles sensationnelles concernant la côte Est américaine et la super tempête «Sandy» qui s’abat sur ses habitants. La télé américaine en fait ses choux gras tant en termes de «show off» que d’informations pertinentes. Nous faisons avec et restons accrochés aux nouvelles plus régionales.
Jeudi et les trois jours qui suivront nous conduiront à Nashville TN. Nous reculerons alors nos horloges d’une heure. Nous serons aussi au «Central Time» à Red Bay AL.
Le projet de visiter une distillerie est tombé à l’eau! Louise, en plus d’aider Michel à installer un commutateur pour entendre quand bon nous semble les haut-parleurs de la radio fixés à la tête du lit, travaille son cours d’anglais en compagnie de Rosetta Stone et des nouvelles télévisées. Michel a aussi réparé l’antenne de télé qui sert à capter les postes locaux en HD. Les branchements de fils étaient erronés. La source d’informations, comme toujours maintenant, c’est l’internet.
P.S. Le commutateur n’est pas encore fixé. Celui que Michel a acheté est trop long et ne peut prendre place dans le double-fond de l’armoire au-dessus du lit. Il se peut que pour cacher le trou percé que l’on conserve le commutateur inapproprié. Demain,
Churchill Downs où se coure le derby du Kentucky.
 
Mercredi le 31 octobre — Churchill Downs — An 2/Jr 151 — USA /Jr 8
IMPRESSIONNANT… ÉBLOUISSANT… GRANDIOSE… ACCUEILLANT… INSTRUCTIF… INSPIRANT… ACTUEL…
Tous ces qualificatifs, et je m’abstiens, sont de rigueur à cette piste de courses de chevaux au galop. Quelle ambiance doit-il y régner au derby du Kentucky ce premier samedi de mai chaque année depuis 1875. Plus de 150,000 personnes dont seulement le 1/3 sont sur des sièges, les autres sont de l’admission générale. On y gage plus de 27 000 000.00$ avec des billets de banque. Quelques 13 000 chevaux, en fait leurs propriétaires, souhaitent y courir. Seulement 400 se qualifient. Enfin 20 y participent. Un seul sort vainqueur.
Nous avons fait le tour du propriétaire accompagné d’un excellent guide. Nous nous sommes restaurés au cœur du réacteur des vrais hommes* à chevaux. Nous sommes allés à la parade des chevaux avant la course, nous avons regardé quelques courses et admiré ces belles bêtes montées par des cavaliers sans peurs et sans reproches.  
Nous avons terminé la visite de ce lieu historique par une visite du musée. Là, se retrouvent entremêlés, costumes de toutes époques, chapeaux, photos souvenirs, jeux interactifs de courses de chevaux au galop, informations diverses et une ambiance unique! Nous voilà gagnants d’un soleil radieux, sans perdre au change, ne misant sur aucun cheval!
P.S. * Le monde des «chevaux» n’est plus un monde entièrement masculin. On compte 10% des entraîneurs et 7% des jockeys dans la gente féminine. Avouons que ce monde est encore essentiellement masculin.  
 
Jeudi le 1er novembre — Nashville, de retour — An 2/Jr 152 — USA /Jr 9
Nous sommes venus à Nashville en 2004. Comme nous avons aimé cet endroit, nous y revenons aujourd’hui.
Partant de Louisville, le trajet est d’une facilité étonnante. Le décor de la campagne du Kentucky et du Tennessee est magnifique, les infrastructures invitantes à rouler, peu de travaux routiers et «la cerise sur le Sunday», le soleil nous accompagne!
Le départ s'effectue à 9h50 et l'arrivée à 13h30 avec un arrêt pour restaurer et l’Allegro et nous-mêmes. 170 des 177 milles se font sur l’autoroute 65 Sud, sans aucune bifurcation, sauf à l’approche de Nashville.
Une caravane de 20 véhicules québécois dirigée par Horizon Lussier, dépositaire des produits Tiffin (Allegro) est sur place pour quelques jours, ils se dirigent vers le Mexique.
Le logiciel de communication «Skype» se fait prier pour fonctionner normalement. Louise le dompte avec douceur et parvient à le faire obéir.
 
Vendredi le 2 novembre — Nettoyage + Emplettes — An 2/Jr 153 — USA /Jr 10
De temps à autre, il faut bien vivre au quotidien. Ce quotidien, comme toute maison qui se respecte, doit être nettoyée tant en son intérieur qu’à l’extérieur. Nous en sommes là aujourd’hui.
Pour compléter la journée, nous nous rendons en banlieue de Nashville dans des magasins à grande surface. Nous y faisons provisions et de nourriture et de produits essentiels à notre survie de nomades modernes.
Nous avons une visite intéressante de Lucie, une nomade d’hiver qui origine du nord de l’Ontario et est francophone. Elle possède un parcours de vie quelque peu différent de la moyenne des autres personnes de sexe féminin. Une belle rencontre, comme sait nous en offrir le hasard des campings.
 
Samedi le 3 novembre — La surprenante Nashville — An 2/Jr 154 — USA /Jr 11
Nous entrons dans Nashville et qu’observons-nous? Un policier à chaque coin de rue ou presque. Quel évènement nous attend?
Après avoir garé Blanche-Neige, nous nous rendons sur «Broadway», la rue principale. Une foule immense s’y promène légèrement vêtue, le thermomètre oscille autour du 28 C. Nous sommes au cœur du pays des «cowboys chantants», cette foule de badauds nous le rappelle.
Un peu comme en Suisse sur une rue commerciale s’enfilent une banque, une bijouterie, une chocolaterie, une banque, une bijouterie, une chocolaterie, une…
À Nashville, sur la rue principale s’enfilent un bar, une boutique de bottes de cowboys, un restaurant, un bar, une boutique de bottes de cowboys, un restaurant, un…
Une caractéristique de ces bars est qu’il y a toujours de la musique «live» et quelque peu bruyante. La bière y est aussi servie à la bouteille, un protocole sans cérémonie, disons! Soulignons que l'abondance est présente!
Nous avons compris le pourquoi de la présence policière. Une parade monstre de plus de 2000 motocyclettes (bikes) pétéradant à qui mieux-mieux, nous en a mis plein la vue et plein les oreilles aussi! Cette démonstration de nomme «The Toy Parade».
Un immense contraste avec la visite qui a suivi au «Country Music Hall of Fame and Museum» où l’Ambassadeur de Mucic City, David Andersen, jouait une musique toute relaxante sur une superbe guitare. Il est venu à notre rencontre pendant que nous mangions, s’est informé de notre provenance, nous a invité à signer son «livre d’or» et a joué, en notre honneur, la chanson «La Mer» de Charles Trenet.  
À la boutique du musée nous avons acheté un disque de cet ambassadeur et un livre racontant en long et en large l’histoire du Country. Une note doit être faite à savoir, cette musique est la plus vendue à travers la planète!

lundi 22 octobre 2012

Du 21 au 27 octobre

Dimanche le 21 octobre — Route et Bourdes — An 3/Jr 141 — CA /Jr 189
Vous croyez que faire de la route toute l’année est un plaisir divin. Aujourd’hui, je voudrais vous raconter comment cela peut être accompagné de bourdes exemplaires.
La route se déroule agréablement, sous le soleil malgré la pluie annoncée, jusqu'à l'entrée de Toronto. Avant de doubler la «Ville Reine» pour rejoindre Niagara Falls, la prudence nous demande de nourrir l’Allegro de «fuel». Nous faisons un premier arrêt chez Pétro-Canada qui annonçait de l'essence «diesel» quelques kilomètres auparavant. D’abord, la station-service est grande comme un mouchoir de poche et en plus, elle n’offre pas cette hideuse concoction nommée «diésel».
Dix kilomètres plus à l’ouest, cette même compagnie procède à la même offre. Comme nous devons nourrir l’Allégro, nous décidons d'aller au ravitaillement.. Le mouchoir de poche, même s'il est un peu plus grand que le premier, nous oblige pour une seconde fois d’affilée à détacher Blanche-Neige afin de permettre à l’Allegro de tourner autour de la pompe à essence verte sans soufre.
La traversée de Toronto est plutôt lente en ce dimanche après-midi en raison de travaux de construction. Mais le soleil nous accompagne et nous sommes impressionnés par la beauté et la grandeur du Lac Ontario lorsque nous nous approchons de notre destination, Niagara Falls.
Stationné au camping, se reposant du long travail de la journée, le ventre bien nourri, nous devons encore déplacer l'Allegro. Pour ce faire, il faut détacher ses harnais, fils électriques, boyau d’eau et tuyau des égouts sans oublier les crics d’équilibrage, et la suspension à l’air et la vidange d’air du troisième essieu. Faire tout cela pour nous apercevoir que le signal automatique de l’antenne de télévision ne peut donner le signal satellite qu’à la condition que ce dernier soit lié à la position HDMI entre le DÉCODEUR et l’appareil de TÉLÉVISION. Parfois on apprend à devenir humbles, bien malgré nous…  
P.S. Maintenant on abreuve l’Allégro de «fuel» au ¼ de sa réserve et dans les «trucks stops», S.-V.-P.
 
Lundi le 22 octobre — Une réunion non planifiée — An 3/Jr 142 — CA /Jr 190
Nous sommes à Niagara Falls depuis hier après-midi seulement.
Nous entrons en contact avec Gisèle Bilodeau une cousine qui habite depuis sa tendre enfance à Welland. Cette petite ville de banlieue est située à moins de 20 km de notre camping. Nous entrons en contact avec elle et nous planifions une rencontre à 14h00.
Nous profitons de quelques heures disponibles pour nous rendre à Niagara-on-the-Lake afin d'y trouver les casquettes préférées de Michel,  à la boutique «Beau Chapeau». Ce fut une excellente idée car, à son grand plaisir, il s'en est procuré trois nouvelles.  
À notre grande surprise, Gisèle, par ses habiletés d’organisatrice, trouve le tour de réunir tous nos cousins disponibles et leurs conjointes. C’est ainsi que dans la demeure de Gisèle et de Gaby, nous avons cette chance inoubliable de revoir les cousins Ghyslain et Denis, fils de Lauréat. Se retrouvent aussi sur place Gilles et Gisèle, naturellement, tous deux enfants d’Henri. Henri et Lauréat étant les frères de Joseph, père de Michel.
Quelle belle rencontre surprise et non planifiée. Aux souvenirs nostalgiques s’ajoutent les informations du jour et les projets d’avenir à court terme compte tenu de l’âge de chacun. L’esprit est à la fête, chacun étant heureux de retrouver, à l’arbre de la vie, des racines communes.
La rencontre se poursuit au restaurant où le partage se continue autour d'une bonne table. Merci à Gilles, Denis et Ghislain et à leurs conjointes de leur présence, de leur bonne humeur et de leur enthousiasme communicatif.
Quant à Gisèle, malgré les difficultés de santé de Gaby, son mari, elle garde le fort en conservant le sourire. Que nos pensées lui soient un cadeau de fraîcheur et de force renouvelées. Merci à vous toutes et tous!
 
Mardi le 23 octobre — Température exécrable — An 3/Jr 143 — CA /Jr 191
Par temps de pluie diluvienne, nous projetons les étapes à venir tant au pays des Amish qu’à Columbus en Ohio. Réservation d’un site dans un camping pour les trois prochains jours et recherche d’information sur la ville de Columbus.
Le hasard nous amène un visiteur, récent propriétaire d’un véhicule motorisé Allegro Bay.
Nous prenons la décision folle, malgré la pluie, de revoir les chutes du Niagara. Quelle folie, n’est-ce-pas! Nous y faisons la rencontre d’un jeune couple d’Angleterre, en transit à Niagara et Toronto avant de fouler le tarmac de la Grosse Pomme, New York.
Rosie, Louise et moi-même sommes transis par la pluie, la bruine et l’absence de soleil.
Demain ce dernier devrait refaire surface en traversant la frontière de nos voisins du sud.
 
Mercredi le 24 octobre — Traversée de la frontière Buffalo NY — An 3/Jr 144 — USA /Jr 1
Pour une première fois dans nos périples aux USA, nous traversons la frontière par l’un des trois ponts qui relient Niagara Falls à Buffalo dans l’État de New York.
Nous cheminons sous un petit crachin persistant ce matin, crachin type de la Bretagne française. Par contre, le temps s’améliore sans cesse en avant-midi pour devenir nuageux et ensoleillé puis, chaud dès le début de l’après-midi. À la suite d'une journée de pluie diluvienne qui ne nous a pas empêchés d’aller, encore une fois, admirer les chutes, nous savourons ces rayons de soleil. 
Les premiers kilomètres qui nous conduisent à la frontière se déroulent sans encombre. Comme tous les postes frontaliers ne sont pas ouverts, nous choisissons au hasard. Bien, la chance nous sourit. Un VR (5th Wheel), était en à la guérite discutant pendant de longues minutes avec le douanier. Des automobilistes exaspérés ont changé de voie devant nous. Ils ont ainsi accéléré notre passage à la frontière. Petite attente de quelques 25 minutes qui nous a, pensons-nous, bien servie. En effet, avec diligence et courtoisie, le même douanier nous a accordé le droit de passage, suite aux formalités d’usage, et ce en moins de 5 minutes. Il a accompagné ce droit de quelques conseils d’usage eu égard, entre autre, à la durée de séjour habituellement permise par les lois qui régissent ce secteur.
Nous roulons pendant près de 3 heures et nous nous arrêtons, vous l’aurez deviné, dans un «truck stop» pour y faire le plein, cette fois. Le prix du «fuel» est à +/- 75% de ce que l’on paie au Québec. Pour moins de 400,00$, cette fois, l’Allegro est bourré de ses vitamines préférées. Michel entretient une discussion avec un voisin camionneur qui fait le plein «d’urée» nécessaire au système anti-pollution pour l’engin qu’il conduit. La discussion se poursuit à la caisse en attendant le service de paiement.
Louise s’active aux ablutions régulières de notre patiente et toujours calme Rosie. Le dîner sera composé d’une pointe de pizza pour «truckers». N’ayez crainte, à l’exclusion de la croûte, épaisse comme un pneu de fardier, elle se laisse déguster. Rappelons-nous le proverbe : «Avec les loups, on hurle!»  
La suite de la randonnée, particulièrement la voie de contournement de Cleveland appelée EXPRESS, porte bien son nom et est d’une grande efficacité. Nous poursuivons de quelques milles au-delà de l’échangeur qui nous amène sur la 77 Sud, Rosie nous informe de besoins qui deviennent de plus en plus pressants. Malheureusement, notre concentration disparue, nous avons bifurqué à droite à la fourche nous amenant sur la 77 Sud au lieu de se diriger à la gauche. Un garagiste serviable nous a redonné le bon chemin pour rejoindre la fourche coupable! Cette visite de l’arrière-pays des Amish était toutefois splendide, mais sa route bien étroite pour notre mastodonte d’Allegro. En voyage, on ne se trompe jamais de route, nous visitons…
À 17h00, 520 kilomètres plus tard, nous entrons au «Scenic Hills RV Park» en plein cœur de la plus grande communauté Amish aux USA. Cette communauté est distribuée dans des petites villes comme Millersburg, Berlin, Walnut Creek et Sugarcreek. L’installation de l’Allegro suit notre arrivée et, comme à l’habitude, Rosie admire notre travail, toute attachée qu’elle soit à la patte de la table de pique-nique. Aujourd’hui, c’est autre chose qui retient son attention. Notre site est adossée à une route où circulent automobiles et buggys Amish. Ces derniers sont tirés par des chevaux qui trottinent sans arrêt. Au bout de sa laisse, elle leur crie des bêtises de sa voix la plus forte que nous lui connaissons. Très rarement elle jappe, mais les chevaux Amish la stimulent, croyons-nous… Elle aura 3 jours pour s’y habituer et nombreuses seront les occasions. Le soleil nous faisant toujours le plaisir de sa présence, l’apéro est servi et se boit sur le patio. Il est 18h00.
 
Jeudi le 25 octobre — Une communauté Amish — An 3/Jr 145 — USA /Jr 2
C’est la 3ième fois que nous visitons des communautés Amish. Comme cette dernière en Ohio est la plus importante en nombre aux USA, nous remarquons que l’homogénéité trouvée dans les deux autres communautés n’est pas la règle ici. Les règles de vie sont dictées par le Pasteur et sont ou plus libérales ou plus conservatrices selon l’interprétation des Écritures.
Comme nous avons visité  particulièrement Berlin, ce que nous avons observé peut être différent dans la ville voisine. Nous en douterions quand même. Il y a toujours les conservateurs qui se déplacent en buggys tirés par des chevaux. Quelques-uns de ces buggys sont sans toit. La majorité des buggys sont fermés because la température froide de l’hiver. Ils sont munis d’un triangle orange à l’arrière, de lumières à l’avant et des stops lumineux. Rosie continue de leur japper après.
Nous avons observé à l’épicerie l’utilisation de la carte de crédit par des visiteurs comme nous, le «walkie-talkie» est un outil apprivoisé par le personnel aussi. À l’extérieur, nous remarquons l’utilisation de l’automobile et de la tondeuse à gazon à l’essence. À travers cela, le vélo demeure très présent.
Enfin, je dirais pour résumer que pour faire des affaires, les Amish utilisent de plus en plus les moyens des autres Américains en affaires. Ce qui ne change pas à cette épicerie visitée est l’offre des produits typiquement Amish et la fraîcheur de la peau des visages des jeunes filles qui y travaillent. Avouons aussi que ces visages sont toujours ornés d’un grand sourire.
Notre deuxième escapade a été de parcourir la campagne dans ce qu’ils appellent la «petite Suisse» des USA. Il y manque les hautes Alpes remplacées par des vallons et des monts. La propreté et l’aménagement des petites fermes feraient l’envie d’authentiques fermiers suisses!
Nous avons aperçu un fermier faire la récolte d’une coupe de foin avec 4 chevaux attelés au même outil aratoire. Il faut le faire… Un paysage bucolique que cette campagne américaine aménagée par les Amishs venus trouver la paix en pratiquant leurs croyances religieuses visiblement exprimées dans leurs vêtements et leurs modes de vie. Par contre, s’applique à eux comme à nous le fait que le changement est la seule permanence. Traduisons cela par l’adaptation.
P.S. La température nous a fait grâce toute la journée d’un soleil qui a relevé le thermomètre jusqu’à 28 degrés C. (78 F.). Nous goûtons ce soleil avec avidité.
 
Vendredi le 26 octobre — Journée de propreté — An 3/Jr 146 — USA/Jr 3
Les journées se suivent mais ne se ressemblent pas toutes.
Aujourd’hui, torchons et guenilles sortent de leur abri. Ils feront bon ménage avec nos intentions de remettre de la propreté dans la maison et à l’extérieur.
Louise s’affaire toute la journée au nettoyage intérieur de l’Allegro. En parallèle, elle complète le lavage des vêtements.
Michel nettoie l’intérieur de Blanche-Neige qui en a un besoin pressant. L’extérieur est lavé aussi, car elle avait le nom de Blanche-Neige mais pas l’apparence. Elle est maintenant toute immaculée! Son audace voire, sa témérité lui fait entreprendre de laver l’Allegro aussi. En fin de journée, par une température plus fraîche, quelques muscles oubliés s’affichent comme endoloris!
Demain, nous roulons sur Louisville KY. Les effets de l’ouragan Sandy se font sentir maintenant…
 
Samedi le 27 octobre — Vitres lavées, suit la pluie — An 3/Jr 147 — USA/Jr 4
Le lavage des vitres est un évènement en soi. La pluie diluvienne qui les a arrosées toute la nuit confirme que cela est un évènement.
Alors très tôt le matin, la suggestion de Louise de demeurer où nous sommes campés est acceptée d’emblée. Ce sera une journée de «farniente» nous invitant à la prudence quand nous roulons. En situation de pluie intense et de forts vents, restons calmes et sereins. Nous demeurons chez les Amishs à Berlin OH.

mercredi 17 octobre 2012

Du 14 au 20 octobre

Dimanche le 14 octobre — La fête se continue — An 3/Jr 134 — CA /Jr 182
La fête se continue chez Murielle et Jacques où s'ajoutent d'autres membres du clan des Simon, à savoir, Josée, François, Justine, Anne-Sophie, Isabelle et Patrick. Nous sommes réjouis et choyés par leur présence.
La qualité du brunch ferait rougir d'envie le meilleur des restaurants, tant par la quantité de victuailles que le soin apporté à leur préparation. Que dire de la présentation, superbe.
Comme à l’habitude, Guy a mis la main à la pâte, comme maître de cuisson. L’atmosphère des retrouvailles présente hier y trouve encore sa place. Comme toute bonne chose a une fin, la faim satisfaite, les invités continuent leur fin de semaine jusqu’à la reprise de leur travail respectif, le lundi matin.
Louise a planifié une rencontre avec son ex-collègue Louise L. à mi-chemin. Elle fera 45 minutes de voiture pour rejoindre le point de rencontre fixé.  Le retour de fin d’après-midi nous guidera vers Bromont, notre point d’attache présentement.
Michel au volant de Blanche-Neige, dans la noirceur et la circulation intense doublée d’une pluie parfois abondante, rate la bretelle de sortie pour rejoindre le Pont Champlain.
Tant pis, une petite promenade dans Montréal s’impose. Fin de journée qui annonce celle de demain, encore plus occupée.
 
Lundi le 15 octobre — Québec, nous voilà — An 3/Jr 135 — CA /Jr 183
L’agenda des rencontres est lourd, encore cette fois-ci… Départ pour Québec vers les 7h30.
Dans l’ordre, quand nous arrivons dans la région de Québec, les rencontres suivantes sont faites :
    - vétérinaire,
    - dîner,
    - magasin grande surface,
    - Louise rencontre le médecin de famille,
    - visite au CAA pour le permis international,
    - arrêt chez l'homéopathe,
    - visite chez le dentiste pour Louise et Michel,
    - arrêt à l’entrepôt pour y déposer  des objets,
    - Poil de peluche, garderie pour Rosie,
    - location d’une chambre d’hôtel,
    - souper au restaurant
    - visite chez Gilles et  Huguette, la sœur de Michel.
Dodo! Quelle journée, encore une fois!
 
Mardi le 16 octobre — Deuxième journée à Québec — An 3/Jr 136 — CA /Jr 184
En apparence moins lourde, cette deuxième journée l’est tout autant, compte tenu de l’importance des rencontres et des actions.
    - Lever tôt dès  6h00,
    - visite médicale pour Louise,
    - récupération de médicaments à la pharmacie,
    - récupération de Rosie chez la toiletteuse,
    - hivernisation du Camino, avec l’aide de Marcel,
    - dîner,
    - autre rencontre chez le dentiste pour Louise,
    - arrêt chez Marie pour lui dire «au revoir» ainsi qu'à Julien, Camille et
      Pascal,
    - retour à notre point d’attache à Bromont.
Quelle journée, encore une fois! Tout cela nous presse de partir, pas vous!  
 
Mercredi le 17 octobre — Récupération/Préparation — An 3/Jr 137 — CA /Jr 185
C’est un retour suite à 5 jours de promenade, de rendez-vous et de travail. Il nous faut faire de la «mise à jour».
Le lavage des vêtements est un item important, rendez-vous chez l’ostéopathe pour Louise, les comptes à entrer au «Grand Livre», les outils à remettre en ordre et à leur place, petite course à Granby, etc…
Sans parler que cette promenade et les kilomètres qu’elle implique génère de la fatigue. Nous sentons que le repos s'impose.
Demain, nous poursuivrons cette quête d'absolues nécessités dans l’espoir d’être fins prêts pour le départ samedi matin, à la bonne heure.
P.S. Une inquiétude se dessine à savoir, les travaux d’infrastructure entrepris sur le camping dégageront-ils la voie de sortie suffisamment d’ici samedi, date de notre départ. C’est à espérer! La vie, c’est l’espoir que demain soit un jour meilleur.
 
Jeudi le 18 octobre — Chance ou Malchance… — An 3/Jr 138 — CA /Jr 186
Michel a communiqué avec son institution bancaire hier.
On lui avait promis de communiquer avec lui le lendemain, soit aujourd’hui. Les choses allant plus que rondement, une entente est intervenue et un rendez-vous a été fixé à 15h30 avec le représentant de l’institution. Sauf que la rencontre est à quelque 300 km de distance. Vous comprendrez qu’il faut rouler dans les deux sens. Tant pis, puisqu’il faut s’y rendre, allons-y. Tout se déroule parfaitement, le retour est complété pour 19h00. Mission accomplie, encore une fois.
Quand serons-nous véritablement en vacances? Très bientôt, je vous l’assure…
 
Vendredi le19 octobre — Déluge/Départ — An 3/Jr 139 — CA /Jr 187
Aujourd’hui compte tenu du déluge annoncé qui se matérialise tôt en avant-midi, les activités de nettoyage extérieur de l’Allegro sont remises à une autre journée, probablement à Niagara Falls.  
 Par contre, notre rencontre avec un ami de Granby que nous rencontrons au restaurant pour y partager le petit déjeuner est toujours au programme. C’est toujours avec un grand plaisir que nous revoyons Gary. Avouons qu’au cours des dernières années nous ne nous sommes pas gâtés. Mais aujourd’hui, nous faisons provisions de sa présence. Merci Gary de ta bonne humeur, de ton esprit positif qui t’honore. Nos meilleurs vœux t’accompagnent.
 Comme le dit Félix Leclerc : «Le cadeau d’une pensée est plus précieux que l’or». À une prochaine Gary, on ne sait pas quand?
Quelques courses sous la pluie avant que Louise ne se rende chez l’homéopathe. Michel pendant cette période résout les difficultés de correspondance postale.
Nous attendons la visite de Suzanne qui vient nous livrer un «Au Revoir» tout en se baignant dans l’atmosphère de cette région qu’elle habitera sous peu. Bon déménagement à vous deux, Suzanne et Jean. Nos pensées vous accompagnent.
Demain la route se déroulera devant nous apportant plaisirs, surprises et belles rencontres. Nous en sommes assurés.
 
Samedi le 20 octobre — Après la pluie, le beau temps — An 3/Jr 140 — CA /Jr 188
Le proverbe s’est avéré juste encore une fois, la pluie a cessé définitivement pour faire place au soleil. Tous les nuages s’étaient vidé de leur fiel sur nos têtes et ne faisaient plus écran au soleil.
Tant mieux parce qu’aujourd’hui nous entreprenons notre 6ième étape du parcours initialement tracé. Nous quittons Suzanne avec un brin de nostalgie, mais enthousiastes de sa visite éclair dans son futur patelin. Merci Suzanne du cadeau de ta présence. Nos meilleurs vœux vous accompagnent dans l’aventure qui vous attend.
Quant au voyage qui nous amène à Mallorytown, Ontario, à mi-chemin ou presque de Niagara Falls, ce fut du gâteau. Autrement dit, le tout s'est réalisé avec une belle et satisfaisante facilité. Partis à 9h40 de Bromont, longeant l’autoroute 10, passant par le pont Mercier à Châteauguay, prenant la 20 ouest jusqu’à la frontière de l’Ontario, la 401 nous a ensuite amené directement ou presque à notre camping KOA. Dès 14h45, tout était en place. Cela augure bien pour le reste de la promenade vers les cieux ensoleillés du sud. Bravo!

mardi 9 octobre 2012

Du 7 au 13 octobre

Dimanche le 7 octobre — Platitudes endimanchées — An 3/Jr 127 — CA /Jr 175
Michel a suivi sur l’ordinateur une partie du GP du Japon.
Il faut se rappeler que notre nuit est le jour pour eux. Le championnat des pilotes de F1 se resserre et nous voyons le résultat poindre tout naturellement. L’ingénieur-chef chez Red Bull, Adrian Newey, a toujours construit des voitures performantes. C’est un génie de la F1.
Louise continue le ménage d’automne et Michel s'occupe à différents travaux. Il a entrepris d’écrire une fiche-synthèse en quinze points sur les choses à connaître pour un voyage sans encombre ou pour faciliter la résolution des problèmes qui peuvent survenir. Autrement dit, pour ne pas avoir de mauvaises surprises. La demande express vient d’un voyageur qui a un ami qui nous est commun. Cet ami lui a transmis nos coordonnées. Salut Yves, ton nouveau camion me semble très beau!
 
Lundi le 8 octobre — La «Thanksgiving» — An 3/Jr 128 — CA /Jr 176
Que demander de plus que ce soleil qui nous inonde toute la journée! Les Dieux nous sont favorables.
Louise a deux rencontres qui revêtent une importance particulière pour chacune d’elle.
Quelqu’un qui lui est très proche depuis toujours l’attend avec ouverture. Les quelques heures passées en sa compagnie lui paraissent une éternité de bonheur. Ces petits plaisirs partagés avec un être cher, c’est la vraie vie. Plaisirs de marcher dans le parc, de s’arrêter pour restaurer son corps alors que tout son coeur déborde. Des plaisirs renouvelés qui n’ont pas de prix.
L’autre rencontre, plus terre-à-terre celle-là, est la 3ième avec un ostéopathe. Elle permet de mieux comprendre le dysfonctionnement de la partie droite de son corps au cours des dernières années; l’important étant non seulement de comprendre, mais d’y remédier. Que cette «Thanksgiving» soit marquée du signe de la reconstruction souhaitée!
Quant à Michel, ses ambitions de réparations ont été frappées du signe de l’échec temporaire. On y reviendra bientôt. Par contre, en soirée, il a terminé la fiche des sujets commentés que nous voulions réaliser depuis belle lurette. Elle a été expédiée à un futur «full timer», pour commentaires et critiques. Comme des fois l’obligation nous rend productif même avec un statut de retraité!
  
Mardi le 9 octobre — Signes que le départ approche — An 3/Jr 129 — CA /Jr 177
Michel part tôt le matin pour aller chez le concessionnaire Tiffin à Marieville. Il récupère la pièce oubliée sur le comptoir lors de notre visite samedi dernier et il prend rendez-vous pour résoudre enfin le problème du thermostat défectueux dans la zone 1. Après de multiples tentatives de réparation, il a été convenu qu’un spécialiste s’avérait nécessaire.
Au retour, il pose la pièce retrouvée sur le toit et il calfeutre le tout avec attention afin d’éviter tout dégât d’eau potentiel. Après avoir sorti plusieurs outils, il s’affaire à remettre de l’ordre dans les coffres.
De son côté, Louise continue le ménage à l’intérieur. Elle revoit chaque armoire, chaque tiroir, chaque garde-robe afin de s’assurer de leur contenu et de bien préparer le départ qui arrive à grands pas. Elle s’occupe ensuite de mettre à jour le calendrier et le trajet de la route anticipée pour la descente vers le sud.
Les volées d’outardes et d’oies blanches qui traversent bruyamment le ciel nous rappellent que le temps des migrations est venu.
 
Mercredi le 10 octobre — Travail et récompense — An 3/Jr 130 — CA /Jr 178
On ne peut pas toujours travailler sans savoir s’amuser à l’occasion.
Michel a un rendez-vous avec trois ex-collègues pour une réunion ayant pour seul sujet, match de golf. Il faut vous avouer que le golf est un jeu…sérieux! Souhaitons-leur quand même du plaisir lors de cette détente sérieuse.
Louise se rend à l’Abbaye de Saint-Benoît-du-Lac dans le Canton de Magog. Pleins de souvenirs d’un laborieux travail auréolé de succès. Ce travail reconnu comme un bon exemple pour les moines. Alors qu’à l’habitude ils servent d’exemples aux autres. La visite de l’abbaye ne permet pas de rencontrer des personnes connues à cette époque, il faut avouer que nous sommes à l’heure du repas du midi. Passons à la boutique se ravitailler en produits naturels fabriqués ici-même et servant au financement de l’organisation religieuse. Parmi les desserts favoris de Michel, nous retrouvons la compote de pommes. Elle est servie à toutes les sauces comme dessert et aux moines et aux visiteurs 365 jours par année. Ces pommes sont d’ailleurs récoltées dans les vergers appartenant à la communauté religieuse. Nous n’en retrouvons pas sur le marché commercial, malgré qu’elle soit «divine» au goût.
P.S. La réunion sérieuse ayant comme sujet unique à l’ordre du jour «match de golf» a été interrompue au 14ième trou because la pluie…
 
Jeudi le 11 octobre — Journée productive — An 3/Jr 131 — CA /Jr 179
D’abord, parlons de soleil. Au cours des dernières journées, le soleil ne s’est pas fait présent. Il a su se faire pardonner et nous a accompagnés toute la journée. Michel a lavé Blanche-Neige qui en avait un réel besoin. Quant à l’Allegro, le cirage effectué de mains de maître par Patrick continue à résister aux intempéries. Cela facilite la tâche d’entretien.
Louise continue son ménage d’automne. Ce qui la rassure est d’éliminer quelques objets encombrants. Une maison motorisée a des limites de stockage.
À la suite de ses rencontres avec l'ostéopathe, elle en ressent de grands bienfaits  particulièrement au saut du lit le lendemain matin. Toutes les articulations sont à leurs postes prêtes à bondir. Un quatrième et dernier traitement est programmé avant notre départ le 20 octobre.
À quoi pourrait-on s’attendre? Je vous le donne en mille. Si vous avez une petite idée, faites-le moi savoir, je vous en prie! Merci de prendre soin de mon «psyche» et possiblement de me rassurer…
 
Vendredi le 12 octobre — Les réparations — An 3/Jr 132 — CA /Jr 180
La levée du corps s’est faite très tôt, 5h30. Pleins de choses à faire, allant de la douche au dégréement de l’Allegro.
Bonne nouvelle, nous obtiendrons le site que nous occupions en juin à notre retour. Merci à la direction du camping Vacances Bromont pour leur écoute à nos besoins. Le nouveau site est desservi par une borne de 50 ampères, celui que nous avons occupé depuis notre arrivée le 7 septembre dernier était équipé de 2 bornes de 30 ampères. Cela causait certaines limitations d’utilisation d’appareils électriques.
Arrivés au garage pour réparer la pompe de chaleur qui dessert la zone numéro 1, soit l’avant du véhicule, nous ne pouvons brancher ce dernier à une borne électrique. La conséquence pourrait être désastreuse pour les aliments contenus au congélateur du frigo qui ne recevrait pas assez de courant par les batteries dédiées à cette tâche pour une durée aussi longue que les 4 jours prévus à la réparation. Le panneau solaire qui dessert «l’inverter» ne suffirait pas assurément…
La décision est de retourner au camping et de revenir lundi matin à 8h00. Allons attacher l’Allegro à sa nouvelle borne de 50 ampères. Ceci se fait en un temps deux mouvements, équilibrer le véhicule et l’électrifier prend le temps d’un instant. Assurons-nous qu’à notre retour dimanche, en fin de journée, le véhicule soit chaud pour nous recevoir. Les nuits sont maintenant fraîches, voisinant le point de congélation. Il vaut mieux chauffer l’intérieur pour éviter tout désastre de gel.
Ceci étant réalisé, nous quittons pour Lorraine où nous sommes hébergés chez le frère de Louise aujourd’hui et demain. Merci à Murielle et Jacques de leur généreuse hospitalité. Le clan des Simon se rencontre samedi et dimanche, quelques jours avant l’envolée des «snowbirds» vers leurs destinations respectives d’hiver, le SUD, au SOLEIL! Bon Hiver à tous les autres…
Samedi le 13 octobre — C’est la fête chez les Simon — An 3/Jr 133 — CA /Jr 181
Nous voilà rendus à un moment important de l’année, juste avant que les «snowbirds» émigrent vers les cieux plus cléments du sud.
La générosité de nos hôtes, Murielle et Jacques, rend cette réunion encore plus chaleureuse. Claire et Guy se joignent à nous en mi-journée et leur fille aînée, Émilie, nous rejoint pour le repas du soir.
Presque tout l’après-midi, les talents et connaissances de Jacques dans le domaine informatique sont mis à profit. Nous trouvons ensemble, sur différents forums, des moyens visant à résoudre le problème de la pompe de chaleur dans la zone 1 de l’Allegro.
La solution envisagée est de procéder à un «reset» du thermostat. Nous trouvons une procédure sur un forum pour le thermostat spécifique de l’Allegro. Souhaitons que la solution envisagée fonctionne. Croisons les doigts.
Nous partageons dans l'allégresse, un excellent repas autour d'une table bien garnie aussi invitante qu'attrayante. L’atmosphère est chaleureuse et conviviale. Merci à tous les convives d'ajouter au succulent menu tout leur coeur et leur sensibilité.