Nous voilà de retour à Québec!

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lundi 31 décembre 2012

Du 30 décembre au 5 janvier

Dimanche le 30 décembre — Accueil texan — An 3/Jr 211 — USA /Jr 68
Nous sommes au Texas, cela nous rappelle une première fois où nous y avons roulé.  
C’était en juin 2001, noua campions sous la tente à Lake Charles. Nous y avions rencontré Joe et sa petite famille, Pénélope, petite fille de 5 ans et Coby, un garçon actif de 8 ans. Joe, un ancien militaire, était spécialiste de la mécanique diesel des chars d’assaut. Sa mère était française et son père tchécoslovaque, mais lui, il était avant tout Texan et par la suite Américain.
Eh bien, nous retrouvons encore bien présente cette fierté texane. Elle est toujours accompagnée d’un sourire et de la volonté d’aider. Le drapeau de cet État rappelle leur indépendance de l’Union pendant 4 ans par le symbole de l’étoile unique (The Lone Star).
Journée de promenade et de lavage de Rosie, facilité offerte pour le soin des précieux animaux de compagnie. Deux grands parcs servent aussi pour les ébats des petits et gros chiens. Le lavage des vêtements, de l’auto et d’une petite partie de l’Allegro complètent nos travaux du jour. 
Nous étions invités à partager le repas du soir avec nos hôtes et mentors, Lise et Paul. Quel magnifique accueil de ces «Winter Texans» depuis maintenant 4 ans. Eux que nous n’avions pas vus depuis un peu plus de 2 ans, mais suivant à tous les jours leur blogue et partant leurs activités, nous étions un peu avec eux quand même. Merci de votre chaleureux accueil, Lise et Paul, devenus depuis, Texans d’adoption!
 
Lundi le 31 décembre — Adieu 2012/Bienvenue 2013 — An 3/Jr 212 — USA /Jr 69
La température est caractéristique de la fin décembre dans la Vallée au Texas, venteux et chaud. Non pas cette chaleur suffocante d’avril, mais une chaleur désertique.
Nous occupons respectivement, Louise et moi, notre journée à cuisiner et à poursuivre le nettoyage extérieur de l’Allegro qui mérite bien son surnom « Ah, le gros bus»! Monter au haut de l’escabeau par forts vents oblige à la prudence. Il faut aussi se méfier de l’inégalité du sol où l’escabeau pose ses 4 pattes.
Ce soir nous partageons le repas en compagnie de 5 autre couples francophones dont 2 couples de l' Acadie. Lise et Paul nous reçoivent. Sont aussi présents, Hélène et Léonard, Solange et Georges, Réjean et Sylvie et nous deux, Louise et Michel.
Chaque couple invité et les hôtes se sont partagé les tâches pour composer un menu complet et de bon goût. La joie, le rire, les anecdotes, quelques histoires comiques, un jeu de société amusant et rapidement l’année 2012 tire à sa fin et est immédiatement remplacée par sa jeune sœur, l’année 2013.  
Nous nous sommes rendus sur la digue, protégeant le parc des inondations, à regarder les feux d’artifice, gracieuseté des Mexicains qui utilisent abondamment ce moyen pour souligner un évènement d’importance comme l’arrivée de la nouvelle année.
BONNE ET  HEUREUSE ANNÉE 2013!
 
Mardi le 1er janvier — Pronostics de température «so so» — An 3/Jr 213 — USA /Jr 70
Il a plu toute la journée avec quelques périodes d’accalmie.
Suffisamment quand même pour promener à trois reprises Rosie dans le parc pour chiens.
Mais au moment où j’écris ce blogue (mercredi le 2 à 8h30), il pleut abondamment. La nuit a été aussi pluvieuse. Ce temps de pluie provient d’une zone de basse pression qui allongera sa présence jusqu’à samedi. Cette basse pression est accompagnée d’une baisse de température ne dépassant pas les 15 degrés C. Pour nos 5 derniers jours de présence dans le sud du Texas, les annonces sont meilleures à compter de dimanche.
Donc, 1ère journée de l’année tristounette quant à la température, mais bienvenue pour le repos. Ce repos nécessaire pou corriger les «excès» de la dernière journée 2012! J’exagère…
 
Mercredi le 2 janvier — Du pareil au même — An 3/Jr 214 — USA /Jr 71
Du pareil au même ou presque. Nous ne parlerons pas de température il n’y a rien à ajouter à la leçon de météorologie d’hier.
Rosie s’est promenée au parc sous la bruine, comme en Bretagne, mais en plus froid. Louise s’en est allée avec Hélène faire du «shopping». Quant à moi, j’ai poursuivi la correction des adresses et numéros de téléphones commencée il y a plus d’un an, je crois.
Je suis allé rencontrer Paul au «wood shop»». Il est à me confectionner une petite plaque décorative qui camouflera une imperfection. Merci Paul de toujours dire oui à nos demandes.  
Lise et Paul sont venus prendre le café suite à leur repas du soir. Nous passons un agréable moment avec eux.
 
Jeudi le 3 janvier — Surprise — An 3/Jr 215 — USA /Jr 72
Louise va faire du shopping dans les environs du Rio Grande.
Il s'agit d'une journée de filles! Elle part en avant-midi avec Lise, Hélène et Solange. Lise les guide dans plusieurs magasins de McAllen, endroit qu'elle connaît bien. Chacune y trouve, bien sûr, un petit quelque chose à rapporter. Elles partagent aussi le plaisir du lunch chez P.F. Chang's, un bistro chinois, où l'ambiance est fort agréable et les mets particulièrement délicieux! 
J’avance dans ma corvée de corriger et de transcrire les adresses de mes contacts sur le «Web». Tâche ennuyeuse et qui devient fastidieuse de ce fait. Il y plus d’un an que cela a été entrepris sans y voir la fin. Quel déshonneur!
La surprise de la journée a été la visite d’Annie et Kenneth. Des campeurs voisins de nous dans la région de Lévis (Québec) qui s’orientaient vers le Texas pour l’hiver, une première escapade comme «full-timers» dans cette région. Nous apprenions dernièrement que nous nous étions manqués à Nashville TN. Nous étions, au même moment, stationnés dans des campings voisins, sans le savoir. Cette fois-ci, Michel leur a expédié sur leur blogue un commentaire et les bons vœux de l’année! Quelle surprise et quel étonnement de les voir se poindre sur notre site en début d’après-midi. Retour de Louise, les conversations se poursuivent, l’après-midi s’écoule et les nouvelles sont excellentes. Merci à eux 3 puisque Titou, un superbe «coton de Tuléar», a rendu visite à Rosie! Bonne fin de saison à vous trois…
P.S. Temps gris et maussade, somme toute, moins désagréable que les -20 degrés C. du Québec.
 
Vendredi le 4 janvier — Température exécrable — An 3/Jr 216 — USA /Jr 73
Quand je lis le journal «La Presse» de Montréal et qu’il y est écrit que les déneigeurs ne finiront l’enlèvement de la neige que dimanche. Je trouve les montréalais chanceux. Pourquoi cette chance?
 Eux, ils s’attendent, en cette période de l’année, à du froid et de la neige. Au fin fond du Texas, porter des vêtements d’hiver et voir la neige tomber en abondance sur El Paso, c’est de la «marde».
Pensant changer l’ordre du temps, nous sommes traversés au Mexique avec les amis Lise et Paul, accompagnés de Marielle et Gilles. Si on exclut la bouffe, excellente d’ailleurs, la mauvaise nouvelle était que la température n’a pas de frontières. Le pire reste à venir nous prédisent les météorologues et c’est tant pis! Heureusement que la chaleur de l’amitié temporise les éléments et c’est tant mieux!
 
Samedi le 5 janvier — Disparue, la Pluie — An 3/Jr 217 — USA /Jr 74
Quel soulagement, la pluie n’était pas au rendez-vous aujourd’hui. Même que les prévisions météorologiques nous l’annonçaient encore pour la journée. Honteuse peut-être, assurément épuisée, elle ne s’est pas présentée! Et c’est tant mieux ainsi! Le soleil est toujours caché derrière les nuages. Un jour, peut-être, osera-t-il s’en délivrer.  
Ce soir nous recevons à dîner nos trois couples d’amis, Lise et Paul, Hélène et Léonard, Solange et Georges. Louise a cuisiné de bons plats et préparé une table accueillante. Aidé de l’apéro de bulles des Acadiens, de l’entrée aux escargots de nos mentors, sans oublier le bon vin, le repas s’est déroulé dans la bonne humeur et la joie. Merci à nos convives de goûter ce plaisir de partager ces moments qui deviennent privilégiés dans notre mémoire.  

lundi 24 décembre 2012

Du 23 au 29 décembre

Dimanche le 23 décembre — Dans 2 dodos : Noël — An 3/Jr 204 — USA /Jr 61
Noël s’approche à grands pas. Pour s’approprier l’esprit de la fête, Michel se met à la recherche d’une station radio qui diffuse de la musique appropriée. Avec de la chance, il tombe par hasard sur une station qui consacre cette période aux cantiques de Noël. Même qu’en soirée, à notre grand étonnement, nous écoutons presque religieusement, le cantique «Il est né un divin enfant», chanté dans un français impeccable.
La journée est toute nuageuse mais s’approche du 20 degrés C. (70 F.), cependant le soleil est absent. Le nettoyage extérieur de l’Allegro s’impose. Je dis bien un nettoyage pas un cirage pleine grandeur, une autre fois peut-être? Il y avait plein de «mosquitos» sur le nez et le pare-brise de l’Allegro, suffisamment pour en faire des allergies. J’exagère si peu!
Louise s’est lancée dans la composition de notre carte de bons vœux. Il reste à l’expédier à tous nos parents et amis. Elle a, dans cette lancée, fait un montage du blogue de notre dernière semaine en version française et anglaise, pour nos amis louisianais. Les photos qui se partagent sans se soucier de la langue, sont dans l’esprit de Noël, elles dansent.
Dans une version PDF afin d’en faciliter l’envoi, les photos se déplacent à leur gré et le texte se promène de l’anglais au français. Une solution a été trouvée, mais par un chemin semé d’embûches, veuillez me croire. Bravo Louise pour ta créativité, ta patience et le respect des engagements pris.   
En après-midi, nous allons découvrir Galveston en y marchant pendant plus d’une heure. C’est dimanche, la période des festivités est déjà débutée pour plusieurs. Malgré l’absence du soleil, plusieurs «surfers» s’amusent dans la houle des vagues avec des résultats bien différents d’un «surfer» à l’autre. L’eau est froide, le «wet suit» est de rigueur. Pourtant quelques enfants semblent avoir bien du plaisir à se lancer dans les vagues... en maillots!
Retour à la maison en passant par les ruelles et les rues qui s’éloignent du golfe du Mexique. Plus nous nous avançons vers l’Ouest de la ville, plus la richesse apparaît. Ceci est la norme dans presque toutes les villes visitées, on est plus riche quand nous habitons l’Ouest. »Go West, young man», dit l’adage!
À l’heure du souper, nous rejoignons les Bilodeau pour les vœux de saison. Demain, nous communiquerons avec Geneviève et Marc-André.
Petit travail d’ajustement à un tiroir de l’îlot dont la fermeture se fait prier. Passage exiguë et profondeur démentielle. «Patience et longueur de temps valent mieux que force et …» À compléter… Merci!
 
Lundi le 24 décembre — La vigile de Noël — An 3/Jr 205 — USA /Jr 62
Nous nous sommes consacrés, Louise et moi, à nos tâches habituelles. L’exception fut la visite chez le barbier pour Michel. Il avait choisi à l’aide de l’Internet, un barbier s’annonçant comme traditionnel.
D’abord, il était disponible. C’était un barbier à longues moustaches frisées, cheveux collés sur la tête et remontés à partir de l’oreille. Au Québec, nous parlerions du style «René Lévesque», notre ex-premier ministre, si sympathique d’ailleurs! Tout était des années cinquante incluant le barbier et son rasoir manuel. Seulement le client qui m’a précédé ne faisait pas partie de ce décor, il faisait à peine la trentaine, peut-être pas! Le service était sans faute. Avouons que raser une tête dure avec un rasoir électrique attaché à un ciseau no 3, la tâche devient plus facile, n’est-ce-pas? Je ne parlerai pas du décor, je vous décevrais. J’y retournerai, armé d’une caméra et vous ferai voir. Cela sera beaucoup mieux, j’en suis assuré.
Louise s’adonne à la «cookerie», reçoit des appels téléphoniques de sa parenté et poursuit l’envoi des bons vœux attachés à la carte qu’elle a conçue. De nombreuses réponses suivent cet envoi massif, d’ailleurs!
À la suite d'un copieux repas où les fruits de mer trônent, deux belles émissions télévisées sur PBS nous remémorent la période de Noël du «Andy William Show» et le chœur des Mormons de Salt Lake City dans leur superbe salle de concert. Ces derniers nous présentaient le spectacle de Noël 2012 où solistes, narrateurs, danseurs, chœur et orchestre nous ont fait revivre notre passage fantastique mais trop court en ce lieu divin. Nous y retournerons sûrement un de ces jours,  nous en prenons l'engagement.
 
«JOYEUX NOËL»
 
Mardi le 25 décembre — L’envolée du Père Noël — An 3/Jr 206 — USA /Jr 63
Vous connaissez tous la légende du Père Noël qui veut qu’il dépose sous les arbres décorés pour la fête les cadeaux des enfants qui ont été gentils l’année durant. Cette tournée de la terre entière se ferait à l’aide d’un traîneau volant tiré par des rennes guidé par celui appelé «Nez Rouge». Je souhaite qu’il se soit rendu dans son royaume au Pôle Nord avant l’arrivée des grands vents qui ont balayé la région de Galveston où nous sommes arrêtés.
Je vous raconte. La levée s’est faite à l’heure habituelle pour les filles, il était 8h30. Sous un ciel nuageux qui amène son lot d’humidité venant du sud, s’en est suivi un ciel sans nuage laissant comme cadeau de Noël un magnifique soleil et la chaleur qu’il procure.
L’annonce d’un ouragan dans la région de Mobile, au sud de l’Alabama, nous apporte une bataille entre un front d’air froid venu du nord et un front d’air chaud venu du sud. C’est une bataille où personne ne sort gagnant. Une pluie diluvienne a suivi, accompagnée d’éclairs et de tonnerre apeurant Rosie. Louise, dans la douche, a trouvé le spectacle plutôt insolite à travers le lanterneau-dôme transparent! Cette bataille des fronts froid et chaud venant d’orientations opposées a causé des vents violents dépassant les 70 km/h (45 mph).
L’Allegro chargé pesant près de 20 tonnes tremblait sous les respirations affolées d’Éole… Toute la soirée et une partie de la nuit, le dieu du vent nous a tenus en haleine. Ce n’est que vers les 4h00 qu’il s’est apaisé quelque peu. J’imagine fatigué qu’il était!  
Au moment d’écrire ces lignes, il est 6h30, le chauffage alimenté par le «fuel» tient au chaud l’Allegro et ses occupants. Les filles paressent encore, bien au chaud, sous et sur les couvertures. La queue de l’ouragan de la région de Mobile AL a fait chuter le thermomètre dans les 37 degrés F. (2 C.).
Le golfe du Mexique qui nous borde nous renvoie sur la plage des vagues à faire peur à la majorité des amateurs de «surf».
Je souhaite quand je mettrai le pied à l’extérieur voir les lieux dans l’état où ils étaient avant la tempête. Un dernier souhait est que le bon Père Noël se soit rendu à destination avant la tempête de vents. Il faut s’assurer de cela car il y aura beaucoup d’autres cadeaux à placer sous les arbres dans les années à venir…
 
Mercredi le 26 décembre — Le Boxing Day — An 3/Jr 207 — USA /Jr 64
Chez nous l’équivalent du «Black Friday» est le «Boxing Day». Cela se déroule le lendemain de Noël à compter de 12h00. Avec les achats en ligne maintenant, ce Boxing Day débute plutôt à 0h00. Que voulez-vous, les nouvelles technologies!
Mais dans l’île où nous sommes stationnés, l’esprit est encore à la fête et les effluves ne vont pas au magasinage.
Journée froide et venteuse, résultat de l’ouragan qui est devenue tempête et porte le nom «d’Euclid». Elle a fait de sérieux dégâts à Mobile AL, à une jetée de pierres d’ici. Nous préparons un départ non précipité, mais avancé d’une journée. Sur les conseils de notre bon ami Paul, nous préparons la route à suivre. Nous ferons un arrêt dans la région de Corpus Christi et poursuivrons le lendemain jusqu’à Mercedes. Un peu plus de 600 km (400 milles) à parcourir.
L’après-midi est complété par un léger nettoyage de l’intérieur et un petit travail d’entretien à l’extérieur. Nous terminons cette journée de repos ou presque, somme toute, par une bonne bouffe aux fruits de mer dans un restaurant chic, chez «Landry’s». Menu, service et nourriture hors pair.
Allons remplir, maintenant, notre frigo par une visite chez l’épicier Kroger. Épicerie d’une qualité supérieure, elle aussi. Retenons que l’année se termine sur une bonne note. Nous sommes fins prêts pour nous rendre jusqu’à la pointe Sud du Texas. À bientôt, les amis!  
P.S. J’oubliais de vous signaler notre visite au «Bishop Palace», maison de la famille Gresham qui fut occupée par la suite par l’Archevêque Byrnes. Ce que j’en retiens, c’est le style que l’architecte, Nicolas Clayton, lui a donné et le nombre impressionnant de foyers. De plus, en 2008, il y a eu inondation et le niveau de l’eau a dépassé 1 mètre (3 pieds) dans la maison.
 
Jeudi le 27 décembre — Grand Déplacement — An 3/Jr 208 — USA /Jr 65
Notre planification de voyage se faisait en 2 jours pour se rendre de Galveston TX à Mercedes dans le même État. Un arrêt dans la région de Corpus Christi était prévu.
À l’heure du lunch, nous ferions les téléphones afin de nous enquérir des places disponibles. Nous choisissons de nous arrêter à Robstown. L’avantage que nous y voyons est que cet emplacement est en bordure de l’autoroute 77, la route que l’on poursuit le lendemain. Quelle désolation y avons-nous trouvée! Un camping dédié à des résidents travailleurs parsemés de détritus et j’en passe. Les résidents auxquels nous nous sommes adressés ont été très gentils, mais les installations ne convenaient pas, mais pas du tout, veuillez me croire sur parole! Conseil : «À ÉVITER»!
La décision est rapidement prise, nous ne faisons pas d’arrêt jusqu’à Mercedes. Après nous être assurés de la disponibilité au Llano Grande Lake Park Resort and Country Club, nous continuons sur l’autoroute 77 afin de rejoindre la 83, dans la région d’Harlingen, qui nous amènera tout droit à Mercedes.  
Dès notre départ de Galveston, compte tenu de la température fraîche et de vents importants, nous privilégions les autoroutes plutôt que la 35, route scénique qui longe le golfe du Mexique. Donc, successivement trajet sur la 45, la 6, la 59, la 77 et la 83, tout en léchant à la jonction de la 6 et de la 59 le sud-ouest de la ville de Houston. Cette section de banlieue est plus dense en circulation mais les autoroutes sont aidantes.
Nous nous pointons dans Mercedes à la noirceur, après être sortis trop tôt de l’autoroute 83. Nous devons traverser la rue principale de la ville encombrée de véhicules et de lumières paralysant la circulation.
Heureusement à la barrière de sécurité, nous sommes reçus par une agente qui attendait notre arrivée. Notre emplacement parmi les 1500 sites de camping est difficile à repérer à la noirceur. Une résidente nous sentant en détresse, nous guide sur son «golf cart» à l’emplacement désigné à quelques centaines de mètres de sa demeure. Merci Ann.
Rattachements de l’Allegro aux services requis d’eau, d’électricité et d’égouts. Ouverture des extensions après avoir posé sur la dalle de béton les crics d’équilibrage. Le tour est joué, nous sommes stationnés à la vue de l’emplacement occupé par nos amis Lise et Paul. Nous les surprendrons demain… Bonne nuit!
 
Vendredi le 28 décembre — Surprise aux amis — An 3/Jr 209 — USA /Jr 66
Dès la promenade du matin de Rosie, excellente voyageuse qu’elle est et nous le soulignons avec plaisir, nous faisons la surprise à Lise et Paul de notre arrivée, une journée plutôt que prévue, Ils se libéreront en après-midi pour nous guider à travers le camping et nous faire voir toutes les facilités offertes.
Par un message courriel, Hélène et de Léonard, nos amis Acadiens rencontrés à Red Bay, nous invitent à partager le repas du soir en leur compagnie, invitation rapidement relevée. Le parcours de reconnaissance se fait en bicyclette sur les rues asphaltées en débutant par une visite à l’administration. Nous modifions notre réservation pour une durée de 2 semaines au lieu d’une. Sans le savoir, cette 2ième semaine et gratuite parce que nous y venons pour une 1ère fois. Bravo et merci à la maison!
Nous sommes dans la section Nord, plus récente que les sections Est et Ouest. Nous visitons les lieux où l’on retrouve les tennis, les différentes piscines, les parcs pour les ébats des gros et petits chiens, la salle de récréation, les installations diverses où se tiennent les activités, incluant le «Wood Shop», activité privilégiée de Paul. Nous apprécions partout la qualité et la propreté des lieux.
Nous rencontrons Solange et Georges, les amis Acadiens de Paul et Lise, aussi amis de nos amis Acadiens, Hélène et Léonard.  
Un retour à la «maison» pour la déplacer, l’espace d’une rue pour conserver ce site jusqu’à notre départ. L’emplacement où nous étions stationnés est loué à compter du 7 janvier.
Allons rendre visite à nos amis Acadiens, Hélène et Léonard. À l’usage, ils se plaisent dans ce lieu, ils y ont allongé leur séjour eux aussi! Un repas de choix nous y est offert accompagné d’une douce chaleur d’amitié entre frères et sœurs Acadiens et Québécois! Merci à vous deux de nous offrir si généreusement la nourriture du corps et du cœur!
 
Samedi le 29 décembre — Exploration et Découvertes — An 3/Jr 210 — USA /Jr 67
À la généreuse invitation de Lise et Paul, nous découvrons en après-midi l’entourage du camping. Cela nous permettra de nous approvisionner en toute autonomie.
Nous découvrons Mercedes, Weslaco et tout leur environnement. Pour compléter cette exploration, nous nous sommes arrêtés chez un marchand d’agrumes qui cultivent ses produits, entre autres, la lime, l’orange, le pamplemousse. Certaines autres variétés sont aussi offertes. La particularité pour le moins singulière de ce lieu est qu’il est avant tout un oasis de paix ressemblant plus à un jardin qu’à un verger. En effet, on y découvre réserve d’eau, sentiers, espaces verts, fleurs, palmiers, arbustes fleuris. Tout pour nous rappeler la beauté de la nature à son état le plus pur pour les yeux et la rêverie.
Retour au camping tout proche d’ailleurs. Merci à Lise et Paul d’être pour nous des guides éveillés à la beauté des choses.

dimanche 16 décembre 2012

Du 16 au 22 décembre

Dimanche le 16 décembre — Visite et rencontres — An 3/Jr 197 — USA /Jr 54
Nous reprenons la visite manquée d’hier.
Nous concentrerons nos efforts sur le «State Capitol» actuel. En effet, il existe aussi un plus vieil édifice qui a servi de «State Capitol» autrefois. Aujourd’hui, on le nomme le «Old State Capitol». Contrairement à plusieurs State Capitol d’États qui ressemblent au Capitol de Washington, ce dernier a un air de Château du moyen-âge.
Nous sommes montés jusqu’au 27ième étage du nouvel édifice qui ressemble à s’y méprendre à un obélisque habité par le Gouverneur, la Chambre du Sénat et celle des Représentants. Là, nous avons rencontré un couple de Québec, plus particulièrement de St-Émile. Louisette et Robert couple charmant qui rend la journée sombre plus ensoleillée.
Au sortir de la Chambre du Sénat, toute décorée de fleurs de Noël, le responsable de la Sécurité, Mr. Keith, nous a remis une épinglette de l’État de la Louisiane en plus de nous renseigner sur de nombreuses questions que nous avions en tête.
De ce 27ième étage, sur une galerie à 360 degrés, nous apercevons les 4 faces de Bâton Rouge. La Louisiana State University (LSU) et son stade de football, les raffineries, les rues entourant «Government Street» et la rivière Mississipi. Pour le moins IMPRESSIONNANT, je vous le dis!
Au sortir du «State Capitol», nous nous engageons vers le centre-ville où nous retrouvons de nombreuses places piétonnières. Ces dernières jouxtent plusieurs édifices en hauteur, résultat du boum pétrolier des années 1990 dans la région. Cela se continue d’ailleurs, on y retrouve de nombreuses raffineries aussi.
Dans notre promenade au centre-ville, nos regards sont emportés vers un édifice, sobre dans son architecture et construit de briques rouges. C’est une Église Épiscopale Anglicane que «Father Mark» nous offre de visiter. On y retrouve des vitraux derrière l’autel de conception «Tiffanny», des fonds baptismaux donnés par un croyant et faits de Granite. Un chemin de croix réalisé par un artiste local a sa place dans l’Église depuis 2 ans. Les bois sont de bon goût et se marient étonnamment bien avec l’ensemble. Merci «Father Mark». Sa fille a fait un séjour à Québec l’été dernier pour compléter son apprentissage de la langue française. Coïncidence, ATTENDEZ…  
Au sortir, nous remarquons un couple ouvrir une barrière cadenassée. Nous nous approchons et ils nous offrent de visiter le Columbarium attenant à l’Église et où coule un ruisseau artificiel baptisé le «Jourdain». Ils nous informent de tout ce qui regarde cet endroit. Dans les propos que nous échangeons, ils nous apprennent qu’ils ont fait escale à Québec lors d’une croisière partant de Halifax. SYNCHRONICITE, rien d’autre.  
Notre volonté de nous restaurer dans le coin est contrecarrée par des vents violents qui charrient avec eux une pluie forte déjà annoncée par les météorologistes. Nous regagnons notre camping et planifions le chemin qui nous amènera demain à Galveston.
 
Lundi le 17 décembre — Tout un Lundi! — An 3/Jr 198 — USA /Jr 55
Nous allongeons notre séjour à Bâton Rouge.
En effet, nous avons reçu hier soir une communication téléphonique de Art nous proposant d'être notre guide ce lundi pour visiter la Capitale de la Louisiane.
Comme nous sommes allés voir le «State Capitol» hier, nous irons explorer en compagnie de nos hôtes,  «l’Houmas House», une plantation de canne à sucre du siècle dernier, appelée aussi "The Sugar Palace", un joyau de la Louisiane.
Nous avons précédemment lunché dans un restaurant, au décor particulier, qui date lui aussi de deux siècles au moins! Par ailleurs, la nourriture était fraîche et délicieuse…
Le nom de la maison  vient des indiens Houmas qui élevaient des bisons au bord de la rivière Mississipi qui longe l'endroit.  Nous avons découvert ce magnifique domaine grâce à notre excellente guide qui nous a introduits dans chaque pièce en nous présentant avec enthousiasme les caractéristiques et les traditions des différentes époques qui ont marqué l'histoire des lieux depuis les années1720 jusqu'à nos jours. 
Dans cette «Mansion», Louise a osé toucher un piano importé d'Allemagne, un Steinway, rien de moins! Elle a aussi été impressionnée par le magnifique escalier de cyprès tourné en colimaçon sur une hauteur de trois étages. Nous avons pris le temps de circuler dans les jardins qui entourent la demeure et d'admirer les chênes majestueux qui ornent le terrain. Certains datent de plus de 450 ans.  
Pour compléter cette superbe journée de retrouvailles, nous avons mangé chez Judy et Art, accompagnés de Céleste et Dominick venus nous y rejoindre.  Nous avons été éblouis par les magnifiques décorations de Noël chez Art et Judy où trône un superbe arbre généreusement garni et un immense village tout illuminé qui, à l'image de Baton Rouge, s'étend en plusieurs banlieues ici et là dans la maison.
Lors de notre prochaine rencontre mercredi, nous visiterons la plantation de canne à sucre dirigée par le fils de Dominick à White Castle.

Mardi le 18 décembre — Lentement S.-V.-P. — An 3/Jr 199 — USA /Jr 56
Tout s’exécute au ralenti aujourd’hui.
Ce n’est qu’en fin d’après-midi que nous semblons retrouver un rythme acceptable.
Michel procède au calfeutrage de la porte pour une seconde fois. Il lui faudra trouver quelques gouttes de peinture appropriées pour maquiller le tout. Il est annoncé de la pluie pour jeudi, nous verrons bien les résultats de l’essai et procéderons à ce moment.
Le rythme retrouvé nous amène à faire quelques incursions dans des magasins à grande surface. Michel a un besoin de cartables pour ranger la documentation de l’Allegro, des connecteurs pour le câble coaxial. Nous poursuivons avec une visite au Liquor Store et enfin à l’épicerie.
Un souper Thalassa complétera cette journée au ralenti…

Mercredi le 19 décembre — ACTION ACTION ACTION — An 3/Jr 200 — USA /Jr 57
Contrairement à hier, nous devons être énergiques dès le lever, ce matin. Art vient nous cueillir au camping à 8h30. Douches, déjeuner, préparation de Rosie qui gardera sous surveillance l’Allegro toute la journée. Nous sommes presque prêts quand Art arrive au camping à 8h15.
C’est un départ en direction White Castle où Dominick et sa famille exploitent une ferme immense en culture de canne à sucre. Comme Art est un retraité de la multinationale «Dow Chemicals», nous arrêtons au passage à l’emplacement où il a travaillé 35 ans avant de se retirer. Les dirigeants de la compagnie ont conservé sur leurs terres une «Mansion» qu’ils ont rénovée et qui fait aujourd’hui partie du patrimoine culturel Louisianais.
Ce que nous remarquons de cette usine spécialisée dans les produits chimiques, considérée polluante par plusieurs, elle est entourée d’immenses espaces verts cultivés. Quel paradoxe qui vient faire honneur à cette industrie. Art nous apprend que les employés possèdent leur propre institution financière (Credit Union) dirigée par un conseil d’administration composé de travailleurs. Il a fait partie de ses dirigeants pendant plusieurs années. Un groupe social formé de retraités est aussi actif.
Dans l’esprit communautaire de cette compagnie, ils ont favorisé la construction de maisons à prix réduits et à taux d’intérêts raisonnables pour des familles défavorisées. La construction de 5 de ces demeures a vu le jour jusqu’à maintenant.
En route pour la ferme de Dominick dirigée par son fils Brian et son gendre. Accueillis à bras ouverts par Dominick, rapidement nous allons aux champs où la récolte bat son plein afin d’éviter le gel qui peut survenir en janvier dans cette région.
Cette culture est tout sauf artisanale. Les champs sont subdivisés en carrés, une plantation de canne à sucre donnera trois récoltes avant de replanter. D’immenses tracteurs reçoivent dans leurs bennes la canne a sucre déchiquetée en petits bouts par une moissonneuse-batteuse, le tracteur rempli à ras bord rejoint le camion de l’usine de raffinage en attente et y déverse son contenu. Sans arrêt, sauf pour se restaurer, les travailleurs vident les champs de leur précieux contenu. Un travail à la chaîne, veuillez me croire!
Partons pour l’usine de raffinage du sucre. D’immenses meules de 7’ et de 8’ broient la canne pour en extraire le sucre. Le procédé débute par la livraison de la canne à sucre arrivée directement du champ de culture, déversée dans d’immenses chutes qui aboutissent à des convoyeurs. Cette étape est impressionnante parce que toute la benne du camion-tracteur est retournée pour effectuer le déchargement.
Nous avons eu droit à une visite guidée des lieux par nul autre que Brian qui connaît sur le bout de ses doigts tout le processus. Cette usine est en opération 3 mois par année, le temps des récoltes et cela, sans intermission. Suite à la production, une phase d’entretien et d'amélioration suivra.
Dominick et Céleste seront nos hôtes pour le lunch à la Mansion Nottoway. Cette Mansion est devenue avec les années un restaurant et un lieu de festivité de toute sorte. En plus d'un délicieux repas, nous avons eu l’opportunité de visiter les étages supérieurs, d'admirer l'imposant arbre de Noël qui décore la salle de bal et d'observer la vue magnifique qu’offre le balcon sur les jardins qui jouxtent le Mississipi.
Retournons à notre visite guidée, maintenant c’est le camp de chasse au chevreuil qui nous est offert. Près d’une petite rivière, où flottent les crocodiles, il y a semble-t-il de nombreux chevreuils.
Le spectacle grandiose de la mise à feu de carrés de canne à sucre vaut, à lui seul, le déplacement. Armés de torches, un travailleur et son patron arrosent de flammes les pieds des cannes à sucre devenus de la paille séchée. De cette façon simple, on se débarrasse de produits inutiles et on économise sur le besoin en essence pour les tracteurs dans l’ordre de 50%. Le tout a le désavantage, par temps venteux, de noircir l’atmosphère et un peu le paysage cependant.
Rendons-nous au jardin de Dominick, petite exploitation personnelle d’un acre seulement. Dominick y fait pousser pommes de terre, betteraves, ail, brocolis, carottes, salades, choux-fleurs, piments et autres sans oublier, vous l’avez deviné, quelques cannes à sucre bien dodues qui font l’orgueil du jardinier.
Arrivés à la maison de Dominick et Céleste, nous faisons connaissance avec Minou/Rambo. C’est un jeune chaton d’un an qui aime griffer et mordiller ses maîtres. Un appétissant goûter nous attend, un gâteau au chocolat rouge, rien de moins. Quelle magnifique journée remplie de choses qui nous étaient inconnues jusqu’à maintenant. De chaleureux «Au Revoir» suivent, espérant qu’un jour nos routes se croisent à nouveau. Merci Céleste et Dominick de votre accueil. Nous retenons de vous, la fierté qui se dégage de votre réussite dans l’effort.
Nous rentrons à Bâton Rouge en suivant la route sur la rive Est du Mississipi après avoir traversé sur un bateau-passeur. Nous allons cueillir des oranges, des citrons et d'autres agrumes chez Art et Judy. Nous retournons au camping, prenons le verre de l’amitié avec ces derniers et souhaitons que nos chemins se rejoignent peut-être vers l’Alaska l’été prochain. Qui sait?
P.S. Art et Judy nous ont invité à être des leurs pour la fête de Noël et à les accompagner avec Dominick, Céleste et 6 autres couples dans une caravane qui se rendra au sud du Texas, pour une quinzaine, après les Fêtes. Nous avons décliné pour deux raisons:1) le temps est venu pour nous de poursuivre notre route de nomades et 2) abuser de nos hôtes aurait été inconvenant, selon nous.
Merci à vous quatre, Judy, Céleste, Art et Dominick.
   
Jeudi le 20 décembre — Cuisine & Toilettage — An 3/Jr 201 — USA /Jr 58
Avec tous les bons légumes rapportés du jardin de Dominik, Louise a cuisiné des bons potages. Cette activité poursuit plusieurs buts, en plus de nous bien nourrir. Le temps maussade et venteux paraît moins long, les légumes ne se perdront pas et la générosité de Dominik sera encore plus grande parce qu’elle s’occupera de notre santé aussi.
L’autre activité qui occupe la fin de l’après-midi est double, celle du toilettage de Rosie qui en a bien besoin tant au plan apparence que propreté. Pendant qu’elle se fait faire belle, nous prenons d’assaut un magasin grande surface pour refaire provision de tout ce qui nous est utile pour les prochains jours. Nous terminons l’attente de Rosie en prenant un repas au restaurant voisin qui nous offre des pâtes à la Cajun. Tout à fait approprié comme menu et délicieux de plus.
Quelle belle Rosie retrouvons-nous, elle est magnifiquement bien découpée, quoique rasée court! Sa queue, pour un «Coton Tail/Coton de Tuléar), est mise en valeur par sa ressemblance à un plumeau…
P.S. Des projets d’échéancier/trajet sont esquissés couvrant été/automne 2013. Quant à l’hiver 2014, le tout est conséquent aux projets vécus fin 2013. Nous verrons bien à traverser le pont quand nous serons rendus à la rivière…
  
Vendredi le 21 décembre — Bienvenue au Texas — An 3/Jr 202 — USA /Jr 59
Nous quittons Bâton Rouge avec un petit pincement au cœur. Nous laissons derrière nous, non sans regret, des amis retrouvés.
«Bienvenue au Texas», c’est de cette chaleureuse manière que l’hôtesse du centre d’information touristique à la frontière du Texas et de la Louisiane nous a accueillis. Nous observons des bayous qui longent la route et quelques tours de forage (derrick) nous indiquant notre entrée au Texas.
Journée de voyage particulièrement intéressante. D’abord, la température a collaboré, le soleil nous a gratifiés de ses chauds rayons, résultat 65 F. (17 C.). Art, un de nos hôtes louisianais, avait vérifié auprès d’un de ses amis la meilleure route à suivre pour se rendre à Galveston.
La route scénique le long du golfe du Mexique était toute indiquée. Le traversier qui nous transporte sur l’île est facile à embarquer comme à débarquer, même pour un gros équipement comme l’Allegro qui tire notre voiture et ce, sans la détacher.  Toutes les maisons ou presque, sont juchées sur des pilotis très hauts. De plus, comme aux îles-de-la-Madeleine, elles sont toutes habillées de couleurs vives et voyantes au loin.
Les routes 124 et 87 nous conduisent tout droit au traversier. Quelques minutes d’attente et hop l’embarquement.
La traversée dure à peine une vingtaine de minutes. Mais quelle belle surprise que de la faire en compagnie de nombreux dauphins qui s’amusent autour de nous. Ils sont des hôtes surprises nous souhaitant un bon séjour dans l’île, je suppose!
Arrivés au camping 25 kilomètres plus loin, nous avons encore la surprise de reconnaître notre flair dans le choix de ces derniers. Qualité des installations : 5/5. Accueil qui va de pair avec la qualité de cette organisation. Nous n'aurons qu’à traverser la route pour nous rendre à la plage. Par ailleurs, en s’approchant du camping, les seuls baigneurs qui trempaient leurs gros orteils dans l’eau étaient habillés d’un vêtement Polar!
 
Samedi le 22 décembre — Galveston nous sied bien — An 3/Jr 203 — USA /Jr 60
Le Jamaïca RVPark nous convient parfaitement. Nous n'avons qu'à traverser la rue et la plage se déroule devant nous. Mais peu de baigneurs, pour ne pas dire aucun, ne s’y aventure.
Nos activités sont à la vitesse du sud, soit la vitesse «au ralenti». Peu de choses sont réalisées, sinon la mise à jour du blogue, des communications téléphoniques avec nos proches, un peu de «cookerie», des soins pour Rosie et la connaissance de nos voisins immédiats et plus éloignés.
P.S. Rosie en se frottant le dos sur le gazon a accroché à sa peau une pointe piquante qui l’ennuyait. Cette pointe piquante était en train de causer de l’infection sous-cutanée. Louise aidée de son assistant a enlevé cette pointe piquante et procédé au nettoyage ainsi qu'à la désinfection de la plaie; intervention couronnée de succès.