Nous voilà de retour à Québec!

Nous voilà de retour à Québec!
Nous voilà de retour à Québec!

dimanche 16 décembre 2012

Du 16 au 22 décembre

Dimanche le 16 décembre — Visite et rencontres — An 3/Jr 197 — USA /Jr 54
Nous reprenons la visite manquée d’hier.
Nous concentrerons nos efforts sur le «State Capitol» actuel. En effet, il existe aussi un plus vieil édifice qui a servi de «State Capitol» autrefois. Aujourd’hui, on le nomme le «Old State Capitol». Contrairement à plusieurs State Capitol d’États qui ressemblent au Capitol de Washington, ce dernier a un air de Château du moyen-âge.
Nous sommes montés jusqu’au 27ième étage du nouvel édifice qui ressemble à s’y méprendre à un obélisque habité par le Gouverneur, la Chambre du Sénat et celle des Représentants. Là, nous avons rencontré un couple de Québec, plus particulièrement de St-Émile. Louisette et Robert couple charmant qui rend la journée sombre plus ensoleillée.
Au sortir de la Chambre du Sénat, toute décorée de fleurs de Noël, le responsable de la Sécurité, Mr. Keith, nous a remis une épinglette de l’État de la Louisiane en plus de nous renseigner sur de nombreuses questions que nous avions en tête.
De ce 27ième étage, sur une galerie à 360 degrés, nous apercevons les 4 faces de Bâton Rouge. La Louisiana State University (LSU) et son stade de football, les raffineries, les rues entourant «Government Street» et la rivière Mississipi. Pour le moins IMPRESSIONNANT, je vous le dis!
Au sortir du «State Capitol», nous nous engageons vers le centre-ville où nous retrouvons de nombreuses places piétonnières. Ces dernières jouxtent plusieurs édifices en hauteur, résultat du boum pétrolier des années 1990 dans la région. Cela se continue d’ailleurs, on y retrouve de nombreuses raffineries aussi.
Dans notre promenade au centre-ville, nos regards sont emportés vers un édifice, sobre dans son architecture et construit de briques rouges. C’est une Église Épiscopale Anglicane que «Father Mark» nous offre de visiter. On y retrouve des vitraux derrière l’autel de conception «Tiffanny», des fonds baptismaux donnés par un croyant et faits de Granite. Un chemin de croix réalisé par un artiste local a sa place dans l’Église depuis 2 ans. Les bois sont de bon goût et se marient étonnamment bien avec l’ensemble. Merci «Father Mark». Sa fille a fait un séjour à Québec l’été dernier pour compléter son apprentissage de la langue française. Coïncidence, ATTENDEZ…  
Au sortir, nous remarquons un couple ouvrir une barrière cadenassée. Nous nous approchons et ils nous offrent de visiter le Columbarium attenant à l’Église et où coule un ruisseau artificiel baptisé le «Jourdain». Ils nous informent de tout ce qui regarde cet endroit. Dans les propos que nous échangeons, ils nous apprennent qu’ils ont fait escale à Québec lors d’une croisière partant de Halifax. SYNCHRONICITE, rien d’autre.  
Notre volonté de nous restaurer dans le coin est contrecarrée par des vents violents qui charrient avec eux une pluie forte déjà annoncée par les météorologistes. Nous regagnons notre camping et planifions le chemin qui nous amènera demain à Galveston.
 
Lundi le 17 décembre — Tout un Lundi! — An 3/Jr 198 — USA /Jr 55
Nous allongeons notre séjour à Bâton Rouge.
En effet, nous avons reçu hier soir une communication téléphonique de Art nous proposant d'être notre guide ce lundi pour visiter la Capitale de la Louisiane.
Comme nous sommes allés voir le «State Capitol» hier, nous irons explorer en compagnie de nos hôtes,  «l’Houmas House», une plantation de canne à sucre du siècle dernier, appelée aussi "The Sugar Palace", un joyau de la Louisiane.
Nous avons précédemment lunché dans un restaurant, au décor particulier, qui date lui aussi de deux siècles au moins! Par ailleurs, la nourriture était fraîche et délicieuse…
Le nom de la maison  vient des indiens Houmas qui élevaient des bisons au bord de la rivière Mississipi qui longe l'endroit.  Nous avons découvert ce magnifique domaine grâce à notre excellente guide qui nous a introduits dans chaque pièce en nous présentant avec enthousiasme les caractéristiques et les traditions des différentes époques qui ont marqué l'histoire des lieux depuis les années1720 jusqu'à nos jours. 
Dans cette «Mansion», Louise a osé toucher un piano importé d'Allemagne, un Steinway, rien de moins! Elle a aussi été impressionnée par le magnifique escalier de cyprès tourné en colimaçon sur une hauteur de trois étages. Nous avons pris le temps de circuler dans les jardins qui entourent la demeure et d'admirer les chênes majestueux qui ornent le terrain. Certains datent de plus de 450 ans.  
Pour compléter cette superbe journée de retrouvailles, nous avons mangé chez Judy et Art, accompagnés de Céleste et Dominick venus nous y rejoindre.  Nous avons été éblouis par les magnifiques décorations de Noël chez Art et Judy où trône un superbe arbre généreusement garni et un immense village tout illuminé qui, à l'image de Baton Rouge, s'étend en plusieurs banlieues ici et là dans la maison.
Lors de notre prochaine rencontre mercredi, nous visiterons la plantation de canne à sucre dirigée par le fils de Dominick à White Castle.

Mardi le 18 décembre — Lentement S.-V.-P. — An 3/Jr 199 — USA /Jr 56
Tout s’exécute au ralenti aujourd’hui.
Ce n’est qu’en fin d’après-midi que nous semblons retrouver un rythme acceptable.
Michel procède au calfeutrage de la porte pour une seconde fois. Il lui faudra trouver quelques gouttes de peinture appropriées pour maquiller le tout. Il est annoncé de la pluie pour jeudi, nous verrons bien les résultats de l’essai et procéderons à ce moment.
Le rythme retrouvé nous amène à faire quelques incursions dans des magasins à grande surface. Michel a un besoin de cartables pour ranger la documentation de l’Allegro, des connecteurs pour le câble coaxial. Nous poursuivons avec une visite au Liquor Store et enfin à l’épicerie.
Un souper Thalassa complétera cette journée au ralenti…

Mercredi le 19 décembre — ACTION ACTION ACTION — An 3/Jr 200 — USA /Jr 57
Contrairement à hier, nous devons être énergiques dès le lever, ce matin. Art vient nous cueillir au camping à 8h30. Douches, déjeuner, préparation de Rosie qui gardera sous surveillance l’Allegro toute la journée. Nous sommes presque prêts quand Art arrive au camping à 8h15.
C’est un départ en direction White Castle où Dominick et sa famille exploitent une ferme immense en culture de canne à sucre. Comme Art est un retraité de la multinationale «Dow Chemicals», nous arrêtons au passage à l’emplacement où il a travaillé 35 ans avant de se retirer. Les dirigeants de la compagnie ont conservé sur leurs terres une «Mansion» qu’ils ont rénovée et qui fait aujourd’hui partie du patrimoine culturel Louisianais.
Ce que nous remarquons de cette usine spécialisée dans les produits chimiques, considérée polluante par plusieurs, elle est entourée d’immenses espaces verts cultivés. Quel paradoxe qui vient faire honneur à cette industrie. Art nous apprend que les employés possèdent leur propre institution financière (Credit Union) dirigée par un conseil d’administration composé de travailleurs. Il a fait partie de ses dirigeants pendant plusieurs années. Un groupe social formé de retraités est aussi actif.
Dans l’esprit communautaire de cette compagnie, ils ont favorisé la construction de maisons à prix réduits et à taux d’intérêts raisonnables pour des familles défavorisées. La construction de 5 de ces demeures a vu le jour jusqu’à maintenant.
En route pour la ferme de Dominick dirigée par son fils Brian et son gendre. Accueillis à bras ouverts par Dominick, rapidement nous allons aux champs où la récolte bat son plein afin d’éviter le gel qui peut survenir en janvier dans cette région.
Cette culture est tout sauf artisanale. Les champs sont subdivisés en carrés, une plantation de canne à sucre donnera trois récoltes avant de replanter. D’immenses tracteurs reçoivent dans leurs bennes la canne a sucre déchiquetée en petits bouts par une moissonneuse-batteuse, le tracteur rempli à ras bord rejoint le camion de l’usine de raffinage en attente et y déverse son contenu. Sans arrêt, sauf pour se restaurer, les travailleurs vident les champs de leur précieux contenu. Un travail à la chaîne, veuillez me croire!
Partons pour l’usine de raffinage du sucre. D’immenses meules de 7’ et de 8’ broient la canne pour en extraire le sucre. Le procédé débute par la livraison de la canne à sucre arrivée directement du champ de culture, déversée dans d’immenses chutes qui aboutissent à des convoyeurs. Cette étape est impressionnante parce que toute la benne du camion-tracteur est retournée pour effectuer le déchargement.
Nous avons eu droit à une visite guidée des lieux par nul autre que Brian qui connaît sur le bout de ses doigts tout le processus. Cette usine est en opération 3 mois par année, le temps des récoltes et cela, sans intermission. Suite à la production, une phase d’entretien et d'amélioration suivra.
Dominick et Céleste seront nos hôtes pour le lunch à la Mansion Nottoway. Cette Mansion est devenue avec les années un restaurant et un lieu de festivité de toute sorte. En plus d'un délicieux repas, nous avons eu l’opportunité de visiter les étages supérieurs, d'admirer l'imposant arbre de Noël qui décore la salle de bal et d'observer la vue magnifique qu’offre le balcon sur les jardins qui jouxtent le Mississipi.
Retournons à notre visite guidée, maintenant c’est le camp de chasse au chevreuil qui nous est offert. Près d’une petite rivière, où flottent les crocodiles, il y a semble-t-il de nombreux chevreuils.
Le spectacle grandiose de la mise à feu de carrés de canne à sucre vaut, à lui seul, le déplacement. Armés de torches, un travailleur et son patron arrosent de flammes les pieds des cannes à sucre devenus de la paille séchée. De cette façon simple, on se débarrasse de produits inutiles et on économise sur le besoin en essence pour les tracteurs dans l’ordre de 50%. Le tout a le désavantage, par temps venteux, de noircir l’atmosphère et un peu le paysage cependant.
Rendons-nous au jardin de Dominick, petite exploitation personnelle d’un acre seulement. Dominick y fait pousser pommes de terre, betteraves, ail, brocolis, carottes, salades, choux-fleurs, piments et autres sans oublier, vous l’avez deviné, quelques cannes à sucre bien dodues qui font l’orgueil du jardinier.
Arrivés à la maison de Dominick et Céleste, nous faisons connaissance avec Minou/Rambo. C’est un jeune chaton d’un an qui aime griffer et mordiller ses maîtres. Un appétissant goûter nous attend, un gâteau au chocolat rouge, rien de moins. Quelle magnifique journée remplie de choses qui nous étaient inconnues jusqu’à maintenant. De chaleureux «Au Revoir» suivent, espérant qu’un jour nos routes se croisent à nouveau. Merci Céleste et Dominick de votre accueil. Nous retenons de vous, la fierté qui se dégage de votre réussite dans l’effort.
Nous rentrons à Bâton Rouge en suivant la route sur la rive Est du Mississipi après avoir traversé sur un bateau-passeur. Nous allons cueillir des oranges, des citrons et d'autres agrumes chez Art et Judy. Nous retournons au camping, prenons le verre de l’amitié avec ces derniers et souhaitons que nos chemins se rejoignent peut-être vers l’Alaska l’été prochain. Qui sait?
P.S. Art et Judy nous ont invité à être des leurs pour la fête de Noël et à les accompagner avec Dominick, Céleste et 6 autres couples dans une caravane qui se rendra au sud du Texas, pour une quinzaine, après les Fêtes. Nous avons décliné pour deux raisons:1) le temps est venu pour nous de poursuivre notre route de nomades et 2) abuser de nos hôtes aurait été inconvenant, selon nous.
Merci à vous quatre, Judy, Céleste, Art et Dominick.
   
Jeudi le 20 décembre — Cuisine & Toilettage — An 3/Jr 201 — USA /Jr 58
Avec tous les bons légumes rapportés du jardin de Dominik, Louise a cuisiné des bons potages. Cette activité poursuit plusieurs buts, en plus de nous bien nourrir. Le temps maussade et venteux paraît moins long, les légumes ne se perdront pas et la générosité de Dominik sera encore plus grande parce qu’elle s’occupera de notre santé aussi.
L’autre activité qui occupe la fin de l’après-midi est double, celle du toilettage de Rosie qui en a bien besoin tant au plan apparence que propreté. Pendant qu’elle se fait faire belle, nous prenons d’assaut un magasin grande surface pour refaire provision de tout ce qui nous est utile pour les prochains jours. Nous terminons l’attente de Rosie en prenant un repas au restaurant voisin qui nous offre des pâtes à la Cajun. Tout à fait approprié comme menu et délicieux de plus.
Quelle belle Rosie retrouvons-nous, elle est magnifiquement bien découpée, quoique rasée court! Sa queue, pour un «Coton Tail/Coton de Tuléar), est mise en valeur par sa ressemblance à un plumeau…
P.S. Des projets d’échéancier/trajet sont esquissés couvrant été/automne 2013. Quant à l’hiver 2014, le tout est conséquent aux projets vécus fin 2013. Nous verrons bien à traverser le pont quand nous serons rendus à la rivière…
  
Vendredi le 21 décembre — Bienvenue au Texas — An 3/Jr 202 — USA /Jr 59
Nous quittons Bâton Rouge avec un petit pincement au cœur. Nous laissons derrière nous, non sans regret, des amis retrouvés.
«Bienvenue au Texas», c’est de cette chaleureuse manière que l’hôtesse du centre d’information touristique à la frontière du Texas et de la Louisiane nous a accueillis. Nous observons des bayous qui longent la route et quelques tours de forage (derrick) nous indiquant notre entrée au Texas.
Journée de voyage particulièrement intéressante. D’abord, la température a collaboré, le soleil nous a gratifiés de ses chauds rayons, résultat 65 F. (17 C.). Art, un de nos hôtes louisianais, avait vérifié auprès d’un de ses amis la meilleure route à suivre pour se rendre à Galveston.
La route scénique le long du golfe du Mexique était toute indiquée. Le traversier qui nous transporte sur l’île est facile à embarquer comme à débarquer, même pour un gros équipement comme l’Allegro qui tire notre voiture et ce, sans la détacher.  Toutes les maisons ou presque, sont juchées sur des pilotis très hauts. De plus, comme aux îles-de-la-Madeleine, elles sont toutes habillées de couleurs vives et voyantes au loin.
Les routes 124 et 87 nous conduisent tout droit au traversier. Quelques minutes d’attente et hop l’embarquement.
La traversée dure à peine une vingtaine de minutes. Mais quelle belle surprise que de la faire en compagnie de nombreux dauphins qui s’amusent autour de nous. Ils sont des hôtes surprises nous souhaitant un bon séjour dans l’île, je suppose!
Arrivés au camping 25 kilomètres plus loin, nous avons encore la surprise de reconnaître notre flair dans le choix de ces derniers. Qualité des installations : 5/5. Accueil qui va de pair avec la qualité de cette organisation. Nous n'aurons qu’à traverser la route pour nous rendre à la plage. Par ailleurs, en s’approchant du camping, les seuls baigneurs qui trempaient leurs gros orteils dans l’eau étaient habillés d’un vêtement Polar!
 
Samedi le 22 décembre — Galveston nous sied bien — An 3/Jr 203 — USA /Jr 60
Le Jamaïca RVPark nous convient parfaitement. Nous n'avons qu'à traverser la rue et la plage se déroule devant nous. Mais peu de baigneurs, pour ne pas dire aucun, ne s’y aventure.
Nos activités sont à la vitesse du sud, soit la vitesse «au ralenti». Peu de choses sont réalisées, sinon la mise à jour du blogue, des communications téléphoniques avec nos proches, un peu de «cookerie», des soins pour Rosie et la connaissance de nos voisins immédiats et plus éloignés.
P.S. Rosie en se frottant le dos sur le gazon a accroché à sa peau une pointe piquante qui l’ennuyait. Cette pointe piquante était en train de causer de l’infection sous-cutanée. Louise aidée de son assistant a enlevé cette pointe piquante et procédé au nettoyage ainsi qu'à la désinfection de la plaie; intervention couronnée de succès.

1 commentaire:

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    Louise, Michel et Rosie

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