Nous voilà de retour à Québec!

Nous voilà de retour à Québec!
Nous voilà de retour à Québec!

lundi 27 juin 2011

Du 26 juin au 2 juillet

Dimanche le 26 juin — Jour du Seigneur, jour de repos… — An 2/Jr 24 — USA /Jr 39
Suite à la tempête de grêle vécue hier soir, nous n’observons pas de dommages à l’extérieur. Nous osons seulement imaginer comment les personnes sous la tente l’ont vécu. Cela nous rappelait un évènement similaire vécu à Calgary en 2001 alors que nous étions sous la tente. La grêle n’était pas présente, mais l’orage, après nous avoir copieusement arrosé, s’en est revenue pour une deuxième averse après avoir frappé les Rocheuses. Quel déluge ce fut, là aussi!
La réalité nous ramène sur la terre ferme. Aujourd’hui, ce sera ménage, lavage et repassage, sans oublier la douche.
La soirée nous réserve un splendide coucher de soleil où le rouge enflamme le ciel... une autre raison de nous émerveiller dans ce coin de pays absolument magnifique!
Demain nous serons dans le royaume des cowboys, c’est-à-dire dans le Wyoming, à Sheridan près des «Big Horn Montains». Nous parcourrons 350 kilomètres (222 milles) de routes montagneuses et sinueuses. Les prévisions météorologiques sont favorables. Nous nous souhaitons bonne route, nous y demeurons 5 jours.

Lundi le 27 juin — Départ pour le Big Horn Mountains — An 2/Jr 25 — USA /Jr 40 
 Cela se fait sans heurt ni brusquerie. À 10h10, nous sommes sur la route16 qui nous conduit à l’Interstate 90 qui, à son tour, nous amène directement à Sheridan au Wyoming. Cette même autoroute nous fera voyager jusqu’à Billings au Montana samedi prochain. Nous rencontrons sur la route 16 un passage étroit et tortueux que l’on pourrait comparer à un col dans les Alpes en Europe. Louise qui conduit le Camino y fait des merveilles. L’équipement que nous possédons a été construit pour rouler sur les autoroutes et non dans les passages étroits des montagnes.
Arrivés sur l’autoroute 90, deux surprises nous attendent, l’une bonne et l’autre mauvaise. Commençons par la mauvaise. Un camion nous double sur l’autoroute pour, ensuite ralentir et nous redoubler à nouveau. Il nous avise que Blanche-Neige ne se porte pas bien, en nous faisant des signes évidents. Il stoppe son lourd attelage, nous faisons de même. Nous constatons que le volant est barré et que les roues avant tournent en glissant sur le pavé avec un mauvais angle d’attaque. À première vue, les 2 pneus avant seront à changer. Le midi, au  moment où nous nous sommes arrêtés dans une halte pour nous restaurer, la clef de contact a été mal replacée et le volant s’est barré, les roues étant légèrement obliquées.
La bonne nouvelle, de son côté, ne vient jamais seule. En plus d’avoir eu un bon samaritain camionneur, que nous remercions d’ailleurs, un spectacle grandiose nous est apparu comme par enchantement. Les neiges éternelles recouvrant les sommets les plus hauts des montagnes Rocheuses nous sont offertes en tableau magnifique. La preuve qu’une bonne nouvelle ne vient jamais seule mais accompagnée!

Mardi le 28 juin — Abondance de chaleur, d’humidité, de moustiques et de bons services — An 2/Jr 26 — USA /J r 41
Aujourd'hui, nous avons plusieurs courses à faire. Tout d'abord, trouver des pneus pour Blanche-Neige, en profiter pour la laver, trouver un endroit pour faire changer l'huile du Camino, aller au kiosque touristique pour recueillir de l'information sur ce qu'il y a à visiter dans la région, aller à l'épicerie, etc. Heureusement, Sheridan est une ville accueillante où nous trouvons aisément tout ce dont nous avons besoin.
Quelle belle température, dans les 88 degrés F. Un taux d’humidité correspondant donne aux moustiques, principalement les maringouins, le goût d’exercer leurs talents. Michel subit leur foudre. Lui qui n’était pas sensible aux piqures de moustiques l’est devenu maintenant… Et quelle belle proie il fait! Des pieds à la tête, ils le harcèlent et le piquent avec virulence. Comment demeurer à l’extérieur avec un tel handicap? Allez les oiseaux, venez à ma rescousse. Allez au travail, mangez-les tous. À vous le festin!
Les pneus à l’avant de Blanche-Neige seront remplacés demain à 8h00.  Le Camino verra l’huile de son engin renouvelée à 13h00. Quant à Blanche-Neige, elle est redevenue blanche comme la neige des montagnes qui,au loin, ceinturent la ville de Sheridan.

Mercredi le 29 juin — Déceptions et rebondissements — An 2/Jr 27 — USA /Jr 42
Les 2 rendez-vous mécaniques sont remis. Le moteur du Camino sera nourri d’une nouvelle boisson fraîche demain matin. Quant à Blanche-Neige, elle attend toujours ses nouveaux souliers.
Par contre, Michel travaille l’auvent de l’extension qui a vu la couche de vinyle qui la recouvre s’effriter sous les rayons UV du soleil.  À la suite des conseils judicieux de son beau-frère Marcel, il enlève cette couche vinyle et colle d’un ruban adhésif, type construction, la partie restante enroulée. Il ne reste qu’à nettoyer la toile.
Pendant ce temps, Louise s'occupe à compléter le formulaire d'évaluation de la thèse de Suzanne.
La douche suit et la visite du centre-ville de Sheridan. Arrêt à un restaurant-bistro vietnamien sur la Main Street, le «Chopstix». Le menu choisi pour ce repas est divin. Il est composé d’un volcan de crevettes, de riz et du «triple delight»«, lui-même, un mélange de légumes et de 3 viandes (poulet, bœuf et poisson). Comme seuls les asiatiques sont habiles à vous servir des légumes croustillants.
Merci au chef, il en reste pour un autre repas léger…

Jeudi le 30 juin — Big Horn Mountains — An 2/Jr 28 — USA /Jr 43
Nous nous levons tôt. Le Camino
Le service est à l’égal de l’accueil, excellent. Dès 10h00, Michel est de retour et à 10h30, le Camino est branché à nouveau sur ses appareils de survie, les 3 E : eau, électricité et égout.
Big Horn Mountains. 1er arrêt, le centre touristique du Wyoming à la sortie 23 de l’autoroute 90, pour apprendre une mauvaise nouvelle.  La neige ayant tombée en quantité industrielle cet hiver, le lieu sacré appelé «Roue de Médecine» n’est pas encore ouvert aux visiteurs. De plus, un peu plus loin, la route a été défoncée par les fortes pluies. On pense qu’elle sera rouverte demain. Cela reste à voir…Nous nous y rendons quand même et nous nous en informerons aux «Forest Ranger» à l’entrée.
Notre décision était le bonne. Nous ne sommes pas perdants. Les paysages, en grimpant la route sinueuse jusqu’à 8,400 pieds d’altitude, sont à couper le souffle! Nous stationnons l’auto au kiosque d’information où une plaque de neige fond au soleil…L’information reçue s’avère exacte le lieu «Roue de Médecine» est bien fermé because trop de neige. Un film documentaire de 15 minutes nous donne un aperçu des origines et de la symbolique de ce lieu.
 À notre arrivée au camping, les maringouins sont furieusement voraces. Le site voisin est occupé par un Texan tout à fait gentil. Il est accompagné par 2 de ses petites-filles que les parents viendront rejoindre par avion. Il nous demande si nous avons des problèmes mécaniques avec notre véhicule. Car lui, malgré les précautions prises avant son départ, n’en finit plus, crevaison, ordinateur de bord à changer, air conditionné en grève, etc… La joie dans le groupe demeure!

Vendredi le 1er juillet — Visite des Big Horn Mountains — An 2/Jr 29 — USA /Jr 44
Aujourd’hui, Blanche-Neige reçoit, comme Cendrillon, une paire de souliers neufs. La grande différence est qe le carrosse ne se transformera pas en citrouille si elle ne trouve pas l’amour avant minuit! Disons qu’elle les chaussera pour plusieurs milliers de kilomètres…

Comme le rendez-vous de la citrouille est tôt, vers 10h30, nous nous aiguillons vers les Big Horn Mountains. Hier, le paysage était fait de de vallées encaissées, en V, très profondes. Aujourd’hui, tout cela a fait place à des falaises escarpées transformant les vallées en canyons profonds.
Nous sommes partis de Sheridan, en passant par Ranchester, Dayton, Burgess Junction, Shell, pour atteindre Greybull et la plaine.
Par monts et par vaux sur une route en lacets avec, d’un côté, le précipice et, de l’autre, la montagne qui la borde avec plus ou moins d’espace.
Quels paysages naturels, magnifiques et différents d’hier. Aujourd’hui, la caméra parle plus que le texte. Nous avons capté, entre autre, les «Shell Falls» qui en raison de la fonte des neiges gorge la rivière de ses eaux tumultueuses. Ces eaux sont importantes pour la population puisque la moyenne de précipitation par année est de 10 pouces seulement.
Bravo à la photographe qu’est Louise. 
P.S. Chez Dirty Annie’s Restaurant, dans le village de Shell, avec une population de 50 habitants, nous avons l'agréable surprise de manger au bar à salade digne du restaurant le Commensal! Petite critique, il ne manquait que du bon pain!

Samedi le 2 juillet — Billings, Montana — An 2/Jr 30 — USA /Jr 45
Nous partons relativement tôt, vers les 9h30, et arrivons à destination, Billings MT, à 12h P.M. , quelque 220 kilomètres plus au Nord. Nous avons roulé dans la plaine, accompagnés de bovins, chevaux et de culture. Plus nous nous approchons de Billings, plus les montagnes s’éloignent. La ville de Billings a une certaine importance et possèdent des raffineries de pétrole. La température est de 87 degrés F. 
L’installation dans ce magnifique camping merveilleusement aménagé en bordure de la rivière Yellowstone (notre prochaine destination), gorgée d’eau, se fait bien.
Un problème surgit en fin de journées. Une des 2 lignes qui amènent le courant 120 volts aux prises correspondantes voient son voltage chuté jusqu’à 102/104 volts.
Un voisin de Las Vegas vient à notre rescousse, mais en vain. Par prudence, nous branchons le frigo sur la source de courant de 30 ampères provenant du poteau d’alimentation à l’aide d’un fil électrique d’appoint.
Merci Bill et Cyndee de votre présence et de votre aide généreuse. À bientôt…
P.S. Pendant la nuit le courant électrique dans cette 2ième ligne a augmenté jusqu’à 110 volts! Que penser? Mystère!

lundi 20 juin 2011

Du 19 au 25 juin

Dimanche le 19 juin — L’ENVOL — An 2/Jr 17 — USA /Jr 32
La météo en ce dimanche s’annonce maussade, Nous nous adonnons à des travaux à l’ordinateur et autres. L’une de nos préoccupations est d’obtenir un document qui vient de l’Université de Sherbrooke et qui sert à l’évaluation de la thèse de la doctorante de Louise, Suzanne. Il faut savoir qu’il y a interruption du service postal à travers tout le Canada. Nous faisons entente avec le camping voisin qui possède un télécopieur pour recevoir une partie de la documentation que nous ne pouvons retracer sur le site internet de l’Université.
Ceci étant réglé, nous choisissons d’aller reconnaître le village de Custer et les services qui y sont offerts. Ce village compte 1900 habitants. Le tour du village est rapidement fait, n’est-ce-pas!
Crazy Horse
Le soleil se montre le bout du nez et nous orientons notre exploration à la montagne du Crazy Horse, là où des blocs rocheux entiers deviennent des sculptures géantes. Cela se réalise à coup de dynamite et à l’aide de marteau-piqueur. Le tout est en progression constante sans l’aide de subvention gouvernementale. Nous entrons au kiosque d’information pour apprendre que le jeune homme qui nous reçoit n’a jamais mis les pieds dans la montagne! J’ose même penser qu’il n’a jamais lu les brochures qu’il distribue. Tant mieux, nous n’aurons pas à subir de la désinformation!
Mount Rushmore
Nous poursuivons vers le Mont Rushmore. En route, nous nous arrêtons chez un locateur de tour en hélicoptère. Suite aux explications concernant l’envolée, nous apprenons qu’il y a disponibilité dans la prochaine heure. Notre choix se porte sur «l’Ultimate Tour».  
Sylvan Lake
Nous verrons du haut des airs la montagne Crasy Horse, le mont Rushmore et les sculptures géantes (70 pieds de hauteur) des visages des 4 premiers Présidents des USA, le Custer National Park, le lac Sylvan construit par les hommes à l’aide d’un barrage entre les rochers, entre autres. En somme, nous prenons la stratégie de visite inverse à celle des Keys et avons immédiatement une vue d’ensemble de ce que nous visiterons séparément dans les prochains jours. Nous évaluerons la justesse de cette stratégie plus tard.
Mais aujourd’hui, dimanche, nous avons, dans la seule fenêtre ensoleillée de la journée, pris notre envol en hélicoptère et avons délicatement survolé tout le paysage décrit précédemment. Merveilleuse expérience, à en couper le souffle!

Lundi le 20 juin — Cloués à l’Héliport — An 2/Jr 18 — USA /Jr 33
Hier c’était l’envolée en hélicoptère, aujourd’hui, la pluie, le vent et le froid nous garde au Club House de l’Héliport!
Si on veut voler toujours plus haut, il faut préparer sa monture et le trajet qui l’attend. Nous avons raconté avoir planifié, lors d’une récente journée maussade notre parcours d’août 2011 à mars 2012, celui de juin et juillet 2011 étant déjà arrêté.
Nous avons peaufiné dans cette 3ième version notre itinéraire, les points d’intérêt à visiter, la durée des séjours, la distance à rouler entre chaque arrêt et les lieux de camping. Ils nous restent à réserver ces derniers pour les mois d’août, novembre, décembre 2011 et janvier et février 2012. Quant aux mois de septembre (du 13 au 30) et d’octobre 2011, l’achalandage des campings étant plus faible à ces dates et des aléas possibles quant au retour par avion au Québec, nous font patienter pour réserver. Comme toute bonne planification, nous savons qu’elle ne peut être coulée dans le ciment. Nous sommes ouverts aux changements.
Nous nous offrons le dîner (de l’anglais dinner) au restaurant Cattleman où les steaks sont leur spécialité.
Nous avons le choix entre des steaks de bœuf, de bison ou d’orignal apprêtés de mille et une façons. Pour nous, le choix s’est porté sur le bœuf et le bison. Aujourd’hui, je ne joue pas à vous faire deviner qui a choisi, de Louise ou de Michel, le bœuf ou le bison. Il est trop long d’ouvrir tous les courriels des participants et de plus, il n’y a aucun prix incitatif à gagner. Peut-être une prochaine fois si l’économie s’améliore ou si nous trouvons des commanditaires!

Mardi le 21 juin — Le solstice d’été — An 2/Jr 19 — USA /Jr 34
C’est le plus long jour de l’été où le soleil nous éclaire le plus longtemps. Nous en avons bien besoin, il y a tant de choses à faire.
L’important d’abord, l’urgent ensuite…
Pour Louise, ce sont les communications avec l’Université, la mise à jour du blogue, des photos et des comptes. Pour Michel, comme à l’habitude, des petits travaux d’entretien sont à l’ordre du jour.
Par la suite, nous visitons le «Custer Park». Nous l’avons aperçu du haut des airs en hélicoptère, mais sur la terre ferme, c’est encore plus impressionnant.
Nous sommes passés des forêts de pins presque géants, aux prairies verdoyantes, pour compléter par les sculptures rocheuses créées par la nature. Sur le Needles Hyway, en plus de traverser des tunnels étroits dans des galeries de roches, sont alignées des formations rocheuses sculptées dans le roc, durant des millénaires, par les éléments de la nature.
Nous complétons par le lac Sylvan, créé par l’homme.
En effet, ce dernier est enclavé par des rochers et sur la rivière qui l’alimente on a construit une digue de quelques mètres de large seulement. Cela a créé le lac Sylvan. Il est quand même moins impressionnant que vu du haut des airs.
Quel bel après-midi pour nous trois. Oui, Rosie nous a accompagnés. Quant à Louise, elle a croqué plus de 350 photos à l’aide de nos 2 caméras digitales. Nous y retournons demain en ajoutant le mont Rushmore et les sculptures géantes de 4 Présidents américains : Lincoln, Jefferson, Washington et Roosevelt.

Mercredi le 22 juin — Mont Rushmore et pique-nique — An 2/Jr 20 — USA /Jr 35
En avant-midi, Louise et moi procédons à nos divers travaux quotidiens. En après-midi, nous orientons nos pas vers le mont Rushmore et ses sculptures géantes des visages de 4 Présidents américains. Les Présidents représentés sont Abraham Lincoln, Thomas Jefferson, George Washington et Théodore Roosevelt.
Ces sculptures géantes sont sorties du roc de la montagne Rushmore avec comme outils, la dynamite et les marteaux-piqueurs. Les visages font 70 pieds de hauteur. À titre d’exemple, les nez de trois d’entre eux font 20 pieds de longueur. L’autre fait 21 pieds. La question du jour : «Quel Président est le plus menteur?» (cf. Pinocchio)
Pour atteindre cette sculpture, il faut stationner son auto dans un stationnement souterrain. L'espace réservé aux chiens sert uniquement à leurs besoins naturels. Ils n'ont pas le droit de marcher sur la promenade. D’ailleurs cette promenade, toute de granit construite, est bordée de boutiques diverses dont 4 librairies.
Compte tenu des interdits quant au règlement pour les chiens, nous prenons le temps minimum pour les photos du jour tout ensoleillé. Nous reprenons la route pour compléter la visite du parc Custer entreprise hier. Sur cette route, nous avons aussi des points de vue scéniques des sculptures des Présidents, mais à bonne distance.
Sur un belvédère, nous avons rencontré une dame du Michigan qui possédait un Coton de Tuléar, comme Rosie. Elle voyageait avec un groupe de touristes. Nous lui avons remis notre carte de voyage.
Aujourd’hui, encore, nous avons traversé trois étroits tunnels creusés dans la paroi rocheuse et à une seule voie. Un excellent pique-nique, dans une aire appropriée, a agrémenté cette excursion. Là, nous avons aperçu un touriste québécois en véhicule récréatif. Demain, nous reprendrons la visite du Memorial du mont Rushmore, cela en fin de journée et sans Rosie. Un spectacle tout en lumière est offert en soirée. Une visite du Memorial est possible avec audio-guide, ce que nous ferons. À demain…

Jeudi le 23 juin — Mont Rushmore Memorial — An 2/Jr 21 — USA /Jr 36
Le mont Rushmore, c’est pour la fin de l’après-midi et la soirée.
Jusqu’à 15 h. (3h. p.m.), nous vaquons à nos besoins d’organisation. Louise procède aux réservations des terrains de campings pour les dates citées hier. Michel nettoie l’intérieur de la petite auto qui en a bien besoin, l’extérieur, le lave-auto (car wash) s’en occupera demain. L’électrolyte des batteries du motorisé est mis à niveau. Sur 12 cellules au total, une seule a besoin qu’on y ajoute de l’électrolyte et bien peu, à vrai dire. Comme nous sommes chez les cowboys, il y a du sable. Le compartiment des batteries et les batteries aussi ont besoin d’un bon nettoyage. Par la suite, c’est la douche.
Les réservations des sites de camping, cela est toujours fastidieux. Pourquoi? Les questions d’usage…Nom. adresse, numéro de téléphone, type d’équipement, nombre de personnes, animaux de compagnie, numéro de carte de crédit, politique d’annulation de la réservation, numéro de confirmation par e-mail, adresse e-mail… Que ce soit pour 1 journée ou 1 mois, tout y passe! J’oubliais, êtes-vous détenteur d’une carte «privilège»? Cela n’en finit plus. De plus, il vous arrive de tomber sur un répondeur où le message est que l’on vous rappellera… Mais c’était le temps propice de la saison pour procéder à ces réservations.
Nous sommes prêts pour la visite du mont Rushmore, sans notre belle Rosie, cette 2ième fois. Arrivés sur place, nous louons un appareil audio-guide qui nous indiquera l’histoire de cette manifestation sculpturale. Cette visite guidée, nous amène d’abord sur l’esplanade face aux sculptures géantes des figures des 4 Présidents. Elle nous conduit lentement vers le sentier qui nous mène au pied de la montagne. Les explications du guide audio sont progressives, anecdotiques, quantitatives et historiques. Les témoignages sont aussi pertinents. Il y a 29 points d’intérêts dans le parcours guidé.
Nous aimons bien, Louise et moi, cette façon libre de circuler, tirant notre information de ces bidules et ce, à notre rythme. Nous apprenons, entre autre chose, que le projet fut modifié à 8 reprises, que son auteur n’a pas assisté à son lancement, il est mort l’année précédente, son fils, Lincoln, le remplaçant, et que 14 années ont été nécessaires pour compléter cette œuvre gigantesque, pour le moins audacieuse et unique.
George Washigton
Le choix de ces 4 présidents a été unanime dans certains cas et objet de discussion pour d'autres. George Washington est le 1er président et il est considéré comme le fondateur de la nation. Thomas Jefferson est le 3e président, celui qui a proclamé la Déclaration d'Indépendance et qui a contribué à l'expansion des états vers l'ouest.
Abraham Linclon
Abraham Linclon est le 16e président, celui  qui a aboli l'esclavage et qui a préservé l'union du pays lors de la «guerre de sécession» où se sont affrontés les états du nord et du sud.. Quant à Theodore Rosevelt, le 26e président, il oeuvré pour les droits des travailleurs et pour la conservation de la flore et de la faune américaine.
 En fin de soirée, une manifestation patriotique a suivi, accompagnée d'un éclairage appropriée de l’œuvre. Le retour au Camino se fait en toute sécurité. Rosie est la gardienne du Camino pendant nos absences.

Vendredi le 24 juin — Le Crazy Horse — An 2/Jr 22 — USA /Jr 37
Vers les 11h30, nous quittons pour visiter le Crazy Horse. 20$ dollars de prix d’entrée et Rosie doit rester dans l’auto. Nous la retournons donc au Camino. La visite de ce lieu de culture des indiens américains est un lieu en développement.
On y taille dans le roc comme à Rushmore une sculpture gigantesque, oeuvre débutée en 1948 par Korczak  Ziolkowsi à la demande du grand chef Lakota, Henry Standing Bear. Pour les Indiens nord-américains, il symbolise la fierté de leur culture dans un lieu sacré, la forêt des Black Hills.
Le modèle de l'indien qui fixe l'horizon sur son cheval galopant est reproduit à l'échelle de la montagne  à coup de dynamite, d'un dur travail de marteau-piqueur et de sablage. Des millions de tonnes de granit ont déjà été enlevés pour permettre à cette figure d'émerger de la montagne. Il s'agit de la plus grande sculpture au monde!
 Depuis la mort du sculpteur en 1982, sa femme et 7 de ses 10 enfants poursuivent cette réalisation avec la seule aide financière du privé. L'oeuvre pourrait être achevée en 2050... si tout va bien! La progression est lente because l’argent mais nous pouvons tout de même l'observer concrètement.
Nous circulons à travers un bel établissement où sont exposés de nombreux artefacts de différentes  tribus amérindiennes. Cependant, nous sentons le mercantilisme dans ce lieu abritant aussi de nombreux vendeurs de bijoux et autres bidules.
Nous devons prendre le bus pour nous rendre au pied du rocher où se déroulent les travaux.. Pourquoi? Réponse : la SÉCURITÉ!  
Parmi les aspects positifs, nous retrouvons une section universitaire d’éducation. Aussi, j’oubliais de le vous dire, la restauration est familiale, de bon goût et abordable.

Samedi le 25 juin — Le déluge de la St-Jean — An 2/Jr 23 — USA /Jr 38
Une belle journée ensoleillée où les activités sont mises en veilleuse. Le repos prime. À l’exception de la douche, de la lecture et des communications à l’aide de l’ordinateur, c’est la farniente.
Nous mangeons, le soir venu, au Chuck Wagon Restaurant (restaurant du camping). Le menu se distingue d’une journée à l’autre. Ce soir c’est la fête aux hamburgers accompagnés de fèves au lard, si vous le désirez…
Après un copieux repas, nous choisissons d’allumer un feu. Mal nous a pris, le tonnerre et les éclairs se sont mis de la partie. Ce fut un orage violent comme rarement nous en avons vécu. Le tout s’est terminé avec une pluie de grêle qui tambourinait sur le toit du Camino.
 Rosie, habituellement très calme dans ces circonstances, a recherchée sa sécurité près de nous. C’est tout vous dire sur l’importance de ce violent orage.
Demain le GP d’Europe à Valence en Espagne, 6h00 heure locale!

mardi 14 juin 2011

Du 12 au 18 juin

Dimanche le 12 juin — Réparation, Grand Prix , Golf et Cuisine — An 2/Jr 10 — USA /Jr 25
Le chauffe-eau a deux sources d’énergie, le propane et l’électricité. Cette dernière ne fonctionne pas. La dernière réparation a consisté à changer le commutateur. Michel soupçonne une récidive. Voilà la pièce changée, mais aucun résultat. L’hypothèse la plus plausible devient l’élément chauffant. C’est à suivre…
Au Grand Prix de Montréal, c’est «la flotte»! Ce qui accompagne le tout, c’est le désordre dans les résultats. Le départ lancé, le ‘’safety car ‘’, les drapeaux jaunes, le drapeau rouge (l’arrêt temporaire de la course). En conséquence, les meilleures pilotes et partant les meilleures voitures sortent plus difficilement de la mêlée.
Michel s’en va jouer au golf avant la fin du GP. Cela dit tout sur l’allure de ce dernier. Quant au golf, c’est un terrain de type ‘’links’’, tout en courbes, en descentes et en montées. De nombreux coups doivent être joués à l’aveugle. Michel est accompagné pour le 2e neuf trous par l’un des 16 propriétaires du terrain, voilà une autre belle rencontre. Comme il a marché les 18 trous, son sac à l’épaule et que les verts sont très éloignés des tertres de départ, Michel découvre qu’à son âge, cela devient fatiguant. Il finira peut-être par comprendre, un de ces jours…
Louise a procédé aux réservations de sites de camping jusqu’à la fin de juillet. Il était minuit moins une. En effet, l’achalandage des lieux à visiter, les vacances et le type de véhicule dans lequel nous voyageons limitent l’accessibilité à ces dates. Cela se termine bien grâce à la perspicacité et la ténacité de Louise. Il nous reste à préciser les activités, leur durée, les temps de transport, dans les Rocheuses en particulier, et les réservations des sites pour le mois d’août. Il faut aussi envisager septembre dans cette foulée quoique moins cette section est moins préoccupante.
Un petit regard sur nos intentions quant à l’hiver sera de mise aussi. Dans toute cette planification, nous devons prendre en compte deux retours : l’un pour Louise jusqu’à Montréal dans la première semaine de septembre et un autre pour nous deux ou nous trois, nous verrons, dans les dernières semaines d’octobre. Ces deux dernières escapades devraient se faire par avion.
Louise en a aussi profité pour cuisiner et faire quelques conserves en prévision de nos séjours à venir dans les montagnes. Elle a du plaisir et elle est fière de ses réussites dans ce domaine.

Lundi le 13 juin — Medora — An 2/Jr 11 — USA /Jr 26
Nous sommes toujours dans le Dakota du Nord, plus précisément à Medora, à l’entrée sud du parc Théodore Roosevelt.
À titre indicatif, notre fuseau horaire a déjà pris 1 heure de retard sur le fuseau horaire de Québec. Et très bientôt ce sera 2 heures de retard. Il faut vous mentionner que nous sommes vis-à-vis (longitude) Regina en Saskatchewan. Rappelons que Vancouver et Los Angeles sont à 3 heures de décalage avec le Québec.
Pour s’extraire du camping, seule la 1804 peut y parvenir. Pour sortir de Williston, nous avons suivi la 2, enfilé la 85 et abouti à la 94 qui nous amène directement, après un court trajet, à Medora.
De nombreux travaux routiers ont ralenti notre course. Nous sommes rentrés au camping vers les 16h30. Le boom gazier, fait son œuvre ici comme tout au long de la Missouri river. Forages, camions de tout acabit, livraisons, outillage, pompage, creusage, terre rouge, poussière et j’en passe, sont le lot des habitants locaux qui en bénéficient au plan économique. Pour le touriste, c’est une autre histoire!
Quel spectacle quand nous arrivons à la hauteur du parc Théodore Roosevelt à son entrée nord. Nous plongeons, au sens réel, dans un décor fantasmagorique où le Parc Théodore Roosevelt nous laisse découvrir ses pics rocheux, ses cratères, ses vallées escarpées et ses roches colorées.
Un spectacle pour les yeux et tous les sens. Une nature préservée dans une région appelée ‘’Bad Lands dans le Little Missouri National Grass’’.
Ce sera notre lot d’exploration pour les 4 prochains jours.
P.S. Avant de partir du camping Links, nous sommes passés par le Pro Shop pour acheter quelques vêtements. Nous avions eu la précaution de se départir de quelques-uns préalablement. Non, non, pas pour Louise cette fois... mais oui, pour Michel!
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Mardi le 14 juin — Medora ND — An 2/Jr 12 — USA /Jr 27
La journée ne présente pas une température favorable aux activités extérieures. D’ailleurs les voisins de la Saskatchewan sont allés au parc Théodore Roosevelt et ont abandonné leur promenade because la pluie. Au lever, un maigre 52 degrés F. suivi d’un ensoleillement, suivi de gouttelettes de pluie à répétition et d’orages occasionnels. Enfin de tout, en alternance. 
Michel s’occupe à différents petits travaux à l’extérieur en après-midi, après avoir occupé la buanderie en dernière partie d’avant-midi. L’attente a été comblée par la lecture d’un livre sur un métis, Jean-Baptiste Charbonneau, issu d’un mariage spécial entre un canadien-français, Toussaint Charbonneau et Sacagawea, une indienne Hidatsa enlevée aux Shoshonis dans son enfance. Sa mère et son père ont joué un rôle important dans la découverte de l’Ouest par l’expédition de Lewis & Clark commandée par le Président Jefferson au début des années 1800.
Louise, de son côté, a complété le blogue et l’a peaufiné en y ajoutant un hyperlien avec la traduction anglaise de Google. De plus, elle y a introduit le logiciel ‘’Tripline’ qui trace le déroulement de notre parcours sur la carte géographique, indiquant les arrêts et comptabilisant les kilomètres parcourus, entre autres choses.
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Mercredi le 15 juin — Théodore Roosevelt Park — An 2/Jr 13 — USA /Jr 28
 Nous nous rendons au Centre d’Information de Medora pour y chercher les renseignements utiles à notre visite du Parc Théodore Roosevelt.
Nous y sommes accueillis avec empressement et recevons information et documentation sur le parc, Medora et sur le Dakota du Sud, notre prochaine destination. Je vous rappelle que nous sommes dans le Dakota du Nord.
Rendu au parc, 500 mètres plus à l’Ouest, nous y sommes accueillis par un Ranger souriant et affable. Nous partons en voiture faire la ‘’Loop’’ de 58 kilomètres (36 milles) qui contourne la partie sud du parc. Nous nous arrêtons fréquemment pour parcourir quelques «trails» à pied où  de nombreux points de vue pour le moins époustouflants nous attendent. Nous y voyons des canyons, des vallées, des montagnes, une rivière.
Au cours de cette randonnée, nous croisons de nombreux animaux sauvages dont les innombrables chiens de prairie qui nous crient leur présence en se tenant debout sur leurs pattes de derrière. 
Circulant en voiture et libres de nos mouvements, nous arrêtons dans une écurie qui loue des chevaux avec visite guidée de 90 minutes dans la prairie. Sans aucune réservation, on nous inscrit avec un groupe d’élèves d’une école secondaire. Cette randonnée est leur récompense de fin d’année d’étude payée par la communauté locale. Ils sont accompagnés de deux enseignantes qui font aussi la randonnée. Louise et moi occupons respectivement les rangs 2 et 1 de la file indienne.  
Le paysage est spectaculaire avec ses montagnes friables sculptées par les éléments de la nature, particulièrement, par le vent et l'eau qui y circulent abondamment selon les saisons. D'un côté, il y a ces pics rocheux d'un blanc crayeux souvent traversés de stries rouges ou rosées et d'un autre côté, il y a cette montagne verdoyante qui se déploie sous un ciel bleu magnifique où dansent allègrement les nuages effilochés. Nous sommes ravis de cette beauté énergisante et du calme apaisant de  cet environnement.
Au retour, nous avons encore aperçu des tonnes de chiens de prairie, quelques hordes de chevaux sauvages ainsi qu’une horde de bisons ‘’sauvages’’ broutant l'herbe fraîche. Certains bloquaient le route de leur présence.  Nous avons patienté, le temps de prendre de nombreuses photos, et sommes délicatement repartis pour apercevoir, au détour, une chèvre traverser la voie et se cacher dans les buissons.
Dans notre parcours à cheval, nous avions aperçu, au loin, des orignaux, des chevaux sauvages ainsi que des bisons. Ne parlons pas des toujours présents et nombreux chiens de prairie!
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Jeudi le 16 juin — Nettoyage du Camino — An 2/Jr 14 — USA /Jr 29
Le Camino étant notre maison roulante, comme toute maison, la propreté est pour nous, une raison hygiénique et sociale. La différence avec une maison roulante  vient du fait que l'on ne maîtrise pas son environnement
En effet, les dernières randonnées et les sites de stationnement ont été sablonneux. Qui parle de sable, indique qu’il y a poussière!
Louise s’est employée à nettoyer l’intérieur sans oublier de brosser Rosie qui aime bien fouiner dans les herbes et recueillir, à l'occasion, de petites bestioles indésirables.
Pendant ce temps, Michel a endolori ses muscles à nettoyer l’extérieur! À titre d’exemple, Il nous a fallu laver les bicyclettes, la toile qui les recouvre, le pare-brise couvert de moustiques, les vitres, les moustiquaires, les ventilateurs, entre autres choses… 
Il nous restera les coffres remplis de poussière de sable rougeâtre. Ce dernier item, vraiment, on ne l’avait pas vu venir, je vous le jure. Demain, ce sera le tour de Blanche-Neige.
Comme nous n’avons pas le service des égouts sur ce camping, nous avons procédé à la désinstallation et la réinstallation du Camino, tout cela pour rouler 200 mètres jusqu’à la fosse sceptique commune! Il faut le faire, n’est-ce-pas?
Heureux, qui comme Louise et Michel, font un beau et bon voyage…
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Vendredi le 17 juin — Août 2011 à Mars 2012 et plus... - Planification — An 2/Jr 15 — USA /Jr 30
Nous avons consacré la journée à peaufiner notre planification pour les mois d’août 2011 à mars 2012.
Cela veut dire les points d’intérêts, les campings à réserver, la durée de nos séjours et la distance entre nos arrêts. Il faut se rappeler que du 15 juin au 2 septembre, ‘’la portion nature’’ de notre itinéraire se fait principalement dans les montagnes. Qui dit «Montagnes Rocheuses» dit automatiquement ‘’ Hauteurs élevées’’. ‘’Qui veut voyager loin, ménage sa monture’’ dit l’adage et pourquoi pas ajouter ‘’son cavalier aussi’’.
Cela peut se résumer ainsi :
  • juin/juillet/août/septembre : portion nature, montagnes et parcs dans les États du Dakota nord et sud, le Wyoming, le Montana, l’Idaho, l’Utah, le Colorado, le Nouveau Mexique et l’Arizona;
  • octobre/novembre/décembre : l’hibernation dans le désert de l’Arizona (Mesa, Tucson, Yuma);
  • janvier/février : hibernation, partie 2, dans le sud de la Californie (San Diego, Long Beach);
  • mars/avril : remontée vers la vallée de l’Okanagan en Colombie Britannique. 
  •  Avril à octobre : vallée de l’Okanagan en Colombie Britannique.
  • Fin octobre 2012 à fin d’avril 2013 : retour aux USA, dernière portion.
Il y aura retour au Québec début septembre pour Louise à partir de Denver au Colorado. Un retour pour nous deux à la fin d’octobre est aussi à prévoir. Ces deux remontées se feront, sans doute, par avion.
Une journée satisfaisante et bien remplie, veuillez nous croire. Merci!
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Samedi le 18 juin — Les Dakota du Nord au Sud — An 2/Jr 16 — USA /Jr 31
Notre journée se déroule par beau temps en roulant 450 kilomètres (282 milles) vers le sud, passant du Dakota du Nord au Dakota du Sud. Nous sommes partis du Parc national Théodore Roosevelt pour nous rendre au Mont Rushmore.
Le paysage de canyons a fait place aux prairies pour se terminer en paysage de montagnes. Tout cela dans une élévation au départ de 2700 pieds pour arriver à 5300 pieds d’altitude, avec dénivelé graduel ou presque si on oublie les montagnes, en fin de parcours. La diversité, quoi! Et quelle belle diversité!
Ces paysages nous ont offerts la vue de bisons, d’orignaux, de chèvres, de chiens de prairie, de bœufs, de moutons, de cerfs et d’aigles. Quel plaisir ce fut pour les yeux.
Nous anticipons, encore mieux, pour les prochaines semaines… Que demander de plus?