Dimanche le 12 juin — Réparation, Grand Prix , Golf et Cuisine — An 2/Jr 10 — USA /Jr 25
Le chauffe-eau a deux sources d’énergie, le propane et l’électricité. Cette dernière ne fonctionne pas. La dernière réparation a consisté à changer le commutateur. Michel soupçonne une récidive. Voilà la pièce changée, mais aucun résultat. L’hypothèse la plus plausible devient l’élément chauffant. C’est à suivre…
Au Grand Prix de Montréal, c’est «la flotte»! Ce qui accompagne le tout, c’est le désordre dans les résultats. Le départ lancé, le ‘’safety car ‘’, les drapeaux jaunes, le drapeau rouge (l’arrêt temporaire de la course). En conséquence, les meilleures pilotes et partant les meilleures voitures sortent plus difficilement de la mêlée.
Michel s’en va jouer au golf avant la fin du GP. Cela dit tout sur l’allure de ce dernier. Quant au golf, c’est un terrain de type ‘’links’’, tout en courbes, en descentes et en montées. De nombreux coups doivent être joués à l’aveugle. Michel est accompagné pour le 2e neuf trous par l’un des 16 propriétaires du terrain, voilà une autre belle rencontre. Comme il a marché les 18 trous, son sac à l’épaule et que les verts sont très éloignés des tertres de départ, Michel découvre qu’à son âge, cela devient fatiguant. Il finira peut-être par comprendre, un de ces jours…
Louise a procédé aux réservations de sites de camping jusqu’à la fin de juillet. Il était minuit moins une. En effet, l’achalandage des lieux à visiter, les vacances et le type de véhicule dans lequel nous voyageons limitent l’accessibilité à ces dates. Cela se termine bien grâce à la perspicacité et la ténacité de Louise. Il nous reste à préciser les activités, leur durée, les temps de transport, dans les Rocheuses en particulier, et les réservations des sites pour le mois d’août. Il faut aussi envisager septembre dans cette foulée quoique moins cette section est moins préoccupante.
Un petit regard sur nos intentions quant à l’hiver sera de mise aussi. Dans toute cette planification, nous devons prendre en compte deux retours : l’un pour Louise jusqu’à Montréal dans la première semaine de septembre et un autre pour nous deux ou nous trois, nous verrons, dans les dernières semaines d’octobre. Ces deux dernières escapades devraient se faire par avion.
Louise en a aussi profité pour cuisiner et faire quelques conserves en prévision de nos séjours à venir dans les montagnes. Elle a du plaisir et elle est fière de ses réussites dans ce domaine.
Lundi le 13 juin — Medora — An 2/Jr 11 — USA /Jr 26
Nous sommes toujours dans le Dakota du Nord, plus précisément à Medora, à l’entrée sud du parc Théodore Roosevelt.
À titre indicatif, notre fuseau horaire a déjà pris 1 heure de retard sur le fuseau horaire de Québec. Et très bientôt ce sera 2 heures de retard. Il faut vous mentionner que nous sommes vis-à-vis (longitude) Regina en Saskatchewan. Rappelons que Vancouver et Los Angeles sont à 3 heures de décalage avec le Québec.
Pour s’extraire du camping, seule la 1804 peut y parvenir. Pour sortir de Williston, nous avons suivi la 2, enfilé la 85 et abouti à la 94 qui nous amène directement, après un court trajet, à Medora.
De nombreux travaux routiers ont ralenti notre course. Nous sommes rentrés au camping vers les 16h30. Le boom gazier, fait son œuvre ici comme tout au long de la Missouri river. Forages, camions de tout acabit, livraisons, outillage, pompage, creusage, terre rouge, poussière et j’en passe, sont le lot des habitants locaux qui en bénéficient au plan économique. Pour le touriste, c’est une autre histoire!
Quel spectacle quand nous arrivons à la hauteur du parc Théodore Roosevelt à son entrée nord. Nous plongeons, au sens réel, dans un décor fantasmagorique où le Parc Théodore Roosevelt nous laisse découvrir ses pics rocheux, ses cratères, ses vallées escarpées et ses roches colorées.
Un spectacle pour les yeux et tous les sens. Une nature préservée dans une région appelée ‘’Bad Lands dans le Little Missouri National Grass’’.
Ce sera notre lot d’exploration pour les 4 prochains jours.
P.S. Avant de partir du camping Links, nous sommes passés par le Pro Shop pour acheter quelques vêtements. Nous avions eu la précaution de se départir de quelques-uns préalablement. Non, non, pas pour Louise cette fois... mais oui, pour Michel!
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Mardi le 14 juin — Medora ND — An 2/Jr 12 — USA /Jr 27
La journée ne présente pas une température favorable aux activités extérieures. D’ailleurs les voisins de la Saskatchewan sont allés au parc Théodore Roosevelt et ont abandonné leur promenade because la pluie. Au lever, un maigre 52 degrés F. suivi d’un ensoleillement, suivi de gouttelettes de pluie à répétition et d’orages occasionnels. Enfin de tout, en alternance.
Michel s’occupe à différents petits travaux à l’extérieur en après-midi, après avoir occupé la buanderie en dernière partie d’avant-midi. L’attente a été comblée par la lecture d’un livre sur un métis, Jean-Baptiste Charbonneau, issu d’un mariage spécial entre un canadien-français, Toussaint Charbonneau et Sacagawea, une indienne Hidatsa enlevée aux Shoshonis dans son enfance. Sa mère et son père ont joué un rôle important dans la découverte de l’Ouest par l’expédition de Lewis & Clark commandée par le Président Jefferson au début des années 1800.
Louise, de son côté, a complété le blogue et l’a peaufiné en y ajoutant un hyperlien avec la traduction anglaise de Google. De plus, elle y a introduit le logiciel ‘’Tripline’ qui trace le déroulement de notre parcours sur la carte géographique, indiquant les arrêts et comptabilisant les kilomètres parcourus, entre autres choses.
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Mercredi le 15 juin — Théodore Roosevelt Park — An 2/Jr 13 — USA /Jr 28
Nous nous rendons au Centre d’Information de Medora pour y chercher les renseignements utiles à notre visite du Parc Théodore Roosevelt.
Nous y sommes accueillis avec empressement et recevons information et documentation sur le parc, Medora et sur le Dakota du Sud, notre prochaine destination. Je vous rappelle que nous sommes dans le Dakota du Nord.
Rendu au parc, 500 mètres plus à l’Ouest, nous y sommes accueillis par un Ranger souriant et affable. Nous partons en voiture faire la ‘’Loop’’ de 58 kilomètres (36 milles) qui contourne la partie sud du parc. Nous nous arrêtons fréquemment pour parcourir quelques «trails» à pied où de nombreux points de vue pour le moins époustouflants nous attendent. Nous y voyons des canyons, des vallées, des montagnes, une rivière.
Au cours de cette randonnée, nous croisons de nombreux animaux sauvages dont les innombrables chiens de prairie qui nous crient leur présence en se tenant debout sur leurs pattes de derrière.
Circulant en voiture et libres de nos mouvements, nous arrêtons dans une écurie qui loue des chevaux avec visite guidée de 90 minutes dans la prairie. Sans aucune réservation, on nous inscrit avec un groupe d’élèves d’une école secondaire. Cette randonnée est leur récompense de fin d’année d’étude payée par la communauté locale. Ils sont accompagnés de deux enseignantes qui font aussi la randonnée. Louise et moi occupons respectivement les rangs 2 et 1 de la file indienne.
Le paysage est spectaculaire avec ses montagnes friables sculptées par les éléments de la nature, particulièrement, par le vent et l'eau qui y circulent abondamment selon les saisons. D'un côté, il y a ces pics rocheux d'un blanc crayeux souvent traversés de stries rouges ou rosées et d'un autre côté, il y a cette montagne verdoyante qui se déploie sous un ciel bleu magnifique où dansent allègrement les nuages effilochés. Nous sommes ravis de cette beauté énergisante et du calme apaisant de cet environnement.
Au retour, nous avons encore aperçu des tonnes de chiens de prairie, quelques hordes de chevaux sauvages ainsi qu’une horde de bisons ‘’sauvages’’ broutant l'herbe fraîche. Certains bloquaient le route de leur présence. Nous avons patienté, le temps de prendre de nombreuses photos, et sommes délicatement repartis pour apercevoir, au détour, une chèvre traverser la voie et se cacher dans les buissons.
Dans notre parcours à cheval, nous avions aperçu, au loin, des orignaux, des chevaux sauvages ainsi que des bisons. Ne parlons pas des toujours présents et nombreux chiens de prairie!
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Jeudi le 16 juin — Nettoyage du Camino — An 2/Jr 14 — USA /Jr 29
Le Camino étant notre maison roulante, comme toute maison, la propreté est pour nous, une raison hygiénique et sociale. La différence avec une maison roulante vient du fait que l'on ne maîtrise pas son environnement
En effet, les dernières randonnées et les sites de stationnement ont été sablonneux. Qui parle de sable, indique qu’il y a poussière!
Louise s’est employée à nettoyer l’intérieur sans oublier de brosser Rosie qui aime bien fouiner dans les herbes et recueillir, à l'occasion, de petites bestioles indésirables.
Pendant ce temps, Michel a endolori ses muscles à nettoyer l’extérieur! À titre d’exemple, Il nous a fallu laver les bicyclettes, la toile qui les recouvre, le pare-brise couvert de moustiques, les vitres, les moustiquaires, les ventilateurs, entre autres choses…
Il nous restera les coffres remplis de poussière de sable rougeâtre. Ce dernier item, vraiment, on ne l’avait pas vu venir, je vous le jure. Demain, ce sera le tour de Blanche-Neige.
Comme nous n’avons pas le service des égouts sur ce camping, nous avons procédé à la désinstallation et la réinstallation du Camino, tout cela pour rouler 200 mètres jusqu’à la fosse sceptique commune! Il faut le faire, n’est-ce-pas?
Heureux, qui comme Louise et Michel, font un beau et bon voyage…
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Vendredi le 17 juin — Août 2011 à Mars 2012 et plus... - Planification — An 2/Jr 15 — USA /Jr 30
Nous avons consacré la journée à peaufiner notre planification pour les mois d’août 2011 à mars 2012.
Cela veut dire les points d’intérêts, les campings à réserver, la durée de nos séjours et la distance entre nos arrêts. Il faut se rappeler que du 15 juin au 2 septembre, ‘’la portion nature’’ de notre itinéraire se fait principalement dans les montagnes. Qui dit «Montagnes Rocheuses» dit automatiquement ‘’ Hauteurs élevées’’. ‘’Qui veut voyager loin, ménage sa monture’’ dit l’adage et pourquoi pas ajouter ‘’son cavalier aussi’’.
- juin/juillet/août/septembre : portion nature, montagnes et parcs dans les États du Dakota nord et sud, le Wyoming, le Montana, l’Idaho, l’Utah, le Colorado, le Nouveau Mexique et l’Arizona;
- octobre/novembre/décembre : l’hibernation dans le désert de l’Arizona (Mesa, Tucson, Yuma);
- janvier/février : hibernation, partie 2, dans le sud de la Californie (San Diego, Long Beach);
- mars/avril : remontée vers la vallée de l’Okanagan en Colombie Britannique.
- Avril à octobre : vallée de l’Okanagan en Colombie Britannique.
- Fin octobre 2012 à fin d’avril 2013 : retour aux USA, dernière portion.
Il y aura retour au Québec début septembre pour Louise à partir de Denver au Colorado. Un retour pour nous deux à la fin d’octobre est aussi à prévoir. Ces deux remontées se feront, sans doute, par avion.
Une journée satisfaisante et bien remplie, veuillez nous croire. Merci!
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Samedi le 18 juin — Les Dakota du Nord au Sud — An 2/Jr 16 — USA /Jr 31
Notre journée se déroule par beau temps en roulant 450 kilomètres (282 milles) vers le sud, passant du Dakota du Nord au Dakota du Sud. Nous sommes partis du Parc national Théodore Roosevelt pour nous rendre au Mont Rushmore.
Le paysage de canyons a fait place aux prairies pour se terminer en paysage de montagnes. Tout cela dans une élévation au départ de 2700 pieds pour arriver à 5300 pieds d’altitude, avec dénivelé graduel ou presque si on oublie les montagnes, en fin de parcours. La diversité, quoi! Et quelle belle diversité!
Ces paysages nous ont offerts la vue de bisons, d’orignaux, de chèvres, de chiens de prairie, de bœufs, de moutons, de cerfs et d’aigles. Quel plaisir ce fut pour les yeux.
Nous anticipons, encore mieux, pour les prochaines semaines… Que demander de plus?
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