Dimanche le 8 janvier — 2ième incursion dans San Diego — An 2/Jr 220 — USA /Jr 70
Nous sommes allés visiter le «Old Town» de San Diego.
Rappelons-nous qu’aujourd’hui c’est dimanche, jour de congé pour la majorité. Certaines rues de ce quartier sont fermées à la circulation automobile et deviennent piétonnières. Le soleil et sa comparse, la chaleur, nous accompagnent tout au long de cet après-midi de marche.
Des recherches archéologiques ont retrouvés des artefacts, des constructions de briques artisanales et des fondations de bâtiments anciens. Dans ces bâtiments anciens on retrouve entre autre, la première école, le magasin général, l’église, le maréchal-ferrant, souvent forgeron.
Y cohabitent aussi de nombreuses boutiques et restaurants qui occupent d’autres bâtiments historiques. Un de ces grands bâtiments, en forme de U, démontre la qualité des installations de ces pionniers qui avaient la chance d’être bien nantis.
Que dire des jardins et fontaines qui agrémentent le paysage. Louise y a croqué de nombreuses photos de plantes toutes aussi jolies que variées. Des visites guidées sont offertes à 11h00 et 14h00. Des vidéos reportages/documentaires sont aussi disponibles tout au long du parcours.
La patte de Michel s’alourdit mais ne se laisse pas trop traîner malgré tout. Après un bref arrêt (pause-santé), nous nous orientons vers le port. Les édifices qui y font face sont des appartements en copropriété juchés sur une colline franc-ouest. Que demander de mieux pour un coucher de soleil sur le Pacifique?
L’après-midi s’est terminé par un excellent repas au restaurant italien, le Petrini’s. Atmosphère surchauffée au bar où les quelques clients mangeaient du football.
Il faut savoir que les séries éliminatoires de ce sport professionnel ont débuté samedi. L’atmosphère aux tables était plus feutrée et détendue.
Nous avons partagé, Louise et moi, une pizza végétarienne où les champignons marinés dans l’huile d’olives goûtaient particulièrement bons. La croûte légère et mince faisait honneur au chef.
Les pennes étaient aussi garnis de champignons marinés à l’huile d’olives et assaisonnés juste ce qu’il faut.
Même le vin maison, californien, il va de soi, avait rondeur en bouche et peut être qualifié d’arômes fruitées. De plus, le service était excellent. La serveuse nous a confié que dans sa tendre adolescence, elle avait transité par Québec pendant deux jours. Sa destination d’alors était Goose Bay. Son souvenir de Québec dit-elle :«des garçons très entreprenant pour une jeune adolescente»!
Lundi le 9 janvier — L’autre versant de la montagne — An 2/Jr 221 — USA /Jr 71
Du shopping urgent nous empêche de se rendre dans les délais pour prendre la croisière dans la baie de San Diego à 14h00. Qu’à cela ne tienne, nous nous restaurons sur le port et prendrons la croisière de 15h00. et serons récompensés de cette attente par un soleil radieux et son coucher dans l’océan Pacifique. Coucher de soleil qui nous rappelle celui que nous avons vécu à Key West sur le voilier America.
La dame qui nous décrit les différents édifices et particularités qui entourent la baie de San Diego, tente de nous enjoliver le paysage et elle le fait bien. Les îles Coronado et Shelter sont des paradis pour les vacanciers et navigateurs de plaisance, l’un n’empêchant point l’autre.
Une surprise qui en est pas une, est de constater que l’industrie principale de San Diego est la flotte de divers bâtiments de guerre amarrés tout au long de la baie. C’est le 2ième port en importance où sont réunis les navires de guerre aux USA après Norfolk en Virginie. Cela va du porte-avions à la frégate en passant par les bateaux transporteurs de soldats et leurs équipements.
Nous y trouvons également des missiles téléguidés Tomohawks pouvant atteindre une cible de San Diego à Washington. Ils sont enfermés dans des silos pour des fins d’autoprotection.
Ce qui est le plus surprenant dans toute cette parade, c’est la fierté que semble démontrer les américains présents d’être partie prenante de cette facette militaire de leur pays, exposée dans cette magnifique baie ensoleillée de San Diego.
Mardi le 10 janvier — Au travail — An 2/Jr 222 — USA /Jr 72
Il est 12h15 quand Michel sort pour enlever les bandes décoratives détériorées sur le Camino. Quel dur labeur, compte tenu des moyens limités dont il dispose. Sa détermination est son meilleur atout!
Louise s’affaire à nettoyer l’intérieur du Camino. Elle profite aussi de l’occasion pour laver les vêtements dans la laveuse/sécheuse qui équipe le Camino.
Tout à fait par hasard, Michel découvre que cette dernière a une perte d’eau. Retranchée dans un espace réduit, y accéder tient de l’homme-caoutchouc. Il semblerait que le coupable soit le tuyau de renvoi d’eau attaché à la pompe qui vide l’appareil. Le hic, c’est qu’il faut sortir l’appareil de son emplacement. Demain, nous verrons! À suivre…
Mercredi le 11 janvier — La laveuse/sécheuse — An 2/Jr 223 — USA /Jr 73
Le Camino est équipé d’une laveuse/sécheuse petit format. Louise a utilisé cet appareil mardi et nous nous sommes aperçus que l’eau fuyait. Michel s’est donné le mandat aujourd’hui de procéder à la réparation, si possible. Cela incluant le nettoyage de l’abri de l’appareil.
Après maints efforts, sans succès, il prend la décision de communiquer avec un technicien spécialisé. Pour aiguiller ce dernier, il va cueillir les documents pertinents. À la lecture de ces derniers, il s’interroge à savoir si le «drain filter» ne serait pas en cause? Le 1er propriétaire du véhicule, dans ses recommandations à Louise, avait mentionné de ne jamais toucher à ce «drain filter».
Eureka! Merci Louise pour ta collaboration et tes encouragements.
P.S. Temps de travail : 11h00 à 16h00 (5 heures X 2 personnes) : Coûts : 0$... Efforts : $$$$$$$$$$$$
Jr 224 — USA /Jr 74
La réparation de la laveuse/sécheuse n’est pas complétée.
Louise, sous surveillance, utilise la laveuse/sécheuse. Toujours, il y a la fuite d’eau! C’est tant pis, on ira au lavoir. Il faut être humble, cela est exigeant, voire difficile.
Par contre, 2 autres projets progressent. Le décapage des bandes décoratives détériorées progressent lentement mais sûrement!
L’autre projet est «top secret». C’est à suivre…
Vendredi le 13 janvier — L’île Coronado à bicyclette — An 2/Jr 225 — USA /Jr 75
J’avais, en décembre dernier, communiqué avec la CARRA pour leur souligner une erreur possible au niveau de la retenue des impôts à la source. On m’avait confirmé par écrit que tout avait été corrigé. Je soupçonne que l’erreur est toujours là. Nous y verrons lundi, à l’ouverture des bureaux.
Tel que planifié, nous choisissons, par cette belle journée ensoleillée, de visiter l’île Coronado à bicyclette. Le premier arrêt, après avoir déniché un stationnement au centre-ville, est le centre d’information touristique de l’île. La préposée s’efforce de nous donner tous les renseignements utiles à notre balade. De plus, elle nous donne les routes à ne pas emprunter, compte tenu que nous sommes un vendredi et que les nombreux travailleurs de la base navale y circulent. Nous y apprenons aussi que du côté maternel, son arrière-grand-mère est née à l’île d’Orléans en face de Québec sous le nom de ASSELIN. Comment cette planète peut-elle être si petite! Qu’en pensez-vous?
La ballade longe une rue principale qui elle borde l’océan et sa plage. Le soleil y a attiré de nombreux baigneurs, vacanciers et marcheurs. De plus, le paysage et l’architecture sont à couper le souffle. Qu’imaginer de mieux, en ce 13 janvier, pour des Snowbirds?
Sur une esplanade de repos qui borde la mer, un couple de la région de Sherbrooke au Québec s’arrête aussi. Nous faisons connaissance brièvement avec Denise et Yvan qui demeurent tout l’hiver à St-Petersburg en Floride. Ils sont en «vacances» dans l’Ouest des USA pour y visiter San Diego. Ils séjournent, tout comme nous, en banlieue, à Chula Vista.
Samedi le 14 janvier — Les baleines grises — An 2/Jr 226 — USA /Jr 76
Aujourd’hui, nous rendons visite aux baleines grises qui séjournent à la sortie de la baie dans l’océan Pacifique. Nous parcourons la baie pour une 5ième fois. Le paysage commence à nous être familier.
D’un côté, les navires de guerre de la marine et de l’autres les îles Coronado et Shelter qui hébergent vacanciers et plaisanciers. C’est d’un luxe approprié à la vacance perpétuelle. En plein centre de la baie, un immense bateau de croisière amarré à San Diego pour quelques jours. Aujourd’hui samedi, les voiliers sont sortis des marinas et voguent dans la baie jusqu’à l’océan.
D’ailleurs, cette mer est d’un calme rassurant. Nombreux sont aussi les kayakistes qui travaillent fort à avancer jusqu’à la mer. Ils sont beaux à voir. Comme astuce, ils tentent de surfer sur la vague des gros bateaux pour leur faciliter la tâche.
Nous apercevons, toujours à bonne distance, de nombreuses baleines grises. Elles font à maturité 70,000 livres en poids et 30 pieds en longueur. Les mâles sont légèrement plus petits que les femelles. Elles sont aux abords de la baie dans leur migration annuelle, Cette migration leur fait parcourir 10,000 à 12,000 milles, les menant de l’Alaska jusqu’à Baja au Mexique où les femelles mettent bas. Suite à cela, elles retournent vers le Nord accompagnées de leur nouveau-né. Et malgré tout, nous nous croyons «Nomades»! Nous avons vu aussi des lions de mer qui se doraient au soleil!
En fin de journée, nous invitons Adrienne et Robert, un couple de Laval qui séjournent dans ce camping tous les hivers depuis 5 ans maintenant. Ils souhaitent voyager aux USA une année durant, comme nous l’avons fait en 2011. Ils seront avec nous lundi pour partager notre repas du soir. Entre temps, Robert fêtera son anniversaire de naissance demain, bonne fête Robert et nos félicitations pour le presque début de ta retraite. Louise, pour cet apéro, fait des miracles de créativité because le frigo est vide ou presque. Bravo Louise pour ta débrouillardise et ta créativité.
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