Nous voilà de retour à Québec!

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lundi 12 septembre 2011

Du 11 au 17 septembre

Dimanche le 11 septembre — DENVER CO  - 10ième anniversaire du 9/11/01 — An 2/Jr 101 — USA /Jr 116
Michel se lève très tôt pour regarder en direct le GP d’Italie qui se déroule à Monza. Excellent GP où les meilleures voitures et pilotes ont été récompensés.
En après-midi, direction centre-ville de Denver, plus particulièrement le Centre d’information. Le temps restreint nous fait choisir la rue commerciale où circulent seulement des navettes puisqu’elle est piétonnière et ce, sur un mille (1,6 km) de longueur. Un peu décevant comme milieu de vie commerciale.
 Il faut, à leur décharge, dire que les travaux routiers sont d’importance. De plus, quelques édifices en hauteur sont en gestation avancée. Nous remontons à l’autre bout du trajet des navettes pour y retrouver l’édifice du Capitol, le «City Hall», le «Museum of Arts» et un jardin des spectacles. Cela nous réconcilie avec le plaisir de visiter un centre-ville qui se donne de l’air à respirer. Il faut aussi ajouter qu’à l’autre bout du trajet des navettes, nous retrouvons une gare de triage où les wagons, remplis de charbon, faisaient la queue!.
Aujourd’hui, par hasard, c’est le 10ième anniversaire de l’attaque terroriste du «World Trade Center». Candidement, mais péniblement, la foule tente de souligner cette tragédie en fêtant sobrement! C’est un retour au camping en suivant «l’Interstate 70» que nous commençons à connaître très bien.

Lundi le 12 septembre — Colorado Springs CO — An 2/Jr 102 — USA /Jr 117
Nous préparons lentement pour un nouveau départ.
Le trajet est seulement de 175 km (107 milles). De plus, le tout se fait par autoroute. À 10h45, nous sommes fins prêts. Un arrêt pour remplir le Camino d’essence et hop, voilà le vrai départ.
Contrairement à nos habitudes, à compter d’aujourd’hui, pour le reste de septembre et d’octobre, nous ne faisons pas réservation dans les campings.
Nous pointons les endroits où nous voulons nous arrêter, nous nous y rendons et prenons entente avec le manager. Il faut comprendre qu’à ces dates du calendrier, il n’y a pas foule dans les campings.
Nous nous sentons privilégiés de pouvoir voyager à notre guise. Ici, l'endroit est accueillant et agréable.
Notre installation terminée et les douches prises, nous corrigeons notre planification de rencontres et rendez-vous à Québec. Le tout baigne dans l’huile. Il ne reste que quelques rendez-vous, ou à confirmer ou à recevoir. Cependant l’agenda est très chargé et il faudra une autre fois, comme au printemps, le vivre!

Mardi le 13 septembre — Pikes Peak — An 2/Jr 103 — USA /Jr 118
C’est une aventure d’une demi-journée, où nous grimpons de 7000 pieds en altitude jusqu’à 14 110 pieds. Comme Michel a déjà eu des difficultés avec une altitude de 12 000 pieds, nous craignons cette hauteur. Il pleut à notre arrivée au poste d’accueil et on nous avise qu’il n’est pas garanti que nous soyons autorisés à rejoindre le sommet. Nous sommes rendus, nous fonçons.
En bas, il y avait de la pluie, à compter de 12 00 pieds, la pluie s’est transformée en neige. Nous avons atteint le sommet quand même. Il était tout simplement blanc parce que couvert de neige. Les vêtements chauds enfilés, nous nous sommes promenés d’un point d’observation à l’autre. La vue est splendide et nous est permise sur 360 degrés. Nous passons par la cafétéria et avalons des beignets et un chocolat chaud. Les beignets avaient un petit quelque chose qui leur donnait des airs du «Café du Monde» de la Nouvelle-Orléans, en Louisiane.
La descente fut prudente, compte tenu du brouillard épais dans ses 2 premiers milles (3 km). Dans cette descente tout en lacets et au dénivelé imposant, nous avons été vérifiés, par un ranger, pour la qualité de nos pneumatiques. Nous avons été autorisés à poursuivre.
Nous avons complété la tournée par un arrêt au «Camping World» où peu de choses sur notre liste a été comblé. Même qu’un sac à linge que nous y avions acheté était brisé. La chance était que ce magasin spécialisé est à deux pas du camping. L’échange a été fait dans la demi-heure qui a suivi. 

Mercredi le 14 septembre — Le DÉLUGE — An 2/Jr 104 — USA /Jr 119
On nous dit que Colorado Springs est une zone presque aride voire, désertique. On décrit une zone désertique, toute zone qui reçoit moins de 10 pouces d’eau par année. Colorado Springs en reçoit à peine 15 pouces/année.
D’ailleurs, ils ont construit des réservoirs en montagne avec des conduites d’eau pour alimenter la ville. Ces réservoirs sont alimentés par des ruisseaux de montagne nourrit eux, par la fonte des neiges.
Bien, je vous raconte qu’à compter de 15h, jusque tard dans la nuit, nous avons sûrement reçu la moitié des précipitations annuelles. Tout ce qui est à l’extérieur flotte littéralement.
Nous sommes au sec et au chaud avec suffisamment de nourriture pour vivre ce siège.
Ah oui, j’oubliais! Il y a le PiPi du chien…Je vous raconterai une autre fois, je vous le promets. C’est pathétique, je vous le jure!

Jeudi le 15 septembre — Pluie — An 2/Jr 105 — USA /Jr 120
Nous prenons la décision de demeurer une journée de plus à Colorado Springs. Cela, pensons-nous, permettra à l’équipement de s’assécher. Qu’à cela ne tienne, un crachin tombe presque tout l’avant-midi. Ce n’est qu’en après-midi que le soleil se montre timidement.
Voilà un bon moment pour le toilettage de notre belle Rosie.
Le grand ménage est aussi au rendez-vous ainsi que le lavage des vêtements. Cela occupe notre journée en y ajoutant la préparation extérieure (nettoyage du tapis) et quelques incartades chez les ancêtres pour Louise.

Santa Fe — An 2/Jr 106 — USA /Jr 121
La préparation se fait lentement. Comme à l’habitude, ce ne sera pas un départ hâtif. De plus, il faut aller promener le chien dans la section des tentes où c’est le seul endroit gazonné. Compte tenu de la détérioration des chemins et leur niveau de propreté, il faut s’y rendre en voiture. Les plaisirs des animaux de compagnie! Que voulez-vous, il nous faut aussi protéger son toilettage d’hier et partant, la propreté du Camino. Il faut avouer que l'endroit est joli avec le barrage, inactif à notre arrivée, qui coule à flot maintenant alimenté par la pluie des derniers jours.
Michel parle avec un voisin campeur qui de surcroît est golfeur aussi. Ils seront à Yuma en Arizona cet hiver. Peut-être nous reverrons-nous? Sa conjointe origine de Colorado Springs. Dans sa tendre jeunesse, elle travaillait au sommet de Pikes Peak qu’elle remontait et descendait tous les jours de la semaine. Veuillez me croire, il faut le faire!
En chemin, compte tenu des conditions météorologiques et de la facilité de la route 25 Sud, nous poursuivons jusqu’à Santa Fe, une distance de 465 km. Au camping visé, quelques kilomètres avant d’arriver à Santa Fe, aucune place n'est disponible. Après maints efforts, le proprio nous trouve un coin pour crécher les 4 prochains jours. Heureux de ce dénouement, nous procédons à notre installation. C’est agréable parce que le soleil qui nous manquait est de la partie.  Cela demeure un peu frais quand même, 18 degrés C. Nous ferons avec!

Samedi le 17 septembre — Il fait froid — An 2/Jr 107 — USA /Jr 122
Le thermomètre à 6h30 a. m. indique 58.2 degrés F., c’est plein d’espoir qui ne se concrétise pas. Il vente, le soleil paresse, le froid dérange notre métabolisme déjà conditionné à la programmation «chaleur». Septembre sera plus difficile à cet égard, particulièrement dans sa seconde partie.
Quelques petits travaux d’intérieur comme un ange à fixer sur l’horloge à l’entrée. Ne vous inquiétez pas, ce n’est pas encore moi! La lumière sous l’évier demande encore mon aide. Je m’ennuyais d’elle d’ailleurs. Depuis deux mois, aucune nouvelle de sa part, même pas un clin d’œil, rien du tout. Hier, elle s’est manifestée. Comment? En s’éteignant… Punition, elle attendra à demain pour revivre une nième fois. Ce qui lui a été insufflée comme par magie!
Nous visitons Santa Fe par le biais de son épicerie et des personnes qui la fréquentent. Une offre généreuse de produits réguliers et spécialisés que nous n’avons pas vus ailleurs. À titre d’exemple, 10 sortes de champignons frais au lieu de 2ou 3; plus de 50 sortes de thé et tisane au lieu de 4 ou 5. C’est l’abondance de produits à valeur ajoutée. Les acheteurs déambulent plus lentement et sont pour le moins décontractés. On se croirait dans le Magasin Général de l’époque moderne. Les discussions s’engagent facilement, les familles y sont présentes. Les vêtements que portent les gens parlent beaucoup aussi.
Nous visitons une ville où la culture est omniprésente, particulièrement la culture amérindienne.
Demain la visite du vieux Santa Fe. Souhaitons-nous le soleil et la chaleur!

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