Nous voilà de retour à Québec!

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Nous voilà de retour à Québec!

lundi 13 février 2012

Du 12 au 18 février

Dimanche le12 février — Fleurs, Poissons et Plage — An 2/Jr 255 — USA /Jr105
Ce dimanche nous fait découvrir une autre facette de Long Beach. Nous partons en direction de  Université South California Long Beach pour y visiter un jardin japonais aménagé sur le campus.
C’est un jardin japonais traditionnel où l’on retrouve des lagons remplis de volumineuses carpes colorées, des chutes d’eau en amont des lagons, des bonsaïs de toute beauté, des fleurs en abondance, le tout clôturé de haies de bambou et de pins. Tout cela accompagné d’un soleil radieux.
Parmi les visiteurs, plusieurs sont d’origine japonaise, mais on y retrouve, comme à toutes nos visites culturelles, des petites familles intéressées par la nature et les trésors qu'elle nous offre. Aujourd’hui, les plus jeunes nourrissent les carpes qui mangent à satiété. Si on exclut le bris d’une machine distribuant les «tickets» de parking et la complexité du campus, tout était plus-que-parfait!
A suivi la promenade au Bluff Park le long de l’Ocean Boulevard avec Rosie qui nous accompagnait. Nous savons maintenant pourquoi cette ville se nomme Long Beach.
 Nous y déambulons et apercevons la mer et ses plages sur des milles de distance. Ces plages sont immenses et aménagées de pistes cyclables pavées, de jeux de volley-ball et de latrines publiques. Belle mise en valeur d’une richesse naturelle avec la valeur ajoutée qu’est le Soleil.
 En soirée, nous nous attardons à compléter l’annonce sur le Web pour la vente du Camino. Il ne restera que les photos à prendre pour le rendre encore plus désirable pour un acheteur éventuel.

Lundi le 13 février — Température à la baisse — An 2/Jr 256 — USA /Jr 106
La caractéristique de la journée est que la température est à la baisse aujourd’hui et pour les prochains jours. De plus, le vent s’est mis de la partie accompagné d’une fine bruine. Comme nous le disait un breton quand nous sommes passés en Bretagne : «Il ne pleut pas ici, il bruine»!
Michel a terminé, malgré tout, le lavage du toit qui en avait bien besoin. La pollution laisse une couche noire ressemblant à de la poussière de charbon. Je vous rappelle que nous sommes situés près du port et qu'il s'agit du port de LA où transite et des «containers» et du «vrac» aussi. Comme le vent dominant est de l’ouest, nous recevons une partie des poussières générées par ces activités. Dans ce port ou tout proche, de la construction est aussi en cours.
Louise complète l’information nécessaire à la transaction de l’Allegro. Téléphones au courtier, à l’assureur, courriels au vendeur et  au responsable des finances chez le vendeur. Enfin, nous sommes les heureux propriétaires de cet Allegro! Il faudra attendre la première semaine d’avril pour le remonter tranquillement au Québec en caravane avec le Camino en raison de la température plus fraîche du nord. Quelle chevauchée en perspective, près de 3000 kilomètres (2000 milles).
Douches et préparation à notre invitation à souper par nos nouveaux amis ontariens d’Orillia.   
Nous prenons l'apéro chez Esther et Albert. Puis nous faisons une randonnée pédestre jusqu’au restaurant, en longeant les quais d’embarquement pour l’Île Catalina, accompagnés d'une température exécrable et de vents à écorner les bœufs. Le souper est excellent et nos hôtes sont d’une gentillesse sans pareil. Une dernière rencontre est planifiée pour demain après-midi, 15h00. Bonne nuit!

Mardi le 14 février — La St-Valentin — An 2/Jr 257 — USA /Jr 107
Ce qui nous préoccupe aujourd’hui, deux choses : 1) nous recevons à 15h00 Esther et Albert; 2) la préparation pour notre départ demain.
Commençons par la première, Louise se met aux fourneaux pour préparer une «Key lime pie» et une tarte aux pacanes. Elle complète le tout avec une recette de fudge fondant. Michel se charge pendant ce temps du lavage des vêtements.
Suit l’épicerie au supermarché Vons. Nous sommes maintenant près à recevoir les Moreau. Quel plaisir!
Michel replace la lourde table de pique-nique, défait, enroule, nettoie et range tout ou presque. Demain, il restera les 3 E, Égouts, Électricité et Eau sans oublier les crics et la coupole.
Il nous reste à parcourir 190 km pour atteindre Palm Springs ou plutôt Desert Hot Springs, lieu de notre prochain campement pour les quinze prochains jours. À bientôt!

Mercredi le 15 février — Desert Hot Springs — An 2/Jr 258 — USA /Jr 108
118 milles (189 km) plus tard, nous entrons dans une zone désertique qui nous annonce, c’est à ne pas y croire, la pluie accompagnée de forts vents. Nous avons choisi, sans trop le savoir, un immense camping où les résidents sont ROIS! Plein de ces «maisons de parcs» qui font la fierté de ceux et celles qui les habitent. Elles se ressemblent et pourtant elles se distinguent par leurs décorations qui ne sont pas toujours de bon aloi quant à moi!
Sans courir, mais en tenant compte des nuages menaçants, l’installation va bon train, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Malgré cet entrain, Michel complétera la pose des cache-pneus sous la pluie, dans le désert, pourquoi pas! La pluie a été amenée par un vent froid. Il faut faire avec…
Des surprises tantôt décevantes, tantôt agréables, nous attendent.
Le réseau informatique du camping est d’une lenteur de tortue. Et il n’y a rien à faire avec notre propre «routeur», nous pensons que sa batterie a rendu l’âme. Demain, nous y verrons.
La bonne nouvelle est que nos I-Phones font office de remplaçants. Bravo à la nouvelle technologie.
Surprise aussi lorsque notre voisin de Candiac au Québec, se présente à nous.  
courriel avec nous. Nous lui communiquons en soirée notre appréciation de son intérêt. Nous garderons contact aussitôt que notre problème de «routeur» aura été résolu. À bientôt, Huguette et Claude, on vous embrasse!

Jeudi le 16 février — Palm Springs, la belle — An 2/Jr 259 — USA /Jr 109
Journée de vent suite à la pluie d’hier, nous choisissons de faire les courses qui sont à notre agenda de toute façon. Deux choses qui sont presque passées inaperçues hier.
La première est le phénomène des montagnes qui nous entourent et qui, pour plusieurs, portent un bonnet blanc, Vous avez deviné, la neige recouvre les sommets de plusieurs. Cette neige saura rejoindre le cœur des nordiques que nous sommes, aussi loin serons-nous! La seconde, est le vent qui habite cette région. On nous avait dit que cela était une caractéristique de Palm Springs, nous l’avons découvert rapidement, en cette période de pluie intense à notre arrivée.
Les courses se font correctement. Quelques objets pour effectuer des réparations mineures au Camino, quelques achats chez Home Depot, un détour par Bath & Beyond et un contour par Walmart et Radio Shack. C’est à cet endroit que nous avons trouvé la pile qui fera redémarrer notre «routeur», espérons-nous!
Nous le saurons mardi prochain, jour probable de l’arrivée de cette pièce manquante à notre attirail de communication. Par prudence, vous vous rappelez, sans doute, la pompe à eau de la laveuse/sécheuse, nous ne prenons aucun risque, nous en commandons deux. Il faut aussi se souvenir que cette batterie nous a fait défaut à trois reprises auparavant.  
Notre camping est situé à Desert Hot Springs, pas très loin de l’autoroute 10. Notre Camino est adossé au désert avec comme toile de fond les montagnes aux sommets enneigés. La pluie, à notre arrivée, nous avait caché cette beauté. Mais que dire de la beauté observée en circulant dans les rues de Palm Springs. Époustouflant est la richesse rassemblée et démontrée en ce lieu. Tout simplement, ÉPOUSTOUFLANT!

Vendredi le 17 février — Du soleil à plein — An 2/Jr 260 — USA /Jr 110
Enfin, la transaction pour l’acquisition de l’Allegro est complétée. Comme nous avions eu des communications avec le vendeur qui s’inquiétait de ne pas avoir reçu de nouvelles de notre courtier, nous avons tôt fait vendredi matin de téléphoner à ce dernier. Nous y avons appris que les fonds nécessaires pour conclure la transaction avaient transité entre les deux courtiers.
Donc nous sommes propriétaires virtuels d’un nouveau motorisé. Nous devrions en prendre physiquement charge vers le 10 avril et le remonter en caravane jusqu’à Plattsburg. De là, le courtier prendra la charge de lui faire traverser la frontière dans le respect de toutes les lois. 
Vous avez bien compris, nous aurons, ou mieux, nous avons dès maintenant, un superbe Newmar, modèle Mountain Aire de 38 pieds, à vendre. Si vous connaissez quelqu’un d’intéressé, laissez-lui savoir, nous vous en saurons gré.
Toute la journée a été remplie de soleil. Le thermomètre oscillant au-dessus de la barre des 80 degrés F. Comme nous, les résidents du camping ont sorti leurs vêtements d’été qui remplacent avantageusement ceux qui nous protégeaient de la forte pluie d’hier!

Samedi le 18 février — Le centre d’information touristique — An 2/Jr 261 — USA /Jr 111
Aujourd’hui, c’est le rythme lent du repos suite à la victoire arrachée à force de patience et d’un suivi méticuleux. Nous prenons, ce matin, le temps de savourer les fruits de ces vertus.
En après-midi, nous visitons le centre d’information touristique de Palm Springs où nous sommes reçus avec empressement. Nous ferons assurément un tour guidé des maisons des gens riches et célèbres qui y habitent, une escalade en montagne, la visite du musée d’art moderne et, par hasard, nous entrons dans la fenêtre de la semaine du «modernisme», où plein d’activités sont offertes. Nous verrons bien… 
Une deuxième activité a complété cette journée, l’achat d’une imprimante qui a la capacité de se brancher sans fil à tout appareil qui peut recevoir/expédier un courriel. Pendant cette difficulté qu’est la perte du «routeur» because la batterie, impossible d’imprimer quoi que ce soit. Il faut vous dire que le réseau local qui est offert est tout simplement de l’âge de pierre, c’est-à-dire inutilisable par sa vitesse de tortue.
L’utilisation de nos I-Phones se limitait à recevoir/expédier des courriels sans pouvoir en garder une trace papier. Et oui, un I-Phone reçoit/envoie des téléphones aussi! Donc, mardi, nous recevrons et la batterie de remplacement et la nouvelle imprimante.
À notre retour, nous avons roulé sur une route bordée d’un immense parc d’éoliennes qui feraient le délice des dirigeants d’Hydro-Québec et le malheur des groupes écologiques, tant elles sont nombreuses. Tout au long de notre chemin qui nous amenait ici, nous avions aperçu des grappes d’éoliennes, mais jamais comme le parc décrit ci-haut. «THINK BIG»!

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