Dimanche le 22 mai — Jour de soleil éclatant — Jour 354 — USA /Jr 4
Quelqu’un dont nous avions perdu la trace est soudainement apparu... il nous est venu de nulle part, comme l’enfant prodigue! Vous avez reconnu notre fugueur, M. le Soleil. Au lieu de le maudire, nous lui avons fait la fête en l’accompagnant dehors.
Travaux de routine, comme le lavage des vêtements et quelques travaux de circonstance à l’extérieur.
Douche et promenade dans les sentiers boisés du camping jusqu’à l’étang de pêche avec le chien Rosie, évidemment. Pour compléter, lecture et farniente en se laissant chauffer au soleil comme une otarie sur un banc de sable.
En fin de soirée, des orages violents accompagnés de forts vents, d’une noirceur précoce, du tonnerre et des éclairs nous ont ramenés à notre triste réalité du dernier mois, soit celle d’un printemps tardif et très pluvieux. Nous devons faire avec!
Lundi le 23 mai — Visite de l’usine NEWMAR — Jour 355 — USA /Jr 5
Nous téléphonons à l’usine Newmar pour obtenir une visite guidée. Nous apprenons que nous avons seulement à nous présenter 10 minutes à l’avance en se joignant à un groupe de visiteurs. C’est ce que nous décidons de faire.
Nous recherchons 2 réparateurs pour remplacer la toile au-dessus de l’extension. Nous arrêtons chez Fox RV, spécialisé dans la reconstruction de VR accidentés. J’ai une question concernant les décalques à changer. J’apprends que son carnet de rendez-vous est plein pour le prochain mois. De plus, il me conseille de remplacer les décalques par de la peinture, cela ne coûtera pas plus cher, sinon moins!
Un autre arrêt chez Duncan RV Repair. Nous apprenons qu’il faille avant de commander la toile à remplacer de s’assurer des numéros de modèle, de série et de produit, ainsi que de la marque, naturellement… Retéléphoner pour confirmer les numéros mentionnés, revenir jeudi p.m., en 1 heure le travail sera exécuté. Rendus au camping, peine perdue, ces numéros sont introuvables.
Le rythme de production est très lent. En ce moment, 3 véhicules par semaine de travail sont produits. Nous sommes étonnés de la qualité du produit fini versus les méthodes artisanales utilisées. Il faut aussi mettre en relief que parmi la centaine d’ouvriers de production, 80% sont des Amish Ménnonnites.
La compagnie est une propriété privée, la famille Miller, dirigée par le fils du fondateur, eux-mêmes Amish. La visite dure une heure et demie et elle s'avère intéressante, instructive et informative.
Nous parlions, Louise et moi, de manger des frites, c’est ce que l’on s’offre au diner vers les 15 heures, accompagnées d’une salade asiatique que nous partageons.
Rouler dans la campagne propre des Amish est apaisant pour le corps, le cœur et l’esprit!
J’oubliais, à 13h00, l’horaire de travail des ouvriers de production est terminé pour tous, sauf exception. Les ouvriers Amish retournent à bicyclette à leurs fermes compléter leur journée de travail. Il faut le faire!
NEWMAR offre un camping dans un stationnement avec les 3 services aux propriétaires qui y viennent pour l’entretien ou des réparations.
Nous y avons rencontré un utilisateur, propriétaire depuis 5 mois d’un tout nouveau modèle Dutch Star modèle 4386. Il nous a raconté, tout candidement, que lors du dernier entretien du véhicule précédent, un 2009 accusant 22 000 milles (35 000 km), il a négocié le prix de ce dernier et il est reparti content de la transaction réalisée.
Quelle chance pour le second propriétaire du véhicule échangé, qu’en pensez-vous?
Mardi le 24 mai — Visite et Repos — Jour 356 — USA /Jr 6
Louise choisit, en cette belle journée ensoleillée, le repos. Elle se laissera bercer par la brise, allongée sous l’arbre qui décore notre site.
Michel a offert à Bill, notre voisin qui habite la Pensylvanie, de visiter l’usine d’assemblage de la compagnie Newmar à Napannee à quelque 36 milles (55 km) de notre camping.
Dans la matinée, Michel a nettoyé l’avant du Camino, ses roues et les couvre-pneus, sans oublier le pare-brise couvert de moustiques.
À son retour, il paresse lui aussi, victime des moustiques qui le harassent et le piquent.
Notre prochaine destination est Chicago. Louise a rencontré sur le camping une dame d’origine hollandaise qui y habite. Elle nous procure plein d’informations et de documentation utiles à notre séjour. Si nous les ajoutons à ceux de John et de sa mère, nous devrions goûter notre séjour dans la ville des vents!
Mercredi le 25 mai — Golf-Tonnerre- Éclairs-Orages — Jour 357 — USA /Jr 7
Michel se réveille à la bonne heure ‘’because’’ une partie de golf se dessine au parcours Oak Hills à moins d’un mille du terrain de camping.
Départ du camping à 7h45 et premier ‘’drive’’ à 8h00. Le premier 9 trous peut être qualifié de très ordinaire en ce qui a trait au jeu de notre golfeur. Mais au second 9 trous, il démontre quelques habiletés encore présentes! Le résultat global s’avère encourageant voire satisfaisant (voir note de la direction).
Tout juste le temps de compléter la ronde avant que les orages, le tonnerre et les éclairs, résidus des ouragans plus à l’Ouest, ne s’abattent sur nous.
Malgré tous ces désagréments, les Dieux nous sont favorables.
Pendant ce temps, Louise s’offre les plaisirs de la cuisine et de la lecture. Quelle belle journée!
N.D.L.D. Si vous souhaitez connaître le score de notre golfeur, veuillez communiquer à l’adresse internet suivante : bilodom@hotmail.com
Jeudi le 26 mai — Taciturne Jeudi — Jour 358 — USA /Jr 8
Compte tenu d’une température à la baisse et ce, d’une façon sensible, ce jeudi a une humeur taciturne. Comme nous disent les météorologues locaux «rain on & off»!
Chicago. Les terrains de camping dans la ville sont une denrée rare. Des campeurs qui habitent Chicago nous ont suggéré le RV Resort du Casino. Finalement, après avoir consulté Internet, nous choisissons un camping dans l'environnement de Joliet, à 40 milles de la grande ville, où nous bénéficierons de tous les services. De là, il est possible de se rendre à Chicago en prenant le train de banlieue et le métro.
La journée se continue par de menus travaux et la corvée de l’épicerie. À notre sortie de l’épicerie, avant de monter dans notre auto, Louise croque une photo d’une jeune maman Amish venue faire son épicerie avec son jeune rejeton. Leur cheval, attelé à un buggy, les attend patiemment. D’autres personnes, du même clan, ont été aperçues à l’intérieur de l’épicerie vaquant à une de leurs nombreuses tâches quotidiennes.
La petite municipalité de Middlebury est calme et coquette. Elle évoque pour nous, par le style de ses maisons et des parterres bien tenus qui les entourent, les villages de la Nouvelle-Angleterre.
Vendredi le 27 mai — Chicago — Jour 359 — USA /Jr 9
Nous sommes maintenant stationnés en banlieue de Chicago, à Cherry Hills près de Jolliet et de New Lennox. La beauté de ce terrain de camping, le Martin’s Campground, est que nous pouvons prendre le train de banlieue à moins de 5 minutes en auto et qu’il y a un stationnement pour les banlieusards. De plus, il est situé en parallèle avec l’autoroute 80 qui nous conduira à Des Moines en Iowa à compter de mardi.
Un autre avantage, c’est son inoccupation à cette période de l’année. Il y a aussi un petit inconvénient, c’est celui du bruit incessant de l’autoroute. Vous voyez, rien n’est parfait!
La route s’est déroulée tout en douceur pour ses 205 kilomètres (125 milles). Il y avait bien quelques réparations qui ont abouti à des bouchons, mais le soleil présent pour la seconde partie du voyage nous les a fait accepter très facilement.
P.S. Michel a oublié sur le dernier camping un bloc de bois qui sert à stabiliser le pied des crics d’équilibrage. Nous avons été obligés de les modifier dans leur épaisseur. Pas Michel, seulement les blocs. Quant à Michel, nous pensons que toute tentative nous mènerait à l’échec, assurément…
Samedi le 28 mai — 1er contact avec Chicago — Jour 360 — USA /Jr10
Nous nous rendons du camping de Cherry Hills à la gare du train de banlieue à New Lennox. C’est un train qui assure la liaison sur quelques 70 kilomètres et nous amène au terminus La Salle, au centre-ville de Chicago.
Une vingtaine d’arrêts jalonnent le parcours. Le voyage se fait dans une petite heure et un quart. Cela ressemble à ce que nous avons observé à New York, Boston et Washington.
Comme la parade du Memorial Day (commémoration des morts aux différentes guerres) nous est offerte au passage, nous profitons de l’occasion pour parler avec une dame d’un âge certain qui est venu photographier son mari, vétéran de la guerre de Corée. Elle a quitté aussitôt son mari disparu puisqu’elle avait, disait-elle, de nombreuses tâches à accomplir à la maison.
Comme la pluie est au rendez-vous, nous choisissons d’emblée de prendre le bus avec un guide pour visiter Chicago et son architecture. Le guide est excellent, il est un bénévole, formé pour ces visites guidées.
Nous observons une architecture moderne qui fait bon ménage avec des édifices ‘’art déco ‘’ et autres vestiges du siècle dernier et avant. Petit arrêt au bistro pour une légère collation et retour par le train de banlieue.
Bon séjour à Des Moines. Nous y sommes arrêtes en septembre 2009 et avons été accueillis très chaleureusement au Koa par les propriotaires du camping qui nous ont été d'un grand secours alors que nous avons connu des ennuis mécaniques.
RépondreSupprimerSi jamais vous vous trouvez à ce camping situé à quelques milles de la ville, remerciez-les encore pour nous.
On continue de vous suivre virtuellement à défaut de le faire concrètement.
Bon voyage et soyez prudents.
Ghislain et Andrée.