Dimanche le 15 mai — La pluie tombe lourdement et sans arrêt — Jour 347 — USA /Jr
Une pluie torrentielle s’abat sur la région du sud de l’Ontario. C’est un temps à ne pas mettre un chien dehors, ce que Rosie ne souhaite pas d’ailleurs. Tant pis pour les récompenses à l’entrée…
Michel rejoint une cousine dont la famille, 2 autres frères et des cousins, vivent dans la région de Niagara. Il accepte une invitation à dîner, le mercredi 18 mai, jour qui précède notre départ. Belles retrouvailles en perspective puisque nous étions venus les rencontrer à l’été 2004, accompagnés d’Alphonse, Marie-Paule, Colette et Marcel.
Une conférence téléphonique impromptue, à l’aide du logiciel de communication ‘’Skype’’, complète la journée. Elle réunit successivement Colette/Marcel, Sonia/Réjean, Geneviève/M.-André et Louise/Michel. N’oublions pas que Comme Toi, Nuage et Rosie y ont été mis à contribution aussi!
Lundi le 16 mai — Pluie et Finances — Jour 348 — USA /Jr
Il a plu toute la journée ou presque. Quelques accalmies occasionnellement sont apparues. Nous choisissons de faire une analyse et une mise à jour de notre budget en cette fin de première année de périple.
Il appert que nos outils de planification sont efficaces et d’une grande précision lorsqu’ils sont bien utilisés. Notre première année, perturbée par quelques évènements, ne le sera pas par les résultats de son bilan financier tout près des chiffres du budget que nous avions projeté.
Alors, le budget de l’an 2 de notre périple se construit sur la base des activités désirées tout en procédant aux ajustements appropriés, à partir des résultats obtenus à l’analyse du bilan financier de l’an 1.
Félicitations à nous deux pour nos capacités d’anticipation, d’adaptation et de collection des données que nous avons démontrées.
Un merci particulier à Lise, un de nos mentors, de nous avoir remis un outil nous permettant de suivre à la trace nos dépenses journalières. Cet outil, nous l’avons adapté à nos besoins de planification et d’information. Un double merci à Lise pour sa générosité légendaire!
Mardi le 17 mai — PLUIE PLUIE PLUIE PLUIE PLUIE — Jour 349 — USA /Jr
Quelle température désastreuse dans une si belle région touristique que la vallée du Niagara.
Le camping, sans le soleil et sous la pluie diluvienne nous assure un isolement total. Courses à l’épicerie et au magasin grande surface permettent à une lourde journée de s’écouler.
La relecture et la correction de notre blogue de janvier à avril 2011 est chose faite. Il restera à revoir de la même façon les écrits de mai 2011 ainsi que ceux de juin à décembre 2010.
Pluie de merde ou merde de pluie, c’est sans importance quant à l’ordre, c’est selon…
Mercredi le 18 mai — Visite de la parenté (cousin/ne) — Jour 350 — USA /Jr
La journée se résume à la visite de Gisèle Bilodeau, une cousine, fille de Henri, frère du père de Michel, et de son mari, Gaby Tessy.
Ils sont tous les deux franco-ontariens. Ils ont travaillé ardemment pour la conservation de la langue française en Ontario. Ils continuent de le faire d’une façon pratique en incitant leurs petits-enfants à apprécier l’apprentissage du français comme langue seconde. La dernière fois que nous y étions venus, c’était, en 2006, en compagnie de Colette et Marcel ainsi que de Marie-Paule et Alphonse.
En soirée, le déluge se poursuit. Le tonnerre et les éclairs le rendent encore plus menaçant.
Demain, Port Huron, Michigan, USA.
Jeudi le 19 mai — Enfin le Soleil — Jour 351 — USA /Jr 1
Les annonces de la météo sont pessimistes. Nous en avons l’habitude. Nous fonçons vers l’Ouest, mais bien lentement. Avant de prendre l’autoroute qui nous mène à Sarnia, nous remplissons les réservoirs de gaz propane et d’essence, ils en ont bien besoin les pauvres.
Maintenant direction Sarnia après avoir doublé Hamilton, Brantford, Woodstock et London, nous voici rendu à Sarnia et de l’autre côté du pont, il y a le poste frontalier. On nous demande 9$ de frais de péage pour enjamber ce pont très haut qui laisse passer les navires dans la voie maritime du St-Laurent.
Nous traversons le magnifique pont qui sépare le Canada des États-Unis à la frontière entre Sarnia en Ontario et Port-Huron au Michigan. Le retour aux USA se fait sans douleur. Nous expliquons au jeune douanier notre parcours pour les 5 prochains mois, il nous souhaite bonne route après avoir vérifié nos passeports.
Après discussion, nous choisissons de nous arrêter à Emmett, 20 milles (30 km ) de l’autre côté de la frontière. Nous aurons parcouru 330 kilomètres (210 milles). Ce qui fait que le parcours de demain sera d’une distance semblable.
Suite à notre inscription au camping 5 étoiles de la bannière KOA à Emmett, nous procédons à notre installation sous les chauds rayons du soleil. Que demander de plus? Même que nous enfilons des pantalons courts, un geste de démence ou presque, par les temps qui courent! Ne pensez-vous pas?
Vendredi le 20 mai — Au royaume du VR — Jour 352 — USA /Jr 2
Nous arrivons à Middlebury, Indiana, à 14 h 00 suite à un départ d’Emmett au Michigan à 10h00. Nous avons parcouru d’un trait 345 kilomètres plus au sud-ouest. Nous sommes maintenant au royaume de la construction des véhicules récréatifs (VR). En effet, 70% des VR sont construits en Indiana.
De ce nombre, 80% sont construits dans u rayon de 50 kilomètres (30 milles) de Middlebury.
P.S. Michel a aperçu à notre arrivée un VR qui ressemblait étrangement à un véhicule dont nous avions rencontrés les proprios à St-Nicolas en juin 2010.
Lui, est professeur d’Université, il voyage avec sa mère de 82 ans. À cette époque, il nous avait donné plein de conseils écrits sur la visite de la ville de Chicago.
Doit-on parler de hasard, de coïncidence ou de destinée? Allez voir, qui sait? En effet, après vérification, nous leur avons parlé, ce sont bien eux!
Samedi le 21 mai — Le pays des Amish Ménonites — Jour 353 — USA /Jr 3
Nous faisons le tour des boutiques Amish. Nous sommes dans la région de la seconde communauté Amish en importance, suite à celle de l’Ohio. À Lancaster, en Pensylvanie, nous retrouvons la 3ième communauté en importance. Il faut aussi rappeler que Lancaster est le berceau de toutes ces communautés qui étaient harassées dans leurs pays respectifs d’Europe (Suisse, Autriche, Allemagne, Hollande, entre autres).
La différence que nous observons chez les Amish Ménonites est la présence de plus de liberté. À titre d’exemple, les femmes continuent à couper le gazon, mais elles utilisent une tondeuse à gazoline. L’utilisation de la bicyclette est chose répandue, comme le port du jean chez les garçons. Ils sont plus à l’affût des affaires aussi.
Nous n’y trouvons pas de magasins à grande surface, mais il y a de nombreuses boutiques de nourriture-maison, de souvenirs et d’ameublement. Ce dernier item nous a grandement impressionnés par le bon goût, la qualité et les prix abordables. Nous nous sentons très à l’aise dans cet environnement simple et naturel des Amish.
Nous échangeons depuis 2 jours avec des voisins de la Pensylvanie. Ils sont charmants et attentionnés.
P.S. Rosie a manifesté quelques troubles gastriques en fin de journée, hier. Aujourd’hui, à la suite à une bonne nuit de sommeil et d'un jeûne de circonstance, elle se porte à merveille. Ce soir, elle s’amuse avec Nipper, le terrier écossais de nos voisins.
Elle se fait belle en prenant sa douche. Qu’est-ce que ne ferait pas une fille pour plaire? Rosie, vous l’avez deviné, est une fille et une vraie!
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