Nous voilà de retour à Québec!

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mardi 9 avril 2013

Du 7 au 13 avril

Dimanche le 7 avril — Voyager le Jour du Seigneur — An 3/Jr 309 — USA /Jr 166
La légende urbaine veut que voyager sur les autoroutes la fin de semaine est avantageux eu égard à une circulation plus fluide.
Aujourd’hui, dimanche, cela n’a pas fait différence avec les jours de semaine. Un phénomène unique peut-être par la remontée en masse des «snowbirds» tant canadiens qu’américains. En effet, ils étaient nombreux sur la route et facilement reconnaissables. Comment? 3 indices : leurs plaques d’immatriculation, le lot de bagages dans leur voiture ou le VR qu’ils conduisent. L’autoroute 95 Nord était sous l’empire des «snowbirds» ce dimanche. Nous avons complété la portion Nord de la Floride, traversé en entier, du Sud au Nord, la Georgie et mis le pied en Caroline du Sud, notre point d’arrêt pour les trois prochaines nuitées. Comme notre arrêt est plus près de la mer, la route de fin de parcours était pour le moins étroite. Louise a démontré sa parfaite maîtrise dans la conduite de l’Allegro. Qui plus est, l’entrée du parc où nous sommes stationnés est faite tout en courbes. Et ce dimanche, plus de 20,000 visiteurs participaient au Festival Cajun. Imaginez le nombre de véhicules stationnés et sortant de ces lieux… Note de passage pour le chauffeur : RÉUSSITE à 100%.
Remarque concernant l’autoroute 95, à la frontière de la Caroline du Sud, les 8 voies de la Georgie deviennent subitement 4 voies seulement. Étrange!
 
Lundi le 8 avril — Vive l’Acadie Vive nos amis Acadiens — An 3/Jr 310 — USA /Jr 167
Nos amis Acadiens, Hélène et Léonard, sont de retour dans nos parages.
Nous nous sommes connus à Red Bay AL, nous nous sommes manqués à Galveston TX, nous nous sommes revus à Mercedes TX, nous avons voyagé dernièrement en parallèle dans le nord de la Floride et nous nous rencontrons à nouveau à Charleston SC. Quelles belles retrouvailles!
Les dernières péripéties de deux couples de nomades modernes occupent une bonne partie de ces retrouvailles. Les projets qui sont évoqués demeurent encore un peu flous. Il y a place pour la créativité. Louise a cuisiné un excellent repas pour recevoir avec tout l’honneur que mérite nos fidèles amis Acadiens. Si les Français de France sont nos cousins, les Acadiens de l’Acadie sont nos frères! Merci à Léonard et Hélène d’avoir permis ce clin d’œil d’une rencontre en cours de remontée de notre exil d’hiver.
 
Mardi le 9 avril — Charleston, son histoire — An 3/Jr 311 — USA /Jr 168
Une journée sans pareil au plan de la température. La visite de Charleston par le chemin de la reconnaissance des maisons et édifices historiques est à l’ordre du jour. Nous choisissons le chariot tiré par 2 mules. Cet équipage est dirigé, dans les rues étroites et encombrées par la circulation et le stationnement de nombreux véhicules automobiles, par un guide expérimenté malgré son jeune âge, en apparence. 
Une ville d’à peine 125 000 habitants qui a joué un rôle important, comme tout l’État de la Caroline du Sud, lors de la guerre civile. Le tiers des batailles ont été dénombrées dans cet État. De nombreuses églises des différentes confessions religieuses y trônent d’ailleurs avec fierté. Les maisons ayant appartenu à des nobles sont protégées par des règlements municipaux n’autorisant que des changements respectant l’histoire architecturale des lieux.
On y retrouve l’influence espagnole, le style colonial du sud et une certaine présence française par la confession protestante des Huguenots. Un quadrilatère formé de deux coins de rue est surnommé le « four corners law». C’est en raison de la loi de Dieu représenté par une église, un édifice fédéral ayant une cour, le palais de justice de l’État et enfin l’Hôtel de Ville et la Mairie. Sous un soleil éblouissant, la luxuriante végétation nous ravit avec ses arbres majestueux et ses fleurs aux couleurs vives toutes épanouies en ce début du mois d'avril.  Notre très intéressant guide dans sa formation possède 2 «Master degree», l’un en histoire et l’autre en bibliothéconomie. Il est détenteur de son certificat de guide depuis 19 ans déjà.
Restauration chez «Hyman’s». On y achète aussi quelques cadeaux au magasin général tenu par la même famille juive depuis 5 générations. Pour ces tenanciers de boutiques, l’important, c’est l’attitude. Ils le démontrent par l’un de ses proprios qui faisait le tour des tables lors de notre passage. Le retour au camping se fait en longeant la mer qui donne sur une avenue bordée de maisons historiques d’une très belle facture!
Nous sommes invités à partager le repas du soir chez nos amis Acadiens. Ils nous reçoivent avec le champagne en apéro. Le bon repas est agrémenté de bon vin et de bons souvenirs à renouveler, espérons-nous!
 
Mercredi le 10 avril — La remontée par étape — An 3/Jr 312 — USA /Jr 169
Des 6 étapes de notre remontée, nous complétons la 3ième aujourd’hui. Elle se déroule presque entièrement sur l’autoroute 95.
À l’exception de l’entrée sur le Parkway qui nous conduit à la 30, aucune erreur n’est commise. Mais cette première bévue en était une de qualité. Nous nous sommes retrouvés à la barrière d’entrée de condos de luxe. La chance nous souriant, nous pouvions faire demi-tour par des ronds-points. Rappelez-vous que notre attelage fait plus de 60 pieds en longueur.
Auparavant, un «Au revoir» à nos frères Acadiens, Hélène et Léonard. Eux s’apprêtaient à une randonnée à vélo.
Michel découvre qu’une porte d’un coffre à bagage ne ferme pas, probablement depuis longtemps. Une réparation d’urgence qui verra son aboutissement à l’arrivée. Rosie s’impatiente, notre arrêt prévue aux 2/3 de notre itinéraire se voit chamboulé. Le centre d’information touristique de la Caroline du Nord est maintenant fermé et partant l’aire de repos qu’il offrait. Nous arrêterons 48 milles plus au nord souhaitant que l’aire de repos soit ouvert. Heureusement il est disponible et Rosie en sourit d’aise. Nous aussi d’ailleurs…
Départ : 10h40; arrivée : 15h20; distance : 275 milles; température : 83 degrés F. avec soleil mur à mur; circulation relativement fluide.
 
Jeudi le 11 avril — Washington — An 3/Jr 313 — USA /Jr 170
Nous nous sommes arrêtés en banlieue de Washington, plus précisément à College Park au Maryland.
Le voyage se fait à un bon rythme jusqu’à notre second arrêt. Le premier à 10 milles seulement, nous avons rempli les réservoirs de l’Allegro. Le second, aux deux tiers de notre trajet, nous ralentit. Nous demandons au garagiste de procéder à la vérification du gonflage des pneus de l’Allegro. Petite demi-heure d’attente, petite demi-heure de travail.
Ce fut à la fois une bonne et une mauvaise décision. La bonne, c’est notre sécurité, la mauvaise, c’est la circulation sur la 495 qui contourne Washington. La dernière portion de notre trajet, à peine 100 milles, a pris autant de temps que les deux autres tiers du trajet. Qui plus est, les quelque 20 milles les plus achalandés, nous avons roulé pare-chocs à pare-chocs durant plus de 2 heures.  
Nous sommes entrés au camping à 6h30 p.m. Un excellent camping où nous nous sommes arrêtés en 2011. Installation minimaliste, apéro sur le patio, cerisiers en fleurs, pluie de pétales. À bon port nous sommes amarrés pour cinq nuitées.

Vendredi le 12 avril — Nous décompressons — An 3/Jr 314 — USA /Jr 171
Laissons faire la circulation intense à l’heure de pointe dans une ville de fonctionnaires.
Nomades modernes qui roulons nous-mêmes dans un équipement qui s’allonge sur une longueur de 3 voitures, comment peut-on accuser les autres d’utiliser une voiture personnelle pour se rendre au travail et retourner à la maison? Mea Culpa - Mea Culpa - Mea Culpa.
Nous complétons l’installation minimaliste d’hier. Communications téléphoniques, travaux de routine sur l’Allegro, soleil abondant pour Rosie et nous qui la promenons. Il a plu pendant la nuit, une pluie qui se prolonge jusque vers les 11h00. Louise est branchée sur l’ordinateur et le IPAD. Outils ou passion? Qui sait? Pourquoi pas les deux à la fois!
P.S. Les oies nous indiquent clairement que le temps est venu de la migration vers le nord!

Samedi le 13 avril — Le printemps en fleurs — An 3/Jr 315 — USA /Jr 172
Nous nous arrêtions à Washington pour une seconde fois.
Notre arrêt coïncide avec la floraison des cerisiers. Un peu comme l’histoire canadienne à Ottawa où le gouvernement hollandais fait annuellement don de tulipes, le gouvernement japonais en 1910 a fait don de 3000 cerisiers qui ne produisent pas de fruits mais des fleurs en abondance, le printemps venu. Cette première cargaison a été brûlée pour la raison de présence anormalement élevée d’insectes.
Une seconde livraison de cette variété en 1912 remplacera adéquatement la première. Autour du «Tidal Basin» nous retrouvons la majorité des cerisiers qui à ce temps-ci de l’année fleurissent allègrement.
Quelques photos, qui ne peuvent malheureusement pas rendre la réalité plutôt  enivrante de circuler dans ce magnifique environnement, permettent tout de même d'admirer de beaux spécimens de ce festival printanier du «Cherry Blossom»  à Washington DC.

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