Nous voilà de retour à Québec!

Nous voilà de retour à Québec!
Nous voilà de retour à Québec!

lundi 15 avril 2013

Du 14 au 20 avril

Dimanche le 14 avril — Maison Blanche: Jardins — An 3/Jr 316 — USA /Jr 173
La chance nous accompagne plus souvent qu’autrement.
En effet, sans le savoir, nous nous sommes arrêtés à Washington dans une petite fenêtre de 5 jours où 2 de ces journées sont consacrées à la visite des jardins de la Maison Blanche, lieu de résidence du Président et de sa famille. Sans vouloir amplifier sur la chance qui nous sourit, seulement, 2 autres journées y sont consacrées à l’automne.
En plus des arbres dont certains sont centenaires, nous y avons découverts des fleurs, des coins de repos, une architecture remarquable et même un coin de jeux pour enfants. Le 3ième Président des USA, Thomas Jefferson, y a débuté un jardin de légumes qui se continue aujourd’hui avec les variétés communes plantées dans nos propres potagers. S’ajoute sous un arbre une ruche aidant, par ses habitants, à distribuer le pollen des fleurs et arbres présents. Cette ruche produirait, en moyenne annuellement, 200 livres de miel.
Quelle belle visite d’un lieu public enchanteur à démystifier. Tout au long de cette visite encadrée, nous remarquons les visiteurs, particulièrement les visiteuses, vêtues de leurs plus beaux atours endimanchés des plus printaniers, compte tenu du soleil présent.  
Nous nous sommes restaurés au Smithsonian Museum dans la section réservée aux Indiens d’Amérique où sont offerts divers mets d’origine amérindienne. Nous y avons dégusté un savoureux saumon sur planche de cèdre. 
 
Lundi le 15 avril — Derniers préparatifs — An 3/Jr 317 — USA /Jr 174
Aujourd’hui, journée sombre. Il a plu légèrement pendant la nuit et la matinée. Le thermomètre est timide. Louise s’affaire à la lessive et au nettoyage intérieur de l’Allegro. Michel continue à vider sa «bucket list». Elle a le défaut de se remplir tout le temps sans aucune rémission. Tous les deux, nous avons travaillé sans relâche jusqu’à l’heure du souper. Comme dernier repas dans l'environnement de  Washington, nous nous offrons le restaurant. Ce sera au hasard un buffet chinois d’une belle facture quant à l’offre de service. Tout était de bon goût et en plus délicieux.
De retour au camping, nous communiquons et avec Jacques, le frère de Louise et avec Colette et Marcel, sœur et beau-frère de Michel. Jacques est de retour de Floride depuis hier. Il nous reste 2 étapes dans notre remontée selon le plan prévu. Demain nous serons à Saugarties NY ( 500 km) et mercredi nous traverserons la frontière et nous devrions nous stationner pour une quinzaine dans la région de Beloeil (450km). Souhaitons-nous bonne route, car il nous faut contourner Baltimore et New-York et cela n’est jamais de tout repos.
 
Mardi le 16 avril — De College Park à Saugerties — An 3/Jr 318 — USA /Jr 175
Aujourd’hui, l’histoire est une histoire de numéros d’autoroutes et de 550 kilomètres à rouler en passant par les «Interstates 95 et 87». Il aura fallu, pour ce faire, contourner les villes de Baltimore et de New-York, respectivement en suivant les «highways 695 et 287». Le dernier tronçon s'est réalisé sur la 87 jusqu’à Saugerties. Début : 9h15; fin : 16h00; ciel nuageux avec percées de soleil et averses passagères. Camping avec terrain détrempé. Bon repos à tous!
 
Mercredi le 17 avril — Arrivée au Québec — An 3/Jr 319 — USA /Jr 176
Notre arrivée au Québec s’est faite en douceur. Nous sommes partis plus tôt qu’à l’habitude du camping, soit vers les 9h15. Nous devons remplir le ventre de l’Allegro de «fuel» en début de trajet. Les autoroutes numéros 87, 90, 15, 30 et 20 nous ont conduits tout droit de Saugerties NY à Saint-Mathieu-de-Beloeil.
Le passage à la frontière, tant du côté USA que Canada, s’est effectué sans aucune interpellation. Nous avons même eu droit à la visite d’un douanier qui est monté à bord pour accélérer le passage à la guérite, côté USA. De fait, nous avons reçu un «Au Revoir» au passage, sans arrêt, des douaniers à la guérite américaine. Quant à la guérite canadienne, 100 mètres plus au nord, les formalités d’usage et nous passons haut la main le test de retour d’exil d’hiver.
C’est à l’arrivée au camping que cela est devenu plus difficile. Le bureau d’accueil ferme à 15h00, nous arrivons à 15h05! Heureusement, une employée retardataire est présente. Elle procède au minimum de formalités et nous indique le site retenu pour nous. Les conditions de camping pour les 2 ou 3 jours à venir s’annoncent difficiles. Le sol est à peine dégelé, des ornières profondes ornent les sites, la préparation du réseau d’aqueduc est à compléter (nous avions été prévenus), etc…
Comble de malheur, le routeur sans fil pour accéder au signal canadien refuse d’obéir à la commande de mise en route. Peut-être est-il gelé lui aussi? Le I Phone qu’utilise Michel ne veut pas, lui non plus, accueillir automatiquement le réseau sans fil canadien. Serait-ce qu’il est gêné? Louise passe plus d’une heure avec le service à la clientèle qui la réfère à un technicien qui la retourne au service à la clientèle qui l’aiguille une autre fois vers un technicien pour se faire dire qu’un retour d’appel lui sera fait d’ici 24 à 72 heures! Et tout allait si bien. Demain, nous réglerons le litige avec le fournisseur du réseau de communication sans fil. À suivre…  
Louise a conduit l’Allegro tout au long de la remontée avec grâce et habileté. À la sortie de la guérite des douanes canadiennes, une jeune dame qui nous interpellait pour compléter un sondage était à la fois étonnée et admirative de la voir au volant de l’imposant véhicule qu’est l’Allegro. . .

Jeudi le 18 avril — Vents diaboliques — An 3/Jr 320 — USA /Jr 177
Une journée de mise à niveau : inscription au camping, changement de site, visite à l’épicerie, orientations pour les projets d’été.
Surprise, en fin d’après-midi nous recevons un coup de téléphone de Suzanne qui s’en vient nous souhaiter la bienvenue dans cette partie froide de l’hémisphère nord qu’est le Québec encore à la mi-avril. Nous leur retournerons la pareille dimanche pour le brunch à Shefford.
Toute la soirée et une grande partie de la nuit, les auvents des extensions ont crié leur désespoir aux vengeances d’Éole qui dans sa colère a soufflé des rafales de vent dépassant les 80 km/heure. Quelle rentrée chez nous en ce mois d’avril. L’an passé, à la même période, la ville de Québec recevait sa dernière bordée de neige. À bien y réfléchir, je préfère le vent!

Vendredi le 19 avril — Éole ne s’épuise jamais — An 3/Jr 321 — CA /Jr
Éole, dieu du vent des temps mythiques, a démontré encore toute sa puissance.
En effet, ce qu’il a craché comme bourrasques et rafales toute la nuit n’étaient qu’exercices de réchauffement. Toute la journée, il a poursuivi son travail de sapes sur l’humeur des exilés ayant regagné le Nord. «Avec les loups, on hurle», dit l’adage, nous faisons avec Éole et ses menaces.
Toute la journée a été utilisée à compléter les rapports d’impôts pour l’année 2012. Quel œuvre de patience. Même avec l’aide d’un logiciel spécialisé, la tâche demeure une corvée. Enfin, cela aura été réalisé dans les règles de l’art! Ouf!
    
Samedi le 20 avril — Éole et sa vengeance — An 3/Jr 322 — CA /Jr
Que pouvons-nous faire contre les Dieux?
Modernes ou mythiques, devant eux, nous devons nous incliner bien bas! La vengeance d’Éole, Dieu du vent, nous a obligés à fermer les extensions de l’Allegro. L’unique solution afin de diminuer la clameur de la soufflerie de ce Dieu belliqueux qu’est Éole. Ainsi le sommeil est venu plus calmement sans les bruits agressants que transmettaient les auvents couvrant les toits des extensions. Petite journée calme si on exclut la température exécrable qui sévit. Bon temps pour le «shopping», activité qui sied à plusieurs autres personnes qui parcourent les allées des grandes surfaces.

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