Nous voilà de retour à Québec!

Nous voilà de retour à Québec!
Nous voilà de retour à Québec!

mardi 2 avril 2013

Du 31 mars au 6 avril

Dimanche le 31 mars — Rien ne sert de courir, il faut partir à point! — An 3/Jr 302 — USA /Jr 159
Nos amis Terry et Ron appliquent cette sentence de La Fontaine et antérieurement d’Ésope religieusement. Après 4 mois de stationnement, les habitudes des départs sont à vérifier 2 fois plutôt qu’une. Malgré quelques pépins, l’heure du départ a sonné, il est 10h00. Bonne route les amis, emportez avec vous notre amitié, nous conservons la vôtre précieusement dans nos cœurs. À l’automne prochain, espérons-nous!
Une dernière retouche pour Louise au texte final de l’article conjoint écrit avec Suzanne et le repos s’en suit. Le soleil nous gratifie de sa présence, mais il est accompagné d’un vent chaud et violent, somme toute inhabituel et partant désagréable. Avec les loups on hurle, avec le vent on s’en sert pour assécher.
Dans sa liste déferlante, Michel trouve que l’item «nettoyage des chaises longues» convient parfaitement à la température chaude et venteuse. Allons-y donc. Les chaises sont aspergées de liquide nettoyant, brossées vigoureusement, il ne reste qu'à aspirer le tout et à laisser sécher au soleil. Compte tenu de leur utilisation fréquente, une deuxième phase sera réalisée sous peu. Une couche de liquide protecteur complétera le travail.
Michel complète la programmation de son odomètre électronique d’une génération déjà obsolète! Voyons les résultats de nos performances, nous roulons sur une distance de 17,02 km. Quant aux autres données enregistrées, elles entrent sous le sceau de la confidentialité! Par hasard, cette fois, nous avons croisé une belle tortue qui avançait à son rythme, sans crainte des photographes... ni d'arriver en retard!
 
Lundi le 1er avril — Journée coiffure pour les filles — An 3/Jr 303 — USA /Jr 160
Louise complète les réservations pour les campings à St. Augustine et Charleston. Deux pépins sont rencontrés. À St. Augustine, le camping projeté n’est pas disponible, notre second choix sera le bon. Quant à Charleston, les dates réservées sont différentes de celles retenues par nos amis Acadiens. Nous les croiserons 2 jours au lieu de trois. Impossible de modifier les réservations, tout est complet.
Louise s’attelle à la corvée de nettoyage de l’intérieur. Michel complète son programme de nettoyage à l’extérieur. Les douches suivent. Rosie ira chez le toiletteur pendant que Louise tentera de trouver un coiffeur pour elle-même. L’épicerie sera dévalisée une autre fois au profit du frigo et de nous-mêmes, naturellement.
En l’absence des filles, de nouveaux voisins s’installent. Ils sont du Québec, plus particulièrement du Lac Mégantic. Rosie revient toute fraîche et pimpante. Reconnaissons qu’elle n’aime pas ce traitement de toilettage qui dure un bon 3 heures. Quant à Louise, elle a trouvé une coiffeuse styliste qui lui a fait une coupe de cheveux qui la ravit et lui sied à merveille. Michel a, quant à lui, fait plus ample connaissance avec le nouveau voisin très charmant, par ailleurs.
Demain, nous attendons la visite de Murielle et Jacques.
  
Mardi le 2 avril — Partage — An 3/Jr 304 — USA /Jr 161
Nous partageons le repas du midi avec Murielle et Jacques. Eux aussi se préparent à la remontée. Elle devrait être plus rapide que la nôtre, ils ne feront qu’un arrêt transitoire. Ils voyagent en auto et ont l’habitude de ce trajet.
Quant à  nous, nous devons ralentir le mouvement car la température au Québec est limite à ce moment-ci de l’année pour habiter une maison motorisée. D’ailleurs, nous stationnerons les 2 premières semaines de notre arrivée sur la rive-sud de Montréal, à Beloeil.
Ce matin, Louise cuisine. Michel nettoie les planchers à la balayeuse. Quelques travaux de préparation à l’extérieur compléteront sa tâche. Louise, quant à elle, est aux fourneaux jusqu’à l’arrivée de nos invités. La température est idéale, plein soleil et +80 degrés F., sans vent ni humidité, que pouvons-nous espérer de plus?
L’apéro et un repas, digne des habiletés de Louise, accompagneront cette dernière rencontre de la famille avant le retour de la terre d’exil! Le repas s’accompagne de souvenirs de toute nature. Quelques aléas de la vie d’exilé se glissent en travers des souvenirs. Somme toute une vie au soleil de la Floride pour une presque demi-année, c’est un exil tolérable! Qu’en pensez-vous?
Au départ de nos invités, nous effectuons du rangement tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Tant qu’à y être, nous préparons déjà le départ, rangeant chaises, BBQ et bicyclettes.
Demain quelques courses seront au menu du jour ainsi que l’exécution des derniers préparatifs avant la remontée.
 
Mercredi le 3 avril — Préparatifs du départ — An 3/Jr 305 — USA /Jr 162
Les préparatifs pour le départ sont vraiment axés sur l’essentiel. La routine habituelle secondée par des «check lists» pour l’extérieur et l’intérieur. Demain, il ne restera que les «3 E» (Égout, Électricité et Eau) à débrancher, sans oublier les plaques qui soutiennent les crics hydrauliques d’équilibrage. Laver le pare-brise et les rétroviseurs complétera le travail. Sécuriser tous les objets à l’intérieur est aussi d’une grande importance.
L’après-midi nous a permis de faire les quelques courses que demandait notre liste déferlante. Nous avons rencontré sur le terrain de camping Françoise et Jean-Pierre, de bons voyageurs. Le voyage qui nous intéressait le plus est celui où ils ont visité l’Alaska. Michel les a invités spontanément à partager un 5 à 7. Rencontre remplie de bonnes informations et la joie de les partager. Ils sont stationnés au John Prince Park depuis le 21 novembre dernier. En regard de leur voyage en Alaska, ils ont tenu un compte-rendu de leurs activités qu’ils ont publié sur «blogspot.com». Ils nous ont remis leur adresse du blogue. Merci à eux de leur générosité. Bon retour à la maison, la prudence est toujours de mise. À l’année prochaine, peut-être?

Jeudi le 4 avril — La remontée — An 3/Jr 306 — USA /Jr 163
Nous nous préparons lentement, faisant les choses correctement.
Nous sommes stationnés depuis un mois. La prudence veut que pour cette première étape de notre randonnée de la remontée soit sous le signe de la prudence. D’ailleurs le parcours choisi se fait tout au long sur l’autoroute 95. Nous faisons deux arrêts avant notre arrivée au camping. Le premier pour gorger de «fuel» l’Allegro et se restaurer, le second pour un temps de repos et la pause-pipi.
L’arrivée au camping, notre second choix, se fait à moins de 2 km de la sortie de l’autoroute. L’allure du camping est à l’égal de l’annonce défraîchie qui indique son entrée! L’installation se fait tout en douceur, nous y demeurerons trois nuitées. Nous voulons reprendre contact avec St. Augustine, la plus vieille ville en Amérique fondée par les espagnols en des temps plus glorieux pour eux et leur nation. Un arrêt où l’histoire sera au rendez-vous.

Vendredi le 5 avril — La pluie : saloperie - Golf Hall of Fame— An 3/Jr 307 — USA /Jr 164
Compte tenu de la qualité du terrain de camping où nous stationnons, la pluie rend le sol comme une presque boue sablonneuse et collante. Michel transporte Rosie en auto et rejoint une extrémité de la propriété couverte d’herbe, j’insiste de l’herbe et non du gazon, pour lui permettre de se dégourdir et ce, entre deux orages.
Nous ne perdrons pas la journée, nous avions prévu cette température et deux activités sont au programme. La première est une visite au «Camping World». La seconde est la visite au «Golf Hall of Fame». Nous avons été servis au magasin de camping par Ray. Il est né à London (Ontario). Sa sœur demeure actuellement à Ste-Adèle (PQ), mais a déjà habité Alma au Lac St-Jean, lieu que Ray a visité et dont il se rappelle très bien. Il nous parle des nombreuses côtes, de l’hôpital et du moulin à papier. Il exerce d’ailleurs, d’une façon généreuse, le peu de la langue de Molière qu’il connaît. Merci Ray de ton ouverture, à bientôt, peut-être?
Le second rendez-vous est à moins de 16 km de notre premier arrêt. Un complexe dédié au golf exclusivement. Le centre d’intérêt de ce complexe est l’édifice du «Golf Hall of Fame». C’est à la fois un musée du golf, l’histoire de son évolution et les exploits des professionnels et professionnelles de ce sport. Des mentions sont faites à des artistes amateurs de golf tel Bob Hope et ses relations présidentielles quant à ce sport. Plein d’artéfacts nous sont présentés allant d’anciens bâtons de golf jusqu’à celui utilisé sur la lune par Neil Armstrong, astronaute. La salle des trophées qui s’atteint par élévateur au haut d’une tour ainsi que le «Locker Room» sont d’un grand intérêt à visiter. L’un pour sa vue en hauteur du complexe, et l’autre pour les «exibits» des joueurs professionnels et l’intérieur de leur monde, résumé dans une penderie. Amateur de golf, moi-même, c’est réduire à bien peu de choses l’intérêt de ces «Gentlemen Golfers»!
Le billet d’entrée vous donne aussi droit de frapper une balle sur un vert construit sur une île à une distance de 138 verges; la possibilité d’essayer d’anciennes balles faites de cuir cousues à la main, et cela sur une surface recouverte d’une membrane synthétique; vous faire photographier sur une réplique du pont en pierres du club de golf de St. Andrews (Écosse); le tout dans un décor de verdure et d’aménagement paysager à couper le souffle.  
J’oubliais, à différentes heures de la journée, sont présentés des films, version IMAX, sur différents sujets, autres que le golf. Le complexe offre d’autres services comme la restauration, l’hôtellerie, la location et la vente d’appartements et de maisons. On y retrouve aussi une Académie de golf et des terrains de golf du calibre championnat. D’ailleurs cette année, début avril, suite au tournoi des Maîtres à Augusta en Georgie, les professionnels de ce sport se déplaceront ici pour une compétition. Meilleure chance à tous!

Samedi le 6 avril — 450ième St. Augustine — An 3/Jr 308 — USA /Jr 165
La plus vieille ville en Amérique fondée par les Espagnols fête cette année son 450ième anniversaire.
Sous la direction de Ponce de Leon, à la recherche d’une voie navigable vers les Indes, cette aventure l’a amené en Floride. Il y avait foule qui visitait à pied les différentes activités qui s’y déroulent.
Nous avons choisi de visiter une exposition de Pablo Picasso dédiée à la tauromachie. Il en était un fervent amateur et défenseur. Il allait jusqu’à dire : « Si je n’étais pas un artiste-peintre, je serais picador». Quelques heures consacrées à un artiste de renommée qui a fait beaucoup parler par sa conquête de l’absolu dans son art. Il a aussi déclaré jadis : « J’ai pris 4 ans pour apprendre à peindre et toute une vie pour savoir dessiner come un enfant».
Nous avons complété ce retour dans le district historique de St. Augustine par un arrêt au restaurant Le Floridian aux allures du sud de l’Espagne. Retour à la maison dans une circulation folle. À l’arrivée, le soleil brille de tous ces feux, le vent s’est apaisé, nous prenons l’apéro à l’extérieur. Nous profitons de ce temps de soleil pour marquer les jalons de notre route jusqu’à Washington. Les GPS sont programmés, le routard et les «camping books» sont marqués de signets.
P.S. En soirée, nous recevons des visiteurs qui cognent à la porte de l’Allegro. Le premier est pour s’enquérir si nous possédons un instrument de positionnement d’une antenne satellite pour la télé. Le second vient nous dire un «Au Revoir», il reprend la route du Nord, comme nous, demain à l’aube. Michel a parlé avec un voisin, Anglais d’origine, arrivé à Ottawa en 1972 qui lui raconte les déboires de sa descente en février suite à l’attente de son permis international!

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