Nous voilà de retour à Québec!

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Nous voilà de retour à Québec!

vendredi 3 août 2012

Du 29 juillet au 4 août

Dimanche le 29 juillet — Trois surprises — An 3/Jr 57 — CA /Jr 105
1ère surprise : Les résultats du GP de Hongrie n’ont pas dérogé de l’historique de cet événement. Comme je vous l’annonçais hier, les résultats des qualifications donnent les résultats de la course. Ceci s’est encore réalisé ce matin. Bravo à McLaren-Mercedes pour sa victoire et à Lotus-Renault qui revient à l’avant-plan de ce championnat par une 2ième et 3ième place. Voilà, entre autre, une bonne raison pour laquelle j’adore la F1…
2ième surprise : Le pare-soleil électrique du pare-brise ne répond plus à la commande du commutateur. Recherche de documentation dans celle reçue, rien. Recherche sur la toile, à partir de la compagnie fabricante du matériel, surprise, tout est là! Nous démontons le pare-soleil qui est essentiellement un store actionné par un très petit moteur électrique qui doit être programmé. Cette programmation se perd si le voltage se situe dans une zone supérieure ou inférieure à 13.6/11 volts. Nous devons enclencher, à ce moment, une procédure pour redonner la programmation à la carte mémoire du moteur actionnant le pare-soleil. Replaçons le tout sur le tableau de bord, nous y verrons demain, car une 3ième surprise nous arrive…
3ième surprise : Colette et Marcel, sœur et beau-frère de Michel, accompagnés de Fernand et Raymonde, leurs voisins de résidence, se pointent sur notre site de camping. Ils connaissent bien l’endroit pour y avoir séjourné deux semaines avec nous en 2010. Quelle belle surprise que leur visite inattendue! Ils campent actuellement à Baie Ste-Catherine aux abords de la rivière Saguenay, face à Tadoussac. Une surprise mémorable, il va s’en dire! Merci à vous deux, Colette et Marcel, et à leurs compagnons, Raymonde et Fernand.

Lundi le 30 juillet — Le succès se laisse attendre — An 3/Jr 58 — CA /Jr 106
Tôt le matin, pour les filles, nous reprenons là où nous avons laissé, la réparation du pare-soleil assimilé à un store mécanisé. La première tâche est de remonter les deux stores sur leur support conjoint. La seconde partie du travail consiste à suspendre au plafond, sur ses attaches vissées, une pôle de plus de 8 pieds qui supporte les 2 stores de longueurs équivalentes et ce, assis sur le tableau de bord dans un endroit exiguë. Vive les vacances en camping, disiez-vous ou disions-nous!
Allons-y pour inscrire dans la mémoire du moteur les paramètres du programme de descente et de remontée. Mais avant, pour se donner espoir, essayons le store de nuit. Tout fonctionne à merveille. Quant à l’autre store, nous obéissons aux consignes du fabriquant pour entendre le «beep» qui annonce un insuccès. Il nous reste, en dernier espoir, à contacter le fabriquant. À suivre…
Hier, en soirée, un jeune couple de Longueuil s’est arrêté pour faire connaissance, comme cela se réalise souvent sur les terrains de camping. Ce midi, lors d’une promenade, ils se sont à nouveau arrêtés et ils nous ont invités à nous joindre a eux pour une visite de la chute de la rivière St-Jean. Là, frayent les saumons qui essaient, en vain, de vaincre cet obstacle et remonter la rivière.
Quel spectacle naturel ces nageurs infatigables nous offrent-ils! Il faut aussi savoir que leur randonnée a débuté de l’autre côté de l’Atlantique, quelque part en Norvège ou au Danemark.
Cela mérite de fêter cette excursion et nous invitons Johanne et Roch à partager le repas du soir avec nous. La bonne humeur et l’atmosphère chaleureuse font bon ménage avec le bon vin et la température exceptionnelle des vacances de fin-juillet de nombreux Québécois. Merci à Johanne et Roch d’avoir osé nous inviter et accepter la nôtre en retour. Bonne fin de vacances à vous deux !
P.S. Au menu, vous l’aurez deviné, du saumon d’élevage, cette fois…

Mardi le 31 juillet — La canicule, tous les jours — An 3/Jr 59 — CA /Jr 107
Nous sommes campés à l’Anse St-Jean depuis le 22 juillet. À l’exception d’une nuit d’orages et de fortes bourrasques, c’est la canicule. Soyons précis, quelques journées n’ont pas dépassé les 25 degrés C., mais toutes les autres se sont approchées, ont atteint ou dépassé les 30 degrés C. Le pire, c’est que tous y aspirent en même temps qu’ils en souffrent! C’est comme cela la vie!
Michel s’est astreint à nettoyer le BBQ, incluant les jets de gaz obstrués par le gras des fritures et des viandes. 2 essais positifs concluent au succès…Louise s’emploie au nettoyage intérieur de l’Allegro par ce temps de canicule. Quel courage!
Michel, comme activité de loisir, s’offre une pratique de golf au champ d’exercices par cette température voisinant les 32 degrés C., comme dans le beau vieux temps, il y a très, très longtemps. Nostalgie quand tu nous tiens… Il découvre chez son jeune voisin, Marc-Antoine, de réelles habiletés, pour ne pas dire de talent pour ce sport. Il a invité ce dernier à frapper quelques balles et il lui découvre un excellent élan qu’il lui reste à mûrir. Bravo Marc-Antoine.
Le reste de la journée est sous le signe de la «Farniente». Nos deux nouveaux amis, Johanne et Roch, s’arrêtent à notre site à la brunante. Johanne a découvert une ceinture identique à la sienne et l’offre à Louise à titre de présent d’amitié. Cette ceinture porte une gourde et des poches pour y déposer «cell» et autres articles…Le placotage et les discussions complètent cette journée autour d’un feu activé au gaz propane.
P.S. Notre maison motorisée est devenue d’Allegro Bus, une «Ah! Le Gros Bus». Géniale comme appellation, n’est-ce-pas?

Mercredi le 1er août — Le Paradis, c’est ici… — An 3/Jr 60 — CA /Jr 108
Nous choisissons de nous diriger vers le village de Petit Saguenay, à tout hasard. Notre seule préoccupation, pique-niquer. Nous arrêterons à l’épicerie du village acheter une baguette, des fromages, une terrine et une boisson d’accompagnement.
À peine démarrés, nous sommes déjà rendus au village, quelque 15 km plus à l’Est de l’Anse St-Jean. Nous y découvrons le pays de Bertrand et de Rose-Yvonne, des connaissances rencontrées lors d’une aventure de camping en caravane. Bertrand fut jadis maire de ce village et Rose-Yvonne, madame la Mairesse. Nous vous confirmons que cette dernière est beaucoup plus amusante que l’élu, loin d’être mièvre, par ailleurs.
Au cœur du village, nous découvrons une boulangerie où nous achetons une miche pour deux. À l’épicerie, Louise trouve rapidement la liste des victuailles à se procurer pour le pique-nique.
Direction, le quai, annoncé à 4 kilomètres. Quelle découverte avons-nous fait en nous laissant guider par notre instinct! Quelques photographies prises des lieux peuvent difficilement rendre justice à cette nature, si merveilleuse. Pour compléter la journée, nous prenons rendez-vous avec le magnifique fleuve St-Laurent (St-Siméon) où se retrouvent pleins de touristes en vacances. Certains prendront le traversier pour débarquer à Rivière-du-Loup, sur la rive Sud du fleuve, d’autres camperont sur place et certains poursuivront leurs routes vers un ailleurs.
En ce lieu, nous captons les ondes satellites de notre fournisseur de I-Phones, celles qui nous permettent d’être en lien avec le reste de la planète.
Retour au camping de l’Anse St-Jean en fin d’après-midi, comblés d’images grandioses de cette nature éloquente, bien de chez nous! Un vrai PARADIS.
P.S. Une petite ondée nous accompagne au long de notre route en s’approchant de l’Anse St-Jean. Je parle bien d’une ondée et non d’un orage ou d’une averse.

Jeudi le 2 août — Journée de cueillette — An 3/Jr 61 — CA /Jr 109
Notre journée est consacrée à la cueillette de petits fruits, framboises, bleuets et mûres, si possible.
Arrivés chez le maraîcher-fruitiers, nous découvrons que sa récolte a subi des dommages irréversibles pour les bleuets. De plus, pour les mûres, nous sommes trop tôt. Il y plein de framboises, mais elles ont vécu la canicule à la dure. Nous cueillerons donc des framboises et, en guise de remplacement des bleuets, un plein panier de gourganes, une variété de fève qui fait la notoriété de la région Saguenay/Lac St-Jean.
Quelques minutes avant notre départ, un campeur ébéniste nous a fait des suggestions pour solidifier la table en y ajoutant une patte de renforcement. De plus, il nous informe sur les matériaux à utiliser et la façon qu’il procède pour escamoter cette dernière.
En route pour la cueillette des bleuets…   
Le soleil tape fort et devant l’évidence d’une récolte déficiente, nous n’allongeons pas notre séjour au soleil. Nous nous arrêtons dans une petite boutique à la fois restaurant, traiteur et pâtisserie. Nous y dégustons le plat du jour, soit un pâté à la viande accompagné d’une salade, le tout suivi d’un délicieux gâteau Boston comme dessert. L’achat de quelques provisions offertes en étalage complète notre arrêt.
Retour au camping de l’Anse St-Jean, douche et apéro avec nos amis Johanne et Roch. Pour eux, la vraie dernière journée de vacance, c’est demain. Ils quitteront samedi matin, enchantés par les lieux et la température caniculaire. Un petit feu de camp terminera la journée par une soirée tiède et sans vent. Merveilleux, n’est-ce-pas!

Vendredi le 3 août — Vacances/Construction = Cochées  — An 3/Jr 62 — CA /Jr 110
Dernière journée des vacances de la construction au Québec, plusieurs personnes sont touchées par cette fin qui sonne un peu comme un glas.
En  comparaison avec la dernière quinzaine toute ensoleillée, la grisaille est soudainement apparue pour quelques heures. Voilà l'occasion d'un temps de repos avant de reprendre le collier du travail. La beauté dans tout cela, est d’en avoir profité à plein. Ce que nous avons fait, je crois.
 Bon retour au travail à tous ceux et toutes celles pour qui les vacances sont terminées. Quant à nous, nous poursuivrons les nôtres, toujours en suivant le soleil.

Samedi le 4 août — Piste cyclable de La Baie — An 3/Jr 63 — CA /Jr 111
Comme nos vélos sont moins adaptés aux pistes caillouteuses partagées avec les automobilistes, nous roulons des «hybrides», chaussés de jantes et pneus moins larges, cela présente des dangers ou des difficultés. La piste de l’Anse St-Jean étant construite de parties asphaltées, caillouteuses et de graviers fins, cela est moins approprié, de là, notre escapade en ville!
Encore une fois, quelle belle idée!
Temps ensoleillé, piste asphaltée faisant le tour ou presque de la baie des HA HA, nous nous sommes rendus à la marina en passant par la fromagerie Boivin, fermée en ce samedi. Une excursion complémentaire de 4 kilomètres au tracé de la piste.
Nous avons continué notre randonnée en revenant sur nos pas jusqu’à l’extrémité de la piste qui donne sur un quai inutilisé de nos jours. Il faisait, ce quai, l’orgueil des barges remplies de pitounes à ras-bord du temps des vaches grasses des moulins de papier.
Petit crochet chez l’épicier Simard pour y cueillir des victuailles suivi d'un court arrêt au terminus de la piste avant de la reprendre en sens inverse pour rejoindre notre voiture stationnée en contrebas de la ville. Dans ce retour, nous avons circulé près des battures en s’informant sur les hautes marées, la flore et la faune de la baie.
Retour tranquille au camping de l’Anse St-Jean pour y nettoyer nos bicyclettes qui en avaient bien le besoin…Michel s’en est chargé avant de les accrocher au support qui les transportera dans Charlevoix lundi. Douches, lavage des vêtements et souper fait de salades pris à l’extérieur.  
P.S. Nous sentons les vacances s’achever, l’atmosphère est plus fébrile qu’à l’habitude dans ce camping sans histoire! La soirée devrait être festive pour plusieurs de ces campeurs… Souhaitons-leur bonne fin de vacances, À l’an prochain, peut-être?

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