Dimanche le 20 novembre — Le vieux centre-ville de Tucson — An 2/Jr 171 — USA /Jr -21
Nous avons consacré notre avant-midi et une partie de l’après-midi à la visite du vieux district du centre-ville de Tucson. Notre premier arrêt, le centre d’information touristique.
La première proposition qui nous est faite est celle de marcher à la découverte du vieux district au moyen d’une carte en suivant un tracé peint sur les trottoirs. Pas très différent de la marche de Compostelle, comme moyen de repère. Cela nous amène à découvrir les nombreux attraits de cette ville au ras des pâquerettes.
Le premier regard nous donne l’effet d’une ville pour enfants tellement ses édifices sont colorés et inhabituellement peu dimensionnés. Comme preuve, au centre-ville, on ne retrouve que 4 édifices en hauteur tout à fait récents et propriétés publiques. Ils détonnent par leur modernisme, mais s’imbriquent bien dans l’ensemble architectural. Nous sommes au cœur de la culture mexicaine à la mode américaine.
Il faut se rappeler que les USA ont acheté pour 18 M$ au gouvernement mexicain, à la fin du 18ième siècle, une grande partie du sud-ouest de l’actuel territoire américain dont l’état de l’Arizona fait partie. De ce fait, ils ont aussi acheté une population, une langue étrangère, une culture et une architecture typique, d’influence espagnole/mexicaine. Ce tracé nous fait parcourir le centre-ville et ses principaux points d’intérêt.
Couleurs vives, propreté exemplaire, la présence des arts et de la culture par ses parcs ornés de sculptures, sa bibliothèque (des personnes attendaient son ouverture prévue à 13h00, ce dimanche), son centre des congrès, des théâtres et de nombreux musées dont un dédié aux enfants. Très différent de la banlieue, plutôt laide et sale, observée jusqu’à présent!
Nous avons complété notre visite en prenant le lunch dans un restaurant mexicain trouvé au hasard de notre balade à pieds. Le «El Minuto Cafe» est, dans l’âme et dans son décor, purement mexicain. Tous y parlent une langue différente de Shakespeare. Louise a choisi de manger une salade aux avocats servie avec vinaigrette séparée…Michel a choisi au menu le El Minuto SPECIAL, une fricassée mexicaine composée de bœuf, de fèves, d’un rouleau impérial aux légumes et poulet et du chili concarne, le tout nappé de fromage.
D’autres visites nous attendent au cours de la prochaine semaine dont un arrêt à Nogales à la frontière du Mexique. Peut-être traverserons-nous la frontière? Qui sait? C’est à suivre…
Lundi le 21 novembre — Journée perdue — An 2/Jr 172 — USA /Jr 22
J’ai perdu ma journée. Je ne sais plus où elle est passée. Il est 20h00., il me reste 4 heures pour la retrouver. J’ai l’humeur plutôt à l’assassiner, mais pour cela, il me faut la récupérer. J’en ai ni le courage, ni la force. Tant pis, çà lui apprendra à me filer constamment entre les doigts.
Je vous raconte. Cette journée a commencé mollement. Pluie, pas pluie, qui sait? Je me propose de nettoyer le toit du Camino. C’est vrai, les serviettes sont dans l’auto . Blanche-Neige, l’auto, est partie avec Louise qui l’utilise en ce moment. Problème de connexion avec le réseau informatique. Rien n’est réglé. Il faudra attendre d’être au prochain camping à Yuma. Entretemps, nous nous brancherons au restaurant du camping où le Wi-FI est disponible.
Au retour de Louise, Michel se propose, comme exercice, d’aller frapper des balles de golf. Il entre l’information dans le GPS et hop, en route. «Vous êtes rendu maintenant à destination sur votre droite.» Les données actives du GPS ne sont pas à jour, le terrain de pratique a été envahi par un développement immobilier contigüe!
Mais pourquoi devrais-je courir derrière cette foutue journée?
Non jamais, je veux, tout simplement, l’oublier…
Mardi le 22 novembre — Le canyon Sabino — An 2/Jr 173 — USA /Jr 23
Nous avons fait la montée du canyon Sabino en navette et sommes redescendus à pieds, une petite marche de 6 km (3.8 milles).
J’ai changé le nom de Sabino Canyon par celui de Cactus Canyon. Ils y sont tellement présents et nombreux sur cette terre désertique, une presque forêt de cactus. Ici, comme ailleurs en hémisphère nord, nous sommes en saison d’automne. Le phénomène de photosynthèse s’applique. L’arbre emblématique de l’Arizona, le sycomore, comme l’érable de chez nous, voit ses feuilles se colorer de jaune. Sans être chauvin, les couleurs de notre érable sont plus belles à l’automne.
La surprise des surprises fut le ruisseau qui accompagne notre marche tout au long de la descente. Dans un lieu aussi désertique, comment imaginer l’existence d’un ruisseau qui devient torrent en crus saisonnières? Aussi, pour permettre le passage des véhicules, plus d’une vingtaine de pontons ont été construits lors de la récession en 1930. Ils sont, par le concept, modelés sur les ponts romains soient avec des arches de soutien. Magnifiques, sont-ils!
Le soleil et une température de plus ou moins 70 degrés F. (21 degrés C.) nous accompagnent en cette journée de randonnée dans la nature au sud-ouest de l’Arizona. Nous sommes à moins de 30 minutes en voiture du centre-ville de Tucson. La construction résidentielle y est rendue tout près d’ailleurs!
Nous avions commandé du LPG qui nous fut livré en début de journée. Tant mieux, cela nous a donné plus de temps pour notre randonnée.
Question : Que signifie LPG? J’attends vos réponses... Bonne chance! Le prix à gagner est une mention de votre/vos nom(s) dans le blogue et une photo, si disponible.
p. s. du P. S. Pour la photo, c’est selon que vous le souhaitiez ou pas!
Mercredi le 23 novembre — Thanksgiving Day - L’Action de Grâces — An 2/Jr 174 — USA /Jr24
Demain, c’est la «Thanksgiving», jour de réjouissances et de débordements religieux et patriotiques. Cette fête, semble-t-il, est plus célébrée que la fête de Noël chez nos voisins du Sud!
Il faut réserver tôt ses billets d’avion si on doit se déplacer au loin, car il y a affluence. Vous aurez compris que la règle économique de «l’offre et la demande» s’applique là, plus que jamais. Il s'agit d'une Fête nationale célébrée en famille, seules les personnes travaillant dans les services essentiels ne sont pas en congé. C’est une fête où la tradition exige que le menu du jour ait comme plat principal de la dinde. Les dirigeants du camping, en lien avec la tradition, fourniront la dinde, et dans un dîner communautaire chacun apportera les compléments nécessaires au partage.
Nous laisserons nos amis américains se congratuler entre eux. Nous vaquerons à des activités bien terre-à-terre et nous leur souhaitons : «Happy Thanksgiving»!
P.S. Nous serons en congé d’écriture demain, 24 novembre. Congé de la «Thanksgiving» oblige!
Jeudi le 24 novembre — Congé de la «Thanksgiving» — An 2/Jr 175 — USA /Jr 25
Je vous l’avais dit, nous faisons comme nos amis américains, nous sommes en congé de la «Thanksgiving». Tourlou…
Vendredi le 25 novembre — Jour de la Ste-Catherine — An 2/Jr 176 — USA /Jr26-
Belle prudence que d’avoir pris congé à la «Thanksgiving». Le lendemain, la fête se continue par le «Black Friday». Qu’est-ce que c’est? Je traduirais cela par le «Boxing Day» américain avec tous les soldes…avant-Noël!
Comme cette journée est incluse au long congé national qu’est celui de la «Thanksgiving», il y a foule dans les magasins, veuillez me croire! À grand renfort de publicité, c’est la journée par excellence des records de vente pour les commerçants. C’est aussi la fête de la carte de crédit…
Nous nous y sommes plongés, en nous rendant au Centre commercial de Tucson. Quelle foule trépidante qui garde, malgré l’atmosphère, une certaine retenue, tout de même. Louise ne trouvera pas les souliers qu’elle souhaitait acheter, because, la saison froide est débutée… et que les étals présentent seulement les vêtements d’hiver, souliers inclus. Ce sera pour San Diego, espère-t-elle! Quant à Michel qui souhaitait trouver de nouvelles pantoufles et des espadrilles neuves, c’est chose faite grâce au flair de Louise.
Pour ne pas être en reste, Louise a sorti, de sa réserve, une paire de souliers neufs, achetés l’hiver dernier, lors de notre séjour en Floride.
Il faut vous raconter notre mésaventure du passage de l’heure avancée à l’heure normale au début de novembre.
Deux évènements se sont conjugués pour créer cette méprise. D’abord le changement d’heure (passer de l’heure avancée du «Mountain Time» à l’heure normale) et notre périple au Texas où l’heure s’avançait par 2 fois 1 heure.
L’erreur de base a été de considérer que nous étions à l’heure du Pacifique, donc 3 heures d’écart avec l’heure de l’Est (Québec). Nous devions plutôt être à l’heure des «Montagnes Rocheuses» à seulement 2 heures d’écart. Nous avons même accusé nos I-Phones d’incompétents…Si Steve Jobs était encore vivant, nous serions remontés jusqu’à lui assurément.
Lors de notre shopping du «Black Friday», j’ai demandé l’heure à un client. Il m’a remis les deux yeux vis-à-vis des trous. Maintenant, nous sommes sûrs que nous demeurons au «Mountain Time» jusqu’à Yuma, à 2 heures d’écart avec l’Est (Québec).
P. S. Le seul inconvénient était que la noirceur arrivait tôt, mais que soleil, au réveil, était présent en compensation. Donc pas si mal, sauf pour les rendez-vous!
Demain, je vous parle de GÉNÉALOGIE.
Je crois que le LPG c'est du "Liquid Propane Gas", étant connaisseur de ce breuvage d'élixir pour notre caravane à selette. C'est aussi la preuve qu'on lit votre blog à l'occasion. Si vous passez par le Texas, vous êtes les bienvenus dans notre Casita (voir notre blog pour les détails). Bonne continuation de votre merveilleux voyage.
RépondreSupprimerPaul de Nantelise