Comme premier contact avec Sarasota, nous marchons le district historique et la marina.
Nous y avons observé, en ce dimanche, un quartier historique presque désert de sa population de travailleurs pour ce qui est de la rue, de ses boutiques et de ses banques. Même que l’église Baptiste, toute blanche, avec son clocher en flèche, était fermée aux visiteurs.
Le quartier historique résidentiel était à peine plus vivant en apparence. Quant à la marina, un parc ferme sa rade qui abrite de nombreux bateaux de plaisance et des ‘’charters’’. En façade de la marina et au pourtour, nous retrouvons de nombreux condominiums, plus luxueux les uns que les autres. Ils sont peinturés aux couleurs espagnoles pour plusieurs. Propreté et calme sont de rigueur. Quant à la richesse, elle va de soi!
Nous avons pu constater que l'hiver est bien terminé et que le printemps s'installe rapidement. Nous nous réjouissons de la présence des fleurs qui colorent en embellissent l'environnement.
Nous nous arrêtons à une pâtisserie/ restaurant/dépanneur italien où la clientèle se presse lentement. Nous nous assoyons et y buvons un café capuccino et américain.
Devinez à qui va le capuccino et l’américain?
Louise : Américain ou Capuccino? Michel : Américain ou Capuccino? La réponse vous sera donnée demain. Bonne chance…
P.S. Nous reviendrons demain ou mardi pour y écouter ou voir un spectacle. À suivre…
C’est un lundi d’importance, nous procédons à la planification de notre court séjour à Québec à la fin avril/début mai. Une dizaine de rendez-vous auprès des intervenants de la santé sont pris. À distance, nous sommes à Sarasota en Floride, nous avons réussi l’impossible. Nous avons obtenu dans un court délai, moins de 2 heures, par les voies régulières, tous les rendez-vous médicaux nécessaires. Bravo à nous! Aux différents personnels du système de santé, MERCI! Nous prévoyons donc arriver au Québec le 22 avril, jour du vendredi saint et repartir dès le 7 mai. Nous sommes très heureux de ce résultat puisque le périple que nous entreprendrons ensuite vers l'ouest couvre plus de 4000 km et qu'il vaut mieux visiter Yellowstone en été!
Suite à ce succès, nous parcourons la piste cyclable/marche longue de 5,6 km (3,5 milles). On y retrouve un terrain de jeux clôturé pour les chiens, jeux de tennis, lac pour la pêche, une bibliothèque, un centre d’ordinateurs, des éviers pour laver les chiens gros et petits, salle de lessive et séchage, jeu de boulingrin, de pétanque, de fers, de shuffle board, de frisbee, piscines et j’en passe. Il faut noter qu’il y a plus de 1700 emplacements presque tous loués en cette période de haute saison.
Michel, après avoir fait quelques téléphones à la famille, s’occupe de la lessive et du séchage des vêtements. Louise s’allonge au soleil suite à la douche et dévore un livre concernant la famille royale d’Angleterre, plus particulièrement l'histoire d'amour entre Kate et William! C’est à suivre…
L’annonce d’une journée pluvieuse ne s’est pas matérialisée, ensoleillé et 23,6 degrés Celsius.
P.S. Réponse au quiz d’hier…Louise : capuccino; Michel : américain.
Les gagnants se méritent un voyage virtuel sur notre blogue. Toutes nos «Félicitations» et nous vous souhaitons la bienvenue à bord!
Mardi le 8 mars — Projet d’écriture — Jour 279 — USA /Jr 130
Je me lève à 6h30 et le thermomètre indique un maigre 10 degrés Celsius. Vite le chauffage et les vêtements. Il faut dire que le pyjama est plutôt léger! Le soleil se réveille aussi et en 2 heures il fait osciller le thermomètre à 19 degrés Celsius. D’ailleurs, à son zénith, il indiquera un bon 28 degrés Celsius. C’est tant mieux!
Louise et moi prenons tout l’avant-midi pour élaborer un projet d’écriture de notre aventure qui a débutée le 7 août 2010. Cette aventure virtuelle ou en devenir, à cette date, s’est réellement concrétisée à compter du 3 juin 2011. Depuis, elle se continue…
Nous voulons y raconter nos aventures, nos mésaventures, nos découvertes, nos surprises, nos rencontres et nos états d’âme peut-être? Nous aviserons!
Nous procédons à la préparation pour notre départ de Sarasota avec la même attention et le même rythme lent qu’à l’habitude. Malgré toutes ces précautions, Michel oublie, sous le Camino, le tapis d’entrée de type paillasson qui sert de tapis de repos pour Rosie quand elle se met à l’abri du soleil. Ne t’inquiète pas Rosie, nous le remplacerons par un plus beau. En attendant, un ‘’mud flap’’ de camion fera l’affaire!
Nous aiguillons mal notre sortie du hyway 275 nord. Nous pensions que la sortie 39 serait suivie de la 39 B, la sortie, celle qu’il nous fallait prendre. Nous avons donc fait un détour d’une dizaine de milles (16 km) dans la ville de Tampa, sans encombre! Notre patience légendaire est récompensée, nous atteignons le Bay Bayou RV Resort avec facilité.
L’installation commence bien. Louise, sous les yeux envieux de résidents et résidentes, stationne à reculons le Camino au premier essai dans l’étroite passe allouée. Bravo. "Elle m’impressionne", me dit le voisin New-Yorkais. Je vous l’avais dit qu’elle était excellente!
Sous les consignes de Michel, Louise recule ensuite notre petite voiture «Blanche-Neige» et brise le tuyau de notre entrée d'eau…Les consignes de Michel ont manqué de précision! Nous avons eu droit à la création d’un geyser qui inonde l’emplacement de notre voisin New-Yorkais qui s’en amuse, fort heureusement! La gérante du camping, appelée à l’aide par un employé, nous confie, avec un sourire, que l’incident lui est arrivé la première fois qu’elle a campé au Bay Bayou. En Floride, il semble naturel de vivre avec l'eau... nous sommes d'ailleurs installés dans un bayou!
Pendant que s’effectuait la réparation, Louise et Michel ont poursuivi l’installation tant intérieure qu’extérieure. Cela se fait magnifiquement. À la suite à la réparation du bris d’aqueduc, les douches sont bienvenues…
Tout est sous contrôle incluant notre tempérament, toujours aussi calme et détendu! Maintenant, reposons-nous…
P.S. Nous serons branchés sur le câble de télé du camping, notre coupole ne pouvant capter les ondes satellites because trop d’arbres.
Nous rejoignons Geneviève et Marc-André en soirée par l’intermédiaire du logiciel Skype qui nous permet, avec plaisir, de les apercevoir a l’écran. Les chiens, «Comme Toi» et Rosie, en profitent pour fraterniser! Que penser de ces nouvelles technologies?
Le réseau informatique du camping s’avère efficace, Louise s’en réjouit.
Jeudi le 10 mars — 1ère nuit à Tampa, Pluie torrentielle, Éclairs et tonnerre. — Jour 281 — USA /Jr 132
C’est une première en Floride, forte pluie accompagnée d’éclairs et de forts coups de tonnerre. Nous sommes à la chaleur et à l’abri des intempéries de cette nature dans le Camino. Tant pis si la nature se déchaîne. Même notre chien Rosie reste impassible.
C’est la journée idéale pour Louise qui s’attable pour commenter les travaux de sa doctorante, Suzanne.
Michel, en allant à la déchetterie, fait la rencontre d’un ex-enseignant de Val-d’Or qui lui donne le nom d’un camping à Meza en Arizona. Il y a séjourné en février/mars 2010. Selon son appréciation, c’est le ‘’nec plus ultra’’ des campings qu’il a visités. Il parle et de la température du moment et des activités offertes. Belle rencontre que celle-ci, aussi fortuite soit-elle!
En après-midi, le temps se met au frais et les météorologues prévoient une nuit encore moins clémente. Nous devenons plus frileux…
Vendredi le 11 mars — Le froid nous assiège! — Jour 282 — USA /Jr 133
Comme notre métabolisme s’acclimate rapidement! Nous sommes dans le sud des USA depuis à peine 4½ mois et nous pestons contre une température minimum de 11 degrés Celsius la nuit… La fournaise du Camino est un précieux outil quand le froid nous assaille ainsi! Ce fut le cas cette nuit. Le thermomètre s’est montré chiche toute la journée en indiquant une ligne ou deux au-dessus de 20 degrés Celsius. De plus le vent présent nous empêchait de le goûter.
Louise et moi, en profitons pour entreprendre la préparation de la portion du parcours de ce printemps/été. Nous avons élaboré le parcours potentiel des mois de mai et de juin. Cela nous amènerait de Québec à Garrison au Dakota du Nord. Par la suite, ce serait Rushmore Memorial, le parc Yellowstone, l’Idaho, l’Utah, l’Arizona et le sud de la Californie.
Cette première portion, de Québec à Garrisson, couvre autour de 3630 kilomètres (2270 milles).
Le trajet pourrait être le suivant : Québec - Beloeil - St-André-Avelin - Kingston - Niagara - Détroit - Nappanee - Chicago - des Moines - Sioux City - Sioux Falls - Fargo - Bismark - Garrison. Voilà le premier jet d’un tracé possible.
Louise se rend chez le coiffeur et en profite pour faire quelques emplettes. Michel pendant ce temps lit à l’extérieur et entre prendre une douche pour se réchauffer après avoir promené le chien Rosie.
Demain, le musée de Salvatore Dali à St-Petersburg nous attend. Peintre surréaliste d’origine espagnole du 20ième siècle, considéré par plusieurs critiques comme un ‘’fumiste’’ de la peinture.
Samedi le 12 mars — Visite du musée consacré à Salvador Dali, peintre catalan originaire d’Espagne — Jour 283 — USA /Jr 134
Nous faisons la visite de ce superbe édifice moderne dont l’artiste lui-même aurait été sûrement fier, connaissant son ego sans borne! Parlons d’abord du centre-ville et de sa marina qui caractérise la ville de St-Petersburg. Quelle splendeur! Des édifices en hauteur qui abritent résidents et snowbirds, une architecture simple, minimaliste et coloré. Somme toute, une architecture qui se marie au décor de la mer. Ajoutons, la marina qui abrite de nombreuses et magnifiques embarcations, un autre décor unique pour l’œil. Quant aux rues résidentielles et commerciales, elles sont, à la fois, sobres et parsemées de verdure et d’arbres. Nous y avons aperçu quelques parcs dans un arrondissement restreint. De plus, pour démontrer son dynamisme, un stade de baseball où se pratiquent des équipes professionnelles actuellement et une piste de course dans les rues et l’aéroport où se tiendra une course de la série Honda du 23 au 26 mars prochain. Que dire des résidents à qui nous avons demandé des renseignements, tout à fait charmants, disponibles. affables et coopératifs.
Comme nous sommes arrivés dans le soleil et un samedi, nous avons stationné au marché public de la marina où se tient tous les samedis la vente de légumes et fruits biologiques, des thés et cafés aux arômes divins, des breloques diverses, des vêtements appropriés, sont offerts des services de masseurs en plein air, des nourritures de toutes sortes y incluant d’infâmes hot-dogs, toujours aussi populaires!
Parlons du peintre maintenant et de son exposition permanente. Il faut savoir qu’il a vécu aux USA, comme réfugié, de 1940 à 1948. Les différentes salles d’exposition sont impressionnantes. Influencé successivement par Sigmund Freud, le mouvement surréaliste d’André Breton, la deuxième guerre mondiale, son séjour aux USA, la religion catholique, il en vient à définir sa propre voie et ce, rapidement. Il devient unique dans sa façon de s’approprier l’art de la peinture et de le publiciser. Audace et fumisterie se côtoient toujours.
Ses longues moustaches le caractérisent autant que ses yeux perçants. Dessins, huiles, holographie, grandes œuvres, sculptures auto portraits, tout y est exposé incluant un film dont il est l’e scénariste ‘’Le chien andalou’’.
Nous sommes impressionnés par le flot incessant de personnes qui circulent dans ce musée. Nous sortons enchantés d’avoir visité cette exposition qui nous a permis de mieux connaître l'artiste et son oeuvre. Nous apprécions également l'architecture original de cet édifice qui rend hommage à Dali et met en valeur son talent créatif à travers l'évolution et l'ampleur de ses réalisations.
Quel metteur en scène et quel fumiste que ce Salvador Dali!
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