Nous voilà de retour à Québec!
lundi 28 mars 2011
Du 27 mars au 2 avril
lundi 21 mars 2011
Du 20 au 26 mars
Lundi le 21 mars — Le printemps à Titusville — Jour 292 — USA /Jr 143
Les 2 derniers campings étaient très sablonneux et nos emplacements sous le couvert de nombreux arbres. En cette période de pollen à profusion, Michel a un sérieux travail de nettoyage extérieur à faire au Camino. Quant à Blanche-Neige, elle se porte beaucoup mieux, elle est plus rarement attachée…
À Titusville, nous nous sommes arrêtés dans un camping recommandé par d’anciens voisins, François et Nathalie, au Motor Coach RV Resort. La qualité est assurée... cependant, il n'y a pas de WI FI! Vous comprenez qu’après 10 mois consécutifs de camping, nous avons nos petites habitudes, voire nos petits caprices! Ces derniers, les caprices, sont excusés par l’âge…
Demain et mercredi, nous visitons le Centre spatial au Cape Canaveral ( Kennedy Space Center). Jeudi, nous nous rendons saluer à Daytona Beach, d’anciens voisins de Deauville, Carmen et Gustave. Nous leur ferons la surprise de Rosie.
Mardi le 22 mars — Paradoxes — Jour 293 — USA /Jr 144
Nous sommes au Kennedy Space Center à Titusville près D’Orlando en Floride. Nous observons plusieurs paradoxes qui se côtoient. J’en évoque quelques-uns…
La sécurité est omniprésente. Les personnes se soumettent à ces règles et à ces fouilles qui leur confèrent un sentiment de sécurité tant psychologique que physique. Par ailleurs, il faut bien avouer que ces mesures sont contraignantes et harassantes au quotidien!
L’ancien fait bon ménage avec le nouveau. Quand nous parlons d’ère spatiale, l’évolution est à vitesse grand V. Une exposition de l’évolution des fusées grandeur nature qui ont conquis l’espace en un demi-siècle seulement. Le dernier modèle de navette est aussi en démonstration et fait voir cette évolution. Le tout nous est présenté à l’aide du «shuttle launch experience», un programme de simulation digne de réalisme que vivent les astronautes au moment du décollage de leur engin. Que dire des commentateurs et commentatrices qui ont vécu l’expérience et qui ont aussi pris de l’âge! Le paradoxe de l’ancien et du moderne en un espace temps d’à peine un demi-siècle!
Le territoire de la NASA s'étend sur 140 000 acres de terrain occupé seulement à 10% pour les activités spatiales, incluant le télescope Hubble qui scrute de ses lentilles et émetteurs puissants l’évolution de l’univers en temps réel. Le reste est un refuge pour la flore et le faune. Cette dernière va de l’alligator à l’aigle royal symbole de l’Amérique.
Ce fut une journée remplie de soleil, d’un passé récent et d’un futur à définir et à réaliser.
Que dire de la température... Ces dernières 3 semaines, nous avons vu le thermomètre osciller entre le 75 degrés F. et le 88 degrés F. (23 C. à 29C.). Les pronostics pour les 7 prochains jours sont de 86 F. à 88 F. Nous transportons vers le nord ces magnifiques rayons de soleil pour tous nos amis et amies.
Mercredi le 23 mars — Tout et rien — Jour 294 — USA /Jr 145
Que faire d’une journée non planifiée? Se laisser faire à ne rien faire, pourquoi pas! Mais comment faire quand nous avons l’habitude de tout faire?
Nous prenons deux heures avant le petit déjeuner, à tenter de trouver un toiletteur pour Rosie. Rien à faire, ils affichent «complet» pour la semaine ou ils ne correspondent pas à nos attentes… Tant pis! Nous déjeunons car l'heure avance sans se laisser distraire par nos préoccupations.
Puis, une autre recherche s'impose, celle d’un terrain de golf avec champ de pratique où j’y ferai quelques exercices. Celle-ci s'avère beaucoup plus facile, l’académie de golf de Titusville est à quelques milles seulement de notre camping. J'y rencontre un ex-marine qui travaillait comme paramédic à la guerre du Vietnam. Il raconte, 40 ans plus tard, être encore traumatisé par ce qu’il a vécu.
Aussi à la recherche d'un coiffeur, j'en profite pour lui demander où je peux en trouver un. Celui-ci s'empresse de m'indiquer un bon barbier, le sien, Ruth, une latino. Il ajoute les renseignements pour s’y rendre. Merci Bruce Gant! Je m’y rends, mais pas de Ruth, elle est en congé. Ce sera Betty, originaire de l'Indiana et vivant en Floride depuis 3 ans, qui fera la coupe souhaitée. Tant pis ou tant mieux, on ne saura jamais!
Finalement, Louise s'est transformée en toiletteuse et elle a lavé Rosie qui s'est laissée bichonner avec plaisir. Puise elle s'est occupée du lavage des vêtements et du ménage du Camino. Pas mal pour quelqu'un qui n'avait rien à faire!
Pour compléter cette journée ensoleillée, finalement bien remplie, nous prenons une pause sur le patio avant de sortir le barbecue pour manger dehors. Il fait si beau, encore plus de 25 degrés Celsius! Une promenade dans le campling avec Rosie complète cette agréable soirée!
Jeudi le 24 mars — Visite à d’anciens voisins demeurant à Daytona l’hiver — Jour 295 — USA /Jr 146
Quelle belle rencontre de ces deux anciens voisins de Deauville, Carmen et Gustave! Comme ils sont demeurés accueillants et vivants. Nous avons l’impression de nous retrouver à la suite d'un long voyage. Nous partageons différents événements que la vie nous a apportés au cours de ces presque sept dernières années. Et comme la vie est généreuse, plein d’événements leur sont arrivés, comme à nous d’ailleurs!
Belles retrouvailles que celles des Fagnoul au cours de notre douce remontée vers le Québec.
Merci Carmen et Gustave de votre généreux accueil et longue vie à vous deux.
Affectueusement, Louise et Michel
Vendredi le 25 mars — Étape Titusville/St-Augustine — Jour 296 — USA /Jr 147
Samedi le 26 mars — Consultation médicale — Jour 297 — USA /Jr 148
lundi 14 mars 2011
Du 13 au 19 mars
Demain, direction Orlando, nous nous amuserons dans les manèges et visiterons Epcot Center. Nous souhaitons apprendre des choses intéressantes sur la planète Mars entre autre.
Mais aujourd’hui, c’est le grand nettoyage. Comme notre rythme est lent, nous commençons tardivement et terminons qu’en fin d’après-midi.
Michel se charge du lavage des vêtements, endroit très occupé. En ce début d’après-midi. Les résidents-travailleurs ont tous choisis cette fenêtre de leur horaire pour ce faire. Exceptionnellement, 2 hommes sont de corvée. Michel rencontre Dale qui travaille à l’aéroport de Tampa dans le fret/cargo. Deux choses l’inquiètent, en plus de son surpoids, la sécurité nationale et l’augmentation du prix de l’essence. Cette dernière ralentira la reprise économique, déjà difficile.
Louise nettoie l’intérieur et Michel l’extérieur. Le camping a comme fond de terrain un sable gris qui s’agglutine avec tout. Ce sable est très fin, contrairement à ce que nous avons déjà rencontré (ex. : Tallahassee, Flagstaff) , il colle à tout et à rien. Malgré que nous soyons précautionneux, nous en entrons une brouette ou presque à chaque jour! Le plus grand coupable, c’est le chien Rosie qui n’a pas obligatoirement les mêmes règles de propreté que nous. Enfin, c’est un chien. Je commence à en douter, car il nettoie ses patois comme un chat. Zoé lui a enseigné.
Des vers à soie, comme les dénomme Louise, longs d’à peine 2 cm. couvrent la partie extérieure, côté passager. Ils sécrètent un fil, semblable au fil d’araignée, et se balancent à son extrémité. Cela oblige à laver les vitres, les murs, nettoyer le auvents et comble de malheur, laver le boyau d’arrosage!
Tout s’est bien fait, sauf que l’émission ‘’Beautés désespérées’’ se joue en reprise, un évènement pour faire de vous un meurtrier!
Hier, j’ai nettoyé grossièrement le Camino. Ce matin, je découvre le visage caché de ce camping, sablonneux et agrémenté de nombreux arbres et palmiers. Le toit, les gouttières, l’auvent de l’extension ont besoin d’un lavage en profondeur. Il en sera de même pour Blanche-Neige. Pour l’instant, nous procédons à l’essentiel.
La suite se fait relativement bien sauf pour le premier kilomètre où Michel, le conducteur, traverse la rue au lieu de tourner sur la droite. Un chemin étroit bordé d’arbres qui font parapluie et frottent sur le toit du Camino. Nous quittons Tampa, impressionnés une fois de plus, par la qualité des infrastructures routières.
Lentement…Orlando et la sortie 55 sur la 4 se présente rapidement sauf que le GPS nous dirige à gauche et que nous devons aller tout droit. Contre mauvaise fortune, nous faisons bon cœur et remplissons le réservoir d’essence. Parlons du prix de l’essence, quand nous étions ici en octobre, nous payions 2,20$ le gallon US. Aujourd’hui, en ce temps de guerre, nous le payons 3,50$. Vive la guerre!
Nous retrouvons le camping après avoir communiqué avec les responsables.
L’installation se fait bien. Nos voisins sont deux frères dont l’un habite Buffalo et l’autre le Minnesota. Ce dernier possède un petit chien Jack Russell, du nom de Jack, qui circule dans les environs librement. Naturellement, il rend visite à Rosie et ils deviennent rapidement des amis!
Nous mangeons un sandwich sur le patio, il est 16 h. Nous sautons dans la douche et complétons par un apéro, toujours à l’extérieur sur le patio.
Suite au souper, nous prenons une marche avec Rosie et rencontrons, sur son site, le propriétaire de 2 immenses Vieux bergers Anglais (Old English Sheepdogs). Comme à l’habitude, Rosie ne se laisse pas impressionner, elle impressionne!, plutôt!
P.S. À Tampa. Michel dans sa promenade du matin avec le chien Rosie, rencontre un autre propriétaire de chiens qui s’intéresse aux Coton Tail. Il demande s’il peut nous rendre visite pour le montrer à son épouse. Un couple charmant qui est charmé par le caractère joueur et facile de Rosie. Louise, avec l’aide d’internet, leur retrouve un fichier concernant cette race de chiens. Elle leur en imprime une copie. Ce couple du Connecticut est impressionné, particulièrement la dame, que nous vivions depuis 9 mois dans un véhicule motorisé.
Michel lave l’auto qui a des taches même sous son masque. Cela demande bien des efforts pour la nettoyer. Que voulez-vous, nous sommes dans le sud au temps du pollen qui se disperse dans la nature.
D’ailleurs, cela doit affecter notre laveur de voitures, il est toujours à la recherche de sa deuxième brosse perdue autour de l’auto ou ailleurs peut-être? Le pollen, est-ce hallucinogène? La question est lancée…Si vous avez une ou des réponses, s.v.p. prière de l’en informer, il se morfond, le pauvre!
Nous complétons, Louise et moi, à titre d’information le calcul des jours de présences escomptées USA/QUÉBEC pour 2011/12/13.
Nous rencontrons sur ce camping de très belles personnes avec qui il est intéressant d'échanger. Nous avons, entre autres, un charmant voisin du Minnesota dont le chien, Jack, est vite devenu l'ami de Rosie avec laquelle il a un plaisir évident à partager quelques gâteries !
À la dernière promenade du soir avec Rosie, notre voisine du site arrière nous offre avec sourire et générosité deux "portions américaines" de shortcake aux fraises. Il semble que nous soyons passés juste au "bon endroit" au "bon moment"!
Note : 2 portions = 4 portions pour nous. Tant mieux, nous en aurons encore pour demain.
Mercredi le 16 mars — Epcot Center — Jour 287 — USA /Jr 138
Nous nous levons de bonne heure car nous prenons le shuttle qui nous conduit du camping au "transportation center" de Disney à 9h00. Nous achetons des billets pour 3 jours que nous pouvons convertir en 4 jours en tout temps moyennant 8$ de surplus. Nous nous dirigeons sur Epcot Center et nous décidons que nous prendrons 2 jours pour le visiter car il y a tant à voir! En peu de temps, tout en nous offrant une vue splendide du "Merveilleux Monde de Disney", le monorail nous amène jusqu'au parc d'Epcot Center.
La température est splendide dans les 28 degrés Celsius. C’est le festival des jardins de fleurs et Louise remplit sa caméra de couleurs.
Nous visitons, tour à tour, le Space Center, d’où nous décollerons pour la planète Mars en passant près de la lune et ‘’atterrirons’’ sur Mars, mission accomplie!
Par la suite, nous visitons l’univers de l’énergie, où nous est faite la synthèse des différentes énergies depuis la fin des temps. J’oubliais de vous mentionner notre visite du Spaceship Earth qui nous fait voyager dans le temps et qui nous montre l’évolution des moyens de communication. La découverte de l’imprimerie par Gutenberg m’a fasciné!
Il faut vous dire aussi que nous étions accompagnés de Diane et Luigi, deux campeurs de notre terrain qui ont pris la navette avec nous, un couple charmant d’italo-québécois.
Jeudi le 17 mars — Epcot Center 2 — Jour 288 — USA /Jr 139
L’attente de 90 minutes pour Soarin, une activité qui dure 5 minutes... valait vraiment la peine de cette longue attente. Il s'agit d'une expérience grisante où nous survolons, en vol libre, la Californie en passant par le Golden Bridge de San Francisco (que nous avons déjà traversé à pieds), la péninsule de Monterey, Nappa Valley, Los Angeles, Malibu, San Diego… Quels merveilleux souvenirs de voyage, ces magnifiques images font-elles resurgir dans notre mémoire !
Nous nous dirigeons ensuite vers la piste d’essai de GM. Une personne nous offre généreusement 2 ‘’Fast Pass’’ qui accélèreront notre voyage de vitesse chez GM. En quelques secondes, les 95 minutes d'attente se sont transformées en 12 minutes! Encore une fois, nous étions "par hasard"... juste au "bon endroit" au " bon moment"! Merci Monsieur de l’Oklahoma!
Nous choisissons de manger chez les chinois et de prendre contact avec leurs paysages, leur culture et leur histoire grâce à une présentation qui nous montre les beautés de ce pays aussi attrayant que mystérieux pour nous. Nous nous offrons un ensemble pour le thé car nous apprécions de plus en plus cette habitude, développée durant notre vie de nomades, de prendre le thé en soirée.
P.S. Nous avons convenu de reporter "Mission Space extreme" à Cape Canaveral.
Vendredi le 18 mars — Jour de repos, de nettoyage et de rencontre inattendue — Jour 289 — USA /Jr 140
Aujourd’hui, jour de soleil, le travail est de laver les vêtements, la voiture et le toit du Camino.
Louise s’occupe de l’intérieur et des vêtements. Michel se consacre au nettoyage de l’extérieur de l’auto et du toit du Camino. Au regard de ce travail exigeant, il découvre un produit nettoyant dont il garde le secret... à partager avec les vrais amis!
Merci à Andrée et à Ghislain d'avoir partagé ces bons moments avec nous!
Après avoir reçu de la visite surprise, il nous faut récupérer. Le sommeil est d’une absolue nécessité. Les filles le démontrent royalement!
Michel fait une petite course et se repose à sa façon. Il peaufine quelques ajustements à son équipement de golf. En plus, il s’accorde beaucoup de repos. Quant à Louise, elle prend un café virtuel avec Suzanne grâce à Skype.
Le petit terrier du voisin, a pris l’habitude de venir chercher quelques gâteries. Indépendante, Rosie l’ignore.
Aujourd’hui, encore, le thermomètre indique 30 degrés Celsius. Le tout, sous un magnifique ciel ensoleillé.
lundi 7 mars 2011
Du 6 au 12 mars
Comme premier contact avec Sarasota, nous marchons le district historique et la marina.
Nous y avons observé, en ce dimanche, un quartier historique presque désert de sa population de travailleurs pour ce qui est de la rue, de ses boutiques et de ses banques. Même que l’église Baptiste, toute blanche, avec son clocher en flèche, était fermée aux visiteurs.
Le quartier historique résidentiel était à peine plus vivant en apparence. Quant à la marina, un parc ferme sa rade qui abrite de nombreux bateaux de plaisance et des ‘’charters’’. En façade de la marina et au pourtour, nous retrouvons de nombreux condominiums, plus luxueux les uns que les autres. Ils sont peinturés aux couleurs espagnoles pour plusieurs. Propreté et calme sont de rigueur. Quant à la richesse, elle va de soi!
Nous avons pu constater que l'hiver est bien terminé et que le printemps s'installe rapidement. Nous nous réjouissons de la présence des fleurs qui colorent en embellissent l'environnement.
Nous nous arrêtons à une pâtisserie/ restaurant/dépanneur italien où la clientèle se presse lentement. Nous nous assoyons et y buvons un café capuccino et américain.
Devinez à qui va le capuccino et l’américain?
Louise : Américain ou Capuccino? Michel : Américain ou Capuccino? La réponse vous sera donnée demain. Bonne chance…
P.S. Nous reviendrons demain ou mardi pour y écouter ou voir un spectacle. À suivre…
C’est un lundi d’importance, nous procédons à la planification de notre court séjour à Québec à la fin avril/début mai. Une dizaine de rendez-vous auprès des intervenants de la santé sont pris. À distance, nous sommes à Sarasota en Floride, nous avons réussi l’impossible. Nous avons obtenu dans un court délai, moins de 2 heures, par les voies régulières, tous les rendez-vous médicaux nécessaires. Bravo à nous! Aux différents personnels du système de santé, MERCI! Nous prévoyons donc arriver au Québec le 22 avril, jour du vendredi saint et repartir dès le 7 mai. Nous sommes très heureux de ce résultat puisque le périple que nous entreprendrons ensuite vers l'ouest couvre plus de 4000 km et qu'il vaut mieux visiter Yellowstone en été!
Suite à ce succès, nous parcourons la piste cyclable/marche longue de 5,6 km (3,5 milles). On y retrouve un terrain de jeux clôturé pour les chiens, jeux de tennis, lac pour la pêche, une bibliothèque, un centre d’ordinateurs, des éviers pour laver les chiens gros et petits, salle de lessive et séchage, jeu de boulingrin, de pétanque, de fers, de shuffle board, de frisbee, piscines et j’en passe. Il faut noter qu’il y a plus de 1700 emplacements presque tous loués en cette période de haute saison.
Michel, après avoir fait quelques téléphones à la famille, s’occupe de la lessive et du séchage des vêtements. Louise s’allonge au soleil suite à la douche et dévore un livre concernant la famille royale d’Angleterre, plus particulièrement l'histoire d'amour entre Kate et William! C’est à suivre…
L’annonce d’une journée pluvieuse ne s’est pas matérialisée, ensoleillé et 23,6 degrés Celsius.
P.S. Réponse au quiz d’hier…Louise : capuccino; Michel : américain.
Les gagnants se méritent un voyage virtuel sur notre blogue. Toutes nos «Félicitations» et nous vous souhaitons la bienvenue à bord!
Mardi le 8 mars — Projet d’écriture — Jour 279 — USA /Jr 130
Je me lève à 6h30 et le thermomètre indique un maigre 10 degrés Celsius. Vite le chauffage et les vêtements. Il faut dire que le pyjama est plutôt léger! Le soleil se réveille aussi et en 2 heures il fait osciller le thermomètre à 19 degrés Celsius. D’ailleurs, à son zénith, il indiquera un bon 28 degrés Celsius. C’est tant mieux!
Louise et moi prenons tout l’avant-midi pour élaborer un projet d’écriture de notre aventure qui a débutée le 7 août 2010. Cette aventure virtuelle ou en devenir, à cette date, s’est réellement concrétisée à compter du 3 juin 2011. Depuis, elle se continue…
Nous voulons y raconter nos aventures, nos mésaventures, nos découvertes, nos surprises, nos rencontres et nos états d’âme peut-être? Nous aviserons!
Nous procédons à la préparation pour notre départ de Sarasota avec la même attention et le même rythme lent qu’à l’habitude. Malgré toutes ces précautions, Michel oublie, sous le Camino, le tapis d’entrée de type paillasson qui sert de tapis de repos pour Rosie quand elle se met à l’abri du soleil. Ne t’inquiète pas Rosie, nous le remplacerons par un plus beau. En attendant, un ‘’mud flap’’ de camion fera l’affaire!
Nous aiguillons mal notre sortie du hyway 275 nord. Nous pensions que la sortie 39 serait suivie de la 39 B, la sortie, celle qu’il nous fallait prendre. Nous avons donc fait un détour d’une dizaine de milles (16 km) dans la ville de Tampa, sans encombre! Notre patience légendaire est récompensée, nous atteignons le Bay Bayou RV Resort avec facilité.
L’installation commence bien. Louise, sous les yeux envieux de résidents et résidentes, stationne à reculons le Camino au premier essai dans l’étroite passe allouée. Bravo. "Elle m’impressionne", me dit le voisin New-Yorkais. Je vous l’avais dit qu’elle était excellente!
Sous les consignes de Michel, Louise recule ensuite notre petite voiture «Blanche-Neige» et brise le tuyau de notre entrée d'eau…Les consignes de Michel ont manqué de précision! Nous avons eu droit à la création d’un geyser qui inonde l’emplacement de notre voisin New-Yorkais qui s’en amuse, fort heureusement! La gérante du camping, appelée à l’aide par un employé, nous confie, avec un sourire, que l’incident lui est arrivé la première fois qu’elle a campé au Bay Bayou. En Floride, il semble naturel de vivre avec l'eau... nous sommes d'ailleurs installés dans un bayou!
Pendant que s’effectuait la réparation, Louise et Michel ont poursuivi l’installation tant intérieure qu’extérieure. Cela se fait magnifiquement. À la suite à la réparation du bris d’aqueduc, les douches sont bienvenues…
Tout est sous contrôle incluant notre tempérament, toujours aussi calme et détendu! Maintenant, reposons-nous…
P.S. Nous serons branchés sur le câble de télé du camping, notre coupole ne pouvant capter les ondes satellites because trop d’arbres.
Nous rejoignons Geneviève et Marc-André en soirée par l’intermédiaire du logiciel Skype qui nous permet, avec plaisir, de les apercevoir a l’écran. Les chiens, «Comme Toi» et Rosie, en profitent pour fraterniser! Que penser de ces nouvelles technologies?
Le réseau informatique du camping s’avère efficace, Louise s’en réjouit.
Jeudi le 10 mars — 1ère nuit à Tampa, Pluie torrentielle, Éclairs et tonnerre. — Jour 281 — USA /Jr 132
C’est une première en Floride, forte pluie accompagnée d’éclairs et de forts coups de tonnerre. Nous sommes à la chaleur et à l’abri des intempéries de cette nature dans le Camino. Tant pis si la nature se déchaîne. Même notre chien Rosie reste impassible.
C’est la journée idéale pour Louise qui s’attable pour commenter les travaux de sa doctorante, Suzanne.
Michel, en allant à la déchetterie, fait la rencontre d’un ex-enseignant de Val-d’Or qui lui donne le nom d’un camping à Meza en Arizona. Il y a séjourné en février/mars 2010. Selon son appréciation, c’est le ‘’nec plus ultra’’ des campings qu’il a visités. Il parle et de la température du moment et des activités offertes. Belle rencontre que celle-ci, aussi fortuite soit-elle!
En après-midi, le temps se met au frais et les météorologues prévoient une nuit encore moins clémente. Nous devenons plus frileux…
Vendredi le 11 mars — Le froid nous assiège! — Jour 282 — USA /Jr 133
Comme notre métabolisme s’acclimate rapidement! Nous sommes dans le sud des USA depuis à peine 4½ mois et nous pestons contre une température minimum de 11 degrés Celsius la nuit… La fournaise du Camino est un précieux outil quand le froid nous assaille ainsi! Ce fut le cas cette nuit. Le thermomètre s’est montré chiche toute la journée en indiquant une ligne ou deux au-dessus de 20 degrés Celsius. De plus le vent présent nous empêchait de le goûter.
Louise et moi, en profitons pour entreprendre la préparation de la portion du parcours de ce printemps/été. Nous avons élaboré le parcours potentiel des mois de mai et de juin. Cela nous amènerait de Québec à Garrison au Dakota du Nord. Par la suite, ce serait Rushmore Memorial, le parc Yellowstone, l’Idaho, l’Utah, l’Arizona et le sud de la Californie.
Cette première portion, de Québec à Garrisson, couvre autour de 3630 kilomètres (2270 milles).
Le trajet pourrait être le suivant : Québec - Beloeil - St-André-Avelin - Kingston - Niagara - Détroit - Nappanee - Chicago - des Moines - Sioux City - Sioux Falls - Fargo - Bismark - Garrison. Voilà le premier jet d’un tracé possible.
Louise se rend chez le coiffeur et en profite pour faire quelques emplettes. Michel pendant ce temps lit à l’extérieur et entre prendre une douche pour se réchauffer après avoir promené le chien Rosie.
Demain, le musée de Salvatore Dali à St-Petersburg nous attend. Peintre surréaliste d’origine espagnole du 20ième siècle, considéré par plusieurs critiques comme un ‘’fumiste’’ de la peinture.
Samedi le 12 mars — Visite du musée consacré à Salvador Dali, peintre catalan originaire d’Espagne — Jour 283 — USA /Jr 134
Nous faisons la visite de ce superbe édifice moderne dont l’artiste lui-même aurait été sûrement fier, connaissant son ego sans borne! Parlons d’abord du centre-ville et de sa marina qui caractérise la ville de St-Petersburg. Quelle splendeur! Des édifices en hauteur qui abritent résidents et snowbirds, une architecture simple, minimaliste et coloré. Somme toute, une architecture qui se marie au décor de la mer. Ajoutons, la marina qui abrite de nombreuses et magnifiques embarcations, un autre décor unique pour l’œil. Quant aux rues résidentielles et commerciales, elles sont, à la fois, sobres et parsemées de verdure et d’arbres. Nous y avons aperçu quelques parcs dans un arrondissement restreint. De plus, pour démontrer son dynamisme, un stade de baseball où se pratiquent des équipes professionnelles actuellement et une piste de course dans les rues et l’aéroport où se tiendra une course de la série Honda du 23 au 26 mars prochain. Que dire des résidents à qui nous avons demandé des renseignements, tout à fait charmants, disponibles. affables et coopératifs.
Comme nous sommes arrivés dans le soleil et un samedi, nous avons stationné au marché public de la marina où se tient tous les samedis la vente de légumes et fruits biologiques, des thés et cafés aux arômes divins, des breloques diverses, des vêtements appropriés, sont offerts des services de masseurs en plein air, des nourritures de toutes sortes y incluant d’infâmes hot-dogs, toujours aussi populaires!
Parlons du peintre maintenant et de son exposition permanente. Il faut savoir qu’il a vécu aux USA, comme réfugié, de 1940 à 1948. Les différentes salles d’exposition sont impressionnantes. Influencé successivement par Sigmund Freud, le mouvement surréaliste d’André Breton, la deuxième guerre mondiale, son séjour aux USA, la religion catholique, il en vient à définir sa propre voie et ce, rapidement. Il devient unique dans sa façon de s’approprier l’art de la peinture et de le publiciser. Audace et fumisterie se côtoient toujours.
Ses longues moustaches le caractérisent autant que ses yeux perçants. Dessins, huiles, holographie, grandes œuvres, sculptures auto portraits, tout y est exposé incluant un film dont il est l’e scénariste ‘’Le chien andalou’’.
Nous sommes impressionnés par le flot incessant de personnes qui circulent dans ce musée. Nous sortons enchantés d’avoir visité cette exposition qui nous a permis de mieux connaître l'artiste et son oeuvre. Nous apprécions également l'architecture original de cet édifice qui rend hommage à Dali et met en valeur son talent créatif à travers l'évolution et l'ampleur de ses réalisations.
Quel metteur en scène et quel fumiste que ce Salvador Dali!