Nous voilà de retour à Québec!

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Nous voilà de retour à Québec!

lundi 11 février 2013

Du 10 au 16 février

Dimanche le 10 février — Randonnée à bicyclette — An 3/Jr 253 — USA /Jr 110 
En suivant les conseils de notre résidant et hôte francophone, Gaston, nous avons enfourché nos bicyclettes à partir du stationnement d’une grande surface tout près.
Nous nous sommes rendus à l’intersection de l’autoroute 41, suivant la piste cyclable longeant «Collier Boulevard». Nous avons circulé le long de développements domiciliés haut-de-gamme à accès limité. Quelques-uns de ces développements ont comme caractéristique d’abriter des terrains de golf privés.
Au nord du 45ième parallèle et un peu plus au sud aussi, les panonceaux indiquent de faire attention au passage des cervidés.
Ici, des panonceaux équivalents nous indiquent d’aviser les autorités si nous apercevons des panthères! D’autres indications informent où circulent habituellement ces gentils félins. Heureusement, la chaleur les gardant retranchés dans les sous-bois, nous n’avons pas été importunés. Le retour au stationnement s’est effectué par l’autre côté de la piste jalonnée, elle aussi, d’édifices de tout acabit. De nombreuses parcelles de terrain en déboisement annoncent la venue prochaine de développements de toutes natures.
De retour à notre site de camping, nous constatons que nous avons manqué la parade des «carts de golf» décorés pour l’occasion. En remplacement, nous avons eu droit, à un party à la piscine voisine de notre site; activité accompagnée d’une musique tantôt apaisante, tantôt bruyante. Le défaut avec les fêtards est que certains veulent que cela dure sans jamais s’arrêter, malheureusement pour les voisins!
   
Lundi le 11février — Travaux et plaisirs conjugués — An 3/Jr 254 — USA /Jr 111
Les filles ne se lèvent pas obligatoirement tôt, malgré le temps ensoleillé et invitant à la promenade à l’extérieur. Elles se couchent tard et pratiquent la récupération le matin. Le petit-déjeuner suit la promenade du chien pour les ablutions de Rosie. L’habitude et le conditionnement étant si bien acquis qu’elle me le demande directement pour ce faire. Cela fait en sorte que la journée de campeurs résidant que nous sommes pour les mois de janvier (Texas/Mercedes), février (Floride/Naples) et mars-à venir- (Floride/Lake Worth) commence vers les 10h00.
Michel a des courses à faire pour prendre livraison de pièces électriques chez un fournisseur grossiste. Il prendra une photo de Daniel l’employé venant de Mexico qui se souvient de ses leçons de français et qui souhaite visiter le Québec l’an prochain. Il en profitera pour prendre rendez-vous avec un centre de réparation de VR pour réparer la boîte de contrôle du climatiseur de la zone numéro 1 (partie avant). Quant à y être, un examen est demandé pour les 2 autres appareils. Le changement des filtres sera de rigueur à ce moment.
Louise a tôt fait de se mettre à l’ouvrage et elle a entrepris un nettoyage en profondeur de l’intérieur de l’Allegro. La douche sera de rigueur pour les deux travailleurs occasionnels que nous sommes. Le soleil toujours invitant amène Michel à se faire bronzer et Louise à lire sous l’arbre qui décore notre site à l’arrière de l’Allegro.
Les informations glanées ici et là nous indiquent qu’un «boui-boui» appelé «restaurant» sert des «dinners» particulièrement relevés. Nous prenons le risque de nous y aventurer. Quelle bonne initiative, le lundi un groupe de «blue grass» venant du Kentucky s’y produit. Nous aurons la chance de les entendre à l’intérieur du restaurant et sur le patio à la suite de notre repas. Si la nourriture est aussi bonne qu’on le dit, c’est que la foule a compris le message, il y a foule au concert. Le service est rapide et courtois. Nous mangeons des pétoncles servis sur du riz sauvage agrémentée d’une sauce délicieuse. Tous les mets, indique le menu, sont accompagnés de 2 autres sauces au choix, de pommes de terre en purée, de légumes, de pain au maïs, de cornichons et de condiments, le tout précédé d’une salade crémeuse. Une portion nous aurait été suffisante. Donc, la récompense à notre petit appétit est un gros «doggie bag».
Passons au concert sur le patio. Nous y rencontrons un couple qui habite la région de Buffalo dans l’État de New York. Elle, origine de l’Angleterre, lui de l’Irlande et se nomme, par pur hasard, Mike. Ils sont arrivés aux USA en 1951. Charmant couple d’ailleurs, peu américanisé, même dans leur habillement. Surprenant, après tout ce temps passé en terre d’Amérique. Elle mangeait en tenant toujours sa fourchette de la main gauche, vous voyez!
Un concert typique de la contrée campagnarde du Kentucky. On y observe la différence, comme entre le jour et la nuit, de la vie en ville et à la campagne et les valeurs que chacune y cultive. Nous avons acheté un des 6 CD qu’ils ont produits. Devinez le titre du CD choisi! Vous êtes tout près, vous brûlez d’impatience de le savoir, je vous fais la surprise demain. Non, tout de suite demandez-vous… O.K. d’abord, le titre du CD : «WALKIN’ the DOG»!
 
Mardi le 12 février — Délice pour la langue Supplice pour les doigts — An 3/Jr 255 — USA /Jr 112
Le régime de récupération du sommeil le matin se continue chez les filles.
Donc, un petit travail d’entretien, soit celui de nettoyer le réservoir des eaux noires suit le petit-déjeuner. Un e-mail à nos amis du Dakota du Nord, Joan et Jules. Nous les informons de notre passage dans les environs et tentons de trouver un temps de rencontre qui sied aux deux couples. Ils doivent déménager dans une nouvelle demeure en construction actuellement. Il vaut mieux surveiller les travaux, n’est-ce-pas! D’ailleurs, ils nous répondent dans les heures qui suivent notre communication. Nous trouverons ensemble une solution.
Nous choisissons d’aller vers Marco Island pour y jeter un coup d’œil. Les commentaires entendus sont excellents. Rien ne vaut la découverte par soi-même. Nous arrivons dans un paradis terrestre de vacanciers riches et célèbres. Le soleil inondait l’île et ses plages. Les couleurs pastelles de ses édifices, tantôt en hauteur, tantôt sur plein-pied, se mariaient harmonieusement aux espaces verts couverts de fleurs et de palmiers matures. Un monde où la vie paraît s’écouler sans souci.
La preuve, des pêcheurs qui tiraient la ligne le long des quais, laissaient flotter l’hameçon bien assis, tout en dévorant un livre qui paraissait enthousiasmant.
Quant à nous, nous nous sommes arrêtés dans une crémerie pour y déguster une glace. Délicieuse était la crème glacée qui pointait au bout du cornet, tout autant savoureux. Comme nous avions demandé à la serveuse un petit format, nous ne nous doutions pas que l’adjectif «petit», elle ne connaissait pas! La chaleur et le soleil aidant, nous avons maculé nos doigts, nos mains toutes entières, nos lèvres, notre bouche, notre visage et nos vêtements de cette crème nous suppliant d’être mangée avant de fondre. Le tout sur une petite terrasse au soleil sous les regards amusés des passants nous encourageant dans nos efforts d’en finir avec ce supplice sucré!
 
Mercredi le 13 février — Chaud et humide — An 3/Jr 256 — USA /Jr 113
La température de la journée a été chaude et humide. En preuve de nos avancés, nous avons pris le thé sur la terrasse à la suite du repas du soir. D’ailleurs Michel est revenu du champ de pratique exténué ou presque d’avoir frappé 50 balles. Vieillir, c’est pas toujours drôle!
Le reste de la journée a été consacré à la lecture et au repos. Une activité qui se fait au repos est l’identification des oiseaux. Hier, nous sont apparus juchés dans une immense tour, une colonie d’urubus à tête rouge accompagné d’urubus noirs. Ils planaient dans le ciel à la recherche de proies mortes ou vivantes.
Le matin, nous avions aperçu, sur la wagonnette du voisin un tangara vermillon. Dans les parages, nous observons souvent un pic à ventre roux et un moqueur polyglotte. Un temps de repos plus qu’intéressant!
 
Jeudi le 14 février — Une Saint- Valentin arrosée — An 3/Jr 257 — USA /Jr 114
Non, ce n’est pas ce que vous imaginez. Il a plu abondamment toute la nuit. Cela s’est continué une bonne partie de l’avant-midi. Le soleil nous a fait un clin d’œil, puis sur l’heure du souper, la reprise des bombardements de pluie. Notre projet d’aller manger au centre-ville sur une terrasse est tombé à l’eau! Je sais, c’est un peu facile comme jeu de mots. De temps en temps, il faut attraper la balle au bond.
Toutefois, la journée n’a pas été perdue. Comme l’information météorologique abonde et nous offre des pronostics précis, nous avions prévu le coup. La mise à jour du blogue, la planification du voyage jusqu’au 20 avril, les documents de préparation, le courrier à classer entre autres choses. Bref, une de ces journées où la pluie coopère. À l’inverse, nous coopérons avec la pluie. Bonnet blanc, blanc bonnet… Demain, comme dans une feuille de musique, les prévisions météorologiques disent : «Bis»!
P.S. Le tangara vermillon observé chez notre voisin et photographié par Louise est plutôt un cardinal rouge à l’analyse de ladite photo, pensons-nous. À vous d’observer la photo, maintenant…
 
Vendredi le 15 février — Prévisions météo exactes — An 3/Jr 258 — USA /Jr 115
Je vous l’avais souligné, les prévisions météorologiques abondent et sont très précises, malgré vos croyances. Une prévision, par définition, est toujours exacte. Elle ne garantit pas le résultat. De plus, quand le résultat est contraire à nos attentes, nous le croyons faux. La météo est devenue une science et n’est plus l’apanage des «diseurs de bonne aventure». Voilà pour mes croyances en ce domaine…
Que faisons-nous alors? Nous allons magasiner. Où? À Fort Myers dans deux magasins d’articles de camping pour VR. Nous en revenons les bras chargés d’une plaque à induction qui cuit sans chauffer! Oui, c’est bien vrai. Oui, il faut un aimant pour savoir si le plat contenant les aliments est apte à recevoir les ondes de la plaque.
D’autres bidules dont une plaque en silicone pour couvrir le fond d’une assiette chauffante demeurant dans le four micro-onde. Des «snaps» de réserve pour retenir les protège-pneus à l’Allegro. Enfin, une nouvelle capote pour couvrir les bicyclettes quand nous sommes sur la route. Celle que nous possédons est encore bonne mais quelque peu défraîchie.
Au retour deux arrêts, le premier pour se restaurer, dans un restaurant, il va de soi. Le second, chez le boulanger, pas un vrai parce que c’est un boulanger qui habite une grande surface!
P.S. À une analyse plus approfondie des photos de l’oiseau rouge qui nous visite tous les matins, nous concluons que notre voisin avait raison de le nommer un cardinal rouge ou «Northern cardinal». Voilà!
 
Samedi le 16 février — «Bis» à la journée d’hier — An 3/Jr 259 — USA /Jr 116
Temps frais et venteux, parfait pour visiter les «outlets» à la sortie 123 au retour d’une visite à Fort Myers.
Cette randonnée nous a conduits à l’achat d’une table à café pliante, d’un chaudron compatible à la nouvelle plaque à induction et d’un dîner tardif au «sea food schack». Les soupes et les salades y étant délicieuses.
Le retour s’est fait calmement dans la cohue d’une circulation calme mais importante en volume. Cela se traduit par nous n’étions pas seuls aux outlets et autres centres commerciaux. Il y a beaucoup de non-résidents en Floride venus chercher le soleil! Il faut savoir aussi qu’il n’y a pas d’impôts sur les revenus dans cet État. Vous comprendrez, par contre, que la taxe de vente compense, les visiteurs aidant, nous dit-on!

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