En suivant les conseils de notre résidant et hôte francophone, Gaston, nous avons enfourché nos bicyclettes à partir du stationnement d’une grande surface tout près.
Nous nous sommes rendus à l’intersection de l’autoroute 41, suivant la piste cyclable longeant «Collier Boulevard». Nous avons circulé le long de développements domiciliés haut-de-gamme à accès limité. Quelques-uns de ces développements ont comme caractéristique d’abriter des terrains de golf privés.
Au nord du 45ième parallèle et un peu plus au sud aussi, les panonceaux indiquent de faire attention au passage des cervidés.
Ici, des panonceaux équivalents nous indiquent d’aviser les autorités si nous apercevons des panthères! D’autres indications informent où circulent habituellement ces gentils félins. Heureusement, la chaleur les gardant retranchés dans les sous-bois, nous n’avons pas été importunés. Le retour au stationnement s’est effectué par l’autre côté de la piste jalonnée, elle aussi, d’édifices de tout acabit. De nombreuses parcelles de terrain en déboisement annoncent la venue prochaine de développements de toutes natures.
De retour à notre site de camping, nous constatons que nous avons manqué la parade des «carts de golf» décorés pour l’occasion. En remplacement, nous avons eu droit, à un party à la piscine voisine de notre site; activité accompagnée d’une musique tantôt apaisante, tantôt bruyante. Le défaut avec les fêtards est que certains veulent que cela dure sans jamais s’arrêter, malheureusement pour les voisins!
Lundi le 11février — Travaux et plaisirs conjugués — An 3/Jr 254 — USA /Jr 111
Les filles ne se lèvent pas obligatoirement tôt, malgré le temps ensoleillé et invitant à la promenade à l’extérieur. Elles se couchent tard et pratiquent la récupération le matin. Le petit-déjeuner suit la promenade du chien pour les ablutions de Rosie. L’habitude et le conditionnement étant si bien acquis qu’elle me le demande directement pour ce faire. Cela fait en sorte que la journée de campeurs résidant que nous sommes pour les mois de janvier (Texas/Mercedes), février (Floride/Naples) et mars-à venir- (Floride/Lake Worth) commence vers les 10h00.
Louise a tôt fait de se mettre à l’ouvrage et elle a entrepris un nettoyage en profondeur de l’intérieur de l’Allegro. La douche sera de rigueur pour les deux travailleurs occasionnels que nous sommes. Le soleil toujours invitant amène Michel à se faire bronzer et Louise à lire sous l’arbre qui décore notre site à l’arrière de l’Allegro.
Passons au concert sur le patio. Nous y rencontrons un couple qui habite la région de Buffalo dans l’État de New York. Elle, origine de l’Angleterre, lui de l’Irlande et se nomme, par pur hasard, Mike. Ils sont arrivés aux USA en 1951. Charmant couple d’ailleurs, peu américanisé, même dans leur habillement. Surprenant, après tout ce temps passé en terre d’Amérique. Elle mangeait en tenant toujours sa fourchette de la main gauche, vous voyez!
Un concert typique de la contrée campagnarde du Kentucky. On y observe la différence, comme entre le jour et la nuit, de la vie en ville et à la campagne et les valeurs que chacune y cultive.
Nous avons acheté un des 6 CD qu’ils ont produits. Devinez le titre du CD choisi! Vous êtes tout près, vous brûlez d’impatience de le savoir, je vous fais la surprise demain. Non, tout de suite demandez-vous…
O.K. d’abord, le titre du CD : «WALKIN’ the DOG»!
Mardi le 12 février — Délice pour la langue
Supplice pour les doigts — An 3/Jr 255 — USA /Jr 112
Le régime de récupération du sommeil le matin se continue chez les filles.
Nous choisissons d’aller vers Marco Island pour y jeter un coup d’œil. Les commentaires entendus sont excellents. Rien ne vaut la découverte par soi-même. Nous arrivons dans un paradis terrestre de vacanciers riches et célèbres. Le soleil inondait l’île et ses plages. Les couleurs pastelles de ses édifices, tantôt en hauteur, tantôt sur plein-pied, se mariaient harmonieusement aux espaces verts couverts de fleurs et de palmiers matures. Un monde où la vie paraît s’écouler sans souci.
La preuve, des pêcheurs qui tiraient la ligne le long des quais, laissaient flotter l’hameçon bien assis, tout en dévorant un livre qui paraissait enthousiasmant.

La température de la journée a été chaude et humide. En preuve de nos avancés, nous avons pris le thé sur la terrasse à la suite du repas du soir. D’ailleurs Michel est revenu du champ de pratique exténué ou presque d’avoir frappé 50 balles. Vieillir, c’est pas toujours drôle! 
Le reste de la journée a été consacré à la lecture et au repos. Une activité qui se fait au repos est l’identification des oiseaux. Hier, nous sont apparus juchés dans une immense tour, une colonie d’urubus à tête rouge accompagné d’urubus noirs. Ils planaient dans le ciel à la recherche de proies mortes ou vivantes.
Le matin, nous avions aperçu, sur la wagonnette du voisin un tangara vermillon. Dans les parages, nous observons souvent un pic à ventre roux et un moqueur polyglotte. Un temps de repos plus qu’intéressant!
Jeudi le 14 février — Une Saint- Valentin arrosée — An 3/Jr 257 — USA /Jr 114
Non, ce n’est pas ce que vous imaginez. Il a plu abondamment toute la nuit. Cela s’est continué une bonne partie de l’avant-midi. Le soleil nous a fait un clin d’œil, puis sur l’heure du souper, la reprise des bombardements de pluie. Notre projet d’aller manger au centre-ville sur une terrasse est tombé à l’eau! Je sais, c’est un peu facile comme jeu de mots. De temps en temps, il faut attraper la balle au bond.

P.S. Le tangara vermillon observé chez notre voisin et photographié par Louise est plutôt un cardinal rouge à l’analyse de ladite photo, pensons-nous. À vous d’observer la photo, maintenant…
Vendredi le 15 février — Prévisions météo exactes — An 3/Jr 258 — USA /Jr 115
Je vous l’avais souligné, les prévisions météorologiques abondent et sont très précises, malgré vos croyances. Une prévision, par définition, est toujours exacte. Elle ne garantit pas le résultat. De plus, quand le résultat est contraire à nos attentes, nous le croyons faux. La météo est devenue une science et n’est plus l’apanage des «diseurs de bonne aventure». Voilà pour mes croyances en ce domaine…


Au retour deux arrêts, le premier pour se restaurer, dans un restaurant, il va de soi. Le second, chez le boulanger, pas un vrai parce que c’est un boulanger qui habite une grande surface!
P.S. À une analyse plus approfondie des photos de l’oiseau rouge qui nous visite tous les matins, nous concluons que notre voisin avait raison de le nommer un cardinal rouge ou «Northern cardinal». Voilà!
Samedi le 16 février — «Bis» à la journée d’hier — An 3/Jr 259 — USA /Jr 116
Temps frais et venteux, parfait pour visiter les «outlets» à la sortie 123 au retour d’une visite à Fort Myers.
Le retour s’est fait calmement dans la cohue d’une circulation calme mais importante en volume. Cela se traduit par nous n’étions pas seuls aux outlets et autres centres commerciaux. Il y a beaucoup de non-résidents en Floride venus chercher le soleil! Il faut savoir aussi qu’il n’y a pas d’impôts sur les revenus dans cet État. Vous comprendrez, par contre, que la taxe de vente compense, les visiteurs aidant, nous dit-on!
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