Dimanche le 1er août — Le clan Simon — Jour 60
Anniversaire de mariage de Guy et Claire. S.V.P. un trentième, cela se fête! Le clan des Simon, Jacques, Louise et Guy se réunissent à L’Anse St-Jean pour y festoyer. Ils sont généreux et permettent à leurs femmes et conjoint de partager leur festin.
Comment pourraient-ils souligner l’anniversaire de mariage de Guy sans la présence de Claire? Voyons donc!
Plus de 500 kilomètres pour Jacques et Murielle qui sont au rendez-vous dès 14 h. Quant à Claire et Guy, comme le jour de leur mariage, ils arrivent les derniers, c’est une répétition!
L’apéro suit et un délicieux souper concocté par Louise est apprécié par tous les convives.
Les étoiles brillent au firmament sans nuage quand Guy craque une allumette pour enflammer le traditionnel feu de camp de fin de soirée.
La magie du feu de camp opère toujours, même à notre âge…
Lundi le 2 août — Histoires de cours d’eau et de bateaux — Jour 61
Que faire à L’Anse St-Jean sinon sillonner le Saguenay dans différentes embarcations. Samedi le voilier, lundi la croisière en bateau-mouche, bientôt le kayak. Quel bel environnement avons-nous choisi. De plus, tout près du quai, la boutique Coquill’Art offre un ravissement pour les yeux et le cœur. Les dames y trouveront chacune de quoi les combler…
La croisière dans le fjord est majestueuse.
Premier arrêt pour faire monter d’autres passagers à Cap Éternité.
Deuxième arrêt pour admirer la paroi rocheuse de ce cap unique au Canada qui ne peut être escaladé que par des alpinistes chevronnés et audacieux. 300 mètres de parois rocheuses lissées par le temps et qui bordent le Saguenay à angle droit. Pour y parvenir 2 à 3 jours de travail sont nécessaires. Vous avez aussi deviné qu’il faille dormir accroché à la paroi, couché dans un hamac qui flotte dans le vide et cela pendant 1, 2 ou 3 nuits! Que de hardiesse, ces hommes et ces femmes peuvent-ils démontrer! Bon dodo, mesdames et messieurs les alpinistes audacieux voire téméraires…
Troisième arrêt pour admirer une statue de la vierge Marie, statue de 7,5 mètres (+/- 25 pieds) du sculpteur Jobin de Québec. L’histoire raconte qu’elle est apparue dans le décor parce que promise par le commerçant Robitaille de Québec qui a été sauvé d’une noyade certaine en traversant le Saguenay sur le pont de glace. Une maladie sérieuse s’en est ensuivie. La statue est le résultat d’une promesse de ce commerçant à la vierge Marie moyennant sa guérison.
Promesse faite, promesse tenue! Pour s’y rendre, il faut gravir 185 marches de bois précédées ou suivies d’une quantité équivalente de marches naturelles faites de pierres. C’est au ciel que nous sommes reçus quand l’ascension est réussie!
Quatrième arrêt pour admirer sur le rivage des familles de phoques gris qui se dorent au soleil le long de la rivière. Quelle belle vie ils se font ces nageurs des profondeurs.
Cinquième arrêt pour s’émerveiller devant la réussite grandiose de la ligne hydroélectrique de 735 KV. Cette ligne de transport énergétique est sous la responsabilité d’Hydro Québec et elle est une invention du génie humain des ingénieurs de cette société d’État...Cette ligne traverse le Saguenay sur une distance de plus d’un kilomètre pour poursuivre sa route vers le sud et alimenter en énergie électrique les populations de ces secteurs.
Sur le bateau de croisière, nous croisons le « Marie-Clarisse », voilier école où sont embarquées six jeunes adolescentes qui apprennent pendant 9 jours consécutifs les rudiments de navigation. Nous avons la chance, par l’intermédiaire de Patricia, fille de Guy et Claire, de rencontrer son amie Caroline, formatrice principale sur ce voilier école. Grâce à ce précieux contact, nous avons droit à une visite privée, guidée par Karo. Merci aux filles du Marie-Clarisse et à Karo pour ce privilège hautement apprécié. En guise de récompense, Karo reçoit des photos de Patricia et de sa jolie Malorie. En plus, elle communique par ordinateur téléphone avec son amie, la nouvelle maman, Patricia. Comme tout bon navigateur, elle profite aussi de l’escale pour faire le lavage de ses vêtements…propreté oblige…
S’ensuit l’apéro offert par Jacques et Murielle. Un goûteux mousseux qui fait des bulles à n’en plus finir dans un radieux soleil de fin d’après-midi à L’Anse St-Jean.
Face au décorum, tout le monde se pomponne pour un souper quatre services au restaurant gastronomique de l’Auberge des Cévennes. Merci à Jacques et Murielle pour le choix de cet emplacement de bon goût.
Le décorum ayant été respecté, place à la vie réelle et cruelle des gens riches et célèbres qui savent rire et s’amuser ensemble.
Félicitations à Claire et Guy pour cette heureuse union, il y a à peine trente ans!
Mardi le 3 août — Départ — Jour 62
Le clan des Simon a survécu à la réunion de L’Anse St-Jean. Un souper mémorable a complété le séjour de tous les membres du clan qu’ils soient de souche ou non. Une dernière rencontre pour le repas du midi clos l’activité.
À l’exclusion de Guy et Michel, partis pédaler sur la piste cyclable, les autres mangent encore! Jacques et Murielle quittent vers les 15 h. Guy et Michel se régalent des restes du repas. C’est quand même mieux que de passer sous la table, n’est-ce-pas!
Les « Au Revoir » sont toujours touchants autant pour ceux qui quittent que pour ceux qui restent.
La fin d’après-midi permet à Claire, Louise, Guy et Michel de se rendre à Cap Éternité afin de préparer la randonnée à la Vierge Marie demain à l’aube, peut-être! Sur le chemin du retour, nous avons la chance d’observer, tapis dans une fosse de la rivière-aux-saumons, une multitude de saumons qui se reposent avant de remonter la rivière pour frayer. Pour achever notre tournée de reconnaissance, nous visitons l’« Auberge du bout du monde », voisine du centre d’équitation situé sur les hauts plateaux.
Un petit repos bien mérité complète la journée.
P.S. Claire a découvert une nouvelle cachette dans son VR… C’est un secret bien gardé… seul Guy peut y accéder… non sans déployer beaucoup d’astuces et d’efforts!
Claire a aussi accepté l’invitation faite par Michel de regarder un épisode du roman-savon ‘’beautés désespérées’’! Mais il y si peu d’action ce soir qu’elle s’endort presque devant la télé!
Mercredi le 4 août — Ascension — Jour 63
Un des nombreux fantasmes de Claire est aujourd’hui assouvi! L’ascension à la statue de la Vierge Marie érigée par le commerçant Robitaille de Québec à Cap Éternité. Nous avions entendu dire, de gens qui les avaient gravies, qu’il y avait 185 marches de bois et autant de marches naturelles de pierres sur un dénivelé de 280 mètres de hauteur.
La « légère nuance » que nous pouvons y apporter maintenant, c’est que l’ascension comporte 1185 marches de bois et autant de marches naturelles de pierres!
280 mètres à gravir, 100 mètres à redescendre pour atteindre la statue, les mêmes 100 mètres à remonter et les derniers 280 mètres du chemin à descendre.
Suite à ces efforts votre ciel est gagné, croyez-moi!
Comble de malheur, l’orage nous a surpris dans la dernière partie du parcours. Tonnerre, éclairs, pluie diluvienne, tout pour que nous échappions les grâces recueillies à l’ascension… Nous en garderons un souvenir impérissable!
Guy et Claire changent leur plan et ils partiront demain seulement. Une bonne douche fait du bien pour nettoyer la précédente qui nous est précipitamment tombée dessus. Michel propose à Louise de laver les vêtements et de les faire sécher. Elle accepte cette offre généreuse. Le bon souper chez Guy et Claire nous revigore et un feu de camp assèche les déboires d’une ascension qui semble se terminer par une descente aux enfers… L’eau, c’était sans doute pour nous sauver des flammes…
Ce qu’il faut retenir de cette aventure : ‘’ Méfiez-vous des fantasmes pour la Vierge! ‘’.
Par ailleurs, malgré toutes nos vicissitudes, l'ascension en valait la peine!
Jeudi le 5 août — Sans titre — Jour 64
Claire et Guy nous quittent vers 11h00 après avoir transmis par internet les photos qu’ils voulaient faire imprimer et qu'ils récupéreront à Beauport au passage. Encore une fois, vive l'Internet! Ils repartent en compagnie de leur précieux trésor "Cocotte Chanel" que nous avons oublié de vous présenter. La voici! Elle est très sociable et et elle s'entend bien avec notre Rosie! Bravo!
Quelques emplettes en compagnie de Louise à l’épicerie ont complété les préparatifs nécessaires à leur départ. Quelques 400 kilomètres les séparent de leur domicile. Il faut partir à point si l’on veut arriver à temps.
Louise et moi feront les mêmes préparatifs car, demain, nous quittons L’Anse St-Jean où nous sommes stationnés depuis 29 jours. Nous nous arrêterons deux jours à St-Aimé-des-Lacs pour aller admirer les baleines à bord d’un zodiac. Cette excursion est prévue pour samedi après-midi à St-Siméon. Les prévisions météo sont bonnes avec un peu plus de fraîcheur. Il faut comprendre que nous sommes presque rendus au début de l’année scolaire. Déjà…
Un petit nettoyage du VR s’impose aujourd’hui. Nous contremandons notre projet de randonnée en kayak sur le Saguenay compte tenu de l’annonce d’orages violents. Et notre flair nous donne encore raison, la violence des orages aurait rendu périlleuse cette randonnée en kayak. Merci madame météo.
Une conférence téléphonique est réalisée entre Louise et ses 2 frères. Le tout grâce au logiciel Skype et à Jacques qui est passé maître en ce domaine. Merci Jacques! Demain une centaine de kilomètres pour atteindre St-Aimé-des-Lacs et préparer notre samedi tant attendu. À nous les baleines!
P.S. Zoé, notre petite chatte, a des problèmes de digestion. Elle a peu mangé aujourd’hui. De plus, elle a légèrement vomi en fin d’après-midi. Pour le moment, elle se repose dans le panier de Rosie qui la surveille et la protège comme si elle était son petit chiot!
Vendredi le 6 août — Urgence Urgence Urgence Urgence — Jour 65
Zoé, notre petite chatte a vomi encore 2 fois cette nuit. Le départ de L’Anse St-Jean se fait en catastrophe sur les chapeaux de roues. Louise se dirige vers le vétérinaire à La Malbaie en utilisant la 2e voiture et en emmenant Zoé avec elle. Michel conduit le VR accompagné de Rosie, notre chien. Michel entre au camping municipal de St-Aimé-des-Lacs vers les 11h00. À l’accueil, on cherche la réservation… peine perdue! Peu importe, les visiteurs se font rares. Nous avons le choix de l’emplacement. Le camping appartient à une poignée de visiteurs.
Michel rejoint Louise par l’intermédiaire du téléphone portable. Elle est au plus à 5 kilomètres du camping. Elle sera ici d’un moment à l’autre. L’histoire veut qu’elle se soit rendue jusqu’à Baie-St-Paul car la clinique vétérinaire de la Malbaie ferme le vendredi en période d’été.
Le diagnostic est que Zoé aurait avalé un ou des moustiques parasités. Conséquence, elle est déshydratée et a besoin d’antibiotiques pour guérir le plus vite possible. Elle ne veut pas manger et boit à peine. La consigne est à l'effet que 4 jours devraient être suffisants pour que le tout rentre dans l’ordre, sinon, nous devrons rencontrer le vétérinaire à notre arrivée à Québec. C’est à suivre…
Le repos pour tous est notre activité pour la suite de la journée.
Samedi le 7 août — Tristesse = Au revoir Zoé - Les baleines — Jour 66
Il est 6 h du matin et Zoé ne se porte pas bien du tout. Michel décide, en accord avec Louise, d’aller en urgence chez le vétérinaire de Ste-Étienne (Québec) où elle est suivie habituellement. Louise a veillé Zoé toute la nuit. Elle a légèrement vomi et elle refuse toute nourriture incluant de l’eau. Des nuages sombres se profitent à l'horizon.
Quelques 160 kilomètres plus loin, nous sommes en avance sur l’heure d’ouverture de la clinique à 9h00, le samedi. Il est à peine 8h00 et Michel fait le pied de grue. La petite chatte a voyagé ces 160 kilomètres sans un miaulement. Cela se comprend, elle est trop faible. La vétérinaire se pointe à 8h40. À 8h50, l’examen de Zoé commence. Une prise de sang est nécessaire au diagnostic. Zoé souffre entre autre d’arythmie cardiaque causée par une insuffisance rénale. Une bactérie au développement fulgurant a attaqué ses reins. L’un des indicateurs évalués démontre 10 fois le taux normal observé (normal=186 ; observé=1874). Plusieurs hypothèses de solution sont envisagées, mais des séquelles aux reins demeureront et elle sera tenue de prendre une médication vie entière.
La décision, toute logique qu’elle soit, répugne. Suite à une communication téléphonique avec Louise, la décision crève-cœur de faire euthanasier Zoé est la seule possible. Juste avant que la vétérinaire l’arrache à sa table d’examen, Zoé m’ouvre grand ses yeux pour me dire :’’ Je t’en prie, Michel, ne me laisse plus souffrir!’’ C’est avec une grande tristesse que je quitte la clinique accompagné du dernier regard de Zoé. Merci Zoé de tous ces moments de bonheur que tu nous as procurés durant ce temps que tu as partagé avec nous! Nous te gardons une place de choix dans nos souvenirs et dans nos coeurs!
Anniversaire de mariage de Guy et Claire. S.V.P. un trentième, cela se fête! Le clan des Simon, Jacques, Louise et Guy se réunissent à L’Anse St-Jean pour y festoyer. Ils sont généreux et permettent à leurs femmes et conjoint de partager leur festin.
Comment pourraient-ils souligner l’anniversaire de mariage de Guy sans la présence de Claire? Voyons donc!
Plus de 500 kilomètres pour Jacques et Murielle qui sont au rendez-vous dès 14 h. Quant à Claire et Guy, comme le jour de leur mariage, ils arrivent les derniers, c’est une répétition!
L’apéro suit et un délicieux souper concocté par Louise est apprécié par tous les convives.
Les étoiles brillent au firmament sans nuage quand Guy craque une allumette pour enflammer le traditionnel feu de camp de fin de soirée.
La magie du feu de camp opère toujours, même à notre âge…
Lundi le 2 août — Histoires de cours d’eau et de bateaux — Jour 61
Que faire à L’Anse St-Jean sinon sillonner le Saguenay dans différentes embarcations. Samedi le voilier, lundi la croisière en bateau-mouche, bientôt le kayak. Quel bel environnement avons-nous choisi. De plus, tout près du quai, la boutique Coquill’Art offre un ravissement pour les yeux et le cœur. Les dames y trouveront chacune de quoi les combler…
La croisière dans le fjord est majestueuse.
Premier arrêt pour faire monter d’autres passagers à Cap Éternité.
Deuxième arrêt pour admirer la paroi rocheuse de ce cap unique au Canada qui ne peut être escaladé que par des alpinistes chevronnés et audacieux. 300 mètres de parois rocheuses lissées par le temps et qui bordent le Saguenay à angle droit. Pour y parvenir 2 à 3 jours de travail sont nécessaires. Vous avez aussi deviné qu’il faille dormir accroché à la paroi, couché dans un hamac qui flotte dans le vide et cela pendant 1, 2 ou 3 nuits! Que de hardiesse, ces hommes et ces femmes peuvent-ils démontrer! Bon dodo, mesdames et messieurs les alpinistes audacieux voire téméraires…
Troisième arrêt pour admirer une statue de la vierge Marie, statue de 7,5 mètres (+/- 25 pieds) du sculpteur Jobin de Québec. L’histoire raconte qu’elle est apparue dans le décor parce que promise par le commerçant Robitaille de Québec qui a été sauvé d’une noyade certaine en traversant le Saguenay sur le pont de glace. Une maladie sérieuse s’en est ensuivie. La statue est le résultat d’une promesse de ce commerçant à la vierge Marie moyennant sa guérison.
Promesse faite, promesse tenue! Pour s’y rendre, il faut gravir 185 marches de bois précédées ou suivies d’une quantité équivalente de marches naturelles faites de pierres. C’est au ciel que nous sommes reçus quand l’ascension est réussie!
Quatrième arrêt pour admirer sur le rivage des familles de phoques gris qui se dorent au soleil le long de la rivière. Quelle belle vie ils se font ces nageurs des profondeurs.
Cinquième arrêt pour s’émerveiller devant la réussite grandiose de la ligne hydroélectrique de 735 KV. Cette ligne de transport énergétique est sous la responsabilité d’Hydro Québec et elle est une invention du génie humain des ingénieurs de cette société d’État...Cette ligne traverse le Saguenay sur une distance de plus d’un kilomètre pour poursuivre sa route vers le sud et alimenter en énergie électrique les populations de ces secteurs.
Sur le bateau de croisière, nous croisons le « Marie-Clarisse », voilier école où sont embarquées six jeunes adolescentes qui apprennent pendant 9 jours consécutifs les rudiments de navigation. Nous avons la chance, par l’intermédiaire de Patricia, fille de Guy et Claire, de rencontrer son amie Caroline, formatrice principale sur ce voilier école. Grâce à ce précieux contact, nous avons droit à une visite privée, guidée par Karo. Merci aux filles du Marie-Clarisse et à Karo pour ce privilège hautement apprécié. En guise de récompense, Karo reçoit des photos de Patricia et de sa jolie Malorie. En plus, elle communique par ordinateur téléphone avec son amie, la nouvelle maman, Patricia. Comme tout bon navigateur, elle profite aussi de l’escale pour faire le lavage de ses vêtements…propreté oblige…
S’ensuit l’apéro offert par Jacques et Murielle. Un goûteux mousseux qui fait des bulles à n’en plus finir dans un radieux soleil de fin d’après-midi à L’Anse St-Jean.
Face au décorum, tout le monde se pomponne pour un souper quatre services au restaurant gastronomique de l’Auberge des Cévennes. Merci à Jacques et Murielle pour le choix de cet emplacement de bon goût.
Le décorum ayant été respecté, place à la vie réelle et cruelle des gens riches et célèbres qui savent rire et s’amuser ensemble.
Félicitations à Claire et Guy pour cette heureuse union, il y a à peine trente ans!
Mardi le 3 août — Départ — Jour 62
Le clan des Simon a survécu à la réunion de L’Anse St-Jean. Un souper mémorable a complété le séjour de tous les membres du clan qu’ils soient de souche ou non. Une dernière rencontre pour le repas du midi clos l’activité.
À l’exclusion de Guy et Michel, partis pédaler sur la piste cyclable, les autres mangent encore! Jacques et Murielle quittent vers les 15 h. Guy et Michel se régalent des restes du repas. C’est quand même mieux que de passer sous la table, n’est-ce-pas!
Les « Au Revoir » sont toujours touchants autant pour ceux qui quittent que pour ceux qui restent.
La fin d’après-midi permet à Claire, Louise, Guy et Michel de se rendre à Cap Éternité afin de préparer la randonnée à la Vierge Marie demain à l’aube, peut-être! Sur le chemin du retour, nous avons la chance d’observer, tapis dans une fosse de la rivière-aux-saumons, une multitude de saumons qui se reposent avant de remonter la rivière pour frayer. Pour achever notre tournée de reconnaissance, nous visitons l’« Auberge du bout du monde », voisine du centre d’équitation situé sur les hauts plateaux.
Un petit repos bien mérité complète la journée.
P.S. Claire a découvert une nouvelle cachette dans son VR… C’est un secret bien gardé… seul Guy peut y accéder… non sans déployer beaucoup d’astuces et d’efforts!
Claire a aussi accepté l’invitation faite par Michel de regarder un épisode du roman-savon ‘’beautés désespérées’’! Mais il y si peu d’action ce soir qu’elle s’endort presque devant la télé!
Mercredi le 4 août — Ascension — Jour 63
Un des nombreux fantasmes de Claire est aujourd’hui assouvi! L’ascension à la statue de la Vierge Marie érigée par le commerçant Robitaille de Québec à Cap Éternité. Nous avions entendu dire, de gens qui les avaient gravies, qu’il y avait 185 marches de bois et autant de marches naturelles de pierres sur un dénivelé de 280 mètres de hauteur.
La « légère nuance » que nous pouvons y apporter maintenant, c’est que l’ascension comporte 1185 marches de bois et autant de marches naturelles de pierres!
280 mètres à gravir, 100 mètres à redescendre pour atteindre la statue, les mêmes 100 mètres à remonter et les derniers 280 mètres du chemin à descendre.
Suite à ces efforts votre ciel est gagné, croyez-moi!
Comble de malheur, l’orage nous a surpris dans la dernière partie du parcours. Tonnerre, éclairs, pluie diluvienne, tout pour que nous échappions les grâces recueillies à l’ascension… Nous en garderons un souvenir impérissable!
Guy et Claire changent leur plan et ils partiront demain seulement. Une bonne douche fait du bien pour nettoyer la précédente qui nous est précipitamment tombée dessus. Michel propose à Louise de laver les vêtements et de les faire sécher. Elle accepte cette offre généreuse. Le bon souper chez Guy et Claire nous revigore et un feu de camp assèche les déboires d’une ascension qui semble se terminer par une descente aux enfers… L’eau, c’était sans doute pour nous sauver des flammes…
Ce qu’il faut retenir de cette aventure : ‘’ Méfiez-vous des fantasmes pour la Vierge! ‘’.
Par ailleurs, malgré toutes nos vicissitudes, l'ascension en valait la peine!
Jeudi le 5 août — Sans titre — Jour 64
Claire et Guy nous quittent vers 11h00 après avoir transmis par internet les photos qu’ils voulaient faire imprimer et qu'ils récupéreront à Beauport au passage. Encore une fois, vive l'Internet! Ils repartent en compagnie de leur précieux trésor "Cocotte Chanel" que nous avons oublié de vous présenter. La voici! Elle est très sociable et et elle s'entend bien avec notre Rosie! Bravo!
Quelques emplettes en compagnie de Louise à l’épicerie ont complété les préparatifs nécessaires à leur départ. Quelques 400 kilomètres les séparent de leur domicile. Il faut partir à point si l’on veut arriver à temps.
Louise et moi feront les mêmes préparatifs car, demain, nous quittons L’Anse St-Jean où nous sommes stationnés depuis 29 jours. Nous nous arrêterons deux jours à St-Aimé-des-Lacs pour aller admirer les baleines à bord d’un zodiac. Cette excursion est prévue pour samedi après-midi à St-Siméon. Les prévisions météo sont bonnes avec un peu plus de fraîcheur. Il faut comprendre que nous sommes presque rendus au début de l’année scolaire. Déjà…
Un petit nettoyage du VR s’impose aujourd’hui. Nous contremandons notre projet de randonnée en kayak sur le Saguenay compte tenu de l’annonce d’orages violents. Et notre flair nous donne encore raison, la violence des orages aurait rendu périlleuse cette randonnée en kayak. Merci madame météo.
Une conférence téléphonique est réalisée entre Louise et ses 2 frères. Le tout grâce au logiciel Skype et à Jacques qui est passé maître en ce domaine. Merci Jacques! Demain une centaine de kilomètres pour atteindre St-Aimé-des-Lacs et préparer notre samedi tant attendu. À nous les baleines!
P.S. Zoé, notre petite chatte, a des problèmes de digestion. Elle a peu mangé aujourd’hui. De plus, elle a légèrement vomi en fin d’après-midi. Pour le moment, elle se repose dans le panier de Rosie qui la surveille et la protège comme si elle était son petit chiot!
Vendredi le 6 août — Urgence Urgence Urgence Urgence — Jour 65
Zoé, notre petite chatte a vomi encore 2 fois cette nuit. Le départ de L’Anse St-Jean se fait en catastrophe sur les chapeaux de roues. Louise se dirige vers le vétérinaire à La Malbaie en utilisant la 2e voiture et en emmenant Zoé avec elle. Michel conduit le VR accompagné de Rosie, notre chien. Michel entre au camping municipal de St-Aimé-des-Lacs vers les 11h00. À l’accueil, on cherche la réservation… peine perdue! Peu importe, les visiteurs se font rares. Nous avons le choix de l’emplacement. Le camping appartient à une poignée de visiteurs.
Michel rejoint Louise par l’intermédiaire du téléphone portable. Elle est au plus à 5 kilomètres du camping. Elle sera ici d’un moment à l’autre. L’histoire veut qu’elle se soit rendue jusqu’à Baie-St-Paul car la clinique vétérinaire de la Malbaie ferme le vendredi en période d’été.
Le diagnostic est que Zoé aurait avalé un ou des moustiques parasités. Conséquence, elle est déshydratée et a besoin d’antibiotiques pour guérir le plus vite possible. Elle ne veut pas manger et boit à peine. La consigne est à l'effet que 4 jours devraient être suffisants pour que le tout rentre dans l’ordre, sinon, nous devrons rencontrer le vétérinaire à notre arrivée à Québec. C’est à suivre…
Le repos pour tous est notre activité pour la suite de la journée.
Samedi le 7 août — Tristesse = Au revoir Zoé - Les baleines — Jour 66
Il est 6 h du matin et Zoé ne se porte pas bien du tout. Michel décide, en accord avec Louise, d’aller en urgence chez le vétérinaire de Ste-Étienne (Québec) où elle est suivie habituellement. Louise a veillé Zoé toute la nuit. Elle a légèrement vomi et elle refuse toute nourriture incluant de l’eau. Des nuages sombres se profitent à l'horizon.
Quelques 160 kilomètres plus loin, nous sommes en avance sur l’heure d’ouverture de la clinique à 9h00, le samedi. Il est à peine 8h00 et Michel fait le pied de grue. La petite chatte a voyagé ces 160 kilomètres sans un miaulement. Cela se comprend, elle est trop faible. La vétérinaire se pointe à 8h40. À 8h50, l’examen de Zoé commence. Une prise de sang est nécessaire au diagnostic. Zoé souffre entre autre d’arythmie cardiaque causée par une insuffisance rénale. Une bactérie au développement fulgurant a attaqué ses reins. L’un des indicateurs évalués démontre 10 fois le taux normal observé (normal=186 ; observé=1874). Plusieurs hypothèses de solution sont envisagées, mais des séquelles aux reins demeureront et elle sera tenue de prendre une médication vie entière.
La décision, toute logique qu’elle soit, répugne. Suite à une communication téléphonique avec Louise, la décision crève-cœur de faire euthanasier Zoé est la seule possible. Juste avant que la vétérinaire l’arrache à sa table d’examen, Zoé m’ouvre grand ses yeux pour me dire :’’ Je t’en prie, Michel, ne me laisse plus souffrir!’’ C’est avec une grande tristesse que je quitte la clinique accompagné du dernier regard de Zoé. Merci Zoé de tous ces moments de bonheur que tu nous as procurés durant ce temps que tu as partagé avec nous! Nous te gardons une place de choix dans nos souvenirs et dans nos coeurs!
Je rejoins Louise et Rosie et nous courons à l’excursion aux baleines dans un puissant Zodiac haut de gamme. Mathieu nous reçoit gentiment. Il sera le pilote du zodiac et notre radar dans cette chasse aux baleines. C’est qu’elles se font rares cet après-midi.
Un béluga blanc se pointe et on recherche un petit rorqual qui a accompagné le zodiac à sa sortie du matin. Nous en voyons deux plutôt qu’un dont un très jeune rorqual. C’est une bien petite chasse compte tenu des attentes des 12 chasseurs armés de leurs caméras.
Au retour, de nombreux bélugas, en groupe de 4 ou 5, s’amusent à nous émerveiller de leur beauté et de leur habileté. On estime à un millier de bélugas vivants qui demeurent à l’année dans le golfe St-Laurent.
Somme toute, la chasse a été satisfaisante compte tenu que nous n’avions pas aperçu de bélugas lors de notre première excursion il y a une dizaine d’années. Merci Mathieu pour tous ces efforts! Merci également au vent frais qui aide à balayer à la fois les nuages et les peines!
Un béluga blanc se pointe et on recherche un petit rorqual qui a accompagné le zodiac à sa sortie du matin. Nous en voyons deux plutôt qu’un dont un très jeune rorqual. C’est une bien petite chasse compte tenu des attentes des 12 chasseurs armés de leurs caméras.
Au retour, de nombreux bélugas, en groupe de 4 ou 5, s’amusent à nous émerveiller de leur beauté et de leur habileté. On estime à un millier de bélugas vivants qui demeurent à l’année dans le golfe St-Laurent.
Somme toute, la chasse a été satisfaisante compte tenu que nous n’avions pas aperçu de bélugas lors de notre première excursion il y a une dizaine d’années. Merci Mathieu pour tous ces efforts! Merci également au vent frais qui aide à balayer à la fois les nuages et les peines!
merci de nous faire partager les beaux moments de votre aventure ainsi que de belles histoires d'amour.....dont la votre etla notre.xxxxxx
RépondreSupprimerDésolé d'apprendre pour Zoé, nous partageons votre peine.
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