Du 4 au 10 juillet

Dimanche le 4 juillet — Independance Day — Jour 32
Contrairement aux USA, où l’on fête avec frénésie cette journée de la déclaration de l’indépendance, notre indépendance se fabrique doucement de jour en jour.
La préparation se poursuit lentement pour recevoir Nicole, collègue de Louise, et son amie Agnès qui habite la Suisse. Cette grand-mère, apprend-on lors de cette rencontre, amène sa petite fille, Mathilde, au Québec pour fêter ses 10 ans. Quelle aventure pour tout ce beau monde!
Nicole est porteuse de cadeaux de retraite à la fois collectif et personnel. Cela réjouit Louise qui apprécie les intentions et les attentions des généreux donateurs.
Michel savoure le dernier ‘’thriller’’ de Dan Brown, ‘’LE SYMBOLE PERDU’’ qui situe l’action à Washington, D.C. Il le dévore aux dépens des nombreuses tâches qui attendent en silence.
La température collabore malgré les orages passagers.
L’apéro et quelques bouchées accompagnent la visite du véhicule récréatif par Agnès qui vit sa première expérience dans un motorisé. Agnès connaît bien le Québec pour y avoir travaillé dans les années 1990. En effet, elle a participé à un échange d’enseignants et travaillé à Victoriaville dans une école publique québécoise à l’ordre secondaire. Depuis, elle y revient régulièrement.
La visite de nos invitées se termine par l’oubli de la bourse d’Agnès. Michel jouera le rôle du courrier postal et une heure plus tard, le colis est rendu à destination. Mission accomplie!
Chez Claire, sœur de Nicole, dans un lit douillet, dort paisiblement Mathilde, petite-fille d’Agnès, à des milliers de kilomètres de chez elle dans la paix et l’amour qui l’entourent. Bonne nuit Mathilde!

Lundi le 5 juillet — Jour de canicule — Jour 33
Le thermomètre marque à son zénith 36 degrés Celsius avec un facteur humidex de 45 degrés Celsius. Nous comprenons mieux les habitants des pays tropicaux et le rythme qu’ils utilisent. Les courses faites, Michel invite Louise à déguster une glace au soleil! Quelle faiblesse!
Marie, l’avocat, l’ébéniste, le magasin à 1 dollar, le journal, toute la liste est épuisée avec un succès relatif. Tant pis, il y aura reprise.
Nous photographions Béatrice Blais. Dame de la vile de Québec (Ville Vanier) qui loge en face du terrain de golf sur le camping. D’un âge certain (85 ans), elle donne des leçons de vie par sa quiétude, son sourire, sa fraîcheur, sa bonne santé et ses nombreuses occupations. Son potager fait l’envie de son entourage, ses fleurs resplendissent de santé, la propriété de son site démontre la belle condition de vie qu’elle s’offre. Bravo!
Merci de votre accueil Béatrice, longue vie à vous.
P.S. Une photo vaut 1000 mots!

Mardi le 6 juillet — Retrouvailles dans le clan des Simon — Jour 34
C’est jour de rencontre du clan des Simon. Cela se déroule à Champlain chez Claire et Guy. Merci à vous deux de votre accueil généreux. La température collabore pleinement, chaleur, humidité, soleil et bonne humeur.
L’arrivée d’Alexandre, fils cadet de Louise, remplit l’atmosphère de belles émotions. Heureuses retrouvailles avec Alexandre chaleureusement accueilli par tous. C’est merveilleux de pouvoir partager ces moments de bonheur avec ceux et celles que nous aimons.
Nous irons, une fois de plus, voir la jolie Malorie chez Patricia. Alexandre bercera avec tendresse cette toute petite fille de 9 jours maintenant. Elle passe en douceur dans plusieurs bras et ne semble pas trop souffrir de la chaleur intense.
Louise reçoit un appel de l’hôpital. Son rendez-vous est fixé au 15 juillet à 11h30. Louise insiste pour que cette rencontre soit tenue cette semaine, si cela est possible ? À suivre...

Mercredi le 7 juillet — Plans A, B, C et Nième — Jour 35
Compte tenu des obligations médicales que doit vivre Louise, nous élaborons des plans alternatifs. Enfin, nous recevons l’appel tant attendu, le rendez-vous est fixé au vendredi 9 juillet à 11h30.
En conséquence, Michel partira avec le Camino et il rejoindra Marcel pour se rendre ensemble à l’Anse St-Jean. Quant à Louise, elle utilisera la seconde voiture pour aller à son rendez-vous médical et, vendredi en fin de journée, elle les retrouvera au camping de l’Anse. Cet arrangement lui permettra aussi de se rendre à la sépulture de Martine Gauthier vendredi après-midi. Que la vie demeure avec toi, Martine, dans le chemin qui mène à la mort… Louise dormira chez Gertrude, jeudi. Merci ‘’petite sœur’’.
Finalement, le départ de Portneuf est prévu à 9h jeudi le 8 juillet, direction L’Anse St-Jean via Chicoutimi (Saguenay). Téléphone à Marcel pour s’entendre sur l ‘heure de départ, le lieu de rencontre.
À demain!
P.S. Nous avons solutionné : les permis de conduire; les cartes d’assurance-maladie; le passeport de Louise; la planche chez l’ébéniste; et bien d’autres choses…

Jeudi le 8 juillet — On déménage — Jour 36
On se lève de bonne heure et de bonne humeur.
Because nous partons pour l’Anse St-Jean. Nous serons accompagnés pour le premiers 15 jours par Colette et Marcel et leur chat Nuage. Le départ est planifié pour 9h00 de Portneuf mais la réalité du départ se situe à 9h36. C’est la vraie vie!
Je rejoins Colette et Marcel près du Marché aux puces Jean-Talon. On entreprend ce voyage long de + ou – 350 km à partir de nos adresses respectives. Nous choisissons de suivre le parc de Laurentides, Chicoutimi, Bagotville, La Baie et la route sinueuse jusqu’à l’Anse St-Jean. Le décor est beau mais la route est en construction avec toutes ses déviations et inconvénients. Nous pénétrons au camping vers 15h30. Le bon accueil facilite la mise en place de nos équipements. Le paiement se fera ultérieurement.
Pour Louise, ce sera l’occasion d’une véritable rencontre avec Gertrude. Ensemble, elles se réjouiront d'échanges qui touchent l’âme et le cœur.

Vendredi le 9 juillet — Installation et petits travaux — Jour 37
C’est une journée d’attente meublée de lenteurs. Louise est demeurée à Québec pour une rencontre avec le médecin à 11h30. Elle se rend ensuite au funérarium vers les 14h00 pour rencontrer la famille de Martine décédée vendredi dernier à la suite à un cancer qu’elle a affronté avec beaucoup de courage, ce qui n'a pas empêché le difficile passage de la mort . Beaucoup d’émotions à fleur de peau à vivre coup sur coup.
Le téléphone portable ne reçoit pas le service dans la région. Par contre le service d’internet et le réseau de communication sur le camping est excellent.
La pose d’une planche et de crochets pour suspendre les vêtements occupent une partie de la journée. Enfin, c’est réussi!
Une visite chez l’épicier pour acheter de la bière, du 7up et 4$ de steak haché complète les obligations de cette lente journée. Vous voyez que nous n’exagérons pas sur l’achat de nourriture!
Louise nous rejoint vers 19h00. Elle a rencontré pluie, orages, éclairs et tonnerre. Que de travail sur quelques 300 kilomètres de route. Elle est fourbue mais de bonne humeur. Michel, à sa requête DÉCHARGE l’auto. Elle a profité de sa journée à Québec pour visiter Gertrude et faire quelques emplettes de première nécessité ou de fantaisie, c’est selon!
Louise raconte aussi sa visite avec l’oncologue. Elle a reçu beaucoup d’informations sur les diverses possibilités qui s’offrent à elle maintenant. Elle prend la fin de semaine pour réfléchir et, lundi matin, elle communiquera avec l'infirmière pour faire connaître son choix.
Marcel et Colette nous rejoignent because leur antenne télé a le nez dans les feuilles d’un bouleau et cela limite l’accès aux ondes, l’image s’en trouve légèrement affectée… Notre antenne satellite vient à bout de ces difficultés et nous rendra bien les images du GP d’Angleterre ce dimanche. Nous sommes comblés.
Le Saguenay est un majestueux cours d’eau.

Samedi le 10 juillet — Samedi d’essais — Jour 38
Petit samedi. Toutes sortes de contingences me font manquer la presque totalité des essais du GP d’Angleterre. Tant pis il y a reprise des essais vers 12h30, souhaitons-nous bonne chance. Marcel a de la difficulté avec sa source d’électricité du camping. Louise utilise sa journée pour le lavage et le repassage,
Nous sommes invités pour un feu de camp en fin de soirée chez Marcel. Nous y serons. La température plus fraîche est revenue .Le sommeil nous gagne et nous n’y résistons pas.