C’est jour de Grand Prix. Michel est à l’écoute à l’heure convenue. Louise, Rosie et Zoé font la grasse matinée. Elles ne rougissent même pas à l’heure tardive où elles se lèvent. De quoi auraient-elles à rougir, d’ailleurs?
Jacques, le frère de Louise, la rejoint par l’intermédiaire de l’internet. Lui et Murielle songent à nous visiter avec Guy et Claire, entre le 1er et le 4 août… reste à voir la suite. Nous ferons une tournée des gîtes disponibles et convenables et nous les informerons de notre quête de renseignements.
Nous réservons une excursion à cheval mardi, le 26 juillet, en après-midi. Trois heures de promenade à cheval signifie à l’arrivée, douche, lavage de vêtements et bon siège pour un repos mérité…
Petite épicerie, apéro, souper,bon film « L’homme de chevet », lecture et dodo.
P.S. Nous sommes allés en après-midi au chapiteau des artisans locaux. Superbe! Ils seront à nouveau présents la fin de semaine prochaine.
Quant à ‘’l’Auberge du bout du monde’’, nous n'achetons pas… il n’y a plus rien à vendre d’ailleurs!
Lundi le 26 juillet — La force des vents — Jour 54
Notre journée s’est déroulée inversement proportionnelle à la vitesse des vents. Il a venté si fort que nous avons fermé tous les auvents du VR. Nous nous sommes repliés sur des lectures et des travaux à l’intérieur du motorisé. Comme l’exception confirme la règle, nous sommes sortis pour réserver une excursion sur le Saguenay en voilier samedi après-midi. Donc une semaine remplie d’activités projetées : randonnée à cheval, mardi; spectacle à La Baie, mercredi; excursion en voilier samedi. Il restera à réaliser l’activité d’aller voir les baleines en Zodiac à Tadoussac et de faire du kayak sur le Saguenay. Nous remettons cela à la semaine prochaine.
Nous avons rencontré Nicole et Bertrand, un couple de St-Hubert en camping à L’Anse St-Jean, visitant leur fils qui est moniteur de randonnée de kayak ici-même. Ils se sont intéressés à Rosie et de fil en aiguille, nous avons partagé plein de choses Ils se sont procurés un VR Rialta et ils ont bien surpris leur fils. Pour visiter la Tabatière, nous leur prêterons la Mazda.
Des odeurs nauséabondes parviennent du réservoir d’eaux noires. Un nettoyage s’impose, mais Michel croit que ces odeurs proviennent du circuit d’égouts du camping. Il procède au nettoyage du réservoir et assure l’étanchéité du tuyau en y ajustant un S à la sortie. Nous verrons demain à rincer le réservoir et à y déposer des pastilles odorantes et nettoyantes.
Mardi le 27 juillet — Jour du Cheval — Jour 55
La température a viré ‘’boute pour boute’’. Les vents violents, la bruine, le crachin, la pluie ont fait place à une crête de haute pression et le beau temps est revenu.
Nos amis de St-Hubert vont au parc de La Tabatière avec leur fils Simon et l’une de nos voitures. Simon est moniteur en kayak pour un locateur. À titre de remerciement, ils nous apportent une excellente bouteille de vin!
Les tâches du matin ayant été réalisées, nous lisons et corrigeons jusqu’à l’heure du diner. Nous avalons un sandwich et orientons nos pas sur les hauts plateaux pour une promenade de trois heures à cheval. Quelle belle aventure!
Trois groupes sont en attente. Je devrais dire plutôt quatre puisque deux jeunes filles attendront la randonnée de nuit…Notre groupe est formé de quatre cavaliers. Michel est le chanceux, il est accompagné de trois femmes + la guide. Elles se nomment dans l’ordre, Louise, sa conjointe qui fermera la marche; Lina qui suivra la guide et cela de très près, Marie-Josée, l’ami de Lina suivra celle-ci et Michel qui monte Ti-Bob. Quant à la guide, elle se prénomme Roxanne et monte à cheval depuis l’âge de 8 ans. Une courte leçon de 10 minutes sur la façon de monter sur le cheval, quelques consignes pour la sécurité du cavalier (cavalière) et pour le maniement du cheval. Tout cela en une si courte période, c’est un signe indéniable que la guide fait énormément confiance à ses chevaux, vous pouvez me croire!
Le parcours tracé est magnifique en termes de paysage, de difficulté, de variété de décors et plaisir. Les descentes abruptes et rocailleuses succèdent aux montées du même type, tantôt dans un sentier étroit ou vaseux, tantôt dans une forêt de conifères ou de feuillus, voire, d’une érablière. Après avoir vaincu un marécage, rencontrer des voitures prudentes sur un chemin gravelé, nous nous arrêtons au bord du Saguenay pour permettre aux chevaux de souffler un peu suite à tant d’efforts. Les cavalières comme le cavalier ont eux aussi travaillé fort. Louise y a perdu son chapeau au bord de la rivière. Après avoir sécurisé les chevaux et leurs cavaliers (cavalières), Roxanne, notre guide trotte pour récupérer le chapeau flottant. Elle est suivie de près par Michel qui le récupèrera enfin. À la manière d’un chercheur d’or, il le nettoiera et le remettra à sa dulcinée, toute heureuse de la fin de l’aventure…
Le retour se fait avec la confiance qu’ont des cavaliers (cavalières) nantis d’une longue expérience de 2 heures. Le retour se réalise avec des montées vertigineuses qui demandent encore à nos montures des efforts redoublés.
Trois heures de plaisir découvert en compagnie d’une guide expérimentée malgré ses jeunes 20 ans et de partenaires joyeux et audacieux. C’est à reprendre un de ces jours, peut-être dans le Kentucky ou le Texas? C’est à vivre…
Mercredi le 28 juillet — Les aventures d’un Flo… — Jour 56
Aujourd’hui, nous avons choisi d’aller voir le spectacle grandiose « Les Aventures d’un Flo » à La Baie. Le spectacle se déroule sur une grande scène avec une centaine de participants et raconte l’histoire de la conquête du Saguenay/Lac St-Jean d’hier à aujourd’hui.
Le tout se déroule à l’aide de nouvelles technologies, de décors fantasmagoriques, d’animaux sur scène (vache, oies, poules, coqs, auto, camion, autobus) et de bien d’autres choses! De l’histoire romancée de cette région, il en ressort une fierté convaincante pour un non-autochtone. Une soirée de ravissement et de plaisir en estimant le mélange de professionnels de la scène, d’enfants, de personnes d’âge mur, tous bénévoles à se réaliser, à se faire plaisir et à faire connaître leur région sous un regard historique et artistique.
Nous pouvons témoigner de tout cela par l’accueil que nous recevons chaque jour depuis le début de notre séjour, plus de trois semaines. Le retour se fait tantôt sous la pluie diluvienne, tantôt forte, tantôt faible mais toujours présente. La prudence est de rigueur. Nos animaux collaborent et sont toujours patients lors de nos sorties.
J’oubliais de mentionner la visite, lors de leur départ, de Bertrand et Nicole, nos amis de St-Hubert, venus nous saluer. Nous échangeons nos adresses électroniques, plein de projets, prenons un café de réjouissance pour marquer notre rencontre et souhaitons nous revoir un de ces jours. Bonne chance à vous deux avec votre nouveau VR et nous vous souhaitons de réaliser plein de beaux projets.
P.S. Nous avons mangé au restaurant Lori-Ann, servis par une hôtesse au grand sourire, fille d’un collègue de Michel dans ce monde de plus en plus étroit.
Heureux d’avoir acheté nos billets en après-midi, la salle était pleine à craquer et nos voisins d’en face au camping, Julien et sa femme, étaient du nombre. Quelle coïncidence!
Jeudi le 29 juillet — Jour de température exécrable — Jour 57
Toutes nos activités se sont résumées à vivre à l’intérieur de notre VR. C’est une occasion d’apprécier le grand espace de ce dernier.
Les activités se sont résumées à lire, chercher de l’information sur la disponibilité de zodiac pour voir de près les baleines aux Grandes-Bergeronnes et de faire une réservation pour un camping approprié les 6 et 7 août.
Des journées comme nous devrons en vivre éventuellement. C’est un bon exercice.
P.S. Louise s’est autorisée un petit dodo en fin d’après-midi…
Vendredi le 30 juillet — Jour de nettoyage et d’escalade — Jour 58
L’avant-midi est consacré au nettoyage intérieur du VR. Louise et Michel font équipe, chacun s’appliquant à des tâches complémentaires. En un clin d’œil, le nettoyage intérieur du VR est complété.
L’après-midi, compte tenu du temps frais, est consacré à escalader la montagne de la grande chute d’eau. Le sentier est bien balisé, la montée est tantôt pointue, tantôt sur le plat. De 14h à 16h, nous complétons la marche aller et retour. Quand nous atteignons le belvédère, s’offre à nous une vue d’ensemble époustouflante du village de L’Ane St-Jean, l’anse elle-même et le Saguenay en complément. Nous reviendrons avant notre départ gravir la montagne blanche, une randonnée de 6 heures qui demande plus d’audace. Nous en avons suffisamment, pensons-nous, à la limite, Louise en a pour nous deux!
Apéro suivi d’un petit souper Thalassa. Visite de sites internet pour prendre rendez-vous avec les baleines en zodiac. Demain, après avoir vérifié les tendances de la température, nous réserverons…
Samedi le 31 juillet — De la visite s’annonce et jour de voile — Jour 59
C’est le GP de Hongrie cette fin de semaine avec pause pour les 4 semaines qui suivent. Michel est au poste à 8 h. Louise le surprend en se levant à cette heure également. ‘’Lavage oblige’’ répond-elle.
Une visite du poste de météo nous promet une tendance beau temps pour samedi le 7 août alors que nous serons à St-Aimé-des-lacs. Nous réservons à St-Siméon pour le samedi le 7 août à 13 h en zodiac pour voir de près les baleines dans le St-Laurent. Une autre activité planifiée qui se réalise, félicitations à nous deux!
Louise s’entretient avec Jacques, son frère, pour apprendre qu’ils arriveront vers les 15 h. dimanche le 1er août. Quant à Guy et Claire, ils seront ici pour 3 jours et ils devraient arriver à l’heure du souper, au dessert naturellement!
Activité de voile en après-midi avec plein de soleil et vent léger de l’ouest. Que demander de mieux en ce monde?
Quel bel après-midi, Nous rencontrons le capitaine, Jean-Michel co-propriétaire de l’Académie de voile Mercator, école accréditée par la Fédération de voile du Québec.
Le soleil est présent, les compagnons de l’expédition sont gentils et au nombre de 7, nous sommes donc 8 incluant le capitaine.
La sortie de la marina se fait à l’aide du moteur, les voiles sont hissées dans la baie. Vent d’ouest à 5 nœuds, plan d’eau calme, le voilier glisse sur l’eau. Des changements de cap sont effectués, différentes personnes tiennent la barre (5), Louise est du nombre. Elle apprécie d’ailleurs en se guidant, comme il se doit, sur les ‘’penons’’ attachés à la voile.
Au retour, le plan d’eau devient d’huile, c’est-à-dire, presque sans vent. Le moteur est appelé à la rescousse.
À recommencer assurément. Pourquoi pas une séance de 5 jours pour obtenir un ‘’brevet élémentaire’’. Nous verrons…