Du 3 au 9 mars

Dimanche le 3 mars — Le «IPAD» en folie — An 3/Jr 274 — USA /Jr 131

Nous envisageons sérieusement des modifications dans notre système de communication pour nous ajuster aux nouvelles technologies existantes maintenant. C’est un domaine où tout change si rapidement. Une séquence de 3 ans représente un siècle d’avancement technologique d’autrefois…

Dans un avenir proche, nous modifierons nos téléphones et ajouterons un

IPAD à la panoplie d’outils informatiques déjà utilisés. Pour cela, il nous faut nous inscrire tout de suite au cours d’initiation «IPAD 101». Qui de mieux que le frère aîné de Louise, Jacques, pour nous y initier. Ce IPAD est essentiellement une reproduction du «IPHONE» utilisé présentement, sans réseau de communication indépendant. En clair, il faut accéder à un réseau à chaque fois que nous souhaitons établir une fonction nécessitant une communication externe. Le défi demeure d’apprivoiser une nouvelle machine et son protocole de fonctionnement.

Le professeur est excellent, cela augmente l’intérêt des étudiants curieux d’apprendre comme le sont Louise et Michel. Merci Jacques de ta grande disponibilité en termes de temps et de générosité à partager ton expérience et ton savoir. Une journée utile construite autour du plaisir d’apprendre et de partager. Murielle était de la partie (party) comme utilisatrice récente du «IPAD».

 

Lundi le 4 mars — Dernier déplacement précédant la remontée — An 3/Jr 275 — USA /Jr 132

Dans 31 jours, nous entreprendrons lentement notre remontée vers le Nord. Comme tout bon «snowbird», la fin d’avril devient le temps de la transhumance. «Go North Old Man», petite adaptation d’une sentence bien connue du temps de la colonisation. Espérons qu’à la mi-avril, le Nord sera accueillant en termes de température. Soyons optimistes.

Notre déplacement s’est fait rapidement. Plus ou moins 40 milles (60 km), dont 27 milles sur la 95 avant de s’engager pour retrouver le camping du Parc John Prince. Quelle différence entre un camping privé urbain et un camping publique appartenant à l’État. Nous préférons et de beaucoup le deuxième type, à n’en pas douter. Ceci n’enlève rien aux résidents des campings urbains toujours soucieux d’offrir leur aide, comme M. Giroux, à titre d’exemple.

L’installation réalisée, un jeune couple de la rive-sud de Québec s’est arrêté pour s’enquérir de la qualité de vie sur ce camping. Nous ne pouvions rien leur révéler, nous emménageons. Il faut se rappeler que cet endroit nous fut chaudement recommandé par Adrienne et Robert. En passant, nos salutations à vous deux. À bientôt, espérons-nous.  

Les échanges se sont poursuivis avec Dany et Daniel, des échanges plus qu’agréables, empreints de respect et de sincérité. Le transfert d’informations nous a valu une récompense extraordinaire, un «Hamburger Sea Bean». Cette semence contient un acide aminé pouvant être toxique, le levo-dopa. Ceci est la molécule qui se transforme en dopamine, un neurotransmetteur qui manque chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson. Ce hasard en est-il vraiment un? Appelons cela de la «synchronicité»!

 

Mardi le 5 mars — Sensibilisation à un nouvel environnement — An 3/Jr 276 — USA /Jr 133

À la suite à 144 arrêts/départs, nous devrions être coutumiers au phénomène d’adaptation instantané.

Mais non, il y a toujours cette courte période nécessaire pour repérer les nouvelles installations avec lesquelles nous serons familiers dans quelques semaines, à notre départ quoi! C’est particulièrement apparent en ce qui a trait aux personnes qui nous entourent.

Déjà une journée d’apprivoisement et c’est bien parti pour nous. Le lac Osborne borde le terrain au sud. Il abrite des canards, des bernaches et autres vrais «snowbirds». Les canards ou plutôt certains d’entre eux, poussent l’hospitalité jusqu'à s'inviter sur nos terrains. Rosie, notre petit chien, n’apprécie guère ce genre d’audace ou ce manque à la bienséance. Elle ne se gêne pas pour le leur rappeler, allant même chez les voisins new-yorkais pour les aider à s’en débarrasser…

 

Mercredi le 6 mars — Jouons à saute-moutons — An 3/Jr 277 — USA /Jr 134

Nous imitons la température qui joue à saute-moutons tout l’avant-midi.

Elle fait comme le chaton qui apprend par imitation du gros chat. Tantôt le soleil apparaît entre deux nuages, tantôt derrière un de ces nuages, il se cache. Un autre tantôt, l’un de ces nuages éclate avec lenteur. Toujours, un vent violent soutient l’orage imprévisible.

Comme Michel a identifié une activité magasinage pour lui, Louise lui suggère : «Voilà le bon moment»! Liste en mains, GPS correctement programmé, c’est parti… Notre mentor Paul avait raison, nous les hommes, notre tenue vestimentaire se résume le plus souvent à porter un jeans. Donc, allons ravitailler la garde-robe de deux nouvelles paires de jeans. Choisir, décider du type de tissu, de la couleur, l’essayage, le paiement; nous avons complété la première partie de la liste. La deuxième partie sera moins compliquée, des besoins usuels de santé buccale, des supports (cintres) nécessitant peu d’espace, pour suspendre les pantalons courts de Michel et, pour compléter,  l’achat de quelques autres «cossins».

 Nous retournons au John Prince Park Campground. Le soleil assisté d’un fort vent nous accueille à l’arrivée. C’est à bicyclette que nous parcourons la piste cyclable qui fait presque le tour du lac Osborne, un peu plus d’une quinzaine de kilomètres. Le paysage est magnifique. La verdure nous ravit, les arbres majestueux se déploient tout autour de nous et nous avons l'occasion d'observer plusieurs oiseaux, canards et aigrettes, quelques hérons et pélicans ainsi qu'un gros alligator! La dernière partie se pédale sur Lantana Lane et Congress Avenue. 

L’apéro se déguste à l’extérieur, malgré le vent. C’est aussi une excellente occasion de rencontrer notre voisin Ron qui habite l’État de New-York.

Des affiches publicitaires annoncent le dernier BINGO de la saison, ce soir. Une courte consultation et la décision : « Nous nous abstenons»! Le jeu compulsif irritant les neurones, ce n’est pas pour nous…
 

Jeudi le 7 mars — Communications et repos — An 3/Jr 278 — USA /Jr 135

Aujourd'hui nous avons plusieurs e-mails à rédiger, certains pour obtenir de l’information et d’autres, en réponse à des invitations faites ou reçues. La mise à jour du blogue et la continuation de la reconnaissance des lieux nous occuperont ensuite.

Nous repérons deux «Trails» pour la marche et les vélos à la barrière du camping ainsi que le «Golf learning center».

Nos voisins new-yorkais, Ron et son épouse, jouent au Club de Golf Municipal de Lake Worth. Quant aux Québécois présents, ils sont passablement nombreux et plusieurs occupent leur après-midi à jouer à la pétanque.

Le vent ne cesse de nous poursuivre. Les prévisions météorologiques sont meilleures à compter de demain remontant aux 25 degrés C. Vive les vacances au soleil|
 

Vendredi le 9 mars — Invitations floridiennes — An 3/Jr 279 — USA /Jr 136

La semaine prochaine sera consacrée presque entièrement à des rencontres d’amis. Des amis rencontrés au hasard des voyages ou fréquentés par le biais du travail professionnel.

Dimanche nous sommes invités chez Adrienne et Robert, couple charmant rencontré à San Diego à l’hiver 2012. Nous les avons revus à Saint-Jérôme au cours de l’été. Nous avons plein de beaux souvenirs à ressasser.

Mardi, nous recevons de la région de la Montérégie ou de l’Estrie, c’est selon, Ginette et Richard. Ce dernier a été un collègue de travail de Michel, un collaborateur pendant plusieurs années. Pendant notre séjour à Bromont en début d’automne dernier, nous avons partagé quelques heures de bons souvenirs accompagnés d’un délicieux repas de leur cru. La loi du retour s’applique maintenant avec un plaisir renouvelé. 

Quant à Andrée et Ghislain, les retrouvailles sont plus que du hasard. C’est à Orlando, stationnés tous les deux à un site près, que nous avons refait connaissance en tant que Québécois voyageant à l’étranger. D’ailleurs les 20 années de séparation ont maintenu le «suspense» de se reconnaître pendant quelques minutes. Merci à Andrée et Ghislain de maintenir le contact dans un contexte où la retraite autorise les voyages.

Quelques moments consacrés à l’achat de biens essentiels nous a conduit à un «liquor store» où nous avons eu l'opportunité de rencontrer Bernard, un cousin parisien qui a, avec compétence et amabilité, guidé nos choix de façon agréable et intéressante!
 

Samedi le 9 mars — Visite des gens riches — An 3/Jr 280 — USA /Jr 137

Comme activité, nous choisissons de nous rendre au centre d’information touristique afin d’obtenir les renseignements utiles qui guideront nos explorations de la côte. Mal nous en pris, il est samedi et l’ouverture de ce bureau est limitée aux jours de la semaine du lundi au vendredi. 

Nous piquons une pointe sur l’île qui fait face au dountown. Quelle découverte! La plage est bétonnée et le sable a disparu amené à la mer par les fortes crues des eaux. Un passant cycliste informe ses amis qu’il reste une plage au nord de West Palm Beach. Ici, les demeures sont immenses quand ce ne sont pas des appartements en copropriété. Les rues sont larges agrémentées d’un terre-plein où poussent fleurs, arbustes, arbres et palmiers. La rencontre d’une marcheuse d’un âge certain nous informe des résidents et des aléas de tous et chacun. La vie des gens riches et célèbres, quoi!