Dimanche le 24 juillet — Apprivoisement de Teton Park — An 2/Jr 52 — USA /Jr 67
Louise, suite à son périple de 6000 kilomètre (4000 milles) pour se rendre à Montréal, ressent la fatigue l’envahir. Cette dernière, jumelée aux émotions vécues, lui font des yeux qui cherchent le sommeil.
Quand même, Nous nous orientons vers une reconnaissance de Teton Park. Le premier arrêt, comme il se doit, est le Centre d’information touristique. Nos champs d’intérêts ayant été communiqués, une foule d’activités nous sont offerte.
Nous comprenons rapidement que le parc est une somme importante d’activités extérieures avec vue imprenable des montagnes aux toits enneigés encore en été. Ski, escalade, marche en montagne, randonnée en bicyclette sur piste cyclable, vol en biplan, et j’en passe, complètent l’offre de service.
Notre premier rendez-vous avec le parc sera une promenade en auto suivant le route de ceinture. Nous nous arrêtons aux points touristiques d’importance et d’une grande beauté naturelle. Jackson Lake nous offre une vue absolument magnifique de ces immenses montagnes qui se reflètent dans ses eaux tel un miroir magique.
Nous soupons en ville où la rue principale et ses rues avoisinantes ressemblent à s’y méprendre à un décor de film du Far-West américain. Nous souperons sur la terrasse extérieure, dans un fond de cour aménagé d’un restaurant Thai. Dans ce restaurant, travaille un jeune Colombien qui étudie à l’université pour devenir ingénieur chimiste. Il se prénomme Santiago.
Au retour au Camino, nous faisons la promenade du chien le long de la piste cyclable. J’oubliais, nous avons regardé la fin du film «Up in the air».
Notre premier choix se porte sur la découverte du lac «Jenny». La beauté de ce lac réside dans l’escalade des sentiers qui l’entourent pour y observer les cascades cachées, le canyon et un point d’inspiration hautement perché.
D’ailleurs, du stationnement jusqu’à la ceinture du lac, des pistes nous y conduisent. Nous choisissons le bateau qui nous traverse de l’autre côté du lac, plus près de objectifs visés.
Le sentier est rocailleux, parfois plat et souvent escarpé. Nous grimpons jusqu’à 7200 pieds d’altitude pour voir et savourer la vue de si haut. Nous remettons à demain notre randonnée à bicyclette et profitons de la belle fin de journée ensoleillée (89 degrés F.).
P.S. Louise, dans les 2 derniers jours, comptabilisent plus de 600 photos dans sa caméra digitale.
Mardi le 26 juillet — Le village de Teton — An 2/Jr 54 — USA /Jr69
En avant-midi, Louise consacre ses efforts sur l’organisation de la soutenance de Suzanne. Des développements sont à prévoir dans ce dossier qu’elle partage avec plusieurs intervenants.
Notre choix d’activité est modifiée et se porte sur la remontée en téléphérique du mont «Rendez-Vous», centre de ski.
Cette montagne haute de 10400 pieds offre du ski en hiver et des activités récréo-touristiques en été. Ces activités vont de la bicyclette de montagne à la descente en ski sur les neiges éternelles en passant par la simple randonnée. À 14h00 , la température du bas vers le haut chute de 82 degrés F. à 57 degrés F. accompagnée de forts vents.
La vue des Montagnes Rocheuses qui nous entourent est époustouflante. De plus, au sommet, nous dégustons de délicieuses gaufres, une gourmandise appréciée!
Nous recevons Bill et Linda pour l’apéro et un léger goûter, nos voisins et nouveaux amis du Colorado.
Mercredi le 27 juillet — Arco, Idaho, Pays de Cowboys — An 2/Jr 55 — USA /Jr 70
Nous nous dirigeons vers Arco, Idaho, pour observer les «Craters of the Moon». L’Idaho, c’est le pays et des cowboys et de la patate. Jacques, le frère aîné de Louise et un bon connaisseur de ce légume, affirme que les patates cultivées au Nouveau-Brunswick et à l’île du Prince Édouard sont meilleures au goût.
Notre voisin immédiat, côté passager, se nomme, par hasard, Vachon. C’est un franco-américain, né aux USA dont la famille habitait St-Jean d’Iberville. Ils ont aussi vendu leur maison et se sont convertis à temps plein au camping depuis avril 2011. Quant à Bill, notre voisin, côté conducteur, à l‘aide d’un Atlas des altitudes de différentes routes, il nous recommande d’atteindre Arco en nous allongeant par le sud.
Ces routes sont plus droites, moins dénivelées, donc plus sécuritaires et moins dommageables pour l’équipement. Il faut se rappeler que notre dernière randonnée nous a fait vaincre «Teton Pass», un dénivelé de 10%, ascendant et descendant.
La route suggérée passe par le sud rejoignant Arco par les villes de Pocatello et Idaho Falls,
Le décor y est superbe. Les montagnes nous entourent, culture/élevage bordent le chemin, les routes sont droites, peu encombrées et presque pas de travaux routiers.
Tout cela a un prix, soit le double de la distance projetée. Nous sommes arrivés au camping vers 20h30 après nous être engagés sur la route vers les 11h00.
Mise en place des 3E (eau, électricité et égout), souper, douches, installation des réseaux informatique et télé, DODO…
P.S. La météo annonce 47degrés F. cette nuit pour laisser place à 87 degrés F. demain.
Le camping est de belle qualité et l'accueil chaleureux des hôtes est réconfortant!
Jeudi le 28 juillet — Les cratères de la lune à Arco — An 2/Jr 56 — USA /Jr 71
Les cratères de la lune, effets d’un volcan éteint, devront attendre jusqu’à demain notre visite, compte tenu de notre arrivée tardive hier soir. Nous procédons aujourd’hui à une mise à niveau nécessaire.
Louise s’occupe, entre autre, à compléter un rapport universitaire qu’elle doit transmettre dans un court délai. Aussi, à cette fin, complète-t-elle les communications déjà amorcées. De plus, elle prend la responsabilité du lavage des vêtements et du repassage de ces derniers.
Michel, pendant ce temps, s’esquinte à vouloir débarrasser le pare-brise et l’avant du Camino, attaqués de toute part par une armée de «mosquitos» géants pendant notre long trajet d’hier!
Comme nous avons besoin de nous ravitailler, l’épicerie reçoit notre visite qui est empreinte de courtoisie. Nous mangeons à l’extérieur et allumons un feu de camp.
Pour compléter la journée, Louise reçoit de ses 2 frères et de Claire, sa belle-sœur, d’excellentes nouvelles quant à la santé de sa nièce Patricia et de son autre belle-sœur Murielle. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes…
À l’épicerie, le responsable de la boucherie nous recommande de visiter les cratères tôt en matinée because la chaleur.
Michel, pendant ce temps, s’esquinte à vouloir débarrasser le pare-brise et l’avant du Camino, attaqués de toute part par une armée de «mosquitos» géants pendant notre long trajet d’hier!
Comme nous avons besoin de nous ravitailler, l’épicerie reçoit notre visite qui est empreinte de courtoisie. Nous mangeons à l’extérieur et allumons un feu de camp.
Pour compléter la journée, Louise reçoit de ses 2 frères et de Claire, sa belle-sœur, d’excellentes nouvelles quant à la santé de sa nièce Patricia et de son autre belle-sœur Murielle. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes…
À l’épicerie, le responsable de la boucherie nous recommande de visiter les cratères tôt en matinée because la chaleur.
Parlant de température, la nuit, le thermomètre jongle sous les 50 degrés F. pour remonter en journée jusque dans le haut des 80 degrés F. Une pratique pour notre séjour de trois mois dans le désert de l’Arizona cet hiver. Je sais, je sais, vous avez, pour une grande majorité d’entre vous, un brin de jalousie quand vous pensez toute la neige à pelleter pour libérer votre entrée d’auto. Maintenant, vous connaissez une autre solution…
Vendredi le 29 juillet — Les cratères de la lune — An 2/Jr 57 — USA /Jr 72
Nous suivons les conseils du responsable de la boucherie à l’épicerie et nous sommes prêts tôt.
C’est sans compter sur les problèmes de Rosie. Elle a avalé une petite roche qu’elle a digérée et qui s’accroche à la sortie du rectum. Ceci l’empêche de déféquer.
Louise et moi transformons nos habits de voyageurs en habits de vétérinaire. Après maints efforts et la collaboration habituelle de notre chien Rosie, nous parvenons à extirper l’objet gênant de l’anus du petit chien. Cette pauvre Rosie se laisse soigner sans hésitation ou presque.
Nous choisissons de l’amener aux cratères de la lune où les chiens en laisse sont admis. Tout en discutant, Louise et moi, nous nous apercevons que nous avons manqué la route 20/26, nous sommes sur la route 93.
Pour nous assurer de notre erreur et retrouver le droit chemin, nous nous informons à Mel et Jim qui discutent aussi, en travers d’une route de campagne. Mel est motocycliste et Jim conduit un tracteur transportant du foin pour les animaux.
Leur suggestion est de continuer sur la 93 jusqu’à Challis et de prendre la 75 pour longer la «Salmon river» et observer le paysage de beaucoup supérieur aux cratères de la lune. D’ailleurs nous rejoindrons ces cratères sur la fin de notre parcours, disent-ils. Ils sont très convaincants et notre ouverture aux suggestions nous fait dire oui. Merci à Mel et Jim!
Rendus à Challis, petite municipalité de 996 habitants, nous consultons la responsable de l’information touristique qui nous confirme les paroles de nos «guides touristiques» improvisés, Mel et Jim.
De plus, nous récupérons des documents touristiques appropriés. Nous choisissons de pique-niquer dans la cour aménagée du centre d’information, comme plusieurs visiteurs, d’ailleurs. Suite à un copieux repas, acheté au «super market», nous reprenons la route. Rosie est maintenant en bonne forme, elle nous en a fait la preuve… De plus, comme nous, elle se restaure.
La première portion de ce voyage est décrite comme aride sans végétation, un décor digne de l’Arizona. Les photos excellentes qui sortent de la caméra de Louise en sont la preuve. Encore à Mel et Jim, MERCI! Pourquoi pas nous dire merci à nous deux d’être ouverts aux autres et à leurs suggestions de connaisseurs.
En fin de journée, nous rejoignons les cratères de la lune. Un lieu touristique aménagé pour des touristes en mal d’exotisme. Un immense désert de lave qui a coulé sur des kilomètres (milles) il y a 2000 ans et que la nature a encore bien de la difficulté à s’approprier.
Tout y est aménagé pour voir et comprendre le phénomène. Cela demeure une triste désolation écologique naturelle, et pour l’œil et pour l’esprit. Cela a pour objet de mieux faire comprendre les désastres naturels d’aujourd’hui.
En suivant les suggestions d’inconnus, cela nous a fait parcourir quelques centaines de kilomètres de plus que notre planification. Cela nous apprendra à suivre encore les conseils d’inconnus!
Certains disent :«Pourquoi?» Nous préférons dire :«Pourquoi pas!»
Samedi le 30 juillet — Twin Falls/Jerome — An 2/Jr 58 — USA /Jr 73
Nous partons de «Craters of the Moon» ou si vous préférez d’Arco en Idaho pour nous rendre à Jerome, une banlieue de Twin Falls, toujours en Idaho.
Il est 10h30 et le chemin nous est connu en partie jusqu’à Carey. La première portion fait partie des «Craters of the Moon». La seconde portion est plus facile et on y observe des champs de culture au lieu des champs de lave à demi reverdis. Les 150 kilomètres (95 milles) se parcourent en moins de deux heures. L’installation d’usage se fait correctement.
Un vent chaud souffle fort. Louise popote à la mijoteuse. L’excellent souper qui suit est le fruit de ses efforts.
Demain ce sera Twin Falls, ses chutes, son canyon et son haut pont perché entre les deux rives.
Il ne faut pas oublier que Louise est en conférence téléphonique demain matin à 9h00, heure locale.